Author: Gakyar M.  

Tags: fantastique  

ISBN: 978-2-36277-016-6

Year: 2014

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Marc GAKY AR L'Humanité revisitée Des origines à demain LES EDITIONS ATLANTES 
Collection dirigée par Christel SEV AL Visitez et commandez sur notre site internet : www.interkeltia.com Ecrivez-nous: interkeltia@hotmail.fr @ 2014 Christel Seval. @ Illustration Amar Djouad - www.djouad.com Edité par les éditions Atlantes, 7 rue Pasteur, Jouy en Josas, 78350 France. Tous droits réservés pour tous pays. 06 81 39 50 54 ISBN 978-2-36277-016-6. En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intégralement ou partiellement le présent ouvrage sans l'autorisation expresse des auteurs. Imprimé en Bulgarie. 
Préface de l'éditeur L a lecture du manuscrit de Marc Gakyar fut pour moi un choc et un dilemme. Choc car j'avais mis de côté cette théorie du retour de la planète X, aussi connue sous le nom de planète Nibiru, théorie qui a été notamment mise en avant par Sitchin, décrypteur des tablettes sumériennes, ou par Anton Parks, ou d'autres encore (Vélikovsky par exemple). Je me disais que tant que nous n'avions pas de nouvelles informations sur l'arrivée hypothétique de cette planète géante aux alentours de la Terre, il n'était pas nécessaire d'affecter à cette hypothèse une probabilité trop élevée. Ensuite ce fut un dilemme, allais-je publier ce livre alors que certains arguments avancés par l'auteur ne correspondaient pas à ma vision des choses ? En réalité, Marc Gakyar nous propose une histoire à la fois très cohérente et globale, couvrant toute l'histoire de l'espèce humaine, touchant à la fois à l'ufologie, à la spiritualité, à la géopolitique, ce qui en fait un ouvrage vraiment original, complet, et unique en son genre. Face à la cohérence de l'argumentation avancée par l'auteur, il m'était impossible de lui apporter une réfutation solide. Par ailleurs, nombre de ses arguments rejoignaient quand même l'opinion générale que j'ai pu me forger au fil des années sur cette épineuse question de l'intervention extraterrestre et de la spiritualité humaine. Je n'affirmerai jamais détenir La vérité, et je n'écarte donc pas la possibilité que Marc ait entièrement raison. L tJ'(e,fU" 
Partie 1 Le Témoignage: histoire d1une vie mouvementée L e passage obligé du témoignage public, qui est seul à même de poser les conditions de la suite de cet ouvrage, je l'ai déjà effectué auparavant sur un forum internet dédié. Je vous le livre comme il a été publié alors. Pourquoi? Pour deux raisons : très honnêtement, je n'ai pas envie de revenir dessus car sa rédaction fut assez pénible, il a fallu que je fasse un large retour dans un passé difficile. Ensuite, cette version me paraÎt naturelle, simple et relativement complète, humaine, et je risquerais de la rendre moins spontanée si j'avais à la réécrire. Pardonnez donc par avance ses lacunes et sa faible qualité littéraire, et voyez-y plutôt une histoire sincère, pleine d'enseignements. 5 
1 : Prise de conscience C ommençons ce récit à une période charnière, quand j'avais environ 13 ou 14 ans. A l'époque, je ne con- naissais absolument rien aux abductions. Les seuls Ovnis dont j'avais entendu parler, c'était dans les dessins animés pour enfants, notamment dans « Goldorak » où un des personnages, un petit vieux hideux, appelait les extrater- restres à se poser pour lui rendre visite « en paix» alors que ceux-ci mettaient le monde à feu et à sang. Voilà l'idée que j'avais finalement des ufologues : des « allumés» qui regar- daient dans une lunette et qui hurlaient après des Extrater- restres exterminateurs: « Venez, on va être amis! ». Bref, mon opinion a bien évolué ! D'une humeur de chien toute la journée, je m'étais encore disputé avec mes parents, comme souvent, car je n'avais pas voulu aller en ville acheter du pain avec mon vélo. Je piquais d'affreux caprices d'adolescent et je m'enfermais dans ma chambre, mes parents ne comprenant pas pourquoi je refu- sais d'exécuter une si bénigne besogne. Moi non plus d'ail- leurs, je ne me comprenais pas. Pourquoi faire de telles crises pour une simple baguette de pain et deux minutes de bicyclette aller-retour? En fait, je l'ai su 30 ans plus tard (bravo la médecine scolaire et la détection des problèmes chez les enfants), je suis pho- bique social depuis tout jeune. A l'époque des faits, je n'en avais pas conscience et je ne savais même pas que cette maladie existait, mes parents non plus, bien sûr, les sources d'information n'étant pas aussi disponibles qu'aujourd'hui. D'ailleurs les choses avaient empiré à cette période parce que j'étais un enfant à part, très calme, je ne jouais pas avec les autres, j'avais des problèmes de concentration et une 7 
forme de dyslexie, et bien sûr comme la cour d'école est une jungle où la loi du plus fort règne, je me suis fait écraser. Ce- la a même pris de telles proportions qu'à l'époque de cette histoire, on m'insultait sans discontinuer pendant les récréa- tions et on me rouait de coups. Quelques temps avant, la maltraitance avait même débordé en de véritables actes de torture, mais bon, je n'ai pas envie d'en parler davantage car il m'est encore très difficile de le faire pour des raisons évi- dentes. Tout cela pour dire que j'étais dans un état de grave dé- tresse, qu'aller chercher du pain était un calvaire insoute- nable et que je pleurais des heures avant d'aller à l'école. Or le matin même, avant l'expérience proprement dite à laquelle je veux en venir, alors que je me rendais à pied au collège, j'étais désespéré. Je ne voyais plus de solution à ma situa- tion, je n'avais pas d'amis mais des bourreaux, mes parents me sermonnaient sans arrêt... Et tout d'un coup, alors que je commençais à vraiment broyer du noir, sur le chemin de l'école, je suis passé sur une place où on avait tracé un nou- veau signe au sol. C'était un grand cercle de 2 ou 3 mètres de diamètre peint en rouge par la municipalité pour interdire le stationnement. Et là étrangement, ce grand cercle m'a fait une impression dérangeante. Je m'en suis approché et je ne sais pas pour- quoi, je me suis mis au milieu et j'ai dit: « Venez me cher- cher ». Sur le coup, je ne savais vraiment pas trop pourquoi j'avais fait cet appel ni à qui j'avais parlé. Bref, j'ai vite oublié l'incident dès que je suis rentré dans la cour d'école ce jour- là, vu que j'allais encore supporter quatre heures d'insultes et savoir quoi encore. Le soir même, je suis rentré à la maison comme si de rien n'était: à force de subir, je peux vous dire qu'on se blinde et les brimades, on finit par ne plus les entendre. Comme d'ha- bitude, je suis monté dans ma chambre après le dÎner, je n'ai pas fait mes devoirs. Je passais mon temps à dessiner et à m'inventer des choses. Je dessinais des avions, des voitures ou des mondes futuristes avec de grandes cités et je lisais 8 
énormément, surtout des encyclopédies sur les animaux, les plantes, la nature. Cette année-là j'avais reçu un superbe livre de vulcanologie. Comme je posais énormément de questions à mes parents à ce sujet Üe faisais beaucoup de cauchemars avec des volcans), cet achat coulait de source et ils étaient certains de me faire plaisir. La nuit tombe, il est 21 heures, au lit, mes parents se cou- chent, les lumières sont éteintes et là, deuxième décourage- ment: depuis tout petit, je n'arrive pas à dormir les soirs, une insomnie liée à une peur inexpliquée qui ne s'est pas calmée avec l'âge. Je me cachais toujours sous mes couvertures et je faisais le mort parce qu'il y avait des « trucs » étranges et inexpliqués qui se produisaient dans ma chambre, le plus souvent à la fenêtre. J'ai même appris instinctivement la res- piration abdominale, que je pratique même en pleine journée sans m'en rendre compte: c'était le seul moyen de ne pas faire bouger les couvertures à chaque respiration car cela risquait de me faire repérer. Plusieurs fois j'avais vu des choses, des yeux me regarder à travers la vitre au premier étage (donc ce n'était ni une personne ni un chat). Il y avait toujours des choses déplacées, et à maintes reprises déjà j'avais fait de drôles de rêves que je n'expliquais pas (en- core). Ces expériences bizarres s'étaient calmées avec le temps, c'était surtout entre mes 4 et 9 ans que cela avait été vraiment gênant (car presque systématique)... mais bon, je ne vais pas tout détailler, il y aurait des centaines de visites à décrire, c'était presque tous les soirs qu'elles se produi- saient ! Pour en revenir à ce jour où j'étais très mal, j'ai mis du temps à m'endormir, comme d'habitude. Je faisais le mort dans le lit, il ne fallait pas que je bouge le petit doigt sinon « ils » al- laient me voir. Je ne savais pas qui étaient ces « ils », à vrai dire je ne m'étais jamais posé la question. Cela avait toujours été comme ça, j'avais l'impression que c'était pour tout le monde pareil, que c'était naturel. Et puis j'avais tellement de soucis que franchement... Cette nuit-là donc, je me réveille d'un seul coup. Pas de 9 
chance, je ne suis plus sous mes couvertures mais bien al- longé sur le dos, la tête et les bras sortis. Je me rappelle avoir directement regardé par la fenêtre, c'était la nuit, il y avait des étoiles, rien de bien spécial. Mais, très mal à l'aise, voulant reprendre ma position de mort « pas vu pas pris », il me fut impossible de bouger, mis à part les yeux. Je n'ai pas eu trop peur, peut-être parce que ça m'était arrivé tellement de fois que ça ne m'impressionnait plus vraiment. Je ne sais pas combien de temps s'est déroulé, je me suis à nouveau endormi. Le lendemain, je n'étais pas en forme. J'avais très mal dormi, mais bon, cela, ce n'était pas non plus extraordinaire, puisque c'était le cas tous les soirs depuis 1 0 ans voire plus. Je suis allé à l'école toujours dans le même état de stress, avec toujours la même galère, la cour d'école à l'horizon. Quelques jours passent, mais depuis cette nuit-là, je me sen- tais bizarre, pas bien. Plusieurs nuits de suite j'ai fait des cauchemars: il y avait des points de lumière dans le ciel et je les voyais approcher par la fenêtre. Je n'étais pas angoissé, c'était plutôt comme un trac, comme s'il allait se passer quelque chose d'important. C'est à ce moment-là que j'ai re- péré ce sentiment, cette sensation que j'avais déjà eue aupa- ravant mais que je n'avais jamais notée. Depuis, je sais que, quand j'ai ce «trac», ils vont venir me voir. Après quelques nuits agitées, rebelote, je me couche avec le «trac», j'essaie de dormir mais je n'y arrive pas, je fais le mort dans mon lit, sauf qu'au réveil, j'ai comme une vision décon- certante. Il y avait plein de bocaux roses, des murs entiers de bocaux superposés dans une immense salle, sur plusieurs étages... cela m'a fait bizarre, et j'ai gardé cette image dans mon esprit sans y prêter attention. Il a fallu attendre les années 2000, soit 10 ans plus tard envi- ron, pour que j'entende parler des abductions. Au départ, je trouvais ça complètement « SF». J'étais dans un « trip» reli- gieux total. Il faut dire qu'à l'époque, j'avais eu un réveil brutal 10 
une nuit où j'avais vu de mes propres yeux une silhouette humaine bleue lumineuse dans ma chambre, qui, quand je l'ai vue, m'a dit « Pourquoi tu as fait ça, je suis ton ange gar- dien » avant que je tombe inconscient. Donc, ange gardien, Dieu, religion, j'étais totalement dedans à chercher la vérité, à tout lire ce que je pouvais, partout sur tout. J'aimais bien aller à la bibliothèque de la municipalité, on trouvait pas mal de trucs dans la section étude. C'était en 1994 je me souviens bien, j'avais trouvé un bouquin d'un au- teur anglais qui avait fait une biographie de Mahomet d'un point de vue historique et j'avais adoré ce bouquin vraiment sympa que je venais tout juste de terminer. Ce livre m'avait surtout profondément perturbé à cause de 2 épisodes étranges de la vie de Mahomet (rapportés par sa fille et son frère). Le premier c'est qu'il avait vécu un épisode extraordinaire dans sa jeunesse alors qu'il jouait avec son frère de lait ; trois hommes habillés entièrement de blanc sont apparus, les ont paralysés tous les deux puis ont placé Ma- homet à terre. Ensuite avec un objet inconnu, ils ont ouvert son torse et enlevé quelque chose de son « cœur », ou de sa poitrine plus généralement, et ils ont fini en refermant la plaie avec une substance décrite comme de la neige, la plaie cica- trisant automatiquement. Le second point, est que Mahomet avait depuis tout jeune ce que certains appelaient la marque prophétique, une cicatrice régulière d'environ 1 cm sur la nuque, en forme de pilule aplatie. Ces deux épisodes ont accroché ma curiosité d'abord parce que les enfants avaient été paralysés tout en étant cons- cients, pouvant observer ce qui se passait, et cela m'a rappe- lé mes propres expériences. Ensuite, parce que j'ai une marque similaire sur le flanc droit, une sorte de cicatrice bi- zarre qui m'a toujours intrigué. Depuis tout petit je la regarde sans savoir pourquoi, comme si elle avait une importance particulière... Je ne sais pas si cela a un rapport avec Maho- met, en tout cas, ça m'a fait bien réfléchir. C'est à ce moment que j'ai pris conscience qu'il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond dans ma vie, j'ai eu un peu le vertige, je ne 11 
savais plus vraiment à quoi me fier... J'étais complètement perdu. Je rentre donc à la maison après avoir rendu le livre à la bi- bliothèque, et là ma mère se précipite sur moi et m'embarque dans la cuisine à l'écart. Elle me dit soudain : «Dis-le pas à ton père mais trois bon hommes sont passés pour toi.». Je n'ai pas trop su quoi répondre et sur ce fait, elle enchaÎne en me racontant qu'il y avait 2 très grands blonds avec le visage sévère, des armoires à glace qui semblaient vraiment étranges, en costumes, et un troisième plus petit, un peu fort et chauve avec un grosse bague noire. Le petit lui a deman- dé si j'étais présent et elle a répondu que non. Il a alors de- mandé si je me sentais bien dans la société, si je n'avais pas de problèmes. Ma mère s'est mise alors sur la défensive et a voulu savoir qui ils étaient vraiment puisqu'ils ne s'étaient même pas présentés. Le petit a juste répondu que ce n'était pas grave, qu'ils reviendraient et ils sont montés dans une Citroën Cx noire avec des vitres teintées avant de disparaÎtre au coin de la rue. Ma mère était très inquiète, elle pensait que c'était la police ou quelque chose comme cela, et elle a insisté pour savoir si je n'avais pas fait une bêtise... mais je n'avais vraiment rien fait, j'étais un gamin renfermé qu'on n'entendait jamais et qui ne sortait pas sauf pour aller en cours ou à la bibliothèque. Sur le coup, je n'ai pas vraiment compris ce qui s'était pro- duit, c'était surréaliste comme aventure... C'est beaucoup plus tardivement que j'ai entendu parler des hommes en noir, et que je me suis dit que c'était peut-être ça. En attendant, après leur visite, j'étais mort de trouille. J'avais vraiment peur et je regardais partout s'il n'y avait pas une voiture noire avec des vitres teintées suspecte. Au bout de quelques temps j'ai classé l'affaire, il y avait les examens (et je bossais mal à l'école donc j'avais bien d'autres chats à fouetter) et on n'en a jamais reparlé avec ma mère. Je n'ose même pas aborder le sujet aujourd'hui, cette histoire nous a mis mal à l'aise tous les deux et on a tellement eu peur que 12 
c'est devenu un tabou, un secret entre nous qu'on évite de remuer... mais je sais que j'ai tort, il faudrait qu'on en reparle. Un ou deux ans plus tard, je déménageais sur Saint Étienne pour poursuivre mes études. J'étais tout juste sorti de mon fameux « trip» religieux et surtout, je n'étais vraiment pas en bonne santé à ce moment-là. J'avais des crises violentes, un fort mal au ventre, des crises que j'avais toujours plus ou moins vécues, mais cela devenait sévère. Difficile de suivre des études supérieures convenablement quand on est ma- lade une semaine sur deux. A chaque fois j'allais voir des médecins, j'en ai vu une dizaine, incapables de me dire ce que c'était. On se fichait même de moi en me disant les bê- tises habituelles. Bref, c'était de la comédie pour eux, ou le stress ou la nourriture, donc pas d'examen approfondi alors que je souffrais le martyr. Là encore mauvaise époque, j'étais physiquement épuisé, amaigri (62 kg pour 1 m80) mais ça n'inquiétait pas grand monde, mis à part mes proches qui ne savaient plus trop quoi faire face à un système de santé clairement « j'men fou- tiste ». Honnêtement à l'époque j'ai eu peur d'avoir développé un cancer du pancréas ou quelque chose dans ce genre. J'étais tellement épuisé que cela m'arrivait parfois de me lever le matin et de me recoucher immédiatement, surtout que je n'étais pas très motivé pour sortir, la foule, ça n'a jamais été ma tasse de thé. Bref, résultats scolaires de plus en plus mé- diocres, et quand on n'est pas riche mais plutôt boursier, on n'a pas le droit à un éternel redoublement... Du coup, je passe ma licence d'économie de justesse, je me repose comme je peux pendant les vacances et hop, la rentrée uni- versitaire en maÎtrise se pointe rapidement à l'horizon. Les choses empirent. Je n'arrive plus à avancer, mon méde- cin de famille qui ne sait pas trop quoi me dire pense que je suis en dépression nerveuse et me refile je ne sais trop quels cachets. 13 
Cela n'arrangea rien, je continuais à perdre du poids, je ne ressemblais plus à rien. Mes parents, persuadés aussi que je faisais une déprime, me poussaient à continuer les cours et je pense aussi franchement qu'ils étaient encore une fois dans le déni, qu'ils n'osaient pas voir que j'étais mal, ils se sentaient impuissants. De mon côté, je me sentais au bout du rouleau. J'allais en cours uniquement quand j'y étais réelle- ment obligé et encore, une ou deux heures. Une nuit je suis rentré dans mon appartement en me disant que de toute fa- çon, vu la vie de M... que j'avais, je n'en avais sûrement pas pour bien longtemps... Or le même soir ou pas longtemps après, je ne me souviens plus trop, à nouveau un réveil en pleine nuit: j'étais sur le dos, la tête tordue sur le côté, sans couverture sur moi... complètement paralysé. Là j'ai franchement paniqué, parce que au vu de mon état de santé, je me suis dit intérieurement : « ça y est! T'es mort !». Puis, j'ai senti comme une force qui me tirait par le dos, mais pas mon corps en lui-même, j'avais l'impression que c'était mon esprit qui était aspiré. Alors j'ai résisté parce que je sentais une présence... Cela m'a fait penser à l'exorciste, je ne sais pas pourquoi, j'ai eu très peur et j'ai cru que quelque chose voulait me posséder. Ce n'était pas du tout logique mais je sortais de ma période «reli- gieuse», c'est la première chose qui m'est passée à l'esprit. J'avais donc clairement peur de me faire posséder par un démon ou je ne sais pas trop quoi. Alors j'ai voulu résister, résister et soudain, j'ai entendu une voix très claire dans mon studio (où j'étais absolument seul) : «n'aie pas peur, tu n'as rien à craindre», et je me suis senti sur un petit nuage, soula- gé de tous les maux du monde. Puis, plus rien, aucun souve- nir. C'était un jeudi, je m'en souviens bien car, vu ce qui s'était passé, j'étais content de rentrer chez mes parents le vendredi soir pour ne pas coucher une nuit de plus dans mon studio. Cependant, dès mon retour attendu à la maison, je retombais en crise de vomissements accompagnés d'un énorme mal de ventre à en pleurer. C'était atroce. Je ne sais pas si c'était lié 14 
à la nuit précédente, mais pour la première fois de ma vie, j'ai dit stop, ça suffit, j'ai ordonné à mon père de m'emmener chez le médecin et il n'eut pas le choix. Le médecin voyant dans quel état je m'étais présenté, me garda au cabinet et me fit une intraveineuse d'antispasmodique, sans effet. Il fut surpris et me dit « bon je vais te faire une piqûre de calmant, ça va te faire du bien très vite «. Mais rien. Là, il commença sérieusement à s'inquiéter parce qu'il avait la preuve que ce n'était ni de la simulation, ni des problèmes de somatisation nerveuse. Au bout d'un moment, il finit par me faire une pi- qûre de morphine, la douleur se calma rapidement même si je restais encore nauséeux un long moment... Le lendemain, il appela directement le laboratoire pour une radio et j'eus à passer une semaine à manger des carottes et du poisson avec un produit au goût plus que suspect, afin de teinter mon système digestif et observer ce qu'il y avait d'anormal : résultat, une malformation congénitale rare, j'avais une vésicule biliaire double que je me suis fait retirer quelques mois plus tard. Le plus bizarre dans tout ça, c'est que cette malformation se trouve juste en dessous de ma «marque». Je ne connaissais pas les abductions, les cicatrices qu'ils laissent parfois, si bien que je n'ai fait le rapprochement que très tardivement... Enfin, le plus important c'est que j'avais enfin la preuve que depuis 5 ans au minimum que je souffrais le martyr, je souf- frais bien de quelque chose de tangible; cela m'a redonné confiance en moi et ce fut l'occasion d'un nouveau départ. Il n'a pas fallu attendre longtemps pour que ma vie change. Les examens terminés, épuisé par l'année écoulée, je me suis permis, peut-être à tort pour ma carrière future, une an- née sabbatique chez mes parents, histoire de reprendre du poil de la bête. Il faut dire qu'avec 59kg pour 1 m80, je n'avais que la peau sur les os. C'était également l'heure du bilan : 28 ans, pas d'ami, pas de travail, une santé fragile, un diplôme réussi de justesse mais sans réelle valeur, chez papa et maman et surtout... vierge! 15 
A cette époque, je n'avais même pas connu de flirt plato- nique, et cela ne me préoccupait pas du tout parce que j'avais horreur qu'on me touche, une sainte horreur. Même ma mère, je ne supportais pas son contact, et j'enlevais ma main quand elle posait la sienne sur la mienne en signe d'af- fection. J'en étais bien assez malheureux, mais c'était comme tout le reste, j'évitais de me poser des questions parce que cela me dépassait complètement... Mais, un jour, le hasard a commencé à me jouer des tours sous une forme de « synchronicité » bienveillante. Alors que mes parents s'étaient absentés, j'ai allumé la TV, par réflexe. C'était sur M6 je crois, je suis tombé sur un téléfilm américain bas de gamme au premier abord, ce que les chaÎnes de l'époque passaient les après-midi pour occuper les grands- mères. Là, je tombe sur une scène où il y a une femme avec son fils à une caisse de grand magasin et la femme se met à saigner du nez: c'était « Intruders », un film sur les abductions tiré de témoignages réels et basé sur un livre de Budd Hopkins, un précurseur en la matière. J'ai regardé jusqu'au bout et je me suis senti vraiment pas bien, mal à l'aise. J'avais la tête en coton, pas en forme du tout... de nombreuses scènes m'avaient dérangé. Je n'ai ja- mais saigné du nez, mais par contre, ce qui m'a choqué, c'est l'instant où l'héroïne et sa sœur se rappellent avoir été enle- vées quand elles étaient petites. Là elles regardent toutes les deux sur leurs jambes au niveau de leur tibia et il y a ce que les américains nomment une « scoop mark », une cicatrice ronde, d'un centimètre de diamètre, comme s'il manquait un bout de chair régulier. Dans le film c'était tout à fait anecdo- tique, mais moi cela m'avait sauté aux yeux. Depuis tous petits, avec mes frères on taquinait ma mère avec une cicatrice identique à celle du film qu'elle a (toujours) sur le tibia gauche. On s'amusait à appuyer dessus pour sa- voir si c'était douloureux, parce que ça faisait vraiment bi- zarre, comme si la peau avait repoussé par dessus un trou 16 
circulaire régulier. Ma mère nous a toujours raconté qu'elle s'était coupée un jour sans s'en apercevoir et que ça avait beaucoup saigné, peut-être s'était-elle entaillée avec un bris de verre nous affirma-t-elle. Franchement là, je ne pouvais pas faire autrement que de réaliser le rapprochement : ma mère avec sa marque, mais aussi ses expériences quand elle était petite où il y avait des lumières dans sa chambre comme des yeux (elle pensait que c'étaient ses frères qui lui faisaient des blagues), et puis tout ce que j'avais vécu avant. Tout prenait un sens: les paraly- sies du sommeil, les objets lumineux dans le ciel en rêve, les silhouettes à la fenêtre et j'en passe. C'est là que mes pre- miers souvenirs sont remontés à la surface, notamment ma première «visite». J'avais peut-être 3 ou 4 ans, peut-être moins, je n'allais pas encore à l'école. J'étais alors chez ma grand-mère, dans une maison au premier étage que nous étions les seuls à habiter. C'était en pleine campagne, coincé entre 2 collines, hors de vue du village, vraiment un coin très calme au bord de bois et de petits canyons. Ma grand-mère s'était levée tôt, mon grand-père parti s'occuper de jardins au village. Je me trou- vais dans mon lit, un de ceux avec des barreaux et une bar- rière qui s'abaisse comme ça se faisait bien pour les petits. Je me souviens des barreaux en bois qui étaient bleus et roses. Ça devait être à l'aube, ma grand-mère petit-déjeunait dans la cuisine plus loin, ma porte de chambre était fermée et je l'entendais remuer sa cuillère dans son bol. Je me rappelle que ça m'avait rassuré de l'entendre éveillée parce que j'avais un peu peur, sans véritablement de raison particulière. Quant au petit-déjeuner, ça m'avait mis l'eau à la bouche et j'ai voulu me lever pour aller la rejoindre: mais là, impossible de bouger! Je me souviens, j'ai eu très très peur. Je voulais appeler ma grand-mère pour qu'elle vienne m'aider, mais aucun mot ne voulait sortir de ma bouche malgré mes efforts pour crier. C'est là qu'un « truc» bizarre est apparu. J'étais sur le dos, la tête sur mon oreiller, un peu relevé, et j'ai vu une sorte de 17 
rayon, comme une bande transparente de lumière venir de la fenêtre à 3 mètres sur ma gauche et se dérouler jusqu'au mur, à ma droite, à peu près à 30 ou 40 cm au-dessus de moi. La chose passait juste au-dessus de ma barrière de lit et elle rentrait dans le mur au fur et à mesure qu'elle avançait. Il y avait comme des images qui se formaient sur la bande, des images animées, mais j'ai du mal à me souvenir de ce que c'était. Je me souviens d'animaux, un léopard je crois et peut-être d'autres trucs mais c'est encore vague dans mon esprit. L'image était orangée comme le rayon, et ça avançait de la fenêtre au mur tout en étant animé. C'était transparent parce que je voyais l'armoire qui était derrière le ruban de lumière. Je ne sais pas combien de temps le phénomène a perduré mais je ne regardais pas trop le bandeau, je ne pensais qu'à une chose, c'était appeler ma grand-mère, mais c'était im- possible. Au bout d'un moment, le ruban de lumière cessa d'être créé au niveau de la fenêtre et disparut dans le mur. Je ne suis pas vraiment sûr de cela, parce que j'ai rapidement tourné les yeux vers la fenêtre pour voir d'où il pouvait provenir et c'est à ce moment précis que j'ai vu trois « choses ». Il y en avait deux assises accroupies sur le bord de fenêtre et une autre qui était comme agrippée en haut, comme si elle avait utilisé des ventouses. Ce n'était pas totalement gris, mais plutôt mastic, avec une peau satinée comme une fourrure bien rase, difficile d'en savoir plus de là où je me situais. Je ne me souviens pas de leurs yeux mais elles avaient une tête volu- mineuse et c'est surtout leur nez qui m'a fait peur, ou plutôt leur absence de nez, comme un gorille (les nez de gorilles me font toujours avoir des frissons dans le dos). C'est peut- être pour cela que je les ai prises pour de petits singes. Leur présence n'a pas duré très longtemps, elles sont parties très vite. Ma gorge s'est immédiatement remise à fonctionner et j'ai pu immédiatement hurler «Mémé Mémé !». Elle est arrivée et j'ai commencé à lui « baragouiner» des histoires de ruban orange et de petits singes. Elle m'a 18 
rassuré en me disant que ce n'était qu'un cauchemar: je ne l'ai jamais cru... Dans les faits, je n'avais jamais oublié cet événement parce que tout cet épisode me revenait souvent à l'esprit, mais je ne voulais pas savoir, je faisais l'autruche. Le film télévisé avait dû débloquer quelque chose, c'est pour cela que je me le suis procuré d'occasion en DVD et que je compte bien le faire visionner à ma mère en particulier quand je m'en sentirai le courage. Il Y aurait encore plein d'autres choses à dire, surtout entre ce premier épisode et mes 14 ans, en plus de tout ce qui s'est produit depuis 1999 et qui m'a mené jusqu'à aujourd'hui. Je pense avoir subi une centaine de visites de ce genre entre mes 4 ans et mes 9 ans, à l'époque où j'habitais en semaine chez ma grand-mère. Je suis persuadé aujourd'hui que la géographie de ce hameau permettait aux E.T. de venir et de repartir comme ils le souhaitaient, c'était un endroit isolé et bien caché dans les collines. Je me souviens notamment avoir observé un OVNI une fois à la fenêtre de ma chambre lors d'une visite, qui stationnait à 2 mètres du sol, au-dessus de la route qui longeait la maison... 19 
2 : Abductions en série J 'en étais resté à mes 28 ans, au vision nage inattendu du film « Intruders » qui avait ravivé le souvenir de la pre- mière visite, quand j'étais tout petit. Ce qui s'est passé après ce tout premier épisode d'abduction marque néan- moins une période où ils ont été très actifs. Je vais donc con- tinuer à partir de mes 4 ans comme cela je bouclerai la pé- riode jusqu'à mes 14, époque où j'ai demandé aux ET de venir me chercher. Lors de cette première visite dans la toute petite enfance, bien sûr, je ne savais pas du tout que j'avais à faire à des extraterrestres. Du haut de mes quatre ans, ce n'était pour moi que de petits singes, tout cela n'avait rien de vraiment extraordinaire, on en voyait à la TV dans les émissions sur les animaux. Et puis comme j'étais très jeune, je ne réalisais pas que ce genre d'expérience était totalement «anormal» puisque je n'avais pas encore cette notion de ce qui est nor- mal ou non. Quand on est petit, tout est extraordinaire de toute façon, c'est l'époque de la découverte quotidienne. Pour la petite histoire, j'aimerais vous raconter cette petite anecdote au passage. J'avais des petits animaux en plas- tique : des éléphants, des girafes et des petits singes noirs avec une queue en spirale qui se tenaient sur leurs 4 pattes (des babouins). Pour moi, ce n'était pas « normal» qu'ils aient ces queues bizarres : « les petits singes, ils ont pas de queue » je disais et je leur avais tout coupé pour qu'ils soient « normaux» et conformes à MES petits singes visiteurs. Tout est donc bien relatif ! D'ailleurs, l'expérience suivante n'était pas banale non plus. Je n'arrive pas bien à situer dans le temps cet épisode, mais je sais qu'il se trouve entre la visite et la suite, donc je la place légitimement ici avant de continuer plus loin. 21 
Un matin, mes grands-parents sont dans la cuisine, en train de discuter et bien sûr, comme j'avais du mal à dormir, une fois réveillé, je n'avais d'envie que de les rejoindre. Je me lève, je vais leur faire un bisou, ma grand-mère me prépare mon petit-déjeuner. Elle me demande naturellement d'aller m'habiller, il ne faisait pas bien chaud en pyjama; je m'exé- cute et je les laisse à peine quelques minutes. Je reviens les rejoindre, tout frais et tout fier, mais autour de la table de la cuisine, plus personne. Ma chambre n'était pourtant pas très loin, il n'y avait qu'un tout petit salon entre la cuisine et ma chambre. Je pars donc à leur recherche: le tour fut vite fait, personne dans ma chambre (je dormais dans la même chambre que mes grands-parents à ce moment-là), personne dans le salon, personne aux toilettes. Il faut dire que leur appartement était tout petit, nul part où se cacher ! On devait avoir 60 m 2 au total, c'est pour dire. Je me sou- viens même, en désespoir de cause, avoir regardé sous un rideau derrière lequel ma grand-mère entreposait ses con- serves ! Là, désemparé, me sentant abandonné, ne sachant plus quoi faire et un peu pris de panique, l'idée me vint de sortir de l'appartement. La maison qui avait 3 étages, n'était habitée que par mes grands-parents. Au Nord, elle était adossée à une autre mai- son inhabitée et elle était posée contre une colline, si bien que l'entrée se retrouvait au rez-de-chaussée, juste à côté de la route. Ma chambre, elle, se situant au premier étage au- dessus d'un sous-sol semi-enterré prenant l'aspect d'une grande cave voûtée. J'ouvre donc la porte d'entrée. Il n'y avait que 30 cm qui me séparaient de la route et mes grands- parents m'avaient formellement interdit de sortir sans eux, c'était très dangereux, mais vu qu'il n'y avait plus personne à la maison, que pouvais-je faire d'autre? J'ouvre donc difficilement la porte qui était très lourde et je me retrouve sur le perron : là surprise, personne, et même 22 
pire, rien ! Tout était immobile, même les vaches dans le pré étaient comme pétrifiées. Elles avaient le museau dans l'herbe, mais je ne les voyais pas bouger. Il y avait un silence de plomb, pas d'oiseau, rien. Je me souviens bien de cela parce que ce silence absolu m'a vraiment fait peur tellement c'était pesant. Normalement, il y avait toujours du bruit, des oiseaux ou des insectes entre autres, mais aussi les vaches dans l'écurie pas loin. Là absolument rien ! Je rentre vite à l'intérieur, mais sans refermer la porte, j'avais trop peur, il fallait fuir ce silence : je me retourne, je fais un pas et là, à table, mes deux grands parents! Je me souviens juste que je me suis fait enguirlander, qu'il ne fallait pas que j'aille dehors. Je ne sais même pas au final si mes grands-parents se sont rendu compte de ce qui s'était produit et comment j'avais pu échapper à leur vigilance alors que je me trouvais à deux pas à peine d'eux (l'entrée se si- tuant dans la cuisine, juste derrière mon grand-père !) N'empêche qu'avec du recul, je me dis que ces expériences avaient dû être suffisamment traumatisantes et qu'elles ont marqué ma vie du départ. Pour preuve, pas très longtemps plus tard, mon frère et ma sœur étant en bas-âge, mes parents les avaient confiés à ma grand-mère pour m'amener voir un divertissement au centre commercial dans la «grande ville» voisine, à 30 km de chez nous. Je ne savais pas ce que c'était mais j'étais tout excité parce que mes parents m'avaient promis d'aller à la «cafète» en même temps. On arrive sur le parking: super content, plein de monde, c'est la fête, il y a de la barba-papa ! On descend de la voi- ture...et...I'horreur totale! Devant moi, il y avait un King Kong mécanique géant (de 10 ou 15 mètres), un manège itinérant très en vogue à ce moment-là. Je suis resté tétanisé dans un premier temps et mes parents me poussèrent devant lui pour prendre une photo, mais j'avais vraiment trop peur de ce monstre gigantesque... une crise d'angoisse impossible à maÎtriser m'envahit! Je n'avais qu'une envie, c'était de courir 23 
me réfugier dans le magasin. Mes parents ont pris une photo rapidement, photo qui existe encore aujourd'hui dans l'album de famille. Quand je la vois, je ressens encore cette panique qui m'a attrapé à l'époque... Mes parents ont bien vu qu'il se passait quelque chose parce que tous les autres enfants harcelaient leurs parents pour faire un tour de King Kong (il soulevait une nacelle avec ses bras). Mais moi, c'était son visage qui me faisait peur, il avait le nez des petits singes ! En pleurs, mes parents décidèrent donc d'entrer dans la cafétéria pour m'acheter une glace, histoire de me réconforter. Je m'apaisais lentement devant un Banana Split très appétissant, ma mère séchant mes larmes. Soudain, un énorme boum retentit dans tout le restaurant. J'ai failli faire pipi dans ma culotte, je m'en souviens bien et je fus victime d'une nouvelle crise d'angoisse : dans ma petite tête, ce «boum », c'était «King Kong» qui commençait à marcher !! La réalité, probablement un boum supersonique... A l'époque déjà, et avant d'avoir vu le King Kong mécanique, j'avais très peur des boums sourds. Toutes les nuits, j'enten- dais des bruits, toujours trois détonations graves et pro- fondes, qui se suivaient dans le temps d'une seconde envi- ron. Après l'épisode du King Kong, mon esprit avait trouvé une explication à ces bruits étranges : c'était le géant qui fai- sait trembler le sol de ses pas lourds quand il s'approchait de ma fenêtre. Ainsi, les petits singes accompagnaient, dans mon esprit, ce grand singe qui m'observait par la fenêtre. Mais ce n'était pas tout. Tous les soirs quasiment, en dehors de ces trois boums, je sentais comme une présence dans ma chambre. J'étais en nourrice chez ma grand-mère à l'époque en semaine, et celle-ci regardait la télévision jusqu'à 23 heures environ. Ma chambre n'était pas loin de la télé, et comme je n'arrivais pas à m'endormir, j'écoutais, j'entendais la musique des films, même si je ne comprenais pas bien ce qui s'y disait (elle ne mettait pas le son bien haut). Mais quand elle allait se coucher et éteignait le poste, l'angoisse montait: plus personne pour les empêcher de venir! 24 
Je dis « les », mais je ne savais pas trop quoi ou qui « ils » étaient, je savais juste qu'on allait venir me chercher. Petite anecdote, il y avait un générique d'émission, les dossiers de l'écran, qui était très angoissant : non seulement par le thème, mais aussi par le fait que quand il passait sur le poste, cela me signifiait que ma grand-mère allait bientôt se coucher. Encore aujourd'hui, j'ai véritablement du mal à écouter ce générique. En conséquence, une fois tout le monde couché et les lumières éteintes, il fallait absolument que je fasse quelque chose pour éviter de me faire enlever. Je dis bien enlever, car j'en avais bien conscience, même à l'époque, je me faisais capturer! La méthode de défense que j'avais mise au point consistait à faire le mort. Je m'aplatissais sur le matelas, et je me cou- chais dans la moitié inférieure du lit. Une fois installé, je met- tais mon nounours, qui avait une grosse tête, à la place de la mienne, et je recouvrais le tout avec ma couverture pour faire illusion. Je savais qu'ils allaient revenir et donc mon unique chance de leur échapper, dans ma petite tête de gamin, comme je ne pouvais pas appeler à l'aide, c'était qu'ils ne me trouvent pas. Je respirais donc au minimum de mes capaci- tés pour ne pas faire bouger les couvertures. Mais peu importe mes stratagèmes, cela ne servait à rien : dans la nuit, même après avoir lutté autant que possible pour ne pas m'endormir, je finissais par sombrer. Ces rituels conti- nuèrent jusqu'au moment où, peut être au bout d'un ou deux ans au plus (l'âge aidant), ma lutte acharnée commença enfin à porter ses fruits. Les premières fois, j'ai pu « changer» leurs plans et m'inviter dans leur entreprise : au lieu de m'endormir, je réussissais à rester éveillé jusqu'à l'instant de leur arrivée. Là, bien cons- cient, j'entendais très distinctement les trois boums terrori- sants. Ensuite, lors d'une seconde expérience, je suis resté assez conscient pour être témoin du moment où ils retiraient mes draps d'un coup brusque pour m'atteindre dans ma ca- chette illusoire ! Quelle horreur ce moment ! Après je ne me 25 
suis jamais plus senti en sécurité sous mes couvertures : il fallait que je les tienne fermement toute la nuit le plus fort possible pour éviter qu'ils les enlèvent ! Je n'ai pas dû être très commode à enlever à partir de ce moment-là, mais bon, on n'a pas bien de force à 6 ans. Le scénario, à partir de cette période, était bien rôdé : je me planquais plusieurs heures sans dormir, ensuite trois boums comme des pas de géant dehors, une présence dans la pièce (de petits bruits, parfois dans la cuisine toute proche), les couvertures qui sautent, comme tirées brusquement vers le bas du lit, et une perte de conscience. La suite pourtant je la connais. Bien que mes souvenirs ne soient plus totalement conscients à partir de ce moment de la visite, je me souviens quand même de la suite. Cela prend la forme de souvenirs très précis, je devais donc pouvoir observer ce qui se déroulait dans un état de demi- léthargie induite par leur méthode de paralysie. J'ai la sensa- tion très claire que quelque chose de ferme me saisissait ensuite par le tronc, ce n'était pas douloureux mais c'était quand même assez dur et oppressant. Je passais par la fe- nêtre de ma chambre en direction d'une grosse masse noire avec des points lumineux blancs assez vifs. Quand je dis «par» la fenêtre, je veux dire matériellement à travers, fe- nêtre fermée !! Tout se passait en traversant les objets comme par magie. Quelques fois même, après la sortie hors de la pièce, j'étais emmené assez haut en altitude, et j'ai même le souvenir d'avoir entraperçu la maison à environ 20 ou 25 mètres au-dessus du toit, avec une intense sensation de vertige. Bien sûr, dans le contexte de l'époque, je ne comprenais pas ce qui se passait réellement encore une fois, et donc pour moi petit bonhomme de 6 ans, c'était King Kong qui appro- chait, me saisissait avec sa main énorme et m'emmenait pour m'avaler! Ces événements, quasi quotidiens, étaient accompagnés d'autres phénomènes étranges. Parfois, quand je me 26 
réveillais en pleine nuit, ma chambre était toute illuminée d'une lumière jaune orangée très vive, de la même couleur que le ruban de lumière que j'avais vu à la première visite des créatures. Je ne sais pas pourquoi, mais j'en garde un excellent souvenir, un peu comme si j'avais été plongé dans un état de béatitude suprême à ce moment-là. Pour moi, à l'époque, c'était comme si tous les objets et les murs s'étaient revêtus d'or étincelant. Souvent j'avais aussi l'impression que c'était le Père Noël qui était venu me rendre visite parce que j'avais cette sensation d'excitation intense, et qu'un individu sage et bénéfique m'avait fait l'honneur de sa venue. C'était vraiment très étrange, c'est difficile à expliquer, mais c'était profondément magique, contrairement au King Kong qui était terriblement angoissant. Dans le même temps, je suis tombé chroniquement malade. Bien sûr j'étais très affaibli par le manque de sommeil et, lié ou pas aux visites, je faisais angine sur angine. Je n'ai qu'à peine effectué un tiers de mon année de CE1 tellement j'étais malade. Là, comme ça se faisait bien à l'époque, on me prescrivait des surdoses d'antibiotiques plutôt que de m'opé- rer des amygdales. Je passais beaucoup de temps à la mai- son. Durant cette période, un jour où ma grand-mère était partie faire quelques commissions, c'est mon grand-père qui me prit en charge alors qu'il était en congé. A l'époque, il avait des poules un peu plus haut sur la colline voisine, dans un viel abri. Il me laissa donc quelques minutes tout seul en me donnant consigne de rester bien sage, et il alla vite fait cher- cher quelques œufs pour le déjeuner. Mais à peine eut-il franchi la porte que je fus pris d'une terrible angoisse : j'étais tout seul, qu'est-ce qui empêchait King Kong et sa tribu de singes de venir me prendre? Les fenêtres me faisaient très peur, et ce, malgré le fait qu'il fasse jour. Je me suis caché derrière un fauteuil, accroupi, tremblant de peur, et j'ai attendu le retour de mon grand-père. Or, le pauvre avait croisé un voisin qui lui tenait la jambe et il tarda donc à rentrer. Il est revenu au bout d'un long moment, 27 
je ne sais pas combien de temps, mais ça m'a paru une éter- nité. J'étais resté prostré derrière le fauteuil pendant toute son absence et je m'étais même uriné dessus bien qu'à seu- lement 2 mètres de la porte des toilettes !! Sur ces deux mètres à parcourir, j'aurais été à découvert, ce n'était même pas envisageable !! Cette anecdote montre clairement l'état d'angoisse permanente dans laquelle je me trouvais à cet âge. Un autre épisode étrange fut aussi celui où, après avoir fait un cauchemar, j'avais vu King Kong flotter (oui je dis bien flotter), du haut de ses 15 mètres, venant d'un bois tout proche, en train de me chercher du regard. Le lendemain, angoissé par cette vision nocturne, je m'étais alors mis dans l'idée de trouver une cachette sûre, dehors, pour lui échap- per, comme je l'avais fait dans le rêve. Alors que je jouais tranquillement sous la surveillance de mes parents et grands- parents, j'ai réussi, le temps d'une légère inattention de leur part, à me faufiler dans une haie qui séparait le lieu où on s'était installé en famille et le jardin d'un voisin, exactement comme dans mon rêve. C'était une haie très épaisse, qui me dissimulait parfaitement au cas où King Kong aurait eu l'idée de venir du bois tout proche. Bien caché ici, je devais lui échapper, c'était une certitude absolue! Je me suis donc dit, pour tester ma cachette, que je devais rester planqué même si mes parents m'appelaient. Et c'est ce que j'ai fait. Les adultes, y compris une voisine, pris d'inquiétude, commencèrent à me chercher partout. Plusieurs sont venus vers moi et étrangement, personne ne m'a vu. Par contre, comme un idiot, j'avais oublié d'aller faire pipi avant de me dissimuler, et j'étais obligé de me retenir... Au bout de ce qui m'a paru cinq minutes tout au plus, je suis donc sorti de ma cachette, au grand soulagement de mes parents qui me cherchaient depuis au moins.... 1 heure! Mon père avait même eu le temps de faire plusieurs fois tout le tour du vil- lage en voiture pour me chercher! J'ai toujours eu un doute sur cet épisode. Je me demande si je n'ai pas été abducté en plein jour, sous le nez de mes 28 
parents et que les visiteurs m'auraient poussé à m'isoler pour que cela soit possible. Je n'ai malheureusement aucune certitude, même si de gros doutes subsistent (notamment qu'il s'est produit quelque chose pendant que j'étais caché...). Venir me chercher toutes les nuits ou presque, ça ne leur suffisait pas ? Ou alors ne pouvaient-ils pas venir la nuit suivante et avaient avancé leur rendez-vous? Impossible de le savoi r. La période entre mes 6 ans et mes 10 ans s'est donc dérou- lée avec ces visites très très fréquentes. Durant ces années, il a fallu que je fasse avec, mais les choses évoluèrent peu dans le scénario récurrent. C'était toujours la même rengaine. Je ne me souvenais pas de ce qui m'advenait une fois que King Kong m'avait emporté et avalé. En tout cas, ce King Kong, aujourd'hui, je suis persuadé que c'était un OVNI. Tout d'abord, il avait beau marcher et faire du bruit avec ses pas lourds, il n'avait pas de jambes ou flottait au-dessus du sol. Je ne voyais que sa tête, parfois à la hauteur de ma fenêtre de chambre. Chambre qui avait été installée dans le salon (on dépliait le canapé-lit) à partir de mes 6 ou 7 ans. J'étais donc seul tous les soirs dans cette pièce où il n'y avait qu'une seule fenêtre, elle aussi à l'étage. Personne ne pouvait at- teindre le bord de la fenêtre sauf avec une grande échelle ! Or King Kong m'observait, tous les soirs, et me prenait dans sa main énorme qui me serrait fort. Il avait une seule main sans bras... Il m'observait de ses yeux tout blancs qui bril- laient intensément dans la nuit, même quand elle était très noire, sans Lune. De plus, sa tête n'avait pas de bouche, et pourtant il m'avalait. King Kong n'était finalement qu'un objet rond, large et noir, avec des yeux blancs lumineux que je voyais dehors. J'étais enlevé par une main mystérieuse sans bras, puis conduit vers la tête sombre aux yeux blancs avant le grand vide total. Je me souviens juste d'une sensation désagréable, comme si pendant ce laps de temps inconnu, je louchais, ou comme si j'avais le nez, voire les yeux, contre quelque chose, et c'était pas du tout agréable, au contraire, c'était comme s'il y avait 29 
une épine ou un objet dangereux à proximité de mon visage. Aujourd'hui, à la lumière de certains témoignages d'abductés, je me demande si les petits singes ne m'ont pas enfoncé une sorte d'aiguille dans les yeux ou dans le nez, parce que cela correspondrait tout à fait à cette sensation. Mais là-dessus, je ne peux vraiment pas en dire plus. Je n'ai jamais récupéré de souvenir sur ce qui aurait pu se passer lors d'expériences médicales sur un OVNI, s'il y en a réellement eu bien enten- du. La seule chose que je peux vous dire de plus sur cette pé- riode, au niveau des abductions, c'est que je voyais quelques fois des points lumineux dans le ciel, quand j'étais dans la cour d'école, un peu comme des étoiles mais de jour, qui bougeaient bizarrement. Je n'en ai jamais vraiment fait de cas, non seulement parce que j'étais très jeune et que je ne comprenais pas vraiment ce qui était normal ou non, ensuite parce que je ne savais pas ce que c'était que des « Ovnis » ou des «extraterrestres ». Ma seule vision des aliens, comme je l'ai déjà précisé, c'était dans le manga «Goldo- rak », et je n'ai jamais fait de rapprochement avec mon propre vécu. En tout cas ce qui est avéré, c'est que ces points lumineux, qui ne restaient pas longtemps, je ne les aimais pas : je me cachais sous les tilleuls de la cour de ré- création parce que je sentais qu'ils m'observaient, ça me rendait très mal à l'aise. Je n'ai jamais revu ces «points» en- suite, je n'en ai été témoin que quand je me trouvais en CE1 et en CE2. Ensuite, quand je suis passé au CM1, l'établisse- ment scolaire se situait au bourg et non vers l'Église, et je n'ai pas souvenir d'en avoir à nouveau entrevu dans la nouvelle cour d'école. 30 
3 : Premières visions de Ilavenir D ans cette nouvelle classe, d'autres choses firent néanmoins leur apparition. Cette fois, rien à voir avec des étoiles bougeant en plein jour, mais des impres- sions étranges et inexpliquées. C'est à cet instant précis qu'ont commencé les visions d'images extraordinaires, peut- être télépathiques, peut-être liées à de la médiumnité, je ne sais pas. La toute première fois, j'ai eu la vision très nette d'un triangle, comme tracé à la règle: c'était un triangle équi- latéral parfait, mais à chaque extrémité, le trait débordait, si bien que ça faisait un triangle avec deux «antennes» à chaque coin. Le plus étrange dans cette vision, et comme dans toutes celles que j'ai eues par la suite, c'est qu'elles sont toujours accompagnées d'un message. Il faut que je m'attarde sur la description de ces messages parce que c'est tout à fait particulier. Il ne s'agit pas d'une voix, d'une phrase ou d'une image avec des mots. C'est im- portant, parce que les hallucinations dues à des problèmes psychologiques, sont toujours très «humaines». Les schizo- phrènes par exemple entendent une voix leur parler dans leur esprit. J'insiste donc bien, dans mon cas, ce n'était et n'est pas du tout comparable. C'est difficile à décrire, mais c'est comme si l'image était accompagnée d'une quantité d'infor- mations immédiatement et instantanément fournies, sans besoin de mot ou de phrase pour être compréhensibles. Une seconde avant je ne suis au courant de rien, puis l'image apparaÎt et hop, instantanément, une quantité d'informations arrivent dans ma tête la seconde suivante. Aujourd'hui, je pense que c'est de la télépathie ou peut-être une technologie de mise à jour du cerveau, je ne suis pas très sûr mais il n'y a que cela qui a du sens et qui peut expli- quer correctement comment se produisent ces phénomènes. 31 
Je vois ce triangle particulier et en même temps, je com- prends que ce symbole est en fait « mon nom » ou peut être ma « raison d'être », voire ma « mission », voire les trois à la fois. Sur le coup, je n'ai pas trop réagi, non seulement parce que cela paraissait familier, mais en plus, cette vision m'est apparue alors que je jouais avec mes copains et copines Üe n'avais pas de souci avec mes camarades à l'époque). Sur- pris, mais pas plus que ça, j'ai gardé ce « truc» dans ma tête et j'ai continué comme si de rien était. L'affaire ne s'est pas arrêtée là. Je ne sais pas combien de temps plus tard, mais c'était la même année c'est sûr, j'ai fait un rêve très réaliste : il y avait une fillette pour qui j'avais beaucoup d'affection. Ce n'était pas ma «copine», avec qui on se faisait des bises sur la bouche pour rigoler, c'était une autre fillette qui avait de gros problèmes d'intégration. Sa famille, d'origine paysanne, très pieuse et très pauvre, était la risée du village, et les enfants, les têtes de turcs, non seule- ment des autres élèves, mais surtout du curé qui était un homme violent (il nous tapait avec une tringle à rideau en métal). Moi je n'aimais pas ça, et je défendais ceux qui étaient comme cela embêtés gratuitement. Il y avait avec elle par exemple des fillettes marocaines et portugaises qui n'étaient pas mieux loties, avec qui je m'étais lié d'amitié. Donc la pe- tite Marguerite, je venais toujours à son secours depuis la maternelle, quand les autres l'enfermaient dans les toilettes ou lui piquait son quatre-heure. Or cette nuit-là, je rêve de cette gamine et je la vois amener une boite en fer, une boite de pastilles au miel comme ça se vendait bien à l'époque, et elle l'avait rempli de perles de couleurs pour faire des colliers. Le matin même, je pars donc à l'école avec ce rêve tout frais en tête. On s'installe tous en classe et là, avant que l'institu- teur commence l'appel, Marguerite sort la fameuse boite en fer bleu ciel, l'ouvre et montre les belles perles aux autres élèves à ses côtés ! Cet événement m'a beaucoup marqué et pour longtemps. 32 
Non seulement j'avais vu l'avenir, la scène s'étant réalisée comme elle s'était déroulée la nuit précédente et en plus, tout cela n'était pas prévisible. En effet, Marguerite n'amenait ja- mais rien à l'école, non seulement pour ne pas qu'on lui vole, mais en plus elle n'entretenait aucun lien privilégié avec les autres élèves. Il était donc tout à fait exceptionnel qu'elle ap- porte son trésor et qu'elle le montre toute fière à la classe. Encore un peu décontenancé par cette « vision », quelques mois passèrent et vers la fin de l'année scolaire, une autre camarade voulu amener aussi son « trésor» à l'école. Cette fois c'était de véritables pierres que ses parents avaient ra- menées de leurs voyages : il y avait du verre fossile et une belle rose des sables de plusieurs kilogrammes, magnifique. J'adorais ce genre d'objets mais je n'avais pas bien eu l'oc- casion de pouvoir les observer de près, ni même les toucher. Le moment de la récréation arrive, on sort tous et on fait notre vie comme les enfants de notre âge. Bref, la récréation finie, chacun retourne à sa place, la journée se termine et chacun rentre chez soi. Ce soir-là, j'étais de corvée de net- toyage de tableau, et donc je suis parti dans les derniers de la salle de cour. Je prends mon cartable avec peine, il est soudain très lourd. Sur le coup je ne réagis pas vraiment, je commence à descendre la route du retour mais mon cartable pèse une tonne. Un copain arrive alors et je pose ma charge pour voir ce qu'il y a dedans: oh surprise, la rose des sables se trouve à l'intérieur! Ni une ni deux, je referme vite le rabat mais mon copain a le temps d'apercevoir l'objet. Pris de panique, je ne sais plus trop quoi faire, j'essaie de le convaincre maladroitement que c'est un autre caillou et je fonce chez ma grand-mère, tout en prenant un raccourci in- terdit pour éviter d'autres camarades. Mais une fois arrivé à la maison, que faire de l'encombrant objet ? Qui l'avait mis dans mon cartable et surtout quand ? Personne n'avait eu l'occasion de rentrer dans la classe pen- dant la récréation, les institutrices fermaient toujours la porte à clé. En plus, il fallait bien que je trouve une explication pour 33 
ma grand-mère afin de légitimer la présence de cet embar- rassant fardeau. Je lui dis alors que c'était une copine qui me l'avait prêté: je ne pouvais pas raisonnablement lui avouer qu'elle avait atterri comme par magie dans mon cartable, surtout un objet de près de 2 kilos bien pesés. Le lendemain, j'ai pas osé ramener la pierre: comment expli- quer ce vol qui n'en était pas un ? Sauf que les parents pro- priétaires de la fameuse rose étaient dans la cour ce jour-là en grande conversation avec les institutrices. Bien sûr, c'était un coup monté, car mon très cher camarade, qui avait vu la pierre dans mon cartable le soir d'avant, m'avait déjà dénon- cé. Les adultes attendirent donc le début de la classe pour nous dire que le vol n'allait pas rester impuni et que la gen- darmerie allait être prévenue, tout en insistant bien dans ma direction ! Quelle humiliation ! Personne n'était dupe, et le soir, au départ de l'école, je me suis fait traiter de voleur par toute la classe, sous le nez et à la barbe des institutrices avec leur regard inquisiteur et rempli de dédain pour ce petit criminel que j'étais malgré moi ! Les petits villages ne sont pas tendres, je vous le garantis. Puis j'arrive en pleurs chez ma grand-mère et je lui avoue tout. Bien sûr, je suis directement sermonné (elle a toujours cru que je l'avais dérobé) et elle me fabrique un paquet avec la pierre dedans que je vais directement déposer ni vu ni connu devant la porte de l'école... Depuis ce jour, j'ai toujours été mis à l'écart par les institu- teurs, comme un pestiféré, même si j'étais un bon élève, stu- dieux, comme quoi une réputation s'accroche à vous tout le long de votre vie même si vous n'y êtes pour rien. La pré- somption d'innocence, personne ne l'applique jamais dans les faits. Je ne saurai pas au final qui a mis l'objet dans mon cartable. Personne n'avait eu la possibilité de le faire, même pas moi ! Je soupçonne donc depuis toujours mes visiteurs d'avoir fait une bourde. Certes, je désirais ardemment cet objet, mais je savais que le vol n'était pas quelque chose de bien, et je ne 34 
l'aurais jamais pris par moi-même! Peut-être ont-ils voulu me faire plaisir et l'ont-ils placé dans mon cartable par mala- dresse. En tout cas, c'était pas malin, ma vie sociale en avait pris un sacré coup. Il y avait aussi la possibilité que ce soit l'institutrice elle-même qui ait commis le forfait, car il existait de très vives tensions dans le village, ma famille étant une pièce rapportée qui n'avait jamais voulu se plier aux usages assez spécifiques de ses concitoyens. C'est entre ce moment-là et ma rentrée en 6ème que je fis également un rêve très étrange. D'ailleurs je ne suis pas per- suadé du tout que ce soit un rêve, cela a toutes les caracté- ristiques du réel dans mes souvenirs, d'une expérience vé- cue. Ensuite, elle ne se situe pas si loin que cela du faux-vol de la rose des sables dans le temps, et elle a peut-être un lien avec cet épisode désagréable, enfin tout est possible. Cette nuit-là, je me réveille en plein sommeil profond et je ne suis pas trop sûr d'être dans un rêve ou dans la réalité. Ma fenêtre de chambre est ouverte et ce n'est pas normal du tout, on ne l'ouvre jamais la nuit, même si c'est l'été (et c'est le cas), car il y a deux gros arbres devant, deux robiniers, et pleins de feuilles pourraient rentrer à l'intérieur. J'ai peur mais je m'approche de la fenêtre. J'ai 8 ou 9 ans pas plus, je ne suis pas très fort, les battants sont lourds, ce sont de vieilles fenêtres en chêne massif, très hautes. Et là dehors, sur une grosse branche horizontale de l'arbre de gauche, se tient une créature. Elle est assise, accroupie sur la branche, comme une grenouille. D'ailleurs elle est verte, avec de grands yeux jaunes presque fluorescents, mais surtout de grandes oreilles. Si des gens ont vu « Gremlins » le film, et bien c'est franchement identique. Elle a de petites dents pointues et de longues griffes recourbées. Je me souviens bien d'elle, je l'ai même dessinée plus tard. Elle me parle, mais je ne me souviens pas de ce qu'elle me dit car elle m'est véritablement antipathique, et je refuse de l'écouter davantage : j'ai l'impression qu'elle veut me faire croire des sornettes, ou qu'elle me ment. J'ai cette très nette 35 
sensation, alors je la dédaigne, et je lui dis de partir, que je ne suis pas intéressé, qu'elle m'ennuie... Enfin, c'est en subs- tance le message que je lui adresse, je ne me rappelle pas avoir prononcé un mot. Du coup, je ferme la fenêtre et je retourne me coucher. Vu la proximité de la visite de cette créature que je qualifie- rais de malveillante, ou sournoise, et du faux vol où je me suis retrouvé piégé, je me demande si en réalité, la gaffe éventuelle des Extraterrestres n'était pas volontaire. Peut- être, on peut l'imaginer, que cette créature a souhaité me nuire et me conduire sur «une mauvaise voie spirituelle et comportementale», c'est l'impression que ça me donne. Mais encore une fois, cela ne sont que des sentiments vagues, il n'y a rien de certain même si je crois que c'est la vérité, je n'ai aucune preuve de ce que j'avance. En tout cas, on peut, à partir de là, peut-être considérer que tous les visi- teurs ne sont pas forcément bons, ne sont pas forcément des gris, et n'ont pas tous les mêmes buts. C'est important je pense. Enfin, le temps passe, je rentre au collège dans la ville voi- sine, nouveau départ. Vous connaissez la suite, on retombe sur le début de mon témoignage avec l'arrivée (difficile) dans l'adolescence. Avant d'aller plus loin chronologiquement, j'aimerais mettre ici deux ou trois événements importants, mais que je n'arrive pas à situer avec exactitude dans le temps. Ce n'est pas tou- jours facile de trouver des références à ce qui arrive dans ces deux mondes totalement opposés que sont les abductions et la vie quotidienne. Vous savez, quand de tels événements vous arrivent la nuit, c'est dur de se retrouver le lendemain plongé dans les petites banalités de tous les jours ! On a envie de crier à tout le monde ce qui s'est passé mais on ne peut pas. C'est un peu comme si vous aviez croisé le monstre du Loch Ness et que quand vous rentrez chez vous, vous deviez faire cuire des 36 
nouilles comme si rien ne s'était produit. Tout paraÎt tellement futile et banal quand on a été confronté à l'extraordinaire, qu'on finit par être complètement blasé, décalé par rapport au quotidien. Quand on est ado, que la nuit on a visité un OVNI et que le lendemain à l'école tout le monde stresse parce que la professeur a organisé une interrogation surprise, tout est complètement surréaliste... Je ne peux pas dater précisément ce que je vais décrire, parce que ces différents moments ont formé un processus lent et continu dans le temps. Si vous vous rappelez, pendant toute ma petite enfance, les visites d'ovni et de leurs occu- pants prenaient la forme d'une façade, celle d'un King Kong et de ses petits singes assistants. Mais, les années passant, cette illusion probablement fabriquée se fissurait au fur et à mesure que je grandissais et que mon esprit devenait vif. Ainsi, à l'adolescence, je me souviens que pendant les vi- sites, mon esprit luttait autant qu'il le pouvait contre ce King Kong, et finalement, plusieurs fois de suite, ce «souvenir écran» avait été mis en défaut. Par exemple, au lieu que le King Kong ait deux yeux blancs, il se mettait à en avoir trois, voire cinq ou six. C'était de moins en moins logique mais en même temps de plus en plus proche de ce qui se passait vraiment, vu que les yeux constituaient en réalité des sources lumineuses sur le pourtour d'un engin volant lenticulaire. Je pense qu'à un moment, les visiteurs ont compris que leur illusion était sur le point de tomber à l'eau et une nuit, j'ai fait « ami-ami» avec King Kong. Je me souviens de ce senti- ment étrange d'en avoir fini avec cet ennemi, d'avoir conclu un pacte et qu'il ne reviendrait plus. Et c'est ce qui s'est pro- duit. King Kong n'est plus jamais (ou presque, seulement dans de vrais rêves) réapparu dans mes visites nocturnes. Malheureusement, un remplaçant est vite apparu : cette fois, ce n'était plus un monstre, mais quelque chose de plus con- cret. A la place de voir King Kong arriver, je voyais par la fenêtre un avion voler très bas et se poser soit dans mon jardin soit sur un vaste terre-plein qui bordait une usine. A 37 
cette époque, j'habitais à plein temps chez mes parents et derrière la maison, sans vis-à-vis avec les autres habitations du quartier, il y avait une sorte de friche industrielle, totale- ment déserte en pleine nuit. Ce qu'il y avait d'étrange avec cet avion, c'était d'abord son altitude : il volait tellement bas que je pouvais voir que c'était un appareil de ligne, du genre Airbus ou Boeing, mais il ne faisait pas de bruit et se posait comme un hélicoptère. Bien sûr c'était très déconcertant parce que je n'étais pas idiot, vu la taille de l'appareil, c'était pas du tout rationnel. Il m'est arrivé plusieurs fois de voir cet avion complètement irréaliste et les premiers temps j'ai bien cru qu'il était sur le point de se crasher ! C'était effrayant ! Mais au final, il ne s'écrasait pas, mais se posait en douceur, un peu comme ce chasseur Harrier à décollage vertical. Puis des gens en cos- tume de pilotes venaient et hop, je perdais conscience. Ce qui n'était pas cohérent non plus, et je ne m'en rendais pas compte à l'époque, c'est que je ne pouvais pas voir le sol depuis la fenêtre de ma chambre. C'était une chambre à l'étage qui avait une fenêtre de toit, inclinée, ce qu'on appelait à l'époque un velux (du nom de la marque qui commerciali- sait ce type de fenêtre, je ne sais pas comment on appelle cela officiellement, peut être une fenêtre mansardée). Comment pouvais-je donc observer les pilotes de l'avion, à moins qu'ils ne descendent eux même de l'appareil à trois mètres du sol? Comme par hasard, ils étaient toujours au nombre de trois, comme les singes qui accompagnaient King Kong. Par contre, dans cette nouvelle configuration, il n'y avait pas toujours les trois boums caractéristiques, que je prenais pour les pas du géant qui approchait. Les trois petits «primates», transformés en pilotes, venaient me chercher dans ma chambre. J'ai le souvenir très net de me voir flotter dans le couloir qui desservait les autres pièces, de pivoter à angle droit et de descendre les escaliers toujours en flottant jusqu'en bas. Par contre, une fois arrivé au rez de 38 
chaussée, je perdais totalement conscience parce que je ne me souviens pas si on sortait par la porte d'entrée ou si on allait dans le salon pour accéder au jardin du côté opposé. Le « coup» du Boeing n'était pas systématique, tout dépen- dait de comment se déroulait l'abduction. Alors qu'avant, chez ma grand-mère, l'ovni stationnait au-dessus du sol, en face de ma fenêtre, quand il y avait le Boeing, je pense que l'appareil se posait bel et bien sur le grand terrain vague à une vingtaine de mètres derrière la maison. Ce qui n'était pas cohérent non plus, et je ne m'en rendais pas compte à l'époque, c'est que je ne pouvais pas voir le sol depuis la fenêtre de ma chambre. Il y avait de la place, et pas de vis-à- vis, c'était sûrement idéal pour eux. Cependant, comme je viens de le dire, ce n'était pas toujours le cas. Il m'est arrivé plein de fois de voir non pas un avion, mais un hélicoptère se maintenir stationnaire au-dessus du jardin, face à ma fenêtre. Durant cette période d'ailleurs, j'étais très mal à l'aise quand passait un véritable hélicoptère à basse altitude. Je me rappelle qu'il y avait eu une évasion dans une prison et que la police cherchait les fugitifs avec ses appareils, et ils étaient passés par chez nous. A l'opposé de notre jardin, du côté entrée principale de la maison, à environ cent mètres, se trouve un grand terrain de football, et les gendarmes s'en étaient servis pour ravitailler leur engin. Il me revient en mé- moire cette trouille bleue, complètement inexplicable. Ce jour-là, je n'osais même pas sortir dehors tellement cet héli- coptère me terrorisait tout en me mettant dans un état de surexcitation intense. Là aussi, l'illusion s'est érodée avec le temps, et plus les vi- sites se réalisaient, moins l'illusion était efficace, si bien que plusieurs fois j'ai commencé à voir l'avion s'approcher puis, petit à petit, je me suis enfin rendu compte que c'était bel et bien un OVNI. Il m'est même arrivé d'en voir jusqu'à trois en même temps s'approcher au loin pour s'immobiliser au- dessus du terrain vague avant que je perde totalement cons- cience de la visite (mon lit était orienté pile poil en face de la fenêtre et ma chambre était minuscule, je voyais donc une 39 
bonne partie du ciel au Sud de chez moi, bien que je n'aie pas eu la possibilité de voir le terrain vague en lui-même). Petite note au passage, c'est aux environs de cette période que les trois hommes en costume noir sont venus rendre visite à ma mère, enfin c'est là que je situe l'affaire. On peut penser que si des Ovnis se posaient effectivement derrière chez moi, et parfois plusieurs en même temps, cela a dû ef- fectivement attirer l'attention. Les visites s'espaçant et moi devenant de plus en plus adulte et conscient, les illusions ont eu de plus en plus du mal à tenir leur rôle. De mon côté aussi, je me posais énormément de questions et après avoir abandonné la piste « religieuse » quand j'ai vu pour la première fois le téléfilm « Intruders », j'étais davantage curieux de savoir ce qui se déroulait réelle- ment les fameuses nuits où je vivais des faits extraordinaires. C'est à partir de ce moment que les visites ont commencé à se faire de plus en plus claires, sans maquillage psy. Les premières fois, je n'ai eu que de brèves visions jusqu'au mo- ment où j'ai réussi à conserver ma première expérience sans image mentale, la première fois où j'ai pu réellement empê- cher leur camouflage «psychique» de me cacher la réalité, à force de volonté. Comme à l'habitude, ils étaient venus me chercher dans ma propre chambre mais au lieu de perdre conscience en arri- vant en bas des escaliers, j'ai pu résister encore un peu. Là, la porte s'est ouverte sans que je la touche, et je sentais qu'il y avait deux «personnes» de chaque côté. Je flottais et on me tenait par les bras. Je ne pouvais pas bouger la tête mais du coin de l'œil, je suis sûr qu'il y avait quelqu'un parce que je voyais une silhouette de chaque côté en plus de ressentir leur présence. De la porte, on est sortis dans la rue, il faisait noir mais il y avait comme des rayons de lumière, bleus, ver- ticaux qui se baladaient entre le haut et le sol, comme s'il y avait eu des projecteurs au-dessus qui allumaient la route en faisant des allers et retours autour de nous. Les visiteurs et moi remontèrent un peu la route jusqu'à un parking accolé à un immeuble et quand on est arrivé environ au milieu de la 40 
place, j'ai pu voir ce qu'il y avait au-dessus de moi (ils ont dû me mettre en position couchée). Là, immobile, il y avait un énorme disque sombre avec une grosse lumière rouge en dessous, à environ 10 ou 15 mètres du sol, ou peut-être plus, car l'objet avait l'air d'être plus haut que l'immeuble tout proche. D'ailleurs, l'ovni touchait presque la façade du bâti- ment, au dernier étage. J'ai juste eu le temps d'observer ce spectacle et je me suis retrouvé à l'intérieur, sans com- prendre comment ce passage s'était effectué. A l'intérieur, juste à côté de l'endroit où j'étais «apparu», il y avait la même lumière rouge qu'en-dessous, à l'extérieur de l'engin. Je suppose logiquement que cette «lumière» est une sorte d'appareil qui permet de «téléporter» de l'extérieur vers l'intérieur et vice versa, ce qui explique pourquoi les abductés ne se souviennent jamais d'entrer dans les Ovnis par une porte, mais se retrouvent à l'intérieur instantanément sans savoir comment. Je ne peux pas vraiment décrire cet appa- reil, parce que j'étais en position allongée, incapable de tour- ner la tête (Je sais pas pourquoi mais on peut quand même bouger les yeux, donc on peut observer ce qui se passe au- tour de nous même si c'est « du coin de l'œil»). L'intérieur de l'appareil était éclairé par cette lumière rou- geâtre. Le matériau utilisé avait l'air métallique, et l'ambiance générale était plutôt sombre. On se trouvait dans une sorte d'énorme hangar en forme de dôme avec un étage, comme une passerelle qui faisait le tour de cette énorme pièce à peu près large de 20 mètres à vue de nez. De là, on s'est dirigé vers le bord de cette pièce et on est entré dans un couloir très court qui menait à une pièce plus petite. Je n'ai pas vu s'il y avait une porte ou un système d'ouverture parce que je n'arrivais pas à observer, ma tête était orientée vers le haut et il y avait 2 silhouettes qui me barraient la vue : une devant moi, vers mes pieds qui me faisait dos, et une autre vers ma tête mais suffisamment loin pour que je n'arrive pas à la dis- tinguer complètement (à environ 1 mètre derrière moi). Arrivés dans cette pièce, on m'a installé sur une sorte de chaise de dentiste assez inclinée où je me suis retrouvé ni 41 
vraiment assis, ni vraiment couché. Là, il Y avait une femme médecin. Bizarrement, j'arrivais à voir l'intérieur de l'appareil, la pièce et le hangar, mais la femme médecin, je n'avais pas réussi à faire totalement tomber son camouflage psy : elle était très grande, presque filiforme, habillée de blanc, et sa blouse n'était pas normale, elle était beaucoup trop cintrée au niveau de la taille. Quant à sa tête, elle n'avait pas de bouche ni de nez mais un masque de chirurgien blanc que j'avais du mal à distinguer de son visage qui était très pâle. Elle portait aussi d'énormes lunettes de soleil, comme ça se faisait bien dans les années 70 (et qui reviennent à la mode), ce genre de lu- nettes aux verres disproportionnés qu'ont les stars. Bien sûr aujourd'hui tout le monde a vu un « gris» grâce à internet, et donc tout le monde aujourd'hui comprend bien ce qui se ca- chait derrière la femme médecin anorexique avec ses lu- nettes noires énormes, mais pas moi à ce moment précis. Elle n'était cependant pas toute seule. Il y avait un homme, beaucoup plus petit avec elle, portant des lunettes plus pe- tites aussi, mais accoutré de la même manière. L'homme s'est approché d'elle et donc de moi, car elle se tenait à quelques centimètres de mon bras droit. Je les ai «entendu» converser mais je ne comprenais pas tout, ça allait trop vite pour moi, probablement de la télépathie entre eux pour se mettre d'accord sur ce qu'ils allaient faire par la suite. Le petit donna une sorte de tuyau à la grande et alors j'ai eu très peur, car j'ai compris qu'ils allaient m'injecter quelque chose, je les «entendais» dans ma tête qui parlaient de ça. Cela a eu l'air de les surprendre, ils se sont arrêtés et m'ont observé quelques secondes, puis la grande a «pensé» tout haut que le liquide qu'ils allaient m'injecter était à 400 0 . J'ai eu une forte décharge d'adrénaline parce que j'ai eu très peur de me faire brûler le bras et les deux faux-médecins ont réagi immédiatement à ma suite. Le petit est vite parti comme si la grande lui avait demandé de ne pas rester près de moi, il avait l'air embarrassé. Je ne crois pas qu'ils aient eu peur, je pense que le petit n'était pas assez « habile » 42 
télépathiquement et que je pouvais suivre la conversation par son intermédiaire. Bref, le petit est parti mais je n'ai pas su où, peut-être est-il resté dans la pièce derrière moi ou est-il sorti, je ne sais pas. En tout cas, la grande a pris un autre tuyau et me les a mis sur le bras. Je n'ai senti aucune douleur ni aucune gêne, mais j'ai vu que les deux tubes, qui ressemblaient à des flexibles pour aquarium, étaient connectés à une veine de mon bras. Un liquide, un peu jaune-verdâtre, avait l'air de circuler dedans et il était un peu chaud ; il me semble qu'elle m'a fait comprendre que ça ne me brûlerait pas, que c'était à 40° en réalité et qu'ils voulaient juste tester la réaction de mon corps à une hausse de température interne. Mais je ne peux pas vous le certifier parce que son message était con- fus et rapide, très difficile à «capter», comme souvent, c'est trop riche en information. Ensuite plus rien, ils ont dû me rendre inconscient quelques instants et quand je suis revenu à moi, la grande n'était plus là. J'étais toujours sur la « chaise » mais plus de tuyau, ni aucune trace sur mon bras. A ce moment, j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai tenté de me lever. J'avais le sentiment que c'était interdit mais j'ai réussi à me mettre debout et à me traÎner jusqu'à ce qui semblait être une petite porte qu'il y avait en face de la chaise, d'environ 1 mètre 50 de haut. Je me souviens que ça s'est ouvert «par miracle» et ça donnait dans un tout petit couloir pas haut sur un mètre de longueur. Je suis alors sorti dans un grand couloir courbe, assez large, avec plein de hu- blots ronds sur une des faces. J'ai essayé de m'en approcher mais j'étais comme drogué, j'avais du mal à tenir debout et à avancer. J'ai juste eu le temps de voir des collines et une forêt quand ils me sont « tombés » dessus et j'ai perdu con- naissance complètement... Ce fut une expérience à la fois formidable et effrayante pour moi à cette époque. Enfin j'avais vu ce qui se passait, même s'il me manquait des détails, et combiné à ce que j'avais vu 43 
dans « Intruders », cela ne pouvait que me conforter dans mon hypothèse que j'étais bien un abducté. Tout prenait donc un sens, mais ce fut de bien courte durée, c'était trop ex- traordinaire. J'avais vraiment du mal à digérer cet «état de fait» parce que c'était trop lourd de conséquences : non seulement des Ex- traterrestres venaient me voir depuis que j'étais tout petit mais en plus ils me faisaient des choses pas très nettes. Je n'ai par contre, au passage, jamais eu le souvenir d'autres expériences de leur part... peut-être que ça me reviendra un jour mais j'en doute. Il me faudra sûrement faire appel à de l'hypnose parce que lors de toutes les visites que j'ai vécues avant celle-là précisément, je n'étais pas capable de résister ; mes souvenirs sont probablement encore verrouillés dans ma mémoire, impossible d'y accéder. Quoiqu'il en soit, je suis passé par une phase de rejet, c'était trop dur et trop lourd surtout que je n'avais personne pour partager toutes ces choses. Avec qui en parler ? N'allait-on pas me faire enfermer comme fou alors que j'étais certain de ce que j'avais vu ? Incontestablement, ce fut une période très difficile moralement. J'aimerais insister sur cette période de doute, parce que c'est une chose que l'on retrouve de façon très classique chez les abductés qui découvrent leur statut, et qui commencent à recouvrer des souvenirs de ce qu'ils ont vécu pendant ces expériences. Le problème n'était pas un état de choc pas rapport à l'ab- duction elle-même, mes doutes provenaient beaucoup plus de ce que j'allais faire de cette expérience au quotidien. La société et notre éducation plus ou moins laïque ou religieuse, plus ou moins scientifique ou populaire, ne préparent per- sonne à intégrer une abduction: tout d'abord, le phénomène OVNI n'est même pas reconnu, et les abductions c'est en- core pire, puisque même chez les ufologues les plus con- vaincus, les témoignages comme le mien dérangent. A qui parler de tout cela? Facteur aggravant aussi, il y a beaucoup 44 
moins d'intérêt pour ce genre d'affaire en France qu'on en trouve aux USA, notre pays est très en retard dans ce do- maine spécifique. Cela m'a donc beaucoup embêté à l'époque, parce que j'ai eu l'impression d'être une victime, non pas de mes ravis- seurs, mais d'un monde complètement sourd et aveugle, ren- fermé sur ses certitudes et qui s'en foutait complètement de la vérité. Bref, un grand moment de solitude, je vous l'assure. Dans ces conditions, il n'y a pas des dizaines de moyens pour s'en sortir (ne pas devenir complètement fou, boire ou attenter à sa vie), il Y en a quatre : 1 - soit on « pète les plombs », on pense qu'on est fou et on demande à se faire soigner; 2 - soit on nie complètement ce qui s'est produit en se per- suadant que ça n'a jamais existé ou en minimisant au maxi- mum sa réalité ; 3 - soit on diabolise les Extraterrestres en se complaisant dans un statut de victime, ce qui revient à demander de l'aide et donc à extérioriser les expériences pour se déresponsabi- liser : on se focalise sur le «comment s'en sortir» plutôt que sur le «pourquoi cela arrive» ; 4 - soit on prend son courage à deux mains, on brave l'incompréhension de la société et on tente d'en savoir plus en choisissant d'affronter la vérité plutôt que la fuite et le dé- ni. Personnellement j'avoue que je suis passé par toutes ces phases tour à tour. Il est vrai qu'au début, je me suis dis que tout cela ne pouvait logiquement qu'être des hallucinations. Des Extraterrestres, des Ovnis, des gobelins verts fluores- cents à la fenêtre, il est juste, vu comme sous un angle sim- pliste, sans contexte, que cela paraisse comme de la science-fiction d'illuminé psychotique. Mais j'étais bien certain que ce que j'avais vu, c'était réel, donc cette position de déni 45 
ne me convenait pas. Ensuite, vu que je ne me sentais pas vraiment malade mentalement, je me suis dit que c'était juste mon imagination qui me jouait des tours, et comme j'avais une vie de M****, peut-être était-ce tout simplement mon es- prit qui s'était créé un monde refuge, mais mêmes raisons, mêmes résultats, ce que j'avais vécu était réel, c'était vain d'essayer de me voiler la face. En plus, il y avait bien des choses qui étaient extérieures à mon propre esprit : les expériences similaires de ma mère par exemple, ou la visite de ces hommes en noir bizarres, tout ne pouvait pas être simplement le fruit de mon imagina- tion. De plus, comment expliquer aussi que j'avais observé des créatures appelées « gris» et cette autre verdâtre éton- namment semblables à de très nombreux autres témoi- gnages dont je n'avais aucune idée à l'époque des faits. Internet est alors arrivé à point nommé. 46 
4: L1ère Internet E n surfant au hasard des liens, je suis parvenu à cette période de doute (1998-1999) sur le site d'une améri- caine qui, sous le pseudo de Tara Green, tenait un journal de ses expériences. Sur ce site, nommé «My abduc- tion page», elle témoignait de ce qu'elle avait vécu et vivait encore la nuit, de ses visions éveillées. Je me suis rapide- ment mis en contact avec elle et nous avons correspondu à de nombreuses reprises, puis très régulièrement pour parta- ger notre vécu qui était extraordinairement similaire. Bien entendu, lors des abductions, nous ne vivions pas exacte- ment les mêmes péripéties, mais en général, c'était très semblable. Par exemple, cette jeune femme avait les mêmes visions que moi aujourd'hui, des visions très symboliques, comme des flashs souvent liés à un avenir plus ou moins proche. Elle m'avait dit par exemple que la première fois qu'elle avait eu ce genre de vision, une rose lui était apparue accompagnée d'une sorte de félicitation, parce qu'elle avait réussi à recevoir ce type de message à la fois visuel et télépathique. Bien sûr, cela m'a tout de suite parlé vu qu'il m'arrivait des choses simi- laires, particulièrement ma première vision d'un triangle flan- qué de pointes et accompagné d'un message à propos d'un « nom» ou d'une « mission ». Nous étions alors tous les deux très contents de ce partage, cela nous a beaucoup rassurés. Mais petit à petit, avec le développement d'internet, de nouveaux sites sont apparus sur les abductions aux États-Unis. Franchement, je ne suis pas trop allé les visiter à ce moment là parce que ma correspondance avec mon amie virtuelle, c'était déjà beaucoup pour moi. Je n'étais pas encore dans cette phase d'intense recherche de la vérité. Je souhaitais juste parler et ne pas me sentir seul avec ce lourd fardeau. 47 
De mon côté, je suis donc resté très détaché de ce qui pou- vait se dire sur le sujet particulier des abductions, mais pour mon amie Tara, c'était tout le contraire. Elle rentra même en contact avec un groupe de soutien aux abductés, soi-disant pour l'aider, mais ce fut vite l'inverse qui se produisit! Non seulement elle fut persuadée par ce groupe qu'elle était une victime passive, mais en plus que les gris étaient de mauvais gars qui profitaient d'elle, la trompaient, et qu'on ne pouvait pas leur faire confiance. Son comportement a alors changé: avant, elle était calme, curieuse, épanouie contente de développer ses facultés (elle a eu maintes expériences extraordinaires de ce point de vue) mais à la suite de ce ma- traquage sectaire, elle se mit en tête de résister à ces « agressions », à repousser tout contact avec ses visiteurs, à tel point qu'elle se mit à déprimer et à entrer dans une forme de paranoïa complètement irrationnelle. De témoin d'expé- riences extraordinaires, elle passa au statut de victime et s'est doucement enfoncée dans ces méandres spirituels. Elle s'est mise à boire, a créé un groupe de lutte anti-ET et a ces- sé non seulement de communiquer avec moi, mais en prime elle a définitivement effacé son site. Je n'ai plus aucune nou- velle d'elle. Depuis ce jour, je me suis promis de toujours garder un œil le plus objectif possible sur mes abductions car je suis encore persuadé aujourd'hui que le système de prise en charge des abductés n'est pas là pour les aider, mais bien pour les faire entrer dans le « moule ». Les abductés ne se placent pas en victimes naturellement, au contraire: ce sont les explications généralement admises par les non abductés effrayés par l'inconnu et qui étudient le phénomène, qui poussent à la victimisation des expérimentateurs de visites. C'est mon res- senti, et j'ai toujours refusé d'entrer dans ce milieu, plutôt fallait-il rester indépendant. Cette correspondance ainsi que sa malheureuse fin ont cons- titué un tournant décisif dans ma vision de l'abduction, diffé- rnte de celle que la société « ufologique » parti prise voulait 48 
comprendre, encadrer, et surtout juger. Or, objectivement, que pouvais-je reprocher à mes visiteurs? De m'avoir empê- ché de dormir ? Je ne me suis jamais considéré comme une victime des abductions, c'est toujours le cas actuellement, et je pense que ce fut un choix judicieux : non seulement cela m'a permis de garder la tête sur les épaules, mais en plus j'ai dépassé ce stade pour atteindre celui de la compréhension et de la curiosité, et comme vous allez le voir, cela a été payant. On ne gagne jamais rien à se cantonner à un statut de vic- time, surtout quand cette vision ne correspond pas à la réali- té. Je n'ai pas eu le souvenir de visites pendant cette période où je correspondais avec Tara, du moins pas avec des «gris». En revanche, c'est à ce moment que j'eus la visite, pour la seconde fois, de mon «ami» le gobelin griffu. En pleine nuit, alors que la maison était très calme (je logeais chez mes parents à ce moment-là), je me suis réveillé en sursaut. Il y avait une pleine Lune dehors qui brillait par la fenêtre et éclairait ma chambre. Ma porte était ouverte et de mon lit, orienté face à l'entrée, je voyais le couloir d'accès aux autres pièces dont les portes étaient closes. Là, dans l'ombre, en face de moi à 3 ou 4 mètres de mon lit, il Y avait une silhouette, tapie au ras du sol. Je n'ai pas eu peur mais je sentais une présence. Soudain, sans explication, mon esprit s'est retrouvé comme projeté dans cette silhouette : je me suis littéralement retrou- vé aspiré dans le corps de mon visiteur, qui n'était autre qu'un gobelin comme j'en avais déjà vu un quand j'étais petit. Physiquement, la grosse différence tenait dans le fait qu'il était comme «éteint», il ne brillait pas de sa lumière jaune- verdâtre comme à notre première rencontre, mais très noir, luisant et écailleux. A la place des zones de son corps phos- phorescentes, je pouvais voir sur sa peau des zones rou- geâtres, sombres et légèrement translucides. Étrangement, j'étais en lui, ou même plus précisément, j'étais 49 
lui : je possédais son corps comme si c'était le mien, je voyais mes bras noirs et rouges, mes griffes et le bout de mes pieds crochus. Je voyais à travers ses yeux et je fis ins- tinctivement quelques pas dans la direction de mon lit. Je me suis entrevu (enfin mon corps d'humain) assis dedans, comme figé. C'est alors qu'aussi soudainement que je m'étais retrouvé à la place de mon visiteur, mon esprit est instantanément reve- nu dans mon vrai corps, comme téléporté de l'un à l'autre. A ce moment, j'ai vu l'alien qui s'était rapproché : ses yeux orangés se mirent à devenir rouge cramoisi, et alors que je l'avais quitté en position debout, il se mit à quatre pattes comme un animal, il replia ses oreilles vers l'arrière et fit un bond sur moi en poussant un rugissement comme un félin ou une panthère ! Ma petite incursion dans son corps n'avait vraiment pas dû lui plaire, si bien que cela avait dû le mettre dans une colère noire. Il fit donc un bond rapide puis sauta par dessus le bois de mon lit et atterrit sur mon torse : vu que j'étais assis, le choc me fit tomber sur le dos... mais à l'instant même où son visage toucha presque le mien, il disparut immédiatement, comme par enchantement. Je me demande même s'il m'a réellement touché ou si j'ai eu un recul instinctif, tout s'est tellement passé si vite que je n'ai vraiment pas compris ce qui m'arrivait sur ce coup. En tout cas, je suis certain d'une chose, c'est qu'il était dans un état de rage folle et qu'il aurait sûrement pu me tuer sans peine : alors pourquoi a-t-il soudainement disparu au moment de m'atteindre ? De même, comment avais-je pu me retrou- ver, contre son gré, dans son corps et le manier comme si c'était le mien ? Autant de questions qui restèrent à cette période, sans réponse. A la suite de cet événement hors du commun, mon intérêt n'en fut que plus grand et j'étais très curieux d'en connaÎtre davantage sur mes visiteurs ; je passais des nuits entières à 50 
regarder par la fenêtre à me poser des questions. Pourquoi venaient-ils ? Quel était leur objectif ? Cette escapade de quelques secondes dans un corps aussi étrange avait éveillé un intérêt énorme pour tout ce qui touchait aux « aliens ». C'est également à cette époque que je me suis aperçu d'un phénomène assez perturbant, ce que je nomme « synchroni- cité» (attention, d'autres personnes emploient ce terme dans un autre sens). 51 
5 : 5ynchronicité et Coïncidences: guidé par le hasard L a synchronicité, telle que je me la définis, est une forme de coïncidence tout à fait improbable qui fait toujours en sorte que quand je me pose une question particulière de façon intense, je finis toujours par en avoir la réponse. Cela peut prendre des formes très variées. Par exemple, je vois un jour sur internet qu'un certain Budd Hopkins s'intéresse aux abductions (en fait, c'est même un précurseur en la matière, celui qui a inspiré le film «In- truders »). Le lendemain, j'accompagne ma mère dans un grand magasin qui organise des soldes pour se débarrasser de ses invendus. Là, des milliers de bouquins en vrac sur 15 mètres de rayonnages, et le premier livre que je regarde tota- lement au hasard : « Enlèvements extraterrestres : les té- moins parlent» de... Budd Hopkins! Et ceci n'est qu'un exemple parmi d'autres : quelques fois, je suis pris d'une grande envie d'allumer la TV alors que je suis déjà bien occupé et hop, un reportage pile poil sur ma préoc- cupation du moment qui me fournit toutes les réponses qui me manquent. Autre exemple, un jour, je suis tombé sur un bouquin où l'auteur se demandait si les ET ne pouvaient pas être finale- ment nos créateurs. Et là, le soir même, j'allume la TV et je tombe sur un épisode d'X-files sur ce thème. Je regarde jus- qu'au bout et, bizarrement, plutôt que de rester devant le se- cond épisode qui avait l'air bien intéressant et alors que j'en avais vraiment besoin, il me prend une envie irrépressible d'aller dormir, si forte que je me suis vu physiquement obligé de me tenir aux murs pour monter dans ma chambre. Il m'ar- rive d'avoir des «coups de barre» comme tout le monde, 53 
mais là c'était plus que ça ! Synchronicité certes, mais dans ce cas particulier, ce ne fut pas qu'une simple histoire de synchronicité. Certes l'épisode du célèbre feuilleton avait encore plus attisé ma curiosité, mais il fut immédiatement complété par une visite en bonne et due forme directement à sa suite ! Lors de cette visite, deux «gris», un grand et un petit (peut être la femme médecin et son assistant que j'avais déjà croi- sés) sont venus me chercher dans mon lit. Je n'étais pas tout mou comme d'habitude, et je me suis levé volontairement et tout seul de mon lit, en pyjama et je les ai suivis dans le cou- loir en face de ma chambre. Au bout de ce couloir, il y avait les escaliers à droite, et la porte du grenier. Nous ne sommes pas descendus, mais ils ont ouvert la porte. Confiant et se- rein, je suis entré dans le débarras sur leur invitation (un geste de la main du grand). De là, je me suis retrouvé instan- tanément «téléporté» dans un de leurs appareils, dont l'inté- rieur ressemblait à celui que j'avais vu auparavant. Mais, à la différence de l'autre vaisseau circulaire que j'avais visité, celui-là semblait beaucoup plus grand. Je ne peux pas dire à quoi il ressemblait, parce que je n'ai vu que l'intérieur, et encore pas tout. Cela ressemblait à un vaste hangar et il me semble qu'il y avait un vaisseau plus petit dedans; je me suis dit que ce devait être un vaisseau porte-vaisseaux, ce que certains nomment un vaisseau-mère. On m'emmena alors vers une porte qui menait à son tour à un couloir sombre aboutissant sur un autre «hangar». Il n'était pas très large, mais très très haut. Dans ce hangar, en face de moi, je vis alors une sorte de mur en verre formé d'espèces de bocaux, de 40 ou 50 cm de haut sur 20 ou 25 de large. Tous étaient plus ou moins éclairés par le bas et étaient séparés les uns des autres par du métal sur 5 ou 6 cm de haut, où de petites lumières rouges étaient incrustées, comme des diodes très lumineuses. Ils m'ont alors invité à m'approcher et je vis dans le bocal une sorte de substance, un liquide épais transparent, légèrement flou mais ce n'était pas tout : à l'intérieur, je vis à ma grande surprise un fœtus 54 
avec un cordon ombilical attaché en haut du bocal. Cette vision me perturba et je ne pus empêcher mon regard de se détourner du bébé, parce qu'il était bizarre, pas mature bien que vivant. C'est là que j'ai vu que le mur était entièrement composé de bocaux de ce type, et tout le hangar était tapissé de ces murs, de 15 bocaux environ en hauteur sur 25 environ en largeur. A vu d'œil, il devait y avoir au moins une cinquan- taine d' «armoires» de ce type, sur plusieurs étages et sur plusieurs centaines de mètres en largeur. En faisant le calcul, il y avait au moins 20 000 bébés, tous en vie et comme en sommeil. Ils étaient assez bien formés, je dirais que c'était des bébés de 3 à 5 mois environ, mais c'est une approxima- tion. Très surpris par ce spectacle surréaliste, mon esprit se posa directement la question: « Mais à quoi ça sert tout ça ? ». Immédiatement, une créature me répondit, par la pensée : «Tout est prêt, nous avons terminé pour le bien de votre es- pèce» et là j'ai ressenti une grande fierté d'avoir accompli quelque chose de bien et de nécessaire, mais aussi une grande peine parce que l'humanité était en danger, sur sa fin. C'était donc primordial : si les créatures réalisent des abduc- tions, surtout des femmes, leur prennent des fœtus avant terme, c'était pour les stocker sur leur vaisseau pour notre futur! Bien sûr, beaucoup vont faire la grimace, mais je vous assure qu'ils me semblaient très sincères. Une grande fierté et une immense peine, un grand dépit aussi d'être obligés de faire tout ça. On ne peut pas comprendre ce qu'on ressent à leur contact tant qu'on ne l'a pas vécu. C'est tellement profond et fort comme sensation, que quelqu'un qui vit un tel moment ne peut pas remettre en question leur sincérité. Ce ne sont pas que des mots, ce sont des pensées profondes qui entrent jusque dans votre âme, très complexes, pleines de sens et venant d'êtres immensément sensibles malgré leur appa- rence très neutre et froide. Tout se passe à l'intérieur chez eux. Ceux qui les jugent simplement sur leur extérieur, c'est vraiment une attitude puérile, injuste et superficielle... Beau- coup (trop) d'humains le sont. Les chiens ne font pas des 55 
chats diraient certains, la faute à cette société absurde je suppose ! Je voulais au départ donner des détails sur l'épisode de l'ar- moire à bocaux, mais je pense que ce serait mieux de passer clairement à la suite parce que sinon tout mon témoignage va être résumé à ça, et c'est pourtant pas le plus important. En plus, cette scène existe déjà dans de très nombreux témoi- gnages, et est très bien reconstituée encore une fois dans « Intruders ». Cet «enlèvement» s'est déroulé aux alentours des années 2000 je crois. C'est à cette époque que mes abductions ont changé de nature, puisque je n'étais plus transporté en état de paralysie totale. Il existe une trame générale bien mise en lumière par des « abductologues» sérieux, cette trame est plutôt relative de ce qui se passait avant. Or, à partir de 1999 ou 2000, mes abductions ont changé de tournure. Cela peut s'expliquer par le fait que mes visites n'avaient désormais pour but que de m'informer, et donc ne nécessi- taient plus une «anesthésie» particulière. De même, je m'étais habitué à la vue des entités, et honnêtement, je pense qu'on finit par s'accommoder de leur étrangeté. A force, cela devient moins gênant d'être en face d'un être aus- si différent d'un humain qu'un « gris ». Les abductions, mais je ne sais pas si on peut encore les appeler comme cela, se sont donc transformées en visites, les créatures venant me voir pour discuter ou me faire voir différentes choses, et cela toujours en fonction de mon ques- tionnement du moment. Bien sûr, je ne suis pas en état de conscience totale pendant ces expériences, tout comme une personne sous état d'hyp- nose n'est pas totalement consciente bien qu'elle sache très bien ce qui se passe et conserve sa volonté intacte. Les vi- sites se faisaient (et se font) sous un état de conscience mo- difiée, où on peut voir et entendre clairement ce qui prend place, mais de façon différente de ce qui peut se produire en 56 
état de conscience habituelle. J'ai remarqué par exemple que les choses paraissent naturelles, on ne se pose pas de ques- tions sur certains points qui pourtant pourraient paraÎtre anormaux. C'est tout à fait typique d'un état d'hypnose où le jugement est mis en sommeil. Cela peut expliquer pourquoi je n'ai que très peu de souve- nirs de mes abductions quand j'étais jeune, et que, grâce à ce changement de méthode de visite, mes souvenirs soient beaucoup plus accessibles. Je pense qu'il me faudrait faire appel à l'hypnose pour recouvrer ce qui s'est passé entre mes 5 ans et mes 27 ans, alors que ce n'est pas nécessaire pour la suite, vu que je suis déjà en quelque sorte en état d'hypnose pendant les visites. Je reste persuadé aujourd'hui encore que ce changement a été rendu possible par le fait que j'ai voulu affronter les choses plutôt que de les subir, cela a changé les rapports. A la place de me comporter comme un chat hargneux emmené chez le vétérinaire, je me suis comporté davantage comme un être pensant allant voir son médecin. En médecine, on est confronté aussi à ces deux types de patients, ceux qui hur- lent comme des cochons dès qu'on approche la moindre ai- guille, même si le praticien ne les a pas encore piqués, et il y a ceux qui demandent au spécialiste de la santé ce qu'il fait et pourquoi. Je pense que chez les abductés comme chez les patients, il y a une importante condition de maturité en question (et qui n'est pas liée à l'âge physique de l'individu). A ce moment-là, les entités ont changé de comportement, et ne m'ont plus considéré comme un simple patient à maintenir fermement pour éviter qu'il bouge, mais comme un individu pensant, égal à eux, c'est ce que j'ai ressenti. C'est important aussi cela, ça veut dire que, s'ils agissent de façon détachée avec de nombreux abductés, c'est aussi parce que ceux-ci se comportent comme des gamins capricieux, et parfois comme des chats sauvages prêts à tout griffer à la moindre occasion. M'étonne qu'avec un tel comportement immature, cela ne donne pas envie aux créatures de s'attacher ou de discuter, ça peut même être agaçant à la fin. C'est une explication 57 
possible à la fois de leur désintérêt et de leur froideur appa- rents, de même que de l'utilisation de la paralysie psychi- quement provoquée chez les gens pour qu'ils se tiennent tranquilles. Les « gris» sont devenus très courtois, très sympathiques, à la fois dans les gestes mais aussi dans leurs postures. Il est vrai que quelques fois, on sent qu'ils se désintéressent de nous lors des abductions, ils font leur job: un petit mot de temps en temps pour calmer le patient et voilà, on passe au suivant. Mais là c'était devenu différent : ils ne me portent pas, ils m'accompagnent, me regardent tout le temps comme si j'étais un bébé en train de faire ses premiers pas. Ils se sont mis à dégager aussi une sorte d'aura émotionnelle as- sez particulière, qu'on ressent très peu lors d'abductions classiques. Normalement ils sont très neutres, bien qu'ils laissent parfois filtrer un peu de compassion, de l'inquiétude ou de l'énervement parce que ça ne se passe pas comme prévu (la plupart du temps parce que l'abducté résiste et leur met des bâtons dans les roues, j'avoue, cela a été mon cas pendant un bon moment !). En 2000, quelques mois après la visite de la banque à fœtus, ma vie a également changé de par le fait que j'ai déménagé de chez mes parents pour enfin profiter de mon indépen- dance perdue depuis mes années de fac. A 28 ans, il était temps! Je n'ai pas eu de visite pendant toute la période sui- vante qui dura à peu près 1 an et demi, peut-être parce que j'habitais alors dans une ville moyenne et que c'était sûre- ment moins pratique pour eux. Mais ça peut aussi s'expliquer par le fait que j'ai voulu prendre une pause avec tout cela, et qu'ils m'ont peut-être fiché la paix. C'est bien beau de se poser des questions sur le monde, mais quand on a enfin des réponses, ce n'est pas forcément celles qu'on a envie d'entendre. A cette époque, avec ce message que la créature m'avait fait passer sur la fin pro- chaine de l'humanité, il fallait vite que je découvre le monde avant qu'il n'y ait plus rien à regarder. Et puis, je n'avais pas envie d'entendre toutes ces mauvaises nouvelles, c'était trop 58 
dur. Moi j'avais juste envie au contraire de faire des projets, d'imaginer mon avenir et ne pas avoir un horizon bouché par une apocalypse annoncée. Cette année là (toujours 2000), il Y avait eu aussi toutes ces rumeurs de fin du monde qui étaient tombées à l'eau et je pense que ça a beaucoup joué sur mon attitude. A force de crier au loup, ces illuminés qui ne savaient pas ce qu'ils ra- contaient m'avaient dégoûté intellectuellement. J'ai donc vou- lu me couper de tout ça pour vivre. J'ai alors rencontré quelqu'un avec qui je suis resté quasi- ment un an, mais l'entente n'y étant pas, la rupture se con- crétisa. Je décidais alors de quitter cette nouvelle vie et de revenir chez mes parents pour souffler, les affaires sentimen- tales, ça ne laisse jamais intact, mais bon, les choses pas- sent. J'ai donc déménagé une nouvelle fois, et cela à peine quelques semaines après l'attentat du World Trade Center en 2001, un événement qui sert facilement de point de référence tellement il a marqué les esprits (et surtout les médias). Il aurait fallu être enfermé dans une grotte 5 km sous terre pour ne pas en avoir entendu parler. De retour chez mes parents en 2001, je me dégote un boulot dans le coin, pas toujours facile mais gratifiant, qui consistait à aider des jeunes en difficulté à se sortir de la galère. Cela a eu l'effet d'une grosse calotte, parce que c'est dans ces cas- là qu'on découvre ce qui se passe réellement, entre drames, violence et injustices... Au niveau des visites, si la période 2000-2001 a été complè- tement creuse, le fait que je replonge au plus près des diffi- cultés et des problèmes de notre société, sur le terrain et non plus uniquement à travers les yeux des médias, m'a fait re- tomber les pieds sur terre. Je ne pouvais plus me cacher la vérité, refuser que l'humanité était un ensemble d'individus dont certains étaient 59 
complètement pourris et d'autres des personnes remarquables. Mais ce sont surtout les injustices qui m'ont fait poser le plus de questions sur le monde. Et comme d'habitude, quand quelque chose me travaille, on ne tarde pas à me fournir des réponses. Le plus souvent, comme je vous l'ai expliqué, les entités ne se déplacent pas personnellement et je suis aiguillé par une sorte d'intuition ou de hasard bienveillant vers ce qui me convient: un livre, une émission TV, une page de forum etc... cela m'a été d'une grande aide parce que j'ai eu l'impression d'avancer très vite. Pas la peine d'années de recherches, le hasard faisait toujours en sorte que dans tout ce fouillis d'informations disponibles, le travail m'arrive tout mâché dans les mains ou devant les yeux. En revanche, plus mon questionnement est devenu com- plexe, moins l'information que je trouvais était suffisante. Souvent, quand on touche à des sujets peu traités, il n'est pas évident de mettre la main sur des réponses satisfai- santes pour sa curiosité, tout simplement parce que per- sonne ne les possède! Une visite bien particulière s'est donc prod u ite. J'étais allé me coucher après une bonne journée de boulot Üe faisais environ 50 heures par semaine, payées 35 bien sûr), et je me suis réveillé de nouveau en pleine nuit, tout groggy. Les deux gris qui avaient l'habitude de venir me voir, la grande femme médecin et son acolyte plus petit m'atten- daient en haut des escaliers, au bout du couloir, en face de mon lit. Je me suis levé et je les ai suivis. Nous sommes allés jusqu'au salon et tous les trois, nous sommes passés à tra- vers la vitre de la baie pour nous retrouver dehors. Là sur la terrasse, ils m'ont invité à avancer ce que j'ai fait, mais eux sont restés en retrait derrière moi. C'est à cet instant que j'ai levé les yeux et que j'ai vu trois (encore) sphères bleuâtres, pas très lumineuses, comme des boules de gaz, se rapprocher du sol. Ces sphères était venues du ciel sans bruit et s'était 60 
rapprochées rapidement. Elles restèrent à une certaine distance du sol au-dessus du jardin et celle du centre a continué à descendre pour atteindre le gravier. A cet instant, j'ai su qu'il fallait que j'entre dans cette lueur qui devait faire quelques mètres de diamètre environ. J'ai eu un sentiment bizarre à ce moment là. J'ai pensé «Et si je ne revenais pas ?». Ma peur n'était pas liée au fait d'être emmené mais j'ai ressenti tout l'amour que j'avais pour mes proches et je ne voulais absolument pas les abandonner. J'ai compris intuitivement que ce voyage ne serait pas définitif et j'ai accepté avec curiosité d'entrer dans cette lumière bleue. Au moment où j'ai pénétré la lumière, mon corps s'est mis à bouger tout seul, comme télécommandé par la lueur, et je me suis assis dans le vide, au milieu de la sphère. Il n'y avait pas de siège mais c'était quand même consistant, comme s'il y avait eu quelque chose d'invisible, peut-être une force, je ne sais pas. En tout cas une fois en position, je me suis vu commencer à décoller, le sol s'éloignant de moi, puis j'entre- vis le toit de la maison et enfin, plus rien, comme si je m'étais évanoui complètement. Quand je suis revenu à moi, les trois sphères me déposaient sur le sol, debout, puis elles disparurent. Il m'est déjà arrivé de tomber dans les pommes, et quand ça arrive, on a l'im- pression qu'on s'est endormi et réveillé instantanément alors que 10 minutes se sont déroulées en réalité. Avec les sphères bleues, j'ai bien eu l'impression au contraire que ce n'avait pas été instantané comme pour une perte de cons- cience classique, mais que du temps s'était dépensé pendant mon absence. En revanche, j'étais et je le suis encore au- jourd'hui, incapable de dire ce qui s'est passé, où les sphères m'ont emmené et combien de temps. Mais là ne finit pas cet épisode étrange: je suis revenu avec plein d'informations nouvelles en tête, sans savoir comment tout ça était arrivé dans mon cerveau. La sphère m'ayant déposé debout et ayant disparu avec ses 61 
deux semblables, je me suis retrouvé en face des deux gris qui m'attendaient sagement là où je les avais laissés. La grande Üe suis presque sûr que c'était une femelle) s'est alors approchée et m'a demandé de dessiner ce que j'avais vu : elle me donna une sorte de carnet à croquis et un crayon à papier: j'ai dessiné une sorte d'être bizarre, une sorte de limace avec des yeux et des protubérances ressemblant à des nageoires en forme d'algues. Une fois le dessin fini, la grande grise me demanda de bien m'en souvenir pour que je puisse refaire ce dessin quand je serais conscient. Je me suis exécuté, j'ai regardé le dessin de la créature et j'ai pu en effet reproduire ce croquis le lendemain. Je suis encore ca- pable de refaire ce dessin, et à chaque fois que je le fais, il est très stable, comme si cela avait été imprimé dans mon esprit. Comme lors de toutes ces visites éducatives, il y a ce qui se passe physiquement, mais aussi tout ce qui est ressenti, toutes les informations qui sont transmises au fur et à mesure et qui expliquent en quelque sorte ce qui se passe. C'est comme une forme de sous-titrage télépathique. Dans ce cas, par exemple, quand les deux gris se sont arrêtés et se sont placés en arrière de moi, j'ai bien compris qu'ils étaient fé- briles et intimidés. Les gris transpirent leurs émotions, ils ne peuvent pas cacher qu'ils sont effrayés ou heureux, ou même qu'ils sont en colère. Là ils étaient intimidés, à tel point qu'ils n'osaient pas avancer, je pense. Il faut dire que ce qui venait, ça n'était pas des Ovnis « tôles et boulons », mais des objets très vaporeux, presque immatériels. D'ailleurs quand les sphères se sont rapprochées, j'ai ressenti une drôle d'im- pression, c'était presque étouffant mais dans un sens positif. Cela ressemblait un peu au sentiment que l'on a quand on ressent une présence, mais c'était bien plus fort. Si les gris eux-mêmes étaient intimidés et que j'ai ressenti cette présence écrasante des sphères, c'était parce que ce n'était pas des extraterrestres classiques, en chair et en os. Je ne rentrerai pas dans les détails ici, sachez juste que le monde est beaucoup plus compliqué que ce que la plupart des gens imaginent. 62 
Cet épisode relève d'une expérience très personnelle, et à ce titre, je ne peux pas la partager avec vous facilement. En plus, si je donnais plus de détails, je suis persuadé que beaucoup auraient du mal à saisir, d'une part parce que nombreux sont ceux qui ne sont pas prêts à entendre cela, et d'autre part que même avec la meilleure volonté du monde, on ne peut pas griller les étapes de son développement et de son apprentissage de l'inconnu. Ce n'est pas que je veuille garder tout cela pour moi égoïstement, c'est simplement que ça ne passerait pas même si ces informations se retrouvaient dans les mains de gens très ouverts d'esprit et curieux. Je pense que l'épisode des bocaux à fœtus est suffisamment instructif vu les réac- tions que leur description provoque généralement. Ensuite, je ne veux pas passer pour un prophète ou un gourou et assé- ner des vérités toutes faites et non vérifiables, c'est donc beaucoup plus sage de se cantonner dans ce témoignage aux abductions plutôt qu'à ce que j'ai pu apprendre des Ex- traterrestres. Ce n'est pas non plus mon rôle, celui de témoin me suffit, je rapporte ce qui concerne tout le monde, mais je garde si je sens que je dépasse cette limite (bien qu'aujour- d'hui j'ai changé d'avis sur ce sujet et c'est la raison pour la- quelle ce livre existe !). 63 
6: L'époq,ue récente et les visites éducatives P our finir avec mes expériences, je vais vous raconter divers épisodes qui se sont étalés entre 2003 et 2011. Tout d'abord, il y a eu une série de voyages organisés par les entités afin de me montrer différents endroits, en rapport avec mes interrogations du moment. Pour la première, je suppose que cette visite éducative était en rapport avec l'actualité notamment sur la possibilité d'une vie sur Mars, pourtant réputée stérile. Je me posais à cette époque beaucoup de questions, et entre autre, je me de- mandais si Mars avait toujours été dans cet état. J'avais vu un film (( Mission to Mars ») traitant de ce sujet. Dans ce film, Mars était une planète verdoyante peuplée d'une race extraterrestre avancée avant d'être stérilisée par un astéroïde tueur. Donc une nuit, les ET sont venus me voir et je me suis re- trouvé instantanément hors de ma chambre dans une sorte de désert. Derrière moi, il y avait une montagne très érodée, un peu comme Uluru, la montagne sacrée des aborigènes australiens. Devant, une grande plaine de sable à perte de vue, comme un immense plateau sans aucun relief, entre le rouge et l'ocre. Une des créatures m'accompagna en me tenant par le bras et à quelques dizaines de mètres de notre lieu « d'apparition », une sorte de lac très peu profond (quelques centimètres d'eau), ou plutôt un ensemble de pe- tites mares, brillaient légèrement. Au bord de cette eau qui semblait limpide, quel ne fut pas mon étonnement de voir quelques plantes !! Un peu déconcerté, je demande confir- mation à l'extraterrestre: « On est bien sur Mars? ». L'entité a acquiescé alors avec une grande fierté et m'expliqua qu'il 65 
essayait d'acclimater certaines espèces terriennes. Il était vraiment très fier de lui parce c'est très difficile à cause de l'atmosphère et de la nature du sol, mais apparemment quelques espèces végétales terrestres avec un petit coup de pouce ont réussi à survivre dans cette petite zone de Mars qui leur sert de laboratoire ü'ai cru comprendre que cette zone est protégée aussi des vents par des moyens technolo- giques, peut-être un champ de force). La seconde visite instructive se déroule un peu plus tard, et sur Terre cette fois. A cette époque, j'avais entendu parler rapidement du Mont Bugarach, sans vraiment y avoir prêté attention (c'est loin de chez moi et ça attire tellement d'illumi- nés qu'on n'a pas toujours envie de continuer à se renseigner à son sujet !). Or une nuit, les créatures sont arrivées et m'ont amené dans la région de Bugarach. Je suis certain que c'était dans cette zone, mais je ne peux pas dire où cela se dérou- lait exactement dans la région, notamment parce que j'ai été conduit directement dans une immense cavité. En fait, pas loin du Bugarach, les entités m'ont fait visiter une immense grotte, au sol concave, constituée d'une sorte de boue séchée et poussiéreuse (peut-être avec du sel). Il y avait d'autres grandes salles jointes les unes aux autres par des arches naturelles. L'être qui m'accompagnait m'a alors expliqué que toutes ces cavités forment un grand ensemble qui autrefois était rempli d'eau salée, comme un énorme lac souterrain. Toute cette eau fut piégée lors d'un «cataclysme» et recouvert par des pans de la montagne voisine (une sorte de chevauchement de strates rocheuses à grande échelle). Mais là n'était pas le plus important : cette mer souterraine, aujourd'hui disparue, contenait de la vie, piégée lors de sa formation. Parmi ces espèces animales, il y avait une sorte de céphalopode (peut-être de la famille des bélemnites comme on en trouve au Jurassique) et l'être m'expliqua que ces créatures furent une des premières espèces intelligentes de notre planète, bien avant l'homme !! J'ai vu une image rapide dans ma tête de cette créature (les représentations des bélemnites sont très proches surtout si vous rajoutez de 66 
plus gros yeux). Cette espèce a aujourd'hui disparu mais elle a donné une forme de civilisation très avancée par la suite, mais pas sur Terre. Certains extraterrestres les auraient transférés sur une autre planète car les changements clima- tiques à cette époque reculée ne convenaient plus à ces créatures fragiles. La dernière chose que j'ai vue avant de revenir chez moi ce sont des objets au sol, des fossiles (des arrêtes de poisson je crois), et des rostres (certainement les restes des créatures). Il y avait aussi des objets bizarres que ne semblaient pas naturels, peut-être des outils primitifs utili- sés par ces céphalopodes intelligents. Suite à ces visites importantes par leurs implications, j'ai bien relativisé la place de l'homme sur Terre, c'est le moins qu'on puisse dire ! C'est important, parce que non seulement cette planète ne nous appartient pas mais en plus nous sommes loin d'être les premiers êtres conscients à y être apparus ! Cela rend vraiment ridicule cet anthropocentrisme dont font preuve la plupart des religions et des scientifiques et des sociétés! Mais bon c'est une autre histoire... Après ces visites très instructives de lieux inconnus, d'autres visites ont suivi, mais cette fois avec une grosse différence : ce n'est plus moi qui suis visité, mais l'inverse! Plus de créa- tures qui viennent me voir, mais moi qui vais voir d'autres personnes. Je ne sais pas pourquoi ce changement a eu lieu, mais il semble que j'ai fini mes classes en quelque sorte. Plus vraisemblablement, je crois qu'au bout d'un certain temps, les leçons apportées par les ET modifient notre façon de voir le monde, cela enlève la bonne couche de fausses certitudes badigeonnée par notre éducation. Beaucoup de ce que l'Homme croit savoir est complètement bidon. L'histoire offi- cielle n'est pas là pour redécouvrir le passé, mais pour as- seoir le présent et la mainmise de la société sur notre savoir. Là encore je pense que vous savez à peu près de quoi je parle. Plus d'entités dans la chambre pour faire des voyages : en échange, certaines nuits, je retrouve des gens que je ne con- nais pas et je discute avec eux de choses et d'autres. Cela 67 
peut paraÎtre fou, mais croyez-moi, je ne suis pas le seul à faire la même chose, au contraire ! J'ai eu la confirmation d'autres personnes qui font aussi ce type de voyage. Certains estiment que ce sont des voyages astraux, mais cela me paraÎt personnellement peu probable dans la mesure où on peut interagir avec les personnes que l'on rencontre, mais également avec les objets et l'environnement physique. Pendant ces visites, on se trouve, je pense, dans un espace «inter-dimensionnel», une sorte de déphasage physique or- ganisé par les Extraterrestres grâce à leur technologie. Je parle de déphasage parce que récemment j'ai découvert dans une série de science-fiction américaine (Stargate SG1) le même type de phénomène (hasard ou pas, cette série comporte un grand nombre de coïncidences troublantes). Dans certains épisodes, les héros disposent d'appareils per- mettant de les rendre «hors phase», eux et leur environne- ment proche : ils peuvent voir ce qui est resté en phase avec eux mais sont invisibles pour les gens qui n'ont pas subi le processus. C'est tout à fait comme cela que ça se passe ! Cela me fait aussi penser à l'épisode biblique où Ézéchiel est transporté «en esprit» par une créature divine jusqu'à Jérusa- lem : là, il peut déplacer une pierre pour observer des gens qui font des prières sans que ceux-ci ne soient avertis de sa présence. Pendant ces rencontres, il m'a été possible par exemple de traverser un mur : en avançant dedans, j'ai eu l'impression que le mur était fait de mousse ou de gomme, il a fallu que je «force» un peu pour le traverser : derrière moi, il s'est refermé comme de la gelée. La matière est donc encore consistante, mais pas aussi dure qu'en temps normal. Cela explique pourquoi on peut encore marcher sur le sol sans s'enfoncer dedans lors de ces expériences étranges. Je ne sais pas exactement comment ça fonctionne, mais je suis certain que ce sont les entités, grâce à une technologie, qui peuvent «déphaser» certaines personnes, et les transporter instantanément à l'autre bout du monde. Notre corps peut 68 
alors continuer à interagir matériellement avec l'environnement, tout en étant invisible pour les personnes qui n'ont pas été ciblées par cette « technologie ». Pour interagir avec d'autres personnes, celles-ci sont aussi déphasées, sinon elles ne nous verraient ni ne nous entendraient. Une fois le meeting terminé, chacun est remis à sa place et dans la bonne «phase». Les Entités utilisent aussi ce principe lors des abductions, c'est pour ça que les gens peuvent passer à travers les vitres, le plafond ou les murs. De plus, cette technologie permet aussi une invisibilité totale lors des déplacements, ni plus ni moins. Je garderai pour moi le contenu des conversations et l'identi- té des personnes rencontrées. D'abord parce que ça ne vous parlerait pas forcément, ensuite parce que souvent je ne connais pas l'identité de ces personnes. En deux fois, j'ai rencontré plusieurs musulmans à la fois (un groupe de trois hommes et deux femmes) en habits traditionnels arabes (probablement des habitants du Moyen Orient), mais égaIe- ment des moines tibétains. Sur ces deux meetings, les vête- ments ont été les indices principaux pour me donner une idée de leur identité, mais dans nombre de cas, il n'y a pas de moyens de savoir, ce sont des gens sans particularité suffi- sante. Les abductés et les visités ne laissent donc pas leur corps physique pour utiliser un corps astral (bien que cela soit aussi faisable), ce sont les Entités qui modifient la matière, le corps de l'abducté, pour pouvoir l'emmener dans un appareil lui aussi totalement invisible, à travers les murs ou quoi que ce soit, ni vu ni connu ! C'est très pratique et je pense que ça dépasse complètement la connaissance humaine de la matière et de l'Univers... Il y a donc énormément d'abductions qui ne sont jamais repérées pour cette raison, les visiteurs peuvent agir quand ils veulent, comme ils veulent sans se soucier d'éventuels témoins. Seul le corps de l'abducté semble disparaÎtre pendant un laps de temps (mais pas forcément long car je crois que les entités par la même 69 
technologie peuvent manipuler l'écoulement du temps, ou tout simplement le temps s'écoule plus lentement en mode déphasé), puis est remis en place « rephasé » (NB: Ce n'est pas une procédure systématique, tout dépend des circonstances, des ET et des témoins potentiels). Pour finir à la fois ce témoignage et ce sujet sur les ren- contres, la dernière fois qu'un voyage de ce type a été orga- nisé par les Entités (il y a à peine deux semaines par rapport au moment où j'écris ces lignes), je me suis retrouvé sur un chemin de terre, avec quelques arbres (probablement un jardin ou une arrière-cour). Là il Y avait un vieil homme à en- viron une vingtaine de mètres, habillé avec une robe noire et blanche, un turban noir et des lunettes. Le vieillard à la barbe claire marchait difficilement avec une canne, se tenait courbé et semblait handicapé au niveau d'une main. J'ai voulu m'ap- procher de lui mais il ne me voyait pas, il continuait sa pro- menade comme si de rien était. A environ dix mètres de lui, une dizaine de créatures sont alors apparues comme par enchantement : il y en avait environ une dizaine qui flottaient à 50 cm du sol, en cercle tout autour du vieil homme, et le regardaient. Elles étaient toutes identiques, grises bleutées, légèrement translucides, de petite taille, mais ce n'était pas des gris. Sur leur tête, elles avaient trois bosses en forme de «banane» parallèles, des excroissances assez longues qui partaient du front vers l'arrière de la tête. Quand je les ai vues, elles se sont toutes retournées : j'ai juste eu le temps de voir leurs yeux. Ils étaient moins gros que ceux des gris et l'intérieur étaient remplis d'une sorte de liquide, comme si on avait mis le blanc et le jaune d'un œuf sans complètement les mélanger. Il y avait donc comme deux liquides dedans, un clair et l'autre jaune qui faisait des sortes de volutes en sur- face (peut être un effet de surface irisée). En tout cas, ils n'avaient pas l'air contents (sans être agressifs, je n'avais rien à faire là, tout simplement) et je me suis retrouvé chez moi illico presto! Au lever, je me suis jeté sur internet pour voir qui pouvait être cet homme pour que dix aliens campent en cercle autour de 70 
lui: pas manqué, ça n'a pas été dur de le retrouver! Il s'agis- sait probablement de l'Ayatollah Ali Khamenei, j'en suis per- suadé, ça ne peut pas être un hasard. Vu ce qui se passe autour de l'Iran en ce moment, pas étonnant que ce soit un point de «convergence». 71 
Conclusion de la première partie J e termine volontairement par cette mystérieuse ren- contre dont vous vous ferez une idée tout seul. En tout cas, si je peux conclure mon témoignage, je vous don- nerai donc ce conseil : le monde n'est pas du tout ce qu'on pense habituellement qu'il est ! Ne vous fiez pas aux appa- rences, c'est ce que toutes ces rencontres m'ont appris après tant d'années d'expériences et de phénomènes extraordi- naires. Pas toujours facile à digérer intellectuellement tout cela, moi-même j'ai du mal malgré l'évidence et même après l'avoir vécu, mais c'est la vérité, c'est comme ça, qu'on le veuille ou pas, il faut faire avec. Pour ceux à qui cela déplaÎt, c'est leur choix, mais le déni n'a jamais été une solution à long terme. J'a rapporté ce que j'ai vécu avec le plus d'objectivité et d'humilité possible, je ne peux pas faire mieux, même si ce que je rapporte peut sou- vent choquer... Merci d'avoir partagé ma vie pendant un temps. Mais ceci n'était bien évidement que le début d'un plus long voyage: je vais maintenant essayer de vous raconter ce que mes rencontres m'ont appris et m'apprennent encore, et je pense que vous ne serez pas au bout de votre surprise. Mon témoignage n'était qu'un moyen de vous introduire dans cette découverte de la vérité, et vous montrer l'origine de toutes ces informations essentielles à la vraie compréhension du Monde, tel qu'il m'a été montré. 73 
Partie Il Le Passé, l'Histoire de l'Homme et de la civilisation moderne P armi les différents aspects récurrents dans mes rap- ports avec les entités extraterrestres, de nombreux traitent de notre passé. La raison en est simple: l'his- toire détermine le présent. Or si cette histoire a été arrangée, modifiée, distordue, comment pouvons-nous comprendre de façon cohérente le monde d'aujourd'hui, mais également les enjeux auxquels notre civilisation fait face? Pour simplifier cette revisite des faits historiques, j'utiliserai une forme chronologique, bien qu'il faille que vous soyez conscients, dès le départ, que la suite du temps fabriquée par l'archéologie humaine n'est pas exacte. Cependant, si l'on veut se comprendre, il faut bien que nous ayons un référen- tiel. C'est pourquoi je vous donnerai des périodes de temps pour leur côté pratique. Enfin, tenez aussi bien compte du fait que pour ma part, et donc pour mes visiteurs, de nombreux aspects de notre « histoire» officiellement admise semblent erronés, et l'ont souvent été volontairement d'ailleurs. 75 
1 : Les Jardiniers B ien avant le développement de l'homme moderne, alors que la vie s'épanouissait sous d'autres formes sur notre planète, des visiteurs extraterrestres parcou- raient déjà notre environnement. Ces formes de vie intelli- gentes ont souvent atteint de hauts degrés de civilisation bien avant nous. N'oublions pas que notre Soleil, et la Terre à sa suite, sont des créations récentes de l'Univers. Officiellement, notre astre a seulement 4.5 milliards d'années alors que l'Univers s'est formé il y a 13 à 15 milliards d'années. De nombreuses étoiles sont donc nées, ont formé des planètes et des sys- tèmes, des mondes se sont peuplés de vie, ont donné nais- sance à des formes intelligentes, puis se sont éteints. L'homme est donc un des derniers arrivants de cette grande épopée de la Vie dans Le Cosmos. Certaines civilisations ont même vu notre Étoile se créer, la Terre s'accrétionner, les premières bactéries se répandre dans les océans primitifs alors qu'eux-mêmes avaient déjà la possibilité de voyager entre les galaxies. Penser le contraire serait bien naïf, mais, malheureusement, un certain anthropocentrisme a été porté par de nombreux courants de pensée. Mais nous reviendrons sur cet aspect lourd de conséquences par la suite. Il existe donc des civilisations non humaines hautement sophistiquées dans l'Univers et dans notre Galaxie en particulier, mais leur apparition n'est pas totalement le fait du hasard. Si les premières à se développer ne devaient leur existence qu'à des conditions environnementales particulières, une évolution lente et beaucoup de chance, elles restèrent longtemps anecdotiques. Certes, la vie en général est courante, mais de là à ce qu'elle puisse aboutir à une espèce ayant une conscience et pouvant développer des 77 
technologies de transport interplanétaire, il y a quand même un grand fossé. Les premières grandes civilisations galactiques furent donc rares et éparpillées. Pendant des millions d'années, certaines furent complètement isolées, pensant être uniques en leur genre, et cherchant partout, sur toute planète visitable et po- tentiellement habitée une autre espèce avec qui partager leur existence, leur culture, leurs interrogations sur le sens de la Vie, du Monde. Certaines parvinrent à se rencontrer, mais ce ne fut pas suffi- sant : l'Intelligence a besoin de découvrir, et une autre civili- sation est le plus formidable terrain d'apprentissage et de découverte. Partant de ce principe, ces civilisations primordiales décidè- rent donc, de façon unilatérale ou de concert, de favoriser l'émergence d'autres formes de vie conscientes partout où cela était possible : plutôt que d'attendre que le hasard et le temps fassent leur interminable travail, elles décidèrent d'intervenir pour accélérer le développement de formes bio- logiques ayant un potentiel génétique pouvant déboucher sur une nouvelle civilisation galactique. Ainsi les premières civili- sations cultivatrices se mirent à parcourir l'Univers pour sé- lectionner, hybrider, modifier et encadrer des mondes entiers dans ce seul but d'agrandir leur cercle. La Terre fait partie de ces jardins, et c'est d'ailleurs un des plus prisés. Les conditions de vie sur notre planète sont tout à fait particulières et elles permettent à la vie de véritable- ment exploser, comme cela s'est produit il y a 550 millions d'année au début du Cambrien (on nomme cette période à raison « explosion cambrienne»). Une autre particularité de notre monde est aussi le rythme récurrent des extinctions massives, si bien que la biodiversité explose puis disparaÎt de façon cyclique, permettant une évolution immensément va- riée, sans stagnation, chaque extinction permettant à de nou- veaux modèles de vie de se développer à leur tour. Sans ces 78 
remises à zéro, les reptiles ne seraient jamais apparus, les mammifères et l'homme non plus. Les Cultivateurs se sont naturellement intéressés à notre monde pour les formidables opportunités qu'il offre, et il fut le berceau de plusieurs formes de vie évoluées conscientes. L'être humain n'est pas le premier à fouler ces terres (ou ces eaux). Par exemple, une forme de vie intelligente de cépha- lopodes marins se développa avec le soutien des Jardiniers pendant des millions d'années, jusqu'au jour où une extinc- tion de masse survint, et, face à de nouvelles conditions envi- ronnementales défavorables, elles furent transplantées sur une autre planète aquatique, afin d'éviter leur extinction si- multanée à celle des autres formes de vie qui leur étaient contemporaines. Il reste des traces fossiles de ces entités, mais comme elles n'ont pas atteint une forme de civilisation pouvant laisser des traces repérables lors de leur séjour sur Terre, il est difficile de les distinguer des animaux de leur époque. Néanmoins, ces céphalopodes originaires de notre Planète existent toujours, ils ont continué à évoluer sur leur nouveau Monde en toute sécurité. Cette notion de transplant est importante car elle montre le soin tout particulier que les espèces cultivatrices entretien- nent avec les autres formes de vies conscientes. Cette mé- thode de transplant, afin d'éviter des extinctions face à des changements brutaux est très prisée, et de très nombreuses espèces sont en réalité des transplants et ne sont pas origi- naires des mondes dans lesquels elles évoluent actuelle- ment. Ce n'est pas le cas de l'homme, mais de nombreux environnements ont accueilli des réfugiés biologiques, ce qui a permis de sauvegarder et de multiplier la communauté des peuples galactiques. On peut donc distinguer trois types de civilisations, ou d'espèces intelligentes: . les espèces autochtones naturelles, celles qui sont apparues sans aucune intervention extérieure, qu'on appelle civilisations primordiales, et qui sont souvent cultivatrices 79 
. les espèces autochtones artificielles, comme l'être humain, dont l'évolution a été encadrée et accélérée par les civilisations cultivatrices . les espèces non endémiques artificielles, ou transplants, qui ont été déplacées soit pour les sauvegarder, soit pour inséminer des mondes primitifs. 80 
2 : Les débuts de la famille humaine C 'est à la suite de la dernière grande extinction mas- sive, il y a environ 65 millions d'années, que les mammifères commencèrent leur développement en s'accaparant des niches écologiques de plus en plus nom- breuses et variées. Mais contrairement à l'idée répandue par nos paléontologues dans l'esprit du public, le règne des dino- saures ne s'est pas achevé à la fin du crétacé. Certaines es- pèces, ce que l'on nomme les dinosaures aviens (de « oi- seau») ont survécu et ont prospéré, tenant le haut de la py- ramide alimentaire ainsi que de nombreux autres secteurs, car leur capacité d'adaptation, leur sang chaud, leur aptitude à se déplacer sur de grandes distances (pour les espèces volantes), ainsi que leur système d'oxygénation, leur donnè- rent un avantage certain sur les mammifères, qu'ils soient marsupiaux ou placentaires. Ce stade de développement de la vie se retrouve aussi sur d'autres mondes vivants, et il existe des espèces intelligentes proches des oiseaux terrestres, ainsi que d'autres intermé- diaires entre les reptiles et les dinosaures aviens. Ces similitudes entre des mondes ayant développé leurs propres écosystèmes indépendants, sont liées. Elément cru- cial: l'ADN. Toutes les formes de vie de l'Univers sont fon- dées sur une même technique d'assemblage génétique codé par l'acide polymère et ses différentes briques, les nucléo- tides, qui sont des points de convergence obligés dans le grand schéma cosmique de la vie. La matière telle qu'elle est constituée et les combinaisons d'éléments aboutissent né- cessairement à cette solution. Cette notion de nécessité est dictée par des facteurs quantiques, et l'ADN ainsi que ses 4 nucléotides sont les plus optimaux. D'autres versions de ce système de construction biochimique peuvent apparaÎtre 81 
mais sont moins performantes, et elles n'aboutissent pas à la formation de cellules vivantes complexes. L'ADN est donc le seul langage commun entre toutes les formes de vie, mais si les combinaisons sont nombreuses, elles ne sont pas infinies. Il Y a des modèles liés à la structure même de l'ADN, si bien que la Nature a tendance à utiliser les mêmes schémas un peu partout. Ainsi, l'œil, organe sensitif servant à capter les radiations afin de faciliter une meilleure compréhension de l'environnement est très répandu, sous une forme ou une autre (facettes, globe, membranes sensibles). De même, afin de pouvoir fabriquer des objets et se servir d'outils, les formes de vie intelligentes ont toujours recours à des organes préhensiles, que ce soit des mains, des pinces, des ven- touses ou des tentacules. On retrouve donc sur différentes planètes des espèces évo- luées assez semblables à certaines formes de vie terrestres, vivantes ou disparues: céphalopodes, insectes, reptiles, vers, batraciens, poissons, oiseaux, acariens, crustacés, tri- lobites etc, mais tous les modèles de base n'ont pas été automatiquement représentés sur notre Terre (ou n'ont pas encore tous été découverts), même si notre planète a su dé- velopper un échantillon représentatif des différents patrons des possibles génétiques. Il existe par exemple une race originaire de Sirius qui aura un grand impact sur notre propre développement. Cette espèce intelligente fut « travaillée », comme beaucoup d'autres, par les civilisations primordiales jardinières. Cette race intelli- gente, les Raksasas (une dénomination pratique, référence aux démons védiques), a une morphologie et un métabo- lisme proche de nos dinosaures aviens, tel le vélociraptor, ayant évolué vers une bipédie proche de la nôtre, il y a de cela plusieurs millions d'années avant notre propre apparition sur Terre. 82 
Malheureusement, et je développerai ce point dans la der- nière partie de cet ouvrage, toutes les civilisations cosmiques ne deviennent pas des cultivateurs pacifiques. Certaines races, certes minoritaires, s'orientent vers un système de développement dominateur et conquérant. Bien entendu, il y a des facteurs liés à la génétique et aux conditions environ- nementales ayant mené à leur émergence, n'en reste pas moins que les Raksasas colonisèrent de nombreux mondes afin d'étendre leur domination et leur puissance, et ce dans le but de toujours s'étendre davantage. Constamment à la recherche de ressources, ils exploitent systématiquement les mondes qu'ils découvrent, les pillent et parfois les endommagent irréversiblement. De ce point de vue, ils sont un véritable fléau que les races primordiales canalisent la plupart du temps. Néanmoins, et pour des rai- sons complexes que nous aborderons ultérieurement, leur expansion n'est pas complètement jugulée et il existe un principe sophistiqué de non intervention mis en place par les races les plus avancées, laissant faire ces expansions mal- heureuses malgré tout. Les Raksasas, qui sont donc beaucoup plus anciens que nous dans l'histoire de l'Univers, colonisèrent une partie des systèmes autour de leur planète mère, un monde orbitant autour du système d'étoiles triple de Sirius (A, B et C), plus précisément de Sirius B. La majorité de leurs colonies se développa donc dans cette proximité pratique, et fut un jour où cette frontière finit par atteindre notre Astre et ses pla- nètes. Leur métabolisme étant compatible avec notre environne- ment, ils s'installèrent en différents points et plus particuliè- rement sur la Terre et sa Lune (comme base arrière logis- tique), il Y a de cela 4 ou 5 millions d'années. A cette période, une espèce de primate semi-bipède de petite taille arpentait les savanes africaines. Cet ancêtre de l'homme et ses différents cousins avaient été repérés par les Civilisations Primordiales et notamment une espèce très 83 
active dans ce domaine, que la tradition populaire appelle « petits gris». Cette race très ancienne n'est pas à proprement parler une Civilisation primordiale, puisqu'ayant subi un « ingeneering » génétique, mais elle s'est rapidement spécialisée dans ce domaine pour des raisons spirituo-religieuses liées à leur propre expérience historique. Elle participa même à l'élabora- tion des Raksasas, et bon nombre d'espèces de forme hu- manoïde doivent leur aspect à l'intervention de ces « gris », car ils se servent volontiers de leur propre patrimoine géné- tique (qu'ils maÎtrisent) pour hybrider les espèces animales repérées et les aider à avancer vers la voie de l'intelligence. En réalité dans l'Univers, les formes humanoïdes sont relati- vement rares car la plupart des espèces intelligentes sont aquatiques, et pour celles qui choisissent la terre ferme, en- core moins aboutissent à des formes reptiliennes ou mam- maliennes. L'action de ces cultivateurs « gris» est donc particulière à ce secteur de l'Univers, ce qui a influencé grandement les pro- portions à la hausse. Pour des raisons pratiques, et parce qu'il existe de nombreuses races humanoïdes grises dans l'Univers (leurs couleurs ne sont pas visibles dans notre spectre de réception et donc ils nous paraissent tous gri- sâtres), nous les nommerons Zétas, en référence à l'expé- rience vécue par Barney et Betty Hill dans les années 60, Betty Hill affirmant que ces êtres gris lui auraient montré leur monde d'origine dans la constellation de Zeta Reticuli. En fait peu importe leur lieu exact d'origine, ici aussi, cette dénomi- nation a des raisons pratiques. Les Zétas, en qualité de cultivateurs, étaient déjà actifs sur notre planète depuis des millions d'années et avaient eux- mêmes participé à l'apparition des céphalopodes intelligents. Suite au transfert de cette espèce sur un monde aquatique pour garantir sa survie, le dévolu des Zétas se porta sur des primates dont le potentiel leur parut extrêmement prometteur. Le tout était de libérer leurs mains de leur système de 84 
locomotion et ainsi leur permettre de les utiliser pour manier des outils. Un processus progressif d'amélioration, visant à la bipédie de ces primates, fut donc mis en action et différentes espèces d'homo de type erectus firent leur apparition dans les grandes plaines. Or, il Y a environ 4 millions d'années, la Terre fut colonisée par les Raksasas: comportant de nombreuses richesses, tant minières qu'en terme de biodiversité (c'est à dire de source de nourriture et de molécules originales), c'était un monde idéal pour assouvir leur soif de développement. Le tout était donc pour ces êtres intéressés de trouver un moyen d'exploiter ce monde vierge et riche. Mais, leur société très hiérarchisée, rechigne aux basses besognes et se sert volontiers d'autres espèces animales comme main d'œuvre. Hors de question d'exploiter les ri- chesses du sous-sol soi-même, ou de cultiver et d'élever des animaux. Très avancés scientifiquement (ils ont quand même développé des moyens d'atteindre d'autres étoiles proches et de les coloniser, ce qui est un bel exploit technique), ils re- marquèrent rapidement les primates bipèdes et sélectionnè- rent des individus qu'ils modifièrent génétiquement : ils aug- mentèrent les capacités cognitives des créatures afin qu'elles puissent recevoir et exécuter des ordres simples, renforcè- rent leurs caractéristiques physiques (musculature, ossature) et poussèrent encore plus loin la bipédie amorcée par les Zétas. Ainsi naquit l' » homo habilis» primitif, qui se déclina en différentes sous-espèces par la suite, chaque groupe évo- luant parallèlement à partir de l'hybride artificiel pétri par les reptoïdes de Sirius B à partir d' » homos erectus » préexis- tants. Nos lointains ancêtres furent donc modelés afin de devenir d'habiles et robustes esclaves pour les classes dirigeantes Raksasas et cette situation perdura jusqu'à ce que ces mêmes reptoïdes décident d'abandonner la région du système solaire, et particulièrement la Terre. La raison exacte de ce changement radical sera lui aussi abordé dans la dernière section de cet ouvrage, car elle mérite une 85 
explication détaillée et abondante afin de saisir toute la complexité de leur comportement. 86 
3 : Les géants humanoïdes A ce point stratégique de notre histoire, entre en jeu un autre acteur extraordinairement important de notre passé, mais cette fois ce n'est pas une civilisation, mais une planète, Nibiru. Zecharia Sitchin, un spécialiste renommé et décrié des civili- sations sumériennes anciennes fut le premier à avancer cette hypothèse: il existerait une douzième planète (ou une dixième voire une neuvième suivant que l'on considère ou non le Soleil, la Lune ou Pluton comme des planètes) dans notre système solaire, massive, orbitant autour de notre So- leil telle une comète sur une trajectoire très elliptique et dont la période serait de 3600 ans. Ce chercheur était tout à fait dans le vrai. Cette planète existe bel et bien, et non seulement il avait deviné sa nature, mais en plus il avait découvert qu'elle abritait, tout comme la Terre, une forme de vie humanoïde, les Annunakis. Ses sources? Les propres connaissances que ces mêmes Annu- nakis laissèrent en Mésopotamie lors de leur séjour sur notre monde et retranscrits par les sumériens en cunéiforme sur des tablettes d'argile ! Pour comprendre qui sont ces Annunakis, il est important dans un premier temps de s'intéresser à Nibiru elle-même, leur planète. Nibiru est un monde rocheux environ 4 fois plus massif que la Terre, et entouré de nombreux satellites mineurs de la taille de Pluton (pour le plus gros). Son origine n'est pas la même que celle de notre propre planète, puisque Nibiru est en réali- té un type de « naine brune», une sorte de noyau solide dense qui servait auparavant de jumeau au Soleil. 87 
La plupart des étoiles sont nées en systèmes binaires, voire triples, mais toujours asymétriques. Le couple se forme donc à l'avantage d'un des deux, dans notre cas le Soleil, et comme celui-ci est relativement de petite taille par rapport à ses congénères cosmiques, il ne pouvait pas en être autre- ment pour son double formant la paire stellaire: Nibiru était donc trop petite pour enclencher une réaction thermonu- cléaire de fusion, et elle perdit son enveloppe d'hydrogène et d'hélium, ne conservant que son noyau lourd, solide, qui re- froidit avec le temps pour former une planète. Cette différence avec la Terre est primordiale, puisque Nibiru, par sa naissance même, n'a pas les mêmes caractéristiques physiques que les planètes classiques: non seulement elle arbore un système « solaire » de planètes propre à elle (tout comme le Soleil a ses 9 planètes comme satellites naturels), mais en plus, en son sein, elle conserve une forte activité nucléaire : elle contient énormément d'éléments très lourds, comme l'uranium, et irradie fortement dans l'infrarouge. Elle n'émet qu'une très faible lumière visible dans le rouge pro- fond, mais ceci est anecdotique bien que cela explique pour- quoi elle est considérée par de nombreuses légendes ter- riennes comme un monde rouge et noir (le monde de Quet- zalcoatl dans la tradition mésoaméricaine). Il Y règne une forte activité volcanique du fait que son cœur est encore très chaud, ce qui maintient un niveau de tempé- rature confortable, même dans l'espace profond et privé d'ensoleillement. Enfin, de grands océans l'enveloppent, ainsi qu'une vie fondée sur une sorte de photosynthèse, n'utilisant pas le spectre visible comme le font nos propres plantes, mais les rayonnements infrarouges, entre autres (certains rayonnements, qui existent aussi sur Terre, n'ont pas encore été repérés par nos physiciens, et donc je ne peux m'étendre sur ce sujet davantage). La vie existe donc sur Nibiru, même si elle n'est pas aussi diversifiée et foisonnante que sur notre planète. D'ailleurs, les cycles biologiques y sont très lents, car la période orbitale très allongée de cette planète errante force les organismes à 88 
se plier à des saisons interminables: une saison sombre d'environ 3600 ans, et une saison « éclairée» très brève, caractérisée par un bombardement de radiations solaires intense et destructeur pour une vie locale inadaptée à ces rayonnements ionisants. Ainsi, tous les 3600 ans, la surface de ce monde est détruite par les radiations solaires, puis re- naÎt dès que la planète s'éloigne de nouveau dans l'espace : le rythme de renouvellement et de reproduction est donc fixé sur ces événements et se déroule une fois tous les 3600 ans ! Les espérances de vie sont donc annuelles, une année sur Nibiru étant équivalente à 3600 de nos propres années. Cela aura son importance. Le problème majeur posé par ce très lent renouvellement des générations est celui de la vitesse d'évolution des espèces sur Nibiru comparativement à celles de la Terre. Si les mouches drosophiles sont capables de donner naissance à plusieurs générations en quelques jours, ce n'est pas le cas des vies endémiques de la planète errante. La diversité et la complexité des espèces sont considérablement moins abou- ties que leurs équivalentes terrestres. Seules des formes de vie végétales primitives sur les sols émergés et une faune restreinte d'organismes simples dans les océans ont pu se développer. On peut dire que sur Nibiru la vie est à un stade pré cambrien par rapport à notre histoire terrestre et qu'il n'y a pas eu l'explosion que nous avons connue il y a environ 550 millions d'années. Mais comment alors une espèce humanoïde, donc très com- plexe, a-t-elle pu voir le jour sur ce type de planète primitive? Y-a-t-il eu intervention des Jardiniers sur une espèce locale? Et bien contre toute attente non. Comme nous l'avons vu précédemment, il existe des trans- plants d'espèces intelligentes qui peuvent s'opérer d'une pla- nète à une autre. Dans certains cas, ces transferts servent à ensemencer volontairement de nouveaux mondes, mais dans le cas des Annunakis, les choses sont plus exceptionnelles encore. 89 
Lors de leur séjour dans notre système, les Raksasas, ces reptoïdes originaires de Sirius, utilisèrent la Terre comme colonie, en exploitant les richesses grâce à une espèce d'es- claves fabriquée génétiquement à partir d'une race de pri- mates bipèdes. Ces esclaves, du genre Homo Habilis, servi- rent très largement et furent même exportés sur d'autres co- lonies Raksasas. Nibiru ayant une flore pratiquant une forme de photosyn- thèse, elle produit également, comme sur Terre, de grandes quantités d'oxygène afin de synthétiser des matières carbo- nées et, ainsi, une atmosphère compatible avec les formes de vie terrestres a pu naÎtre. Ce monde sombre put donc nourrir et abriter une colonie Raksasa prospère. Non Seulement elle était viable, mais en plus Nibiru a un sous-sol beaucoup plus riche que notre pla- nète bleue du fait qu'elle est née d'une naine brune. On y trouve en grande quantité des métaux lourds, de l'uranium en particulier, ainsi qu'un élément qui nous est inconnu pour l'instant, que nous appellerons l '« indratium » pour des rai- sons pratiques, de numéro atomique 114 (Référence à l'Arme du Dieu Indra, le Vajra, qui utilisait cette substance). Se situant dans une zone de stabilité atomique suspectée par nos scientifiques, cet élément a la particularité d'engendrer un champ gravitationnel négatif quand il est stimulé, mais il reste très rare et ne se forme que dans des conditions ex- trêmes. Actuellement, il est nommé officiellement par notre science Ununquadium (Uuq) ou Flerovium (FI), et seul son isotope stable 289 Uuq ou 289 FI correspond réellement à l'indratium de Nibiru. Cette planète géante étant le reste éteint et amoindri d'une naine brune, un Soleil avorté, elle a constitué dans sa jeu- nesse un creuset parfait pour engendrer la création d'un tel élément en quantité non négligeable et exploitable, ce qui explique aussi qu'on ne trouve pas ce composant partout. 90 
Malheureusement pour nous, la Terre n'a pas permis que des processus nucléaires similaires se déclarent en son sein, et on ne trouve pas cette substance dans notre partie du Sys- tème solaire, ou seulement sous forme de traces (bombar- dements météoritiques). Les Raksasas quant à eux, ont basé leur haute technologie spatiale sur cet élément indispensable et sont continuelle- ment à la recherche de nouveaux gisements de ce minerai, qui leur permet ensuite de mener leurs guerres de conquête plus loin et plus profondément encore dans la galaxie. Nibiru avait donc une place stratégique, notamment dans la fabrication d'armes hightech, mais surtout de procédés et d'appareillages de sustentation gravitationnelle. Or pour des raisons que nous n'évoquerons pas ici, les reptoïdes de Si- rius abandonnèrent précipitamment cette riche colonie, lais- sant du même coup les nombreux esclaves qu'ils y avaient importés et utilisés dans les mines d'indratium derrière eux. Ces esclaves étaient des homo habilis, ces primates modifiés génétiquement à partir d'homo erectus, et avec le temps, les millions d'années passant, les deux branches de cet homo habilis, ceux restés sur Terre et ceux transplantés sur Nibiru, évoluèrent séparément. Sur la planète rouge, ces humains primitifs s'accommodèrent physiologiquement de leurs nouvelles conditions : ils devin- rent résistants aux fortes radiations atomiques de leur nou- veau monde, tout en abandonnant leurs protections contre les rayonnements solaires devenues inutiles. Ainsi, ils ne produisirent plus de mélanine dans leur épiderme et furent tous victimes de leucitisme (blanchissement de la peau ex- trême), puis d'albinisme. La gravité étant plus forte sur Nibiru, leur ossature se renforça ainsi que leur musculature, et leur cerveau se développa verticalement pour reporter tout le poids de la tête au maximum sur l'axe de leur colonne verté- brale. Enfin, dans un monde où la vie n'est pas vraiment abondante et où la nourriture est rare, leur société évolua, leur rythme reproductif se mit au diapason du cycle de 3600 91 
ans et leur espérance de vie explosa pour compenser, n'hésitant pas non plus à dévorer leur propre progéniture en cas d'explosions démographiques incontrôlées ou de fa- mines. Enfin, leur nombre ne pouvant pas fluctuer trop intensément sous peine d'extinction, ils formèrent une société globale in- dispensable à la gestion des ressources éparses, tout en instaurant une hiérarchie très stricte et ritualisée basée à l'origine sur la force physique (les plus forts sont nourris les premiers), si bien que leur taille ne cessa d'augmenter et d'en faire des géants comparés à leurs frères restés sur Terre. Ainsi, on a une bonne idée de leur physiologie: atteignant de 2.50 à 3 mètres pour les mâles, et 2 à 2.10 mètres pour les femelles, leur crâne est fortement allongé vers le haut (tête en ogive), leur peau est très pâle et les mâles portent de longues barbes rousses (comme on peut le voir dans les descriptions qu'on a d'eux sur Terre). Quant à leur vue, elle a dévié du spectre visible (pour nous) vers le spectre infra- rouge, les rendant exclusivement nyctalopes. Enfin, ils peuvent vivre une centaine d'années-nibiru, soit 100x3600=360.000 ans en moyenne, 130x3.600=468.000 ans au maximum (cela est lié à une limitation du nombre de cycles codée dans notre patrimoine génétique originel, nous sommes aussi limités approximativement à ces 130 cycles- terrestres ). Cette limitation n'est pas généralisée à toutes les races de l'Univers, elle est propre à notre espèce (puisque les Annu- nakis ont une base commune avec nous, ils sont une branche de notre espèce et sont soumis aux mêmes limites). Pour d'autres espèces comme les Zétas ou les Raksasas, la limitation des cycles est donc différente. Si on prend une race vivant sur un monde dont le cycle annuel est de 10 ans, et que sa limite de cycle est de 50, elle vivra donc en moyenne 500 ans sur sa planète-mère. Si en revanche elle colonise un autre monde sur des milliers d'années, elle se mettra au 92 
diapason du nouvel environnement et si cette planète a un cycle de 3 ans, elle ne vivra plus que 50x3 = 150 ans. Il Y a donc un cycle génétiquement codé, qui est ensuite ap- pliqué à un autre cycle lié à la planète sur laquelle vit l'entité. Bien sûr, on parle ici de durée de vie maximale, puisque la mortalité peut-être due à d'autres facteurs qui raccourcissent l'espérance de vie d'autant. Nous avons une espérance de vie théorique de 130 ans environ, ce n'est pas pour cela qu'on atteint cet âge canonique automatiquement! 93 
4 : L'héritage reptilien L es Raksasas, ces reptoïdes intelligents originaires de Sirius ayant quitté notre système solaire ainsi que Nibi- ru, la naine brune jumelle de notre Soleil, les Annuna- kis et nos ancêtres humains continuèrent leur développement séparément, et dans des environnements différents. Sur Terre, les descendants des homo habilis évoluèrent, tou- jours sous l'influence discrète des cultivateurs, jusqu'à at- teindre un stade encore plus évolué d'homo, sans pourtant connaÎtre de véritable saut d'espèce dans sa filiation. Sa cul- ture fondée sur le respect de la Nature, fut très influencée par l'enseignement des entités intelligentes cultivatrices, notam- ment à travers les chamans qui servent souvent d'intermé- diaires ou de canaux. Si les chamans préviennent parfois leur peuple de catas- trophes à venir ou qu'ils sont guidés vers des plantes qui ser- viront à stopper des épidémies, c'est souvent parce que les esprits avec qui ils communiquent ont un savoir très avancé. Ainsi, pour des civilisations très supérieures technologique- ment et télépathes, les chamans sont le lien parfait pour in- fluer sur notre développement de façon subtile tout en proté- geant les populations qu'elles parrainent, sans pour autant leur dicter leur façon de se comporter. Les Zétas et les autres peuples cultivateurs sont des guides, pas des dictateurs, les espèces aidées et chaque individu parmi celles-ci conservant leur libre arbitre. Nul humain n'a jamais été forcé à être cha- man, c'est soit une volonté consciente soit un questionne- ment personnel qui ont toujours mené à ces liens spirituels, jamais une décision unilatérale ni dans un sens ni dans l'autre d'ailleurs. Sur Nibiru, les choses ne furent pas différentes, les « Homo Annunakis» formant leur propre « humanité». Seules les 95 
conditions y furent spécifiques. Comme nous l'avons vu, leur environnement a joué un grand rôle. De même la rareté des ressources et des effectifs a également rapidement mené à une structure sociale particulière, à la fois très centralisée, mais également très ritualisée, puisque les conflits ne peu- vent aboutir à trop de mortalité. Quand une espèce n'est composée que de quelques dizaines de milliers d'individus, elle ne peut pas se permettre d'en perdre pendant des affron- tements fratricides sans risquer l'extinction, ou du moins son appauvrissement génétique. Il Y a des guerres entre eux, mais ce sont des guerres de factions, souvent basées sur des jeux, qui ne sont finalement que des batailles encadrées et symboliques. Les perdants ne sont pas tués, mais descendent dans la hiérarchie par rap- port aux vainqueurs. La Société Annunaki est donc très pyramidale (sans jeu de mot) et très élitiste, parce que cette centralisation permet de globaliser la gestion des ressources. Au contraire, sur Terre, à la même époque, il y a de multiples communautés de petite taille, peu de hiérarchie mais un partage des tâches par fonc- tion, et non par grade. Ainsi il n'y a pas de roi ou de chef, même si chaque domaine a un individu qui domine par son expérience (gouvernement des sages) : il yale chaman pour le spirituel et la médecine, le guerrier-chasseur le plus aguerri pour la défense contre les prédateurs et la capture du gibier, l'ancien qui connaÎt le calendrier et les saisons et qui s'oc- cupe de gérer les cueillettes (le scientifique de l'époque), l'artisan qui est le plus habile à enseigner la taille des outils en pierre. Le groupe est donc gouverné par un collège d'ex- perts et de sages qui décident lors de réunions ou de con- seils tribaux ce qui est bien ou non pour le groupe ainsi que les grandes orientations à prendre (faut-il déménager, aller plus au Sud que les autres années...). Ces communautés ne sont que rarement sédentaires, puisque la culture et l'élevage ne sont pas encore utilisés, mais elles ont un territoire sur lequel elles comptent pour leur fournir les vivres et les ma- tières premières nécessaires au fonctionnement de leur so- ciété. 96 
Sur Nibiru, la centralisation extrême uniformise les rites et les coutumes au maximum: ainsi naÎt très tôt une unique civilisa- tion, un gouvernement mondial unique avec à sa tête des familles nobles et un Roi-Empereur, qui n'est pas sans rappe- ler ce qui se pratique dans la société des reptiliens de Sirius. Ceci n'est pas du tout un hasard: une des particularités de l'histoire des Annunakis, c'est qu'ils sont restés en contact avec les Raksasas beaucoup plus longtemps que leurs cou- sins terrestres. Les mœurs reptiliennes se sont donc plus profondément propagées et ont été copiées avec plus de ferveur. Un autre facteur important est également la disparition bru- tale des Raksasas du système solaire et leur abandon de Nibiru qui fut extrêmement lourd de conséquences. Les repti- liens ont littéralement disparu instantanément de ces colonies et ont donc laissé tout ce qu'ils y avaient amené pour leur propre confort, intacts: leurs machines, leurs écrits, leur science, leurs temples: les Annunakis ont juste vu leurs an- ciens maÎtres disparaÎtre du jour au lendemain, sans explica- tion et se sont retrouvés orphelins. Il fallut du temps pour que ces homos importés de la Terre développent leur propre organisation sociale, mais une fois que celle-ci fut solidement installée, ils purent se pencher sur leurs légendes et leur passé : non seulement ils avaient con- servé l'histoire de leurs origines sous forme de légendes vi- vaces, mais en plus ils se mirent à vénérer les reptoïdes comme leurs Dieux créateurs: c'est ainsi qu'est née leur reli- gion unique. Une caste de prêtres fut structurée aux côtés du pouvoir poli- tique central, le plus souvent dirigée par un membre de la famille royale, traditionnellement le successeur du Roi- Empereur en place. Ce clergé avait notamment comme mis- sion de retrouver les traces des Dieux Anciens ainsi que leur savoir, si bien que les prêtres furent les ferments de la science Annunaki : il n'y a donc que très peu de différence 97 
entre les prêtres et les scientifiques dans leur société, puisque les deux rôles étaient exercés simultanément par ce clergé. Chez eux, les sphères religieuses et scientifiques ne faisaient qu'une, le savoir étant intimement lié au culte des Dieux créateurs. Cette notion de « créateurs» n'était pas totalement exacte, du moins était-elle romancée, puisque les Annunakis pen- saient que les Dieux les avaient conçus dans une grotte à partir de la Pierre Originelle, en l'occurrence un cristal d'indratium, le « diamant primordial». Cette « grotte de la genèse» se trouvait selon eux dans une montagne, la mon- tagne primordiale, en réalité la base souterraine des extrater- restres reptiliens du temps de leur présence en ces lieux. Ainsi, cette montagne sacrée, taillée par les Dieux anciens, Temple de la création, fut aménagée avec le temps pour lut- ter contre l'érosion qui l'avait bien abÎmée après plusieurs millions d'années d'intempéries (il pleut sur Nibiru). Le Temple-Montagne des origines est donc devenu avec le temps une énorme pyramide, recouverte d'or, et dont le sommet est composé d'indratium, la « matière» des Dieux. Le pyramidion a une base métallique en forme de pyramide tronquée sur laquelle lévite un énorme cristal d'indratium lu- minescent. C'est le saint des saints de la Culture Annunaki, un symbole même de leur planète et de leur civilisation, qu'ils importeront d'ailleurs lors de leur séjour sur Terre sous la forme de la pyramide à 13 degré surmonté de l'œil lumineux « qui voit tout». A ce stade, il convient de reparler brièvement de l'indratium, cette matière hyper-Iourde qui n'existe pas naturellement sur Terre. Cet élément de numéro atomique 114 se présente sous forme de cristal sur Nibiru et non sous forme métallique. Luminescent naturellement, aux propriétés uniques, il est soluble dans l'eau et on en retrouve une grande partie dans les immenses océans de Nibiru. Lorsqu'il est déposé dans des filons hydrothermaux, il se précipite et se cristallise sous une forme translucide solide rappelant le diamant. Sous cet 98 
aspect, il est déjà décisif dans la technologie de l'antigravita- tion, mais il peut être également allié à l'or, avec lequel il forme une sorte de métal supraconducteur très performant. Il est donc utilisé sous deux formes: cristalline, où il a ten- dance à léviter quand il est dans certaines conditions (champ électro-magnétique modulé), et sous forme d'alliage avec l'or où il acquiert des propriétés électriques particulières. Ces deux types de technologie ont été utilisés par les rep- toïdes Raksasas. Les cristaux peuvent servir de systèmes de sustentation permanents, si bien qu'en les incorporant à n'importe quelle masse, celle-ci se met à flotter. Les cristaux d'indratium se comportent comme des ballons d'hélium mi- niaturisés en quelque sorte. Ils ont aussi la capacité de transmettre des informations à très longue distance (grâce aux ondes gravitationnelles), et on peut produire des appa- reils de communication interstellaires avec cette propriété. Enfin, son alliage avec l'or et ses capacités électriques ont été incorporés dans des armes et divers appareillages com- plexes. Les reptoïdes ayant abandonné tous leurs objets, les Annu- nakis mirent donc la main sur de nombreux artefacts divins, aux pouvoirs formidables: les savant-prêtres Annunakis me- nèrent d'immenses et vastes campagnes de fouilles et tous les objets Raksasas récupérés furent vénérés dans des temples-montagnes. Parmi ces objets, de nombreux écrits, souvent très incomplets, des gravures représentant les Dieux reptiles, des cartes stellaires, furent tous analysés minutieu- sement et provoquèrent une véritable explosion culturelle et scientifique chez ce peuple d'anciens esclaves. Certains ob- jets considérés pendant longtemps comme des reliques reli- gieuses furent mieux compris au fur et à mesure du progrès technique rapide sur Nibiru, et les Annunakis purent repro- duire certaines technologies « divines », dont les cristaux de communication et les armes de poing basées sur les supra- conducteurs. 99 
C'est cependant en observant leur environnement qu'ils mi- rent au point des réacteurs nucléaires « classiques» afin d'alimenter ces technologies. L'atome fut la seule énergie capable de faire fonctionner ces choses car les Géants Hu- manoïdes ne purent jamais comprendre ou reproduire la source d'énergie Raksasa. De même, ils ne purent jamais maÎtriser les fondements du voyage intergalactique, qui de- mande la maÎtrise d'un stade tout autre de connaissances, celles des multi-dimensions de l'Univers. La civilisation humanoïde sur Nibiru progressa de façon ful- gurante pendant que sur Terre, leurs cousins homo habilis, nos ancêtres, étaient cantonnés à une société semi-nomade de chasseurs-cueilleurs. La quête des religieux Annunakis prit néanmoins une tour- nure bien différente quand ils mirent la main sur des écrits des Raksasas (qu'ils ne comprennent pas entièrement) men- tionnant des séjours sur d'autres planètes habitables. Tout d'abord, ils trouvèrent des références à Sirius, le lieu d'origine de leurs Dieux, qui fut alors placé dans leur cosmo- logie astronomique comme centre de l'Univers. Ils vouèrent un culte à cette étoile proche (la plus brillante dans leur ciel après le Soleil), et la pression des religieux se fit intense au- près de la Royauté afin de mettre au point des moyens d'ex- plorer l'espace environnant. Des Sondes furent fabriquées puis envoyées vers Sirius, mais sans résultat concret. Les Annunakis se retournèrent naturellement vers des pistes plus proches, notamment les planètes gravitant autour du Soleil. Observée depuis longtemps, la Terre était connue pour abriter la vie, mais ces observations étaient fort parcel- laires car personne n'y avait jamais mis les pieds. De même la Lune avait été repérée comme site potentiel de recherche de traces Raksasas et les cartes confirmèrent ces présomp- tions. D'autres facteurs plus matériels poussèrent les humanoïdes dans leur programme d'exploration. Bien que leur monde fût 100 
relativement riche en indratium (qui reste quand même une ressource rare et précieuse), il en est autrement pour l'or dont les réserves locales ne suffirent bientôt plus à leurs avides uti 1 isateu rs. Comme la société Annunaki est très globalisée, la seule vo- lonté du souverain permit de construire tout un programme spatial de grande envergure. Dans un premier temps, ils se contentèrent de missions d'exploration grâce à de grands vaisseaux sphériques dorés, les Nefs. Une double barrière se mit cependant rapidement en travers de leur chemin : la première est l'éloignement de leur pla- nète-mère des autres objets célestes. Son orbite étant très allongée elle passe 99 % de son temps en dehors du sys- tème solaire. Ensuite, lors de la phase d'approche de la péri- hélie, la planète errante passe dans de nombreux nuages de débris, ce qui rend tout voyage hors atmosphère très dange- reux. De même, Nibiru est également entourée constamment d'un nuage de ce type, très dense, qui se contracte ou se dilate en fonction des champs gravitationnels des planètes approchées (Jupiter en particulier). Plus Nibiru entre dans le système solaire, et plus il est facile, enfin moins dangereux, d'en décoller pour voyager sans risques de collisions fatales. Un plan de route scrupuleux devait donc être suivi pour s'échapper de ce champ de mines, si bien que les sorties furent regroupées à certains moments clés du périple de la planète-comète: il était uniquement possible de lancer des missions interplanétaires deux fois sur les quelques 3600 ans de la révolution, ces deux créneaux se trouvant séparés de seulement 7 ans l'un de l'autre. Il fut donc décidé de privilégier une colonisation sur le long terme plutôt que des missions d'exploration brèves mais plus fréquentes, ce qui permettait de rester plus longtemps sur les lieux envisagés et donc d'y mener des recherches archéolo- giques ainsi que de la prospection dignes de ce nom. 101 
Mars fut la première planète abordée: à cette époque, une vie très primitive, bactérienne, s'y était développée et de l'eau liquide, sous une atmosphère correcte, permettait d'y vivre avec un équipement léger (mais pas totalement à l'air libre). Mars était un maigre butin puisque les Raksasas n'y fondè- rent qu'une toute petite colonie et que les fouilles furent rapi- dement menées, et sans résultats majeurs. De plus, la petite planète rouge n'a pas beaucoup de richesses minières et très peu d'or. Tout ce qui put être récolté le fut, ce qui endommagea d'ail- leurs grandement son environnement très fragile, au point qu'une désertification galopante s'installa; l'eau liquide et l'atmosphère disparurent presque simultanément, ainsi que la vie microbienne. Les Annunakis installèrent alors une autre exploitation sur Phobos, un des satellites naturels de Mars qui, lui, contient énormément de ressources aurifères, comme toute la cein- ture d'astéroïde proche. Phobos est toujours, il faut le préci- ser, une colonie active. Les ressources de ce satellite et d'autres astéroïdes ne sont pas liées au hasard : dans les premiers temps de la formation du système Solaire, à l'époque où Nibiru était encore une vraie naine brune beaucoup plus massive, un certain chaos se mettait en branle à chacun de ses passages près du So- leil. Lors de l'un d'eux, un de ses satellites heurta violemment une planète solaire qui perdit, sous la forme d'une vaste hé- morragie de magma, une partie de son cœur liquide, ainsi qu'énormément de matière dans l'espace. Ceci est raconté avec d'abondants détails dans les tablettes sumériennes héri- tées du savoir Annunaki, et retranscrites par la suite par ce visionnaire qu'était Zecharia Sitchin. La planète victime de la collision dans les premiers temps de l'Univers se nommait Tiamat: de cette collision naquit à la fois la Lune (le reste du petit satellite) et la Terre, qui n'est que d'un tiers de la grosseur de sa devancière percutée. Sur l'ancienne orbite terrestre, on retrouve les traces de cette 102 
collision fantastique sous la forme de la mystérieuse ceinture d'Astéroïdes (entre Mars et Jupiter)... La formation de cette nouvelle Terre amaigrie ne fut pas sans conséquences: les matières s'étant échappées du noyau de l'ancienne planète percutée (Tiamat), principalement consti- tuées de métaux en fusion, contenaient énormément d'or et d'uranium, et c'est pour cette raison que l'on en trouve en quantité impressionnante à la surface de notre planète, et pas sur la surface de Mars par exemple. Phobos, qui est aussi originaire de cette collision entre Tia- mat et le satellite de Nibiru, contient donc beaucoup de métal lourd également (or, fer et nickel). Ayant compris ce qui s'était produit des milliards d'années auparavant, les Annunakis suspectèrent immanquablement la Terre d'avoir un bien meilleur potentiel à exploiter que Mars. De Plus, notre Planète et sa lune étaient connues dans les archives Raksasas pour avoir abrité elles aussi des colo- nies «divines », et les Annunakis y trouvèrent une raison supplémentaire de tenter l'expérience d'une colonisation. 103 
5 : La colonisation de la Terre D ifférentes nefs avaient été mises en service par les Annunakis et fonctionnèrent dans le cadre de leurs activités martiennes. Ces nefs étaient de deux types : certaines, exclusivement orbitales, restaient au-dessus de la planète-cible, telles des stations spatiales, mais sans jamais se poser à la surface, car elles n'étaient pas faites pour ce genre d'usage. Ces énormes sphères blindées, recouvertes du fameux alliage or-indratium, permettaient de traverser l'espace dans une relative sécurité mais leur forme parfaite- ment sphérique indispensable à la formation d'un champ an- tigravitationnel et au mode de propulsion utilisé pour le voyage interstellaire, ne pouvait les autoriser à entrer dans une atmosphère et encore moins à reposer sur un sol. Leur poids considérable leur interdisait cette pratique, et elles se seraient effondrées sur elles-mêmes ou se seraient enfon- cées dans le support meuble. D'autres nefs furent donc bâties, de formes plus allongées et de plus petite taille. Celles-ci devaient servir à l'établissement de nouvelles colonies sur Terre. Elles n'étaient cependant que provisoires, puisque leur structure et leur machinerie devaient constituer l'infrastructure de la base elle-même. L'une d'elles fut utilisée sur le sol martien, une autre sur la Lune et une dernière sur la Terre, pendant que les nefs prin- cipales, au nombre de 2, restaient en orbites géostation- naires à l'équateur des mondes colonisés. Énormément de ressources avaient été investies dans ces 5 appareils et leur nombre fut limité par la disponibilité des ma- tériaux nécessaires à leur fabrication. Une sphère orbitale atteignit la Terre lors d'un des créneaux disponibles sur le trajet de Nibiru il y a environ 450 000 ans et une nef de colonisation, avec 500 individus, aborda notre 105 
monde à l'équateur, au niveau du Liban actuel (la ligne d'équateur était beaucoup plus inclinée qu'aujourd'hui, puis- qu'elle passait aussi en Europe !). La première colonie Annu- nakis ne s'installa donc pas en Mésopotamie comme certains l'avaient supposé, mais en Mer Morte. Il Y avait deux raisons principales à ce choix : la région se trouvait au niveau de l'équateur, ce qui était indispensable si l'on voulait que la sphère orbitale se trouve en orbite géosta- tionnaire juste au-dessus. Ensuite la mer morte de l'époque n'était pas encore vraiment morte, même si sa salinité était déjà plus élevée que la moyenne. Or les Annunakis avaient l'habitude de tirer leur or et leur indratium directement de leurs océans et cette technique d'extraction était bien au point. Ils choisirent, par habitude et pour son côté pratique, d'utiliser aussi cette méthode sur notre planète, et la Mer Morte d'antan avait une eau idéale pour ce type d'entreprise. Ce choix ne fut pas optimal pour autant, car nos océans et nos mers ne contiennent pas d'indratium. Les Annunakis en furent d'autant plus surpris qu'ils pensaient le contraire, et cela fut un grave frein à leur développement colonial, parce qu'ils avaient compté sur cette ressource dans leurs plans. Ils n'avaient pas prévu que leur stock d'indratium serait aussi limité, et par voie de conséquence, leur capacité à produire des machines et des armes avancées. Pour compenser, ils développèrent finalement des armes propulsées par des énergies fossiles exceptionnellement abondantes sur place. Les premières installations en dur furent réalisées non loin de la Mer Morte, sur le site actuel de Baalbek (Liban) et sur le site de Jérusalem, ce qui n'a pas été sans impact sur notre propre histoire par la suite, comme vous devez déjà bien l'en- trevoir. Ces plates-formes massives servaient notamment de base stabilisées pour les atterrissages et les décollages des engins de liaison orbitale. Mais les ressources d'énergies fossiles nécessaires ne se rencontraient pas à proximité, et il fallut qu'une troisième co- lonie soit construite dans la plaine de l'Euphrate, où de 106 
grandes quantités de naphte (pétrole non raffiné) affleurant au niveau du sol dans des mares goudronneuses, pouvaient être facilement récoltées, traitées et utilisées. De même, face à l'absence d'indratium sur Terre et sa rareté sur Nibiru, les Annunakis furent poussés à concevoir des systèmes de transport de substitution, notamment des fu- sées-cargos chargées de faire les allers retours entre le sol et la sphère spatiale en orbite. Au départ, ces fusées n'avaient pas été imaginées parce que la présence d'indra- tium ayant été supposée, les humanoïdes avaient pensé construire sur place des vaisseaux utilisant l'antigravitation et non de la combustion de carburant. Leurs plans furent, une première fois, contrariés. Même si la construction de tels engins de retour n'était plus disponible, les géants conservaient tout de même un stock de cristaux qu'ils avaient amené avec eux, notamment ceux tirés de la nef de colonisation démontée. Avec des appareils à antigravitation, ils purent construire facilement des murs et des plates-formes avec des pierres gigantesques qu'ils transportaient sans effort des carrières vers les sites d'édifi- cation, et on retrouve encore quelques-unes de ces mons- trueuses « briques » dans les fondations de la terrasse de Baalbek, ainsi que dans les plus anciennes traces de civilisa- tion à Jérusalem. A cette époque de la première vague colonisatrice, l'exploita- tion de notre planète s'avéra un fiasco assez retentissant: pas d'indratium, des océans très pauvres en or, l'impossibilité de construire de vaisseaux dignes de ce nom, l'obligation d'aller chercher de nouvelles sources d'énergie loin du point d'atterrissage initial, autant de difficultés qui remirent en question la présence de ces êtres sur notre monde. En revanche, d'autres aspects de leur voyage avaient constitué de véritables succès, notamment leur prospection des anciennes traces Raksasas. Ils purent donc récolter de très nombreux artefacts reptiliens « sacrés », ce qui conforta un fort sentiment religieux de dévotion et d'admiration. 107 
Contrairement à l'exploitation des ressources, la prospection historique fut une raison de perpétuer la présence et d'étendre les colonies sur toute la planète nouvellement acquise. Ainsi des implantations furent décidées en Europe, en Asie ainsi qu'en Amérique du Sud principalement. Ces lieux ne devinrent pas des bases automatiquement établies en dur, mais une forte présence Annunaki sillonna ces lieux. C'est lors de ces voyages d'exploration que les géants prirent connaissance de l'existence d'or sous forme native très près de la surface du globe, chose qu'il n'avait pas anticipée. En effet, lors de la collision avec Tiamat, cet or avait été projeté du noyau vers la surface et s'était aggloméré, en plus grande quantité dans la croûte terrestre qu'il ne s'était dissous dans les océans. D'énormes quantité d'or étaient à portée de main, il suffisait juste de creuser pour le récupérer et quand le mo- ment serait venu, transférer ces stocks grâce aux fusées de transferts des colonies vers la sphère orbitale, un jeu d'en- fant. Une fois la sphère orbitale remplie, elle faisait l'aller-retour entre la Terre et Nibiru lors des deux créneaux où elle pou- vait le faire, c'est à dire partait, se mettait en orbite autour de Nibiru, et avait 7 ans pour décharger son contenu avant de repartir, à la fin de ce délai, en direction de la Terre pour un nouveau cycle de 3600 ans. Mais là encore, de nouveaux problèmes apparurent. Tout d'abord il y eut des révoltes de la part des Annunakis respon- sables de la sphère orbitale, puis ce fut au tour des plus basses castes servant à tirer manuellement des filons auri- fères le métal précieux si convoité, de se révolter. L'effectif des humanoïdes sur Terre est toujours resté très limité. Tout d'abord, il l'était à cause de la capacité maximale réduite des sphères orbitales et ensuite parce que la popula- tion Annunaki en général est très faible. Ils ne pouvaient donc pas se permettre de dépeupler leur propre monde pour en approvisionner un autre. 108 
La main d'œuvre disponible dans les mines étant anecdo- tique, le rythme de travail excessif poussa les ouvriers huma- noïdes à refuser ces corvées. Loin du pouvoir central, leur obéissance ne s'en trouvait que plus détériorée et la légitimité des dirigeants ne pouvaient s'exercer avec la même force que sur la Planète-Mère. Les Aristocrates Annunakis sur Terre, aussi bien les religieux que les politiques, se trouvèrent en face d'un blocage total paralysant tout ce pour quoi ils étaient venus : plus aucune recherche archéologique ne pouvant être menée et le stock d'or destiné à l'exportation restant à des niveaux très faibles, tout cela mettait en péril à la fois la place de ces nobles dans la hiérarchie impériale, mais en plus, cette crise risquait de mettre fin définitivement à la présence-humanoïde sur Terre, ainsi qu'à leur développement technologique général. Ce moment de l'histoire est fatidique et les décisions des dirigeants de la mission Annunaki sur Terre changeront pour de bon le destin de l'être humain. 109 
6 : Guerre génétiq,ue interposée C omme nous l'avons vu précédemment, notre évolution est surveillée et accélérée par l'intervention discrète mais constante de races cultivatrices extraterrestres, et particulièrement par les Zétas, ces petits êtres gris rendus célèbres par les ufologues et le cinéma. L'arrivée une pre- mière fois sur notre planète d'êtres intelligents venus de Si- rius, des reptoïdes agressifs et esclavagistes appelés Raksa- sas, avait déjà perturbé les plans de ces Civilisations Jardi- nières. Mais ces espèces hautement évoluées et bien inten- tionnées, bien que n'approuvant pas l'intervention génétique des reptiliens, ne voulurent pas pour autant éliminer les changements intervenus dans notre évolution. On aurait pu imaginer par exemple que les modifications gé- nétiques opérées par les Raksasas aient été considérées comme néfastes et que les Races cultivatrices décident de remettre le compteur évolutif à zéro en conséquence, ou du moins, revenir en arrière jusqu'avant cette intervention mal- venue des Sirians. Mais ces méthodes ne font pas partie de leurs façons de pro- céder, et ils ont considéré au contraire que c'était une oppor- tunité plutôt qu'une fatalité. Ainsi, homo habilis, créé par les re ptoïd es , devint la base sur laquelle les Races Cultivatrices reprirent leurs travaux. Ils firent donc évoluer la créature si- miesque en douceur et on vit différentes sous-espèces appa- raÎtre avec le temps, chacune de ces améliorations infimes devant mener l'espèce humaine vers un développement en- core plus grand de ses capacités intellectuelles. Or l'arrivée des Annunakis sur Terre, eux-mêmes consé- quences de l'intervention des Raksasas de Sirius, inquiéta encore une fois les Cultivateurs, et à raison. 111 
Les Géants de Nibiru ayant du mal à remplir leurs missions d'exploitation, et cela remettant en question l'intégralité de leur stratégie à très long terme, un grand conseil se rassem- bla pour régler cette crise. Les Annunakis des plus basses castes refusant de travailler dans ces conditions difficiles (n'oublions pas qu'ils ne sont pas originaires de la Terre), la seule solution envisageable était d'utiliser une main d'œuvre différente pour s'acquitter de la sale besogne. Les douze plus hauts responsables Annunakis présents dé- cidèrent, non sans certaines réticences, de confier à certains d'entre eux, les plus compétents, la possibilité d'utiliser leur savoir génétique pour créer une race biologique artificielle à partir de leur propre espèce, mais privée de certaines capaci- tés spécifiques : Les futures créatures ne devaient pas avoir d'esprit d'entreprise et rester très dociles pour éviter de nou- veaux épisodes de rébellion, tels qu'il y en avait eu avec les Annunakis pure souche, mais tout en conservant une intelli- gence importante afin qu'elles puissent recevoir des instruc- tions et les appliquer méticuleusement. Ensuite, elles de- vaient être inférieures en force physique afin qu'elles soient facilement dominées et ne pas présenter de risques indivi- duels. Enfin, elles devaient être adaptées aux conditions ter- restres et notamment à travailler de jour, ce qui n'est pas le cas pour les géants qui ne supportent pas les radiations so- laires. La limitation la plus importante était que ces futures créatures ne devaient pas former une espèce à part entière mais, res- ter à jamais des « machines» biologiques, c'est à dire qu'on devait les empêcher de pouvoir se reproduire! Le premier projet fut donc mené tambours battants par les grands prêtres Annunakis qui étaient aussi les plus grands scientifiques, puisque comme nous l'avons vu, science et religion sont indissociables dans leur société. Au départ, les savants humanoïdes tentèrent de créer un sous annunakis en partant uniquement de leur propre génome, mais cela ne donna absolument rien de concluant. Du matériel médical fut donc importé de Nibiru pour aider à ce projet lors d'un 112 
périhélie et un second type de programme débuta : cette fois- ci, plutôt que de partir du génome Annunaki pour l'altérer, les savants humanoïdes firent une démarche inverse : leur idée était de sélectionner une espèce animale primitive pour l'hybrider avec leur propre race, ce qui s'avéra bien plus simple à réaliser. De nombreux essais furent tentés avec différentes espèces animales terrestres, donnant du même coup naissance à différentes chimères improbables, dont certaines assez réus- sies, qui furent conservés comme animaux de compagnie par les Géants. De nombreux êtres fantastiques des mythologies anciennes sont des témoignages de ces expériences, même si ensuite ce souvenir n'a pas perduré de façon totalement objective dans les légendes. Les Annunakis ne commencèrent cependant à s'approcher de leur cahier des charges que par une hybridation avec un primate, car toutes les autres tentatives avec des animaux moins intelligents n'étaient pas satisfaisantes: soit les hy- brides avaient de trop gros problèmes de santé, soit ils n'avaient pas les capacités cognitives pour exécuter correc- tement les ordres. Les savants Annunakis émirent même l'idée que pour que le futur ouvrier soit efficace, il fallait qu'il puisse parler un langage rudimentaire afin de bien s'assurer qu'il puisse à la fois transmettre les ordres à ses congénères, mais en plus qu'on puisse s'assurer aussi que l'ordre avait réellement été compris. Des tribus errantes d'homo habilis avaient été repérées de- puis fort longtemps par les explorateurs Annunakis qui les considéraient à tort comme des primates et non comme des êtres conscients. D'ailleurs, les homo habilis servaient volon- tiers de repas aux humanoïdes comme toutes les autres es- pèces animales terrestres. Il n'y eut donc aucun scrupule à se servir de ces « animaux » comme base de la création de l'ouvrier biologique. Un premier spécimen vit donc le jour, il y a environ 300.000 ans, un mâle, hybride homo-Annunakis, et cet événement fut 113 
fêté en grandes pompes par les humanoïdes comme une immense réussite, puisque son arrivée était synonyme d'un repos bien mérité. Désormais, le bas de l'échelle sociale de colonie n'aurait plus à produire la nourriture, entretenir les bâtiments, exploiter le sol et servir les élites locales. Le nou- vel arrivant ferait toutes ces choses pour eux: l'adama, le premier homme-ouvrier était né, dans les laboratoires Annu- nakis de la colonie principale sur le bassin de l'Euphrate. On s'assura qu'il convenait au rôle qui allait lui être confié et il séjourna dans la colonie, en quarantaine dans une réserve, où on testa ses capacités à obéir aux ordres. Par exemple, on lui ordonna de ne pas dépasser la frontière de son terri- toire marqué par des canaux, et on lui interdit de toucher aux fruits de certains arbres particuliers, alors qu'on l'autorisa à en manger d'autres. Tout cela n'avait qu'un seul et unique but: éprouver l'intelligence de l'adama et fixer ses limites cognitives. Ce fut un véritable succès puisqu'aucun ordre ne fut jamais transgressé. Fort de cette réussite, les Annunakis passèrent donc à la phase suivante: la production de masse. Au départ, il avait été convenu de ne créer que des mâles stériles, au nombre de 500. Or, la grande difficulté était que des femmes porteuses étaient indispensables. Pour l'adama, on s'était évidemment servi d'une femelle Annunaki, contrai- rement à ce qui s'était produit pour les essais précédents infructueux, bien que cela fut aussi possible directement avec une femelle homo habilis. Une vaste chasse aux femelles vit le jour et des centaines furent capturées, mais la plupart mouraient après avoir ac- couché des hybrides. Or ceux-ci n'avaient qu'une très courte vie (environ 50 ou 60 ans), non seulement parce qu'elle était limitée génétiquement (les 130 cycles), mais en plus les con- ditions de vie étaient abominables. La plupart des esclaves mouraient d'épuisement, de mauvais traitements ou de mal- nutrition. 114 
L'adama, lui, fut privilégié, car en qualité de prototype, il était gardé en vie grâce à des processus artificiels dont nous par- Ierons sous peu, retenu dans un «jardin» de la colonie, en quarantaine. Cette méthode de production complètement inhumaine d'ou- vriers esclaves dura jusqu'au point où l'homo habilis s'appro- cha de l'extinction. Plus aucune femelle ne fut bientôt captu- rée et les effectifs des ouvriers s'amenuisèrent très rapide- ment. C'était une catastrophe pour les humanoïdes géants qui étaient devenus très dépendants de cette main d'œuvre corvéable à souhait, qu'on pouvait maltraiter autant que faire se peut, et surtout sans risque. Il fallait donc trouver une solution rapidement et un nouveau conseil se réunit pour statuer sur la question. On décida alors de se servir des femmes Annunakis comme mères por- teuses, car après avoir essayé avec les femelles d'animaux, seules des humanoïdes compatibles s'avérèrent arriver à terme de la grossesse. Douze femmes Annunakis furent sé- lectionnées mais leur rythme de gestation étant trop long, trop peu d'ouvriers virent le jour. De même, les femmes An- nunakis, qui n'était pas volontaires, étaient victimes de nom- breuses fausses couches, soit volontairement déclenchées, soit parce qu'elles entraient dans des dépressions sévères parce qu'elles ne supportaient pas de donner naissance à de telles aberrations. Les savants Annunakis n'eurent donc pas le choix que de proposer de lever une restriction qu'avait fixée le premier conseil à la source de la création de l'ouvrier-esclave, celle de la nécessité d'une non-reproduction naturelle des créa- tures. Les tensions furent vives dans le conseil, les uns esti- mant que le risque était trop grand de voir ces monstres rapi- dement pulluler et accaparer les ressources alimentaires, les autres ne voulant pas abandonner la vie facile que leur per- mettait l'utilisation de ces esclaves à tout faire. La décision finale pencha en faveur des objectifs de la mis- sion sur Terre, puisque sans les esclaves il n'y avait pas de 115 
mines et que sans mine, la colonie devenait caduque. Les prêtres savants clonèrent des cellules de l'adama prélevées dans sa moelle osseuse et après intervention génétique, deux femelles Annunakis enfantèrent d'une femelle et d'un mâle non stériles qui devinrent les premiers d'une nouvelle espèce qui engendrera plus tard homo neandertalis. L'opération fut répétée 13 fois, en y incluant des variantes génétiques tirées du génome Annunaki, si bien que 12 couples furent ainsi créés en plus de l'adama de base (sté- rile), c'est à dire 12 lignées génétiques. Sur les douze fe- melles sorties de leurs mères porteuses géantes, deux sup- plémentaires (la 13ème paire) furent enfantées et offertes en compagnes à l'adama qui vivait en quarantaine depuis sa création dans une sorte de zoo, femelles devenues célèbres et qui porteront dans nos mythes les doux noms de Ève et de Lilith (l'adama nous restera quant à lui sous le nom bien con- nu d'Adam bien entendu). Quant au zoo, il fut conservé dans les récits anciens comme le fameux Jardin d'Éden. Dans ce parc, les Annunakis veillaient à entretenir leur plus grande réussite scientifique, qui finalement n'était bien là que pour flatter leur ego. Les responsables du projet, les prêtres du Serpent (vénération des reptoïdes de Sirius) veillaient à son bien-être ainsi qu'à celui de ses courtisanes, jusqu'au jour où l'une d'entre elles, Lilith tomba enceinte. Bien sûr, l'enfant n'était pas de l'adama qui était stérile, mais plus vrai- semblablement d'un prêtre Annunaki... Cet événement fut un véritable scandale dans la colonie hu- manoïde. Il y avait un tabou depuis quelques temps déjà parce que des mâles Annunakis avaient été surpris avec des femelles esclaves, ce qui était catégoriquement interdit et même impensable ! N'oublions pas que les ouvriers esclaves sont avant tout considérés comme des animaux, voire de vulgaires outils ! 116 
Or il s'avéra que le coupable fut le grand prêtre en personne, le véritable responsable de ce méfait impardonnable. Norma- lement, les femelles humaines ne pouvaient arriver à terme et Lilith mourut avant d'avoir pu donner naissance. L'affaire s'étouffa une première fois... jusqu'à ce que Ève elle-même accouche, l'enfant et la mère survivant contre toute attente. Un des 12 notables Annunakis membres du conseil, qui avait depuis le départ émis bon nombre de critiques sur le projet des esclaves artificiels, profita de cette occasion pour pren- dre le dessus sur son concurrent direct, le grand prêtre, son frère, tous deux étant fils de l'Empereur Annunaki resté sur Nibiru. Le grand prêtre était le frère aÎné, et donc c'est à lui qu'avait été confiée la plus importante fonction, celle de la recherche des objets sacrés enfouis dans les ruines Raksa- sas sur Terre. C'est aussi à lui qu'on avait appris à manier la technologie et confié le projet de création de l'espèce biolo- gique esclave. Mais le fait qu'il coucha avec les deux fe- melles esclaves bouleversa l'ordre des pouvoirs tellement un tel scandale était considérable. Une sorte de coup d'état interne éclata, et la direction des colonies terrestres changea de main, pour passer du grand prêtre à son frère. Cet événement changea toute la politique Annunaki sur notre planète au cours de la période allant de ce renversement jusqu'au départ définitif il y a 3500 ans. Le Frère cadet du Grand prêtre, connu également sous le nom d'Enlil-Zeus-Jupiter, était en fait le chef de l'aviation et portait un masque d'aigle comme attribut de sa fonction. Tous les nobles Annunakis avaient fait leur un avatar dans lequel ils se reconnaissaient symboliquement. Au départ, la découverte de la Terre, de sa faune et surtout de ses grands prédateurs marqua abondamment la culture Annunaki, même sur la Planète-mère. Ainsi, l'Empereur prit pour symbole le Taureau, le chef des armées au sol chargé de la défense de la colonie: le Lion, un autre chargé du domaine maritime: le dauphin (le capricorne). Chaque membre du conseil avait donc son symbole fétiche, et c'est ainsi que nous est parvenu 117 
le zodiaque et ses douze signes tels que nous le connais- sons aujourd'hui. C'est à cette époque de révolution de gouvernance que le dragon-serpent fut enlevé du zodiaque et fut remplacé par la vierge, qui symbolise à la fois Lilith et Ève. Le Serpent- Dragon étant le symbole du grand prêtre, le nouveau zo- diaque reflète finalement cet outrage fait au conseil par le plus noble de ses membres. Certains prétendent que ce fut une femme Annunaki qui reprit cette place dans le cercle des douze, mais aucune femelle n'a jamais participé à ce conseil, car la société Annunaki a toujours été très misogyne, particu- larité dont nous avons malheureusement hérité. En fait le grand prêtre est resté en place, quoiqu'en retrait politiquement, et il fut connu ensuite comme « celui aux deux vierges », sous-entendu celui qui avait « rompu» la virginité des deux femelles esclaves. Le grand-prêtre ne perdit cependant pas de son influence, puisque sa légitimité était profondément fondée sur ses for- midables connaissances technologiques ainsi que sur la fidé- lité de son clergé. Il ne put donc jamais être complètement écarté et il conserva une relative marge d'action qui s'avérera décisive. D'ailleurs il usa de son pouvoir pour éviter l'exécu- tion de l'enfant qu'il eut avec Ève, et il s'arrangea pour que l'Adama, Ève et son fils soient relâchés hors du Zoo-jardin dans lesquels ils étaient confinés. Cela ne se fit pas sans risques et le grand-prêtre dut ruser pour les faire s'échapper. L'Adama, Ève et l'enfant purent s'enfuir et réussirent à survivre, certes avec difficulté, mais correctement, loin de la colonie humanoïde. Néanmoins l'Adama, qui ne bénéficiait plus des soins des savants qui l'avaient conçu, mourut rapidement, mais Ève et son fils vécurent encore quelques années avant d'être rejoints par d'autres humains. En effet, ceux-ci pouvant désormais se reproduire, peu de temps passa avant que leur nombre explosât dans la colonie, si bien que le Conseil décida de les chasser définitivement de l'enceinte intérieure. 118 
Les humains furent donc mis à l'écart des installations Annu- nakis, qui se réservèrent un périmètre particulier, interdit aux esclaves, sauf pour une poignée triée sur le volet et destinée à les servir. C'est aussi à cette époque que les Annunakis instaurèrent un système de royauté chez les humains, directement inspiré de leur propre société. Le premier Roi intronisé par les Géants fut un descendant direct du fils d'Ève et du Grand prêtre car il était de lignée divine, et était considéré par les Géants comme supérieur aux autres humains. Ils lui donnèrent donc tout pouvoir sur eux, car son rôle était maintenant de veiller à ce que le peuple accomplisse le désir des Dieux, produire de la nourriture qui sera offerte sous forme d'offrandes pour nourrir les divinités, ainsi que de l'or afin que les Annunakis puissent en constituer de grandes réserves en vue de leur exportation sur Nibiru, tel que leur plan original l'avait prévu. Ainsi donc, les Annunakis et les humains, mis à part une toute petite minorité de privilégiés (les serviteurs), étaient complètement séparés, les lieux réservés aux Géants étant considérés comme sacrés et interdits aux profanes. De même, tout humain qui ne remplissait pas les objectifs fixés par son Roi, ou qui ne respectait pas les lois imposées par les Dieux était puni de mort. Une très faible partie des humains fut donc largement privilé- giée, en étant placée au pouvoir (et qui formera une aristo- cratie de droit divin). En parallèle, il fut également mis en pratique un régime spécifique pour les serviteurs directs des Annunakis qui formèrent un peuple « élu », devant à la fois être le plus fidèle mais aussi le plus contrôlé (et donc puni) de tous. Pendant ce temps, les générations passant très vite et l'espé- rance de vie des humains étant très courte comparée aux Annunakis eux-mêmes, les races extraterrestres cultivatrices profitèrent de cet avantage pour continuer à faire évoluer 119 
cette espèce de primate qu'ils suivaient depuis déjà bien longtemps. Logistiquement, ce sont les Zétas qui s'occupèrent du côté technique du programme. Le plan consistait à mettre en place un système secret de modifications génétiques chez les humains, visant à contrecarrer les limitations imposées par les concepteurs Annunakis à l'esclave biologique. L'humain de l'époque, du genre Néandertal, dont faisait partie aussi bien l'Adama qu'Ève et Lilith, avait été conçu pour être robuste mais docile et privé de capacités d'innovation. Dans ces conditions, les humains n'avaient alors aucun espoir de sortir un jour de leurs conditions d'esclaves, ni même d'évo- luer spirituellement. Or cet état de fait permanent et inéluctable n'était pas du tout du goût des Cultivateurs : n'oublions pas non plus que leur but est de se faire de nouveaux amis évolués, avec qui par- tager et se développer, pas de regarder béatement une race se faire exploiter honteusement par une autre avec laquelle ils n'ont aucun point commun culturellement. Le libre arbitre des humains n'étant pas assuré, de grands moyens furent mis en action. De nouvelles races appelées en renfort firent leur apparition sur Terre et une vaste entreprise de l'ombre s'organisa: le plan était d'enlever des humains dans des vaisseaux invi- sibles pour les Annunakis, de prélever des fœtus après in- sémination artificielle des femelles humaines, ainsi que de pratiquer des prélèvements de sperme ou de tissus, puis d'effacer toute trace de ces enlèvements dans les esprits des enlevés afin que le secret reste entier sur le processus en cou rt. Les Annunakis eux-mêmes n'ont pas eu connaissance que d'autres races évoluées existent dans l'Univers, sauf en ce qui concerne les Reptiliens de Sirius qu'ils considèrent comme des Dieux omnipotents et créateurs. Or, si le programme des cultivateurs avait été visible, les Annunakis 120 
auraient systématiquement réagi en éliminant les humains concernés, et ainsi ils auraient empêché leur propre création d'échapper à leur contrôle. Après de longs efforts, un stock considérable de fœtus modi- fiés fut constitué dans les vaisseaux des Cultivateurs sous forme d'immenses banques où les bébés, maintenus vivants en stase à environ 3 mois de développement, attendaient en sécurité la suite des événements. Quand le stock fut suffi- sant, toutes les femmes Néandertal furent inséminées avant qu'elles ne tombent enceintes naturellement, si bien qu'à partir d'une date donnée, tous les nouveaux nés furent des humains modifiés par les Jardiniers génétiques. Bien entendu, ces changements ne devaient pas être trop brutaux pour éviter que les Annunakis ne se doutent du stra- tagème, mais en 2 ou 3 générations seulement, la plupart des néandertaliens entourant les colonies donnèrent finale- ment naissance à des humains modernes, si bien que Néan- dertal finit par s'éteindre naturellement à la mort des derniers parents de l'ancienne génération. Les Annunakis s'aperçurent sans surprise du changement, parce que physiquement il y a quand même une très nette différence entre homo neandertalis et homo sapiens, et au départ ils firent tuer tous les nouveaux nés « anormaux» sur ordre royal. Pour les humains, les Dieux les avaient punis pour avoir donné naissance à des abominations parce qu'ils s'adonnaient à la luxure, et la punition fut donc ce fléau ter- rible bien mérité... Mais comme la génération suivante était aussi mutante et que plus aucun bébé néandertalien ne naissait, les Géants durent se résoudre: un changement profond s'était déclen- ché dans le code génétique de leurs ouvriers, et ils devaient l'accepter sous peine de renoncer à cette main d'œuvre in- dispensable. Ils s'expliquèrent le phénomène comme étant une instabilité dans l'hybridation qu'ils avaient faite, puisque finalement l'homme de Néandertal n'était rien d'autre qu'un montage hasardeux obtenu difficilement après de nombreux 121 
essais infructueux, une telle chose n'était pas si improbable. Les Annunakis durent donc abdiquer devant cet état de fait sous peine de voir tout le système qu'ils avaient mis en place s'effond rer. Ce fut une grande victoire pour les Cultivateurs qui avaient enfin semé la fin du règne des Dieux Annunakis sur Terre. 122 
7 : Le déclin C omme l'avaient bien voulu et prévu les Races extrater- restres cultivatrices, le nouvel esclave des Annunakis fut beaucoup moins docile que son prédécesseur dis- paru. L'hybride basé sur l'homo habilis avait été fabriqué pour correspondre à un cahier des charges très strict visant à évi- ter de futurs problèmes: ainsi lui avait-on imposé une infertili- té pour contrôler ses effectifs et éviter de se faire déborder, mais aussi une docilité pour empêcher trop de questionne- ment et de remise en question du système de sa part. Or le nouvel homme, et cela bien que son cerveau soit légè- rement moins volumineux que son prédécesseur (ce qui a conforté les savants humanoïdes que c'était effectivement une régression due à une instabilité génétique liée à son ca- ractère artificiel), se montra largement plus curieux que son aïeul. Pour savoir comment cette qualité a bien pu mettre à malle système construit par les Annunakis, encore faudrait-il s'y attarder plus longuement. Le souci numéro un des géants a toujours été de conforter leur statut d'êtres supérieurs. Tout d'abord, ils s'évertuèrent à ce que leurs esclaves ne puissent jamais avoir accès à une forme de technologie, et comme homo neandertalis n'avait pas de capacité d'innovation et de créativité, ou du moins assez limitée, la frontière de civilisation entre les deux groupes, les maÎtres et les esclaves resta stable. La supério- rité des Géants extraterrestres était donc réelle, démontrée et indiscutable. Ils n'eurent donc pas besoin de stratagèmes particuliers pour se faire respecter par cette race d'ouvriers obéissants et primitifs. Mais avec le nouvel humain, les choses furent bien diffé- rentes. Le premier problème fut celui posé par la mémoire collective. Si Néandertal se passait de bouche à oreille les 123 
anciennes légendes sans les remettre en question, leur faible durée de vie ne leur permettait pas non plus de perpétuer une mémoire détaillée et fiable des évènements passés. En ne vivant que 40 ou 50 ans au maximum, avec une mortalité extrêmement élevée lors des travaux dans les mines ou les champs (les néandertaliens travaillaient dans les champs des Annunakis, mais n'avaient pas les leurs, c'était une interdic- tion divine), de nombreuses légendes finissaient par s'éteindre avec les morts. Les récits du passé n'arrivaient pas forcément à passer d'une génération à une autre, ou tout du moins, dans leur version d'origine. Le nouvel humain, lui, avait une capacité de communication beaucoup plus performante et égale à celle des maÎtres. De plus, ils vivaient beaucoup plus longtemps, surtout ceux qui étaient au service des « Dieux» et qui profitaient d'un relatif confort. Tous ces facteurs permirent aux nouvelles générations de mettre en place une mémoire orale bien plus précise, et cela leur permit de remarquer des incohérences dans leurs croyances et dans les assertions de leurs Dieux. Comme nous l'avons vu précédemment, les Annunakis ont une durée de vie plus longue que la nôtre, aux alentours de 350.000 à 450.000 ans. Ceci est leur barrière naturelle qu'ils ne peuvent pas franchir. Cependant, il s'agit bien d'une limite naturelle, et, par des moyens technologiques, on peut la dé- passer. Or les Annunakis, dans leurs derniers stades de dé- veloppement technique, ont mis la main sur des artefacts Raksasas fort sympathiques: ceux-ci prennent la forme de tables, qu'on pourrait confondre avec des sarcophages, et contenant une machinerie utilisant de l'indratium, ce fameux élément 114 inconnu sur Terre. Ces machines produisent des radiations que nous n'avons pas encore répertoriées (liées à la gravitation) et qui ont des effets spécifiques sur les organismes vivants, et ce à la seule condition que ceux-ci contiennent une quantité non négligeable d'indratium à l'état soluble (dans l'eau, et donc dans les fluides organiques). 124 
Les Annunakis ayant évolué sur une planète dont les eaux possèdent cet élément, contiennent du même coup, en assez grande quantité, cette substance dans leur organisme. Elle ne participe pas au métabolisme, mais quand elle est stimu- lée par l'appareil Raksasa, elle provoque une régénération spectaculaire des tissus, à tel point qu'un membre coupé peut être rattaché au corps et y reprendre sa place. Les os eux-mêmes ne se régénèrent pas, mais tous les tissus envi- ronnants le peuvent, même le système nerveux et les muscles. C'est grâce à cela que les savants Annunakis ont pu maintenir en vie l'Adama dans le Zoo de leur colonie, car ils lui avaient injecté des doses massives d'indratium. Les autres humains en revanche n'ont pas eu le droit à ce privi- lège, celui de la vie éternelle. Car c'est bien de cela dont il est question. L'indratium se fixant dans les tissus, son dosage reste cons- tant au cours du temps (il n'est pas éliminé par l'urine ou la transpiration une fois qu'il est fixé) et sa présence vous ga- rantit donc que même en cas d'accident grave, il suffit de remettre les morceaux en place pour que vous ressuscitiez! C'est exactement ce qui est décrit dans l'épisode où Seth éparpille les membres d'Osiris, qui une fois rassemblés, per- mettent à Isis de redonner la vie à son époux. Les Annunakis, sous certaines conditions, peuvent être ra- menés à la vie, même s'il y a des limites à cela: il ne faut pas que le cerveau soit touché gravement et les dégâts doivent rester relativement localisés. Quand l'un des leurs mourait et que son corps était récupérable, ils pratiquaient une forme de conservation dont s'inspirera fortement la momification. Le corps était ensuite convoyé jusqu'à un appareil et le mort pouvait revenir à la vie. Le plus souvent, les Annunakis se servaient de ces appareils de façon préventive, ce qui leur permettait de stopper leur vieillissement. Bien sûr, cela créait une forme de dépen- dance, car privés de cette technologie, ils se remettaient à vieillir, certes lentement, mais de façon naturelle. Des cures 125 
étaient donc obligatoires pour garantir leur jeunesse éter- nelle. Ils n'étaient donc pas immortels, même s'ils pouvaient être ressuscités, mais ils étaient éternellement jeunes tant qu'ils avaient accès aux appareils de vie. Ces engins de jouvence existaient sous deux formes : une forme de type table, ou « sarcophage », plutôt rare car diffi- cile à déplacer et à fabriquer, et une forme portable, moins efficace. Tous les seigneurs Annunakis avaient un de ces petits appareils pratiques sur eux, appareils que l'on connaÎt à travers les légendes comme étant des Ankhs. Ces croix ansées contenant une petite proportion d'indratium, pouvaient soigner des blessures légères, c'est pour cela qu'elles sont souvent associées à la Vie. Mais sous une autre configuration, elles servaient tout aussi bien d'armes de poing car elles pouvaient lancer un faisceau d'énergie mortel. Ces outils sophistiqués, réservés à une élite car rares et en nombre très limité sur les colonies, étaient multifonctionnels. Le même type d'appareil pouvait également être posé au bout d'un bâton de marche, mais dans ce cas, il ne pouvait servir à soigner et était cantonné à un rôle d'arme, très puis- sante, puisque le bâton (en fait un type de lance en métal), permettait de canaliser le flux d'énergie, particularité qui lui conférait une portée et un impact supérieurs. Ces décharges d'énergie prenaient visuellement l'apparence de la foudre serpentant jusqu'à la cible avant de l'abattre. Les humains serviteurs des « Dieux» soi-disant éternels, étaient témoins de ces miracles technologiques, mais contrai- rement à leurs prédécesseurs, ils comprirent vite que ces pouvoirs, certes réels et impressionnants, ne venaient pas des Dieux eux-mêmes mais des objets qu'ils utilisaient, que ce soit les tables de jouvence, les Ankhs ou les bâtons- serpents de pouvoir (le Foudre de Zeus). 126 
De même, un autre phénomène émoussa le caractère divin alloué aux géants. Les plus anciens, ceux arrivés sur Terre depuis le début, souffraient d'une étrange maladie: plus ils avaient séjourné sur Terre, plus ils étaient obligés d'utiliser les tables de jouvence. Plus le temps passait, et plus leur vieillissement s'accélérait, et cela pour deux raisons : la pre- mière est qu'il n'y a pas d'indratium dissout dans l'eau ter- restre, et donc, même s'il est normalement fixé dans les tis- sus, d'infimes quantités finissent quand même par être reje- tées : le taux d'indratium diminue lentement s'il n'est pas re- nouvelé. Or pour les colons Annunakis, ce renouvellement naturel ne s'opère pas, puisqu'ils se trouvent en dehors des frontières de leur monde d'origine. Ensuite, la durée de vie maximale d'une espèce est liée à la fois à sa génétique mais aussi aux cycles de vie dans lesquels elle s'est développée. Or sur Terre, les cycles sont 3600 fois plus courts que sur Nibiru et avec le temps, les organismes des colons Annuna- kis commencèrent à se mettre au diapason local, ce qui ac- céléra leur dégénérescence. La combinaison de ces deux facteurs fit que les humains, devenus plus observateurs et plus intelligents, notèrent le phénomène. Ils virent donc que les Dieux étaient loin d'être immuables et qu'un léger vieillissement commençait lente- ment à être perceptible sur les plus âgés, notamment le Roi Annunaki sur Terre Enlil-Zeus-Ra. C'était moins le cas en ce qui concernait son frère, le Grand Prêtre et Grand Savant Enki- Thot, puisqu'il profitait de son avance technologique pour se réserver les traitements les plus efficaces, et de par sa fonction, il avait accès aux faibles réserves d'indratium disponibles. Une forme de chantage s'opéra à la longue entre les diffé- rents Annunakis, à l'avantage du grand Prêtre sur son frère cadet, et de nombreuses guerres éclatèrent entre les factions pour mettre la main sur les ressources stratégiques. Tout logiquement, les Annunakis eux-mêmes ne furent pas vic- times directement de leurs guerres intestines, puisqu'ils ré- glaient leur conflits, depuis toujours, suivant des rituels très codifiés qu'on pourrait apparenter à des jeux. Mais sur Terre, 127 
ces jeux changèrent d'aspect et plutôt que de confronter adresse et intelligence sur un terrain défini, les Annunakis menèrent de vraies campagnes par l'intermédiaire des royaumes humains qui leur étaient dévoués. Les « Dieux» prenaient une part active à ces batailles, n'hésitant pas à tuer des centaines d'humains dans les camps adverses, tout en veillant bien entendu à ne pas se battre directement entre eux. Ainsi deux Dieux pouvaient très bien se trouver sur le champ de bataille, et même si exceptionnellement ils en ve- naient aux mains, le vaincu était ressuscité ensuite grâce aux machines de jouvence. Un Annunaki qui par excès, tuait un de ses congénères et que celui-ci ne puisse pas revenir à la vie grâce aux Tables de jouvence, était puni par l'ensemble de la communauté très sévèrement, et donc personne n'avait intérêt à dépasser cette limite. Par contre, il n'y avait rien qui empêchait de tuer autant d'humains que possible, et au con- traire, de nombreux Annunakis prirent énormément de plaisir dans ces batailles, si bien qu'elles devinrent un « sport natio- nal». Peu importe le nombre de morts humains, puisqu'ils étaient des objets dont on pouvait user à volonté et dont le nombre ne cessait de croÎtre. Ces guerres étaient même un moyen très efficace et ludique de limiter leur prolifération. Certaines cités furent même anéanties presque gratuitement si elles devenaient trop importantes, et ce fut le cas pour les légendaires Sodome et Gomorrhe: les raisons invoquées pour leur destruction dans le mythe n'ont pas grand-chose à voir avec ce qui s'est réellement produit. Ces villes n'ont pas existé en tant que tel, mais elles sont les stéréotypes de ce qui se produisait à l'époque: si une cité humaine ne veillait pas à maintenir sa population dans une certaine limite (c'est à dire évitait de s'adonner symboliquement « à la luxure») en encadrant les mariages et les naissances, elle servait d'exemple et était rasée. Il y a eu des dizaines de Sodomes et sachant que certaines cités pouvaient dépasser 30.000 habitants, on se rend bien compte du terrible massacre qui s'opérait régulièrement: la peur des Annunakis était une pro- lifération excessive et galopante des humains, et ils firent tout leur possible pour la limiter. 128 
Tous ces détails firent germer chez de nombreux humains une remise en question de la toute-puissance des Dieux. Si certains esclaves étaient restés aveuglément obéissants, d'autres fomentèrent des actions contre leurs maÎtres. Des révoltes éclatèrent bientôt et la seule parade vraiment effi- cace fut l'action des royautés humaines instaurées par les Annunakis et gérées par une aristocratie politique et reli- gieuse soutenue par les Dieux et leur technologie. Ce sont ces royaumes humains qui permirent de maintenir l'ordre, souvent en usant d'une très grande violence: on ne pouvait pas déroger aux règles fixées par les Dieux et si c'était le cas, les coupables devaient être éliminés sans égard, telle était la loi des Annunakis. 129 
£} : Agriculture, élevage et civilisation R evenons un peu en arrière, avant que les premières civilisations humaines se forment réellement, indé- pendamment de leurs maÎtres. Aux environs de 12.000 avant JC, un périhélie de Nibiru, la planète errante, eut un fort impact sur le climat terrestre, du moins sur la position des continents par rapport à l'équateur. Un fort réchauffement mit fin à l'expansion des grands gla- ciers du Nord, ce qui rendit plus de terres émergées habi- tables. Il fut alors décidé par le conseil Annunaki d'étendre les colonies, qui jusque-là étaient concentrées principalement dans la vallée de l'Euphrate, en Palestine et au Liban. Des migrations d'humains furent organisées en masse. Avant cela, l'homme de Néandertal avait d'ores et déjà visité de nombreuses régions du globe après qu'il fut relâché dans la nature à la suite de l'Adama et de ses compagnes, mais les Annunakis n'avaient jamais contrôlé ces populations no- mades, surtout si elles étaient éloignées de leurs centres. Avec le nouvel arrivant qui devint l'unique espèce d'humain sur terre il y a 30.000 ans suite aux vagues successives d'améliorations effectuées par les Races cultivatrices, et le danger de plus en plus pressant qu'il faisait peser sur la colo- nisation des géants, il fallait étendre le système des royautés humaines aux groupes tribaux éloignés. Cela ne posa pas un véritable problème tant que les groupes humains conservèrent une civilisation et des techniques très primitives, mais dès que l'agriculture et l'élevage, ainsi que l'artisanat commencèrent à prendre forme, les faux Dieux anticipèrent les problèmes. Tout d'abord, il était formellement interdit aux Annunakis de parler et de partager leur savoir avec les humains, sauf cas 131 
exceptionnels où cela permettait de renforcer le contrôle et la suprématie des royautés. Mieux valait encadrer les transferts de technologie plutôt que de les laisser se réaliser naturelle- ment. Les royautés, restreintes aux seuls alentours des colonies Annunakis, régnaient sur des tribus locales limitées en nombre, servant à s'occuper des troupeaux et des cultures destinées aux Dieux, et dans des mines d'or. Cela ne con- cernait qu'un infime pourcentage de fidèles serviteurs, à peine 10.000 individus, le reste de l'humanité vivant de la cueillette et de la chasse. Or, vers, -12000, avec les changements environnementaux dans l'hémisphère Nord, les conditions de la « prolifération» des anciens esclaves humains prit de l'ampleur. Ces groupes sociaux de plus en plus nombreux étaient réduits en taille, difficiles à situer et toujours en mouvement, ce qui n'arran- geait en rien leur recensement et leur contrôle. Il fallait donc rassembler ces populations et les sédentariser, c'est-à-dire les regrouper dans des ensembles urbains. Mais qui dit fin du nomadisme dit aussi fin de la chasse et de la cueillette comme seules sources de nourriture. Il fallait aussi donner à ces humains une raison de se rassembler et les nourrir en conséquence. Il fut alors décidé de leur apprendre à cultiver la terre et à élever du bétail, ce qui voulait aussi dire leur inculquer des notions d'astronomie et un calendrier, mais également leur fournir des outils plus avancés, ainsi que les moyens intellec- tuels de gérer les récoltes d'une année à l'autre. Ce transfert de technologie très encadré créa ce qu'on appelle la révolu- tion néolithique. L'établissement de ces nouvelles civilisations humaines, et l'urbanisation, permirent donc à la fois de recenser les groupes humains rassemblés dans un même lieu, mais éga- Iement de former des royaumes aux ordres des Annunakis un peu partout. Ainsi des règles pouvaient être imposées, par 132 
la force et la religion, chaque royaume ayant un Dieu Annu- naki tutélaire. Les villes et les royaumes qui ne suivaient pas les règles pouvaient être anéantis, et ces mêmes royaumes pouvaient s'entre-déchirer pour régler les tensions entre les Dieux. Mais les premières mesures d'encadrement montrèrent leurs li- mites, car l'écriture, interdite, ne permettait pas aux peuples de stocker de l'information. Au départ, c'était bien le but re- cherché, mais par la suite, chaque Annunaki voulut faire que son peuple humain soit plus puissant et mieux organisé que celui de son concurrent. Ce fut un véritable dilemme pour le Conseil des douze, puisque les Annunakis étaient constam- ment tiraillés entre le désir de gagner face à leurs congé- nères concurrents et celui de se protéger contre des humains trop malins et trop nombreux. Des règles furent établies posant des limites et des sécuri- tés: tout d'abord, il fut interdit d'utiliser la langue et l'écriture Annunakis en dehors des besoins spécifiques, et surtout, aucun humain ne devait pouvoir ni l'écrire ni la lire. En même temps, il fut conclu que chaque royaume humain posséderait sa propre langue, afin qu'il ne soit pas possible aisément pour ces peuples de partager leur expérience à grande échelle. Et enfin, les populations ne devaient pas dépasser un certain seuil critique, notamment les cités, qui, si elles ne suivaient pas les règles, devaient être purement et simple- ment rasées. A chaque faux Dieu Annunaki de veiller sur ses ouailles, sous peine de sanctions. Bien sûr d'un côté les chefs Annunakis se plièrent à ces pro- positions, mais quand ils le pouvaient, ils exhortaient conjoin- tement leurs populations humaines à croÎtre autant que pos- sible, même si cela leur faisait horreur. Ainsi des messages contradictoires arrivaient aux cités, où à la fois la luxure mais aussi le contrôle du sexe, et donc des naissances, étaient paradoxalement imposés tour à tour par les Dieux: tous les tabous sur la reproduction ne devaient pas empêcher les populations de se renouveler rapidement pour servir de chair à canon dans les guerres de prestige et de factions. 133 
De même, personne ne devait oublier que le but principal de l'expédition Annunaki était la récolte d'or: tout l'or sorti des mines et des ruisseaux devaient leur revenir et les temples servirent rapidement à cette collecte : l'or devint le métal des Dieux et si on ne leur donnait pas, il était certain que ceux-ci se vengeraient. C'était parfois le cas, car des Annunakis mé- contents du travail des humains ou voyant ceux-ci garder l'or pour eux, ne tardaient jamais à sévir. Cette période de cohabitation avec les civilisations humaines naissantes ne dura pas très longtemps. Il fallut une longue période pour construire les bases des royaumes humains dans certaines zones clés. Entre -11000 et -8000, seulement quelques grandes cités existaient, l'écriture étant réservée à une élite très particulière composées de quelques individus triés sur le volet. Et encore, ces gens n'avaient que le droit de lire les instructions laissées par leurs maÎtres Annunakis, et ces scribes ne sortaient pas de l'enceinte sacrée des colo- nies. C'est pour cette raison qu'on ne trouve pas de traces d'écriture à cette époque, ce qui ne veut pas dire qu'elle n'était pas connue de quelques humains. Enfin, de grands travaux furent aussi entamés à ce moment là, comme le sphinx et les 3 pyramides en Égypte. Le nombre d'humains disponibles dans les villes de la vallée permit leur élaboration. Les humains de l'époque n'avaient pas les connaissances pour réaliser de telles œuvres, et ce sont les Annunakis qui leur donnèrent les instructions, comme dans d'autres endroits dans le monde. L'expérience des ouvriers humains, par contre, resta vivace de génération en génération, et même si certains points leur échappaient, ils gardaient cependant les souvenirs de techniques qu'on leur avait enseignées en ce temps-là. Quoiqu'il en soit, tous les ouvrages inspirés des plans originaux Annunakis n'attei- gnirent jamais la même perfection ... L'Égypte et la Mésopotamie devinrent deux pôles importants entre -10.000 et -8000. Ce furent deux centres coloniaux ma- jeurs : La Mésopotamie, par son histoire et l'ancienneté de la 134 
présence Annunaki dans la région, ainsi que sa situation pri- vilégiée (croissant fertile), et l'Égypte parce qu'elle était un lieu stratégique pour récolter l'or africain. De plus, ces deux situations géographiques convenaient aux besoins des An- nunakis, car à l'époque, l'équateur était plus au Nord qu'au- jourd'hui, et cela est nécessaire au stationnement de la sphère orbitale pour les transferts de matériaux à exporter. Gizeh fut également l'endroit où Enki- Thot, le grand prêtre, voulut construire sa propre cité après la prise de pouvoir de son frère cadet sur les anciennes colonies de l'Euphrate. C'est lui qui est à l'origine de la construction des 3 grandes pyramides. La fonction de ces trois bâtiments était à la fois religieuse et scientifique, car encore une fois, les deux sont indissociables pour les Annunakis. Le Lieu était placé juste sur l'équateur terrestre et le plateau formait une base ferme et stable pour ce genre de projet. 135 
9 : L'écroulement Annunaki D eplus en plus de tensions existaient au sein du con- seil des douze : le premier sujet de controverse était l'espèce humaine. Certains accusaient le Grand Prêtre, Enki- Thot, d'être responsable de ce fléau car on pen- sait que le travail pour créer Néandertal avait été bâclé. En plus, il devenait de plus en plus difficile de contenir les es- claves humains, et le Conseil avait déjà fait bien des con- cessions sans jamais parvenir à des résultats satisfaisants à ce sujet. De plus, le développement des humains était tellement ra- pide que les colonies n'arrivaient même plus à être approvi- sionnées correctement, et les 3600 ans entre les passages de la planète errante devenaient un vrai handicap. Le stock d'armes diminuait à vu d'œil: non seulement les Annunakis s'en servaient pour prendre l'avantage les uns sur les autres lors de leurs guerres de factions utilisant les humains comme chair à canon, mais en plus on s'en servait de plus en plus souvent pour juguler les révoltes et anéantir des villes re- belles. A ce rythme, une vraie pénurie apparut. Seuls les armes et les appareils utilisant l'indratium restèrent dispo- nibles, car elles ne nécessitaient pas vraiment de source d'énergie tant qu'il n'était pas question d'antigravitation. Pour construire les monuments d'Égypte, on n'utilisa que peu ces techniques de lévitation et des pierres plus petites furent travaillées, contrairement à ce qui avait été fait à Baalbek ou Jérusalem (deux sites plus ou moins abandonnés car ne se trouvant plus sur l'équateur terrestre). Des techniques plus conventionnelles furent mises au point par les savants Annu- nakis, à la fois performantes mais également utilisables par les ouvriers humains chargés des travaux. De grandes sphères de pierre, conçues grâce à des machines méca- niques fabriquées par les géants, furent incluses dans des 137 
plates-formes mobiles à roulement, les sphères fonctionnant comme des roues, mais pouvant être déplacées dans toutes les directions. On avait aussi la possibilité de les faire avan- cer sur des pentes tout en gardant le chargement horizontal, tout simplement en prenant des sphères de différents dia- mètres. C'est ce type de boules que l'on retrouve en Amé- rique du Sud. Celles-ci furent abandonnées sur place, alors qu'en Égypte elles furent réutilisées pour d'autres usages par la suite ou comme matière première. Enki-Thot, grand prêtre Annunaki, prit donc ses quartiers au bord du Nil. Il conçut le plan des 3 pyramides et s'en servit tout d'abord comme observatoire astronomique. Des conduits rectilignes pointaient des lieux précis de la sphère céleste, en particulier Sirius (pour des raisons religieuses) mais aussi d'autres secteurs où il était possible d'observer l'arrivée de Nibiru lors de son approche du Système solaire. Bien que les Annunakis aient eu la technologie pour se renseigner par d'autres moyens, les guerres de factions avaient donné de- puis peu aux Annunakis des envies de garder les choses pour eux, et un subtil partage s'était réalisé. Certains avaient pris le contrôle des airs, d'autres des moyens de communica- tion. Au départ, ils en étaient théoriquement des gardiens, mais les tensions augmentant, ils devinrent de plus en plus réticents à laisser les autres se servir de leurs biens. Enki- Thot n'ayant plus accès aux moyens d'observations de pointe, et craignant qu'on ne lui cache des informations sur l'arrivée exacte de la planète-mère, fut motivé à la conception de son propre observatoire: comme il n'avait que peu de moyens techniques à sa disposition, il fit selon ses possibili- tés. Les pyramides étaient tout à fait appropriées, puisque c'était aussi un moyen d'honorer les Dieux Créateurs, les Raksasas, aussi bien à travers Sirius que par la forme du bâtiment qui rappelait la montagne-temple primordiale (la pyramide d'or surmontée du cristal d'indratium, le saint des saints des Annunakis sur Nibiru). D'ailleurs, à l'époque, il voulut reproduire cet édifice sur Terre. Son projet, depuis son arrivée, avait toujours été de se 138 
détacher de l'Empire et de faire sécession, et la colonie ter- rienne ayant été sous son contrôle la plupart du temps, ce fut un peu le cas. Mais avec la prise de pouvoir de son frère, son projet prenait bien trop l'eau à son goût. L'idée lui vint de tenter le tout pour le tout. Grâce aux grands prêtres qui lui étaient restés fidèles un peu partout, et avec la participation d'agents humains à son service, il réussit à dé- rober la plupart des réserves d'indratium de la colonie princi- pale en Mésopotamie et les rapatria en Égypte. Il les entre- posa dans la pyramide principale (dite de Khéops) et à son sommet, il mit en place une arme terrible, de même type que celle que l'on trouve à plus petite échelle sous la forme d'Ankhs et de bâtons de pouvoir. Le conseil, pris à la gorge, se rassembla et encercla la colo- nie égyptienne de Thot-Enki qui y avait d'ores et déjà ras- semblé ses troupes et celles de son fils, à qui il confia la dé- fense du lieu. Une vaste offensive, la première grande bataille entre les Dieux, allait se dérouler, et cette fois les humains en furent plus spectateurs qu'acteurs. Tout d'abord, il n'était pas pos- sible aux humains de livrer bataille car leurs armes étaient bien trop rudimentaires face à celles que les Dieux utilisaient entre eux, en l'occurrence des missiles, des explosifs nu- cléaires et des armes à indratium. Une grande bataille s'engagea donc, aux alentours de 9000 avant JC. Tout d'abord protégé par l'arme de la pyramide, les défenses de Thot-enki tombèrent face aux assauts de l'autre Annunaki chargé par le Conseil de l'offensive finale (qui sera connu sous le nom de Mars plus tard). Le fils de Enki- Thot fut capturé et enfermé, tandis que son père réussit à s'enfuir en Amérique du Sud. Pour commémorer cette grande victoire, le vainqueur fit sculpter une immense statue en forme de Lion, le sphinx, dans sa forme première. Pour l'anecdote, cette statue fut ensevelie par les sables après le départ des Dieux Annunakis et le désert l'éroda fortement. La tête, méconnaissable, fut 139 
retaillée par Khéops à son effigie, ce qui explique que celle-ci soit aujourd'hui beaucoup trop petite et mal proportionnée par rapport au reste de l'édifice. Quant au corps, il fut très usé dans les premiers temps après sa construction par les fortes pluies qui tombaient à l'époque dans la région (le sphinx se trouvait sur l'équateur terrestre à ce moment là). Enki-Thot en fuite, son frère Enlil-Zeus prit définitivement le contrôle des colonies Annunakis. Non seulement il disposait de toutes les armes restantes, mais en plus il possédait maintenant la totalité du maigre stock d'indratium récupéré en butin de guerre. Les autres grands notables n'eurent pas le choix, et il fut proclamé souverain de la Terre. Le conseil des douze fut dissout et la religion traditionnelle fut remplacée : désormais, l'ancien culte du serpent fut prohibé, tout ce qui avait trait à son grand prêtre fut considéré comme hérétique et il fut, ainsi que ses alliés (dont son fils dont le symbole était le capricorne), systématiquement stigmatisé comme force du mal. Cela avait pour but de couper tous les liens que Enki- Thot pouvait encore avoir de ce côté de l'Atlantique et ainsi empêcher tout retour. Enlil-Zeus, de plus en plus en confiance et bravant même son père et l'Empire, se proclama Dieu Unique et tout puis- sant, rétrogradant ainsi tous les autres Annunakis au rang de serviteurs plutôt que de dieux vénérés. Il tenta même de fé- dérer les peuples humains sous son règne unique, sachant que cette armée de serviteurs, certes mal équipée mais 100.000 fois plus nombreuse que celle de l'Empereur, empê- cherait celui-ci de reprendre le contrôle de la Terre à partir de Nibiru. C'est aux environs de 8500 avant JC que la planète-mère des Annunakis revint de son périple de 3600 ans, et l'Empe- reur prit connaissance des derniers événements, dont la prise de pouvoir totale et sans partage de son fils sur la colo- nie terrestre. Il entama alors des négociations avec lui, no- tamment dans le but de continuer les importations d'or né- cessaires au développement technologique sur Nibiru et les autres colonies non terrestres. L'Empereur ne voulait pas se 140 
lancer dans une guerre de reconquête, parce qu'il n'avait que 7 ans devant lui pour y parvenir: le principal était bien de récupérer des ressources, peu importe comment étaient gé- rées les affaires sur place tant que les objectifs étaient at- teints. L'Empereur vint en personne introniser son fils Souverain incontesté de la Terre, et emporta tout l'or qui lui était pos- sible de prendre avec lui. Par contre, il refusa de fournir la colonie en indratium, et Enlil-Zeus ne put rien obtenir de ce point de vue. Mais peu importe pour lui, il était assuré, grâce à la bénédiction de son Père, souverain de tous les Annuna- kis, de sa toute-puissance sur notre planète. L'Empereur repartit aussitôt et transita par la Lune puis par Mars. Bien lui en prit puisque peu après son départ, la Terre subit un énorme cataclysme tout à fait imprévu. A chaque passage de la planète Nibiru, tous les 3600 ans, notre planète subit des tensions importantes, notamment déclenchées par les différences influences magnétiques qui règnent à ce moment-là à sa proximité: d'un côté, le Soleil et ses planètes forment un champ magnétique orienté dans un sens particulier, alors que Nibiru, qui tourne à l'inverse de la Terre crée un autre champ magnétique puissant mais opposé à celui qui règne généralement dans le système solaire. La plupart du temps, cela se traduit par un déplacement des pôles magnétiques terrestres, le noyau s'alignant avec ces contraintes passagères, et lors du départ de la planète er- rante, il reprend sa position normale. Par contre, la croûte terrestre, qui se comporte aussi comme un aimant indépen- dant et qui flotte sur le manteau liquide, ne revient pas tou- jours à sa position initiale. Vu d'un point fixe à la surface de la Terre, l'impression est alors que le pôle magnétique s'est déplacé, mais en réalité il n'a pas bougé, ce sont les continents qui se sont déplacés par rapport à lui. C'est aussi pour cette raison que la position de l'équateur n'est pas toujours la même et que les Annunakis ont dû changer la localisation de leurs bases de 141 
lancement. Autrefois placées au Liban, elles furent une première fois transférées plus au Sud sur la position de Jérusalem, puis re déplacées plus tard en Égypte, comme nous l'avons vu. Ces changements d'équateurs ne sont pas systématiques. La plupart du temps, la croûte terrestre revient à sa position d'avant l'arrivée de la naine brune, mais dans certains cas, suivant la position des participants célestes à ce moment précis, des effets secondaires peuvent apparaÎtre, notam- ment si Nibiru passe très près de notre planète. Un autre facteur important est le Soleil lui-même qui se comporte gra- vitiquement et magnétiquement comme une spirale à 4 bras qui tourne sur elle-même (d'où le symbole du svastika). La Terre peut donc se retrouver piégée dans ces bras gravita- tionnels et en conjonction avec une Nibiru passant très près, une inversion partielle ou totale de la croûte terrestre par rapport à sa position originelle peut survenir. Nous y revien- drons dans la troisième partie de ce livre plus en détail. Ce qu'il faut savoir c'est que ce déplacement brutal, il y a 10.000 ans environ, a provoqué d'énormes tsunamis qui ont balayé de nombreuses zones trop peu élevées en altitude, et notamment les grandes plaines et les deltas très peuplés. Ce cataclysme restera bien évidement dans la mémoire col- lective comme le célèbre épisode du Déluge, qui n'eut d'ail- leurs pas que des conséquences sur les populations hu- maines, mais également et dramatiquement sur leurs maÎtres du moment. Les Annunakis connaissaient et avaient déjà fait l'expérience d'autres passages mouvementés depuis leur arrivée sur Terre, 450.000 ans avant notre ère, mais c'était la première fois que cela prenait de telles proportions. Ils ne se méfièrent donc pas et de nombreux Annunakis disparurent noyés et il y eut très peu de survivants. Parmi les plus chanceux, il y eut Enki- Thot, réfugié sur les hauts plateaux andins, sur les bords du Titicaca et Enlil-Zeus 142 
lui-même qui se trouvait alors dans la station orbitale. En revanche, la plupart des Annunakis restés sur Terre périrent, dont les membres du Conseil et d'autres notables de lignée royale. Ce fut un choc terrible pour les Annunakis sur Nibiru comme sur Terre, car ils avaient été très peu souvent con- frontés à la disparition des leurs, surtout en si grand nombre. Affaiblis, ayant perdu la plupart de leur matériel et de leurs infrastructures en Mésopotamie, ils tentèrent en vain de re- construire leur empire colonial. Mais leur influence sur les humains se révéla de plus en plus amincie: comment les dieux eux-mêmes n'avaient-ils pas pu prévoir une telle catas- trophe et comment avaient-ils pu être emportés par les flots qu'ils disaient maitriser ? Une nouvelle génération d'Annunakis prit alors le pouvoir un peu partout, Enlil-Zeus ne pouvant plus faire respecter son autorité. En Égypte, Osiris et Seth se disputèrent les restes de la colonie fondée par Thot, quant à Enlil-Zeus il fut bientôt chassé de Mésopotamie et conserva les anciennes régions du Liban, de la Palestine, de la Syrie, de la péninsule Ara- bique et du Sinaï. Le chaos régna bientôt sur tous les royaumes divins et les guerres firent de plus en plus rage. Mais comme les survi- vants Annunakis n'avaient plus accès à leur technologie avancée, ils furent aussi rapidement contraints de se mettre à l'écart des humains. Ils continuèrent à se faire passer pour des Dieux pendant un certain temps, mais bien plus furtifs. Ils rusèrent en utilisant la religion à leur avantage, pour être nourris, logés dans des temples dédiés. Quant à Enlil-Zeus, il persévéra dans sa volonté de domination absolue et com- mença à poser les bases d'un monothéisme encore en vi- gueur aujourd'hui. Les humains continuèrent à se développer, mais aucune véritable civilisation ne naquit après le grand cataclysme. Les Annunakis ne purent jamais remettre en place de grands projets de construction comme par le passé, et leur 143 
effacement progressif atteint son apogée aux alentours de - 5000, lors du passage suivant de Nibiru. Isolés, privés de leurs moyens techniques, de nombreux hu- manoïdes souffraient de vieillissement accéléré, car la plu- part des tables de jouvence avait été perdues et ensevelies par les tsunamis sous des dizaines de mètres de vase. De grandes quantités d'or furent également perdues dans la Val- lée de L'Euphrate, et sont aujourd'hui dans le lit du Fleuve, formant un énorme tas de briques métalliques amoncelées. L'Empereur, témoin de la déroute et des pertes, décida de mettre fin à la colonisation de la Terre, néanmoins, il autorisa ceux qui voulaient rester à le faire. Ils furent cependant pré- venus qu'aucun ravitaillement ne leur serait consacré car le souverain ne voulait pas répéter cette gabegie de ressources si un autre cataclysme se produisait à l'avenir. Il était com- préhensible qu'à ce rythme, la colonisation n'aurait pas été du tout rentable. Enlil-Zeus décida de rester dans le royaume déchu, malgré les demandes pressantes de son Père de le rejoindre et il s'installa définitivement dans le Sinaï, à l'écart des humains devenus bien trop nombreux et puissants. Quant à son frère, Enki- Thot, il fut autorisé à continuer la colonisation de l'Amé- rique du Sud et la récolte d'or pour un temps encore, mais tous deux avaient été prévenus qu'au prochain passage, l'évacuation Annunaki devrait être totale. Les deux frères eurent donc 3600 ans pour préparer leur départ: la majorité des royaumes humains eurent des diffi- cultés à remonter la pente, mais grâce à leur forte démogra- phie, de grandes civilisations virent le jour, notamment à l'emplacement des anciens sites coloniaux Annunakis. Les humains ayant travaillé pour les géants avaient su conserver un savoir important, et comme les interdictions divines étaient levées, ils purent utiliser ces connaissances, notamment l'écritu re. 144 
Enfin, en -1500, les derniers Annunakis, dont Enki- Thot et Enlil-Zeus quittèrent notre planète pour retourner sur Nibiru. Ils ne repartirent cependant pas les mains vides, car de grandes quantités d'or furent récoltées par les humains sous influence, afin d'être exportées. Le trésor royal d'Égypte, amassé sous le contrôle direct de Enlil-Zeus grâce à son habile manipulation des pharaons successifs, fut transporté par ses serviteurs les plus fidèles guidés par un grand prêtre jusqu'au Sinaï où le butin fut re- mis, en toute discrétion, au Dieu vivant sur le départ. Ce transfert ne s'est pas réalisé facilement, comme la lé- gende de l'Exode d'Égypte le démontre, mais le résultat n'en fut pas moins que Enlil-Zeus, alias Ra, alias Yaveh, emporta son butin sur la sphère orbitale et donna ses dernières ins- tructions à ses fidèles humains en vue de son éventuel re- tour, qu'il allait bien entendu essayer de négocier avec son Père l'Empereur. Il donna l'ordre à ses serviteurs de s'instal- ler sur l'ancienne colonie de Jérusalem et de tenir la place jusqu'à ce qu'il puisse revenir, et de l'attendre en ce lieu. Il leur confia d'ailleurs un communicateur longue distance, ainsi qu'un bâton de pouvoir (le bâton de Moïse) qu'il fit mettre en sécurité dans un coffre protégé (l'Arche d'Alliance). De l'autre côté de l'Atlantique, Enki- Thot, alias Viracocha, alias Questzalcoatl, fit également d'immenses réserves d'or qu'il fit converger sur le plateau de Nazca, utilisé à cette oc- casion comme base de lancement pour les fusées cargo. La quantité de métal précieux fut tellement considérable que les briques entassées sur place en vue de leur chargement lais- sèrent une empreinte vivace dans l'esprit des humains qui y participèrent. La légende de l'Eldorado parvint depuis ce temps, il y a 3500 ans, à transmettre ce souvenir incroyable du grand départ des Dieux venus du CieL.. 145 
Partie III Le Présent, l'Ordre naît du Chaos A près avoir remis les faits à leur propre mesure, en se débarrassant des confusions et des corruptions en- grangées lors de la transmission de cette histoire de l'homme moderne, il est intéressant et même indispensable de regarder (en face) comment ce passé a pu influencer notre Monde d'aujourd'hui. Aurait-il été différent si des Repti- liens puis des Humanoïdes extraterrestres ne s'était pas invi- tés? Bien sûr, et c'est une évidence à la lumière des faits évoqués dans la seconde partie de cet ouvrage. Mais les choses étant ce qu'elles sont, les Géants de Nibiru ont fini par quitter notre planète. Bien sûr, ils y ont laissé beaucoup de choses, et c'est à cela que nous allons nous intéresser maintenant. Le but par contre n'est pas de faire un inventaire, et surtout pas en ce qui concerne leurs construc- tions (comme certaines pyramides), mais d'aller voir bien plus profondément ce qui dans nos sociétés modernes est direc- tement lié à eux. Une fois ce travail effectué, il sera alors bien plus évident de savoir ce qui nous est propre et ce qui nous a été imposé, avec les nombreux enjeux que cela présentera ensuite pour notre devenir. 147 
1 : Les lignées prophétiq,ues N OUs avons d'ores et déjà bien entrevu que l'influence de la rivalité entre les deux Princes Annunakis, Enki- Thot et Enlil-Zeus engendra une course à la domina- tion spirituelle des humains. Commençons donc par ce qui nous est le plus familier. Le départ définitif des derniers géants coïncida, il y a environ 3500 ans, à un épisode très célèbre de la Bible, l'exode. Bien sûr, certains considèrent cette histoire comme un fait histo- rique, cependant les choses ne sont pas si simples, car de nombreux détails ont été oubliés et d'autres mélangés à la légende sans qu'ils aient un rapport direct. Revenons sur ce qui s'est produit en réalité. Enlil-Zeus, le Roi Annunaki auto proclamé de la Terre, fut un des derniers nobles Annunaki à quitter notre monde, notam- ment parce qu'il ne pouvait se résoudre à la fois à accepter sa défaite et en plus laisser son royaume à son frère réfugié en Amérique du Sud après le grand cataclysme du déluge (vers -8500). Sa solution fut donc de faire des humains, pour qui il avait pourtant un fort dédain voire une haine réelle, les instruments de son ambition contrariée. Pour ce faire il choisit parmi ceux qu'il voyait encore comme des esclaves, des individus obéissants, loyaux et prêts à tout pour le servir. Il se rappela alors que certains humains étaient en quelque sorte ses neveux, puisque, rappelons-nous, Eve enfanta un hybride conçu par son propre frère. D'ailleurs, cet enfant avait permis à Enlil-Zeus de destituer son frère et fina- lement, cela finit par le convaincre que malgré ses aprioris, les humains pouvaient devenir des instruments efficaces. 149 
Chaque grande divinité avait eu son collège de prêtres hu- mains fidèles dans le passé, surtout les plus puissants d'entre les géants, et notamment Enlil-Zeus, un des membres les plus importants du Panthéon des humains. Nombreux étaient donc ses serviteurs à l'avoir suivi un peu partout dans ses pérégrinations, et une bonne partie s'était réfugiée avec lui dans la région de Jérusalem. Ces prêtres, les proto-hébreux, originaires de Mésopotamie, accompagnèrent donc Enlil-Zeus, appelé par la suite Yahvé dans son nouveau Fief, puisque Mardhuk le délogea de l'Irak actuel après que le chaos politique s'installât dans la colonie terrienne des humanoïdes géants. Persuadé d'être le seul et légitime souverain de la planète, il poussa la dévotion de son peuple jusqu'à lui donner celui de peuple élu, celui qui devait l'entourer, le servir et devenir tout entier une société dédiée à la prêtrise et à la dévotion envers lui. Ce monothéisme au départ ne disait pas que les autres Dieux n'existaient pas, mais qu'ils n'étaient pas légitimes, et que le Monde appartenait au tout-puissant et Seigneur, Enlil- Zeus. Bien sûr, les choses se radicalisèrent avec le temps, puisque ce même Dieu autoproclamé ordonna à son peuple de prêtres-élus de pourchasser les éventuels adorateurs des autres divinités, de peur que celles-ci ne se servent d'eux pour déstabiliser son projet. Mais s'il eut besoin d'eux un certain temps sur place, il les installa aussi en Egypte car cette ancienne colonie Annunaki était un lieu où convergeaient énormément de richesses. Cette région n'était plus contrôlée par des Annunakis et les pharaons sur place avaient simplement continué sur leur lan- cée et maintenaient les règles fixées du temps de la pré- sence des Dieux sur place. La société Égyptienne marchait donc en mode automatique et continuait à amasser de l'or dans ses temples, comme cela avait toujours été le cas. 150 
Le seul problème, c'est que ce royaume et ses prêtres ne pouvaient obéir qu'à des Dieux qui n'étaient plus physique- ment là. L'or s'accumulait pour des Dieux qui n'existaient plus et qui ne reviendraient pas de sitôt récupérer leurs offrandes: les Pharaons et leurs conseillers politiques et religieux l'avaient bien compris depuis longtemps, mais ils le cachèrent au peuple afin de conserver leur légitimité, et éviter une re- mise en question d'un système fixé par les Dieux, système devenu caduque. Notez bien à ce stade que l'Égypte est le stéréotype de ce qui s'est produit un peu partout autour du monde: les Rois humains ont continué de faire croire d'obéir aux Dieux qu'ils savaient envolés, tout cela pour conserver leur position privi- légiée. Les Pharaons savaient, mais ils avaient aussi l'espoir, du moins dans les premiers temps, que l'absence des Dieux n'était que momentanée, et qu'ils allaient bien revenir un jour ou l'autre. Ils gardèrent donc tout l'or bien au chaud en attendant ce moment où ils pourraient l'offrir, ce qui n'arrangeait pas Enlil- Zeus-Yahvé. Il s'arrangea donc pour convaincre ses disciples de s'installer dans la région du Nil et de s'y intégrer. C'était un peuple très avancé pour son temps car très lettré, et nom- breux furent ceux qui, grâce à leur grande maÎtrise des ma- thématiques servirent le Pharaon. Ils s'intégrèrent facilement et beaucoup d'entre eux obtinrent des postes très importants dans l'administration, notamment un homme, appelé Moïse, de sang royal puisque fils des li- gnées de l'hybride Annunaki enfanté par Ève. D'abord, enfin des Dieux, ils furent simplement considérés comme enfants de Dieu à cause monothéisme revendiqué par Enlil-Yahvé. D'ailleurs on voit très bien que les textes bibliques reflètent cet état de fait, puisque qu'on y trouve bien que les fils des Dieux prirent des filles des hommes comme épouses et qu'ils eurent des enfants. Le Dieu Unique voulu par Enlil-Yahvé s'est donc imposé plus tard et cette anecdote remonte au 151 
temps où les Annunakis prirent l'habitude, à la suite de Enki- Thot, de prendre des femelles humaines comme esclaves sexuelles. L'homme connu aujourd'hui comme Moïse était d'une rare intelligence et très éduqué, et il fut adopté par le Pharaon de l'époque comme un signe d'amitié et d'admiration. Il n'était pas question qu'il devienne Pharaon comme la légende le dit, l'adoption était un geste symbolique et n'avait rien à voir avec le fait que l'individu n'avait plus de famille. Moïse connaissait très bien ses parents, Pharaon aussi, l'adoption par le souve- rain n'étant encore une fois, que le plus haut honneur qui puisse être donné pour service rendu. Il n'y a avait pas non plus d'esclaves hébreux, les travailleurs les plus en bas de l'échelle n'étant sûrement pas de ce peuple peu nombreux et largement plus éduqués que les égyptiens eux-mêmes. Or, Enlil-Yahvé avait prévu que ses disciples acquièrent de telles places au sein de la société égyptienne et il avait tout fait pour. Non seulement il intervint quelques fois directement dans les faits, mais plus généralement c'est l'éducation qu'il fit imposer à son peuple de prêtres, les sémites, qui joua son plus grand rôle. Peut-être n'avait-il pas prévu qu'un d'eux atteigne une position aussi élevée dans la hiérarchie égyp- tienne, mais cela fut très satisfaisant pour lui. Il s'arrangea donc pour faire convoquer Moïse par ses servi- teurs et il lui donna rendez-vous dans l'arrière-pays, afin de lui faire part de ses désirs. Il est évident que Moïse connais- sait le vrai visage de son Dieu, et qu'il fut briefé longuement sur la marche à suivre. Enlil-Yahvé lui confia donc deux objets importants: un bâton de pouvoir, de ceux qui fonctionnent à l'indratium et qui peu- vent lancer des éclairs, probablement le sien (le fameux Foudre de Zeus), mais également un petit appareil de com- munication qui lui permettrait de rester en contact avec son 152 
Dieu afin de recevoir les instructions et les consignes en temps et en heure. Moïse revint donc en Egypte, non pas pour demander la libé- ration des esclaves, mais pour repartir avec les fidèles sé- mites et le trésor amassé dans les temples égyptiens. Bien entendu, le nouveau Pharaon refusa de céder à ce chantage et différents ultimatum furent donnés par Moïse, selon les instructions de Enlil- Yahvé, afin de faire plier le régime. Le faux-Dieu unique, qui était en réalité un Prince Annunaki, était donc bien au courant des événements qui allaient se produire sous peu : en effet, c'était ses derniers jours de pré- sence sur Terre, car selon la Volonté de l'Empereur son Père, il devait ensuite évacuer comme tous les autres membres de son espèce. C'est d'ailleurs pour cela qu'il n'hé- sita pas à donner ses appareils personnels, puisqu'il n'en aurait bientôt plus l'utilité. Grâce au bâton foudre de Enlil-Yahvé, Moïse put faire une démonstration à Pharaon de sa supériorité. Mais les Grands Prêtres égyptiens possédaient aussi un type d'appareil sem- blable, un Ankh posé au bout d'un bâton ordinaire, qu'ils avaient hérité de leurs anciens maÎtres locaux. Les deux pro- tagonistes tirèrent donc avec leurs armes l'un sur l'autre et c'est le foudre de Moïse qui grilla littéralement l'autre appareil qui était le moins puissant des deux. Nul bâton ne se trans- forma en serpent, ce sont deux bâtons foudres qui tirèrent un éclair en forme de zig zag l'un sur l'autre. Pour un profane et donc pour les témoins de la scène, les deux bâtons se transformèrent en serpents lumineux dont l'un engloba l'autre, ni plus ni moins. Il n'y a aucune magie dans cette scène, simplement de la technologie Annunaki. Moïse prouva par cet acte que son autorité lui venait bien d'un Dieu puissant et la cour de Pharaon, ainsi le Roi lui- même, commencèrent à douter et à craindre cet émissaire. Mais laisser le trésor des Temples dans son intégralité, c'était quand même faire un immense sacrifice, et cela revenait à renier la puissance des propres protecteurs de L'Egypte. 153 
D'ailleurs les prêtres essayèrent de leur demander de l'aide comme par le passé, mais cette fois ils n'eurent aucune ré- ponse, et pour cause. Laisser les sémites partir n'était pas un problème, mais la totalité de l'or relevait d'une toute autre échelle. Enlil-Yahvé savait aussi que certains événements particuliers se produiraient dans l'environnement local, car l'arrivée de sa planète-Mère créerait automatiquement le même type de phénomènes: des pluies de micro-météorites, soit sous forme d'une poussière très chargée en oxyde de fer (les eaux se transforment en sang, soit sous forme de petits cailloux surchauffés par leur entrée dans l'atmosphère (la pluie de grêle brûlante). Il Y eut aussi de nombreux tremblements de Terre et quelques bâtiments s'effondrèrent, créant une panique et une désorganisation générale du pays. Moïse en profita donc pour rassembler ses troupes et piller le trésor du pharaon ainsi que quelques temples importants, comme lui avait sug- géré son Dieu, Enlil-Zeus-Yahvé. Tout ce petit monde se dirigea alors directement sur la route de fuite vers le Sinaï où l'attendait le Roi Annunaki sur le dé- part. C'est dans cette péninsule désertique que la base d'évacuation provisoire fut préparée pour l'atterrissage des engins de récupération provenant de la Sphère Orbitale, et donc il fallait absolument que l'or soit amené ici le plus rapi- dement possible. Mais le Pharaon remarquant très vite le vol malgré la pa- nique, il envoya ses troupes récupérer le butin. Enlil-Yahvé utilisa alors ses derniers atouts pour aider ses fidèles. Il bombarda les troupes de Pharaons dans leur course effrénée grâce à des missiles lancés depuis son aéronef (Enlil-Zeus avait pour avatar l'Aigle parce qu'il était commandant en chef des forces aériennes Annunakis), mais cela n'arrêta pas pour autant les troupes égyptiennes malgré les pertes. Cela permit néanmoins à un navire Annunaki d'arriver jusqu'aux fuyards 154 
et de les transporter à bon port de l'autre côté de la mer rouge, au Sinaï. La marchandise fut donc livrée en temps et en heure. Il Y a quelques éléments extérieurs qui se sont cependant greffés sur le récit: tout d'abord, le fait que les hébreux furent décrits comme des esclaves n'est pas étonnant, puisque tous les humains furent esclaves de leurs Dieux Annunakis par le passé, et à cette époque, on appelait les serviteurs des An- ciens Dieux, «esclaves», ceux qui obéissent aveuglément. Ce qualificatif est en conséquence beaucoup plus relatif à leur statut de serviteurs des maÎtres qu'à leur réelle condition sociale d'esclaves en Égypte. Ensuite, la plaie entraÎnant la mort des nouveaux nés ne s'est jamais produite, elle n'est qu'un souvenir lointain qui s'est glissé dans le récit plus tardif, et rappelle ce que les Annuna- kis ont perpétré pour empêcher le passage de l'homme de Néandertal à l'homme moderne. A cette époque lointaine, les enfants modernes étaient considérés comme des abomina- tions et les Annunakis ordonnèrent le massacre de tous les nouveaux nés de cette nouvelle génération pour juguler le fléau. L'action n'ayant pas été efficace puisque tous les en- fants naissaient «difformes» quoi qu'on fasse, les géants acceptèrent le changement à contre cœur. Mais le massacre généralisé et systématique de tous ces nouveaux nés mar- qua l'humanité entière, notamment ceux qui vivaient aux côté des humanoïdes et qui en furent les victimes. Pour ces gens, cette histoire restera comme le plus terrible fléau que les Dieux leur avaient fait subir, et Moïse se servit de cette peur pour intimider les Égyptiens qui conservaient également dans leurs mythes ce souvenir cruel. En revanche, Enlil-Zeus- Yahvé n'avait bien entendu plus la possibilité de faire exécu- ter cet ordre, et ça ne resta qu'une menace dans la bouche du prophète. L'épisode de l'exode est donc un exemple parfait de déforma- tion subtile et manipulée des faits. Les objectifs des Dieux, et notamment de Enlil-Yahvé, ne pouvaient être totalement 155 
compris par ses disciples et bien sûr, seuls une poignée d'élus, appelés prophètes, étaient tenus dans la confidence de leur Seigneur à qui ils devaient obéir aveuglément. Mais Moïse fut le dernier de ceux-ci, puisque après le départ de Enlil et de Enki, il ne resta plus un seul Dieu pour donner ses ordres physiquement. C'est en prévision de cette contrainte qu'Enlil-Yahvé confia un communicateur à Moïse et qu'il le lui fit placer dans une caisse scellée et constamment surveillée. Il fit même bran- cher le bâton de pouvoir sur la structure en or de ce coffre, l'arche d'alliance, afin d'empêcher tout non-initié de prendre possession des appareils. L'or étant conducteur et le bâton émettant de fortes décharges électriques, il était interdit de toucher la malle sans risquer l'électrocution. En revanche, il existait un mécanisme secret pour désactiver cette sécurité, mécanisme connu seulement par le grand prêtre en fonction. Grâce à ce communicateur, Enlil-Yahvé avait pu continuer à communiquer avec ses disciples encore un petit moment même après son départ, tant qu'il restait à portée. Cela dura plusieurs années mais les communications cessèrent quand Nibiru s'éloigna du système solaire pour recommencer son voyage de 3600 ans dans l'espace. Les hébreux, le peuple élu, privé du soutien de leur protec- teur, et sans ses conseils, finirent par considérer l'arche comme une relique sainte, mais non comme un appareil, puisqu'elle perdit sa fonction première. Quant au bâton foudre, les humains ne sachant pas comment le recharger, il devint inerte. Le tout fut donc conservé tel quel et comme son usage réel était un secret connu du seul Grand Prêtre, il finit par être oublié. L'Arche privée de défense et ayant perdu son usage, elle passa de main en main avant d'être égarée. 156 
2 : Un héritage rectifié et malmené N 'en déplaise donc à certains, la réalité est la suivante: le fondement du monothéisme judéo-sémite est une vaste méprise. Enlil-Ra-Zeus-Yahvé n'est qu'une seule et même entité, un titan Annunaki autoproclamé souve- rain de la Terre, à qui tous les hommes sont sensés obéir aveuglement, et dont le pire ennemi n'est autre que son Frère, Enki- Thot-Serpent-Satan, celui-là même qui pratiquait le culte et l'adoration des Reptiliens de Sirius, Grand Scienti- fique et Grand Prêtre Annunaki, il prit Ève et Lilith comme concubines, et ses descendants prirent la tête de différents royaumes humains de Mésopotamie, dont le peuple sémite. La descendance menant de Adam (le fils hybride d'Ève) jus- qu'à moïse est donc exacte selon cet angle. Dieu et Satan ne sont finalement que deux anciens Dieux ennemis idéalisés dans les mythes, ce qui bouleverse d'au- tant notre conception de l'Univers, tel qu'il nous a été décrit dans nos cultures après cette date symbolique des 3500 ans avant JC. Mais alors, qu'en est-il des autres prophètes des grands mo- nothéismes ? N'oublions pas que si les Annunakis sont par- tis, les Cultivateurs, eux, sont restés bel et bien présents dans notre environnement. De plus, l'héritage catastrophique en terme culturel dont les sociétés humaines ont hérité de leurs anciens maÎtres ne convenait sûrement pas à ces civili- sations de progrès et de libre arbitre. Ceux-ci discrètement tentèrent donc de rétablir un certain équilibre, afin que l'homme puisse choisir son destin, mais sans pour autant lui dicter autoritairement son chemin. Tout comme les reptiliens l'ont fait il y a des millions d'années, une espèce a le droit de refuser d'entrer dans le club des 157 
télépathes, et les races jardinières ont pour principe fondateur cette auto détermination. Mais dans le cas de l'homme moderne, créé pour être es- clave, prisonnier des règles strictes et injustes proclamées par les Annunakis dans leur seul intérêt, les dés étaient pi- pés. Les souverains régnants, lors de la première évacuation An- nunaki, avaient conservé dans un grand élan cinétique, les règles et les traditions que les anciens maÎtres avaient impo- sées. D'un côté, les prêtres fanatisés par des siècles de con- tact avec les Dieux tyranniques et autoritaires perpétuèrent les coutumes et les rites par crainte constante des repré- sailles et des colères divines que l'on voyait dans tout évé- nement négatif. De l'autre, les Rois eux-mêmes et leurs fa- milles, privilégiés, montèrent sur les trônes des Dieux restés vacants en s'accaparant leurs attributs ou se posant comme leurs héritiers légitimes. Ainsi, le règne des Annunakis conti- nua tel qu'il fut construit. Ne nous étonnons donc pas si nos sociétés ont constamment eu pour principe une très grande hiérarchisation, avec une élite régnante utilisant son peuple comme esclave, et que cette élite se passe ce pouvoir despotique de génération en génération suivant les liens du Sang, comme le faisaient les anciens humanoïdes. Bien entendu, la plupart des dynasties régnantes n'avaient pas plus de légitimité génétique que leurs sujets, car la seule famille royale ayant une base hybridée qui ait survécu jusqu'à nous fut celle des Roi Sémites, d'Adam (fils d'Eve et D'enki- Thot), à David en passant par Moïse. Il exista en un temps d'autres lignées Annunakis sur Terre, toutes issues des hybridations entre les concubines hu- maines et leurs anciens maÎtres. D'ailleurs le principe même du harem et de la polygamie est directement hérité de cette coutume, alors que théoriquement les Annunakis eux-mêmes ne prenaient qu'une seule épouse de leur espèce au départ. 158 
Cela s'est traduit dans nos sociétés par une polygamie éten- due, avec une épouse principale considérée comme plus noble et de plus grande importance sociale. On retrouve ces traditions notamment dans les civilisations dont les cultures sont issues très largement de la Mésopota- mie (Arabes et Sémites). Cela a aussi donné naissance à la prostitution et à l'adultère toléré des civilisations occidentales, car traditionnellement un homme de pouvoir doit avoir des maÎtresses, donc un harem. Ce n'est pas du tout lié à un ins- tinct génétique, mais à des reliquats culturels hérités des Annunakis. D'ailleurs on voit bien aujourd'hui que la multipli- cation des partenaires féminines chez les hommes politiques ou les puissants industriels, tout en conservant une image propre et distinguée du mariage et de la femme principale, est toujours très en vigueur même si cela reste souvent illé- gal. Un autre point commun entre ces traditions humaines et les pratiques Annunakis se retrouve dans les mariages entre cousins-cousines ou demi-frères, demi-sœurs. Au départ réservée aux Annunakis eux-mêmes afin de garantir la pure- té de leur lignée et parce que leur faible effectif ne pouvait pas se passer de cette solution, cette coutume fut adoptée par les serviteurs humains par mimétisme, puis par les li- gnées royales primitives afin de conserver les gènes Annu- nakis hybridés apportés par les descendants d'Ève. Ensuite elle s'étendit au bas peuple et à d'autres cultures par contact cu Itu rel. La coutume du harem royal pratiqué par les Dieux créa à l'époque de leur séjour sur Terre des cours royales compo- sées d'hybrides qui servaient ces mêmes Dieux et souvent, ils étaient même très considérés par leurs géniteurs. Hercule et Gilgamesh sont deux stéréotypes de ces anciens hybrides hors du commun, à mi-chemin entre Annunakis et Humains. Or, lors du départ des Géants humanoïdes, tous ces hybrides furent lâchement abandonnés à leur propre sort: il était hors de question de ramener ce sang « souillé» sur Nibiru. Dans 159 
la plupart des cas, ces hybrides restèrent groupés et formè- rent des hordes de guerriers farouches, mais handicapés par leur physique: certes puissants mais très lourds, sensibles à la lumière du Soleil, avec un taux de reproduction très faible et un fort taux de mortalité aussi bien infantile que maternel à l'accouchement, ils furent rapidement chassés dans des con- trées peu hospitalières. Certains survécurent autour d'an- ciennes colonies Annunakis, notamment au Proche Orient (le cas de Goliath est typique), mais également dans le Nord de l'Europe (Angleterre, Scandinavie), le Nord des Amériques sur l'actuel territoire des États Unis, mais aussi dans .Ies Andes (Peuple des Nuages ou Chachapoyas). La plupart de ces hordes disparurent soit directement dans des affrontements avec des humains (Voir la légende de Tuata de Danaan ou des Indiens d'Amérique du Nord), soit elles furent intégrées dans les peuples locaux par inter- mariages, si bien que leur patrimoine génétique s'est éparpil- lé. C'est le cas des Goths de Scandinavie. Quoiqu'il en soit, c'est en Europe qu'on garde le plus de traces génétiques de ces hybrides et la plus visuelle de toutes est sans conteste la couleur de peau très pâle alliée à la rousseur des cheveux. Il est à noter aussi que la blondeur est une variante de ce gène, ainsi que les yeux bleus, caractéristiques. Mais il y a aussi d'autres héritages génétiques moins flagrants dont il serait fastidieux de donner une liste complète. Pour en revenir aux prophètes et à cette notion de lignée Annunakis envisagée depuis le début de ce chapitre, com- ment doit-on considérer les prophètes postérieurs à Moïse, le dernier véritablement en contact avec son Dieu. Les choses se compliquent un peu, car, comme nous l'avons vu, les Cul- tivateurs, pleins de bonnes intentions, ont tenté de rectifier les choses et de garantir une certaine liberté aux humains dans leur choix de société. Nos civilisations sont depuis l'Exode et le départ des Dieux, très verrouillées par les lois religieuses. Bien avant d'être laïc, le droit était directement tiré des principes sacrés, des tradi- tions héritées des géants et des textes sacrés relatant notre 160 
historie de façon plus ou moins objective et précise (et c'est le cas encore dans de nombreux pays Musulmans). Ainsi, les royaumes humains, imitant ceux gouvernés autre- fois par les Géants, continuèrent les guerres de faction. De même, l'impérieuse nécessité d'amasser de l'or, et par exten- sion, des richesses, poussa l'être humain à tout mélanger et à se perdre dans des besoins qui ne sont pas les siens. L'or était devenu un objectif en soi qui n'avait plus de raison d'être que celle d'imiter les Dieux et d'acquérir leur puissance. La soif de l'or s'est donc propagée partout où les sociétés furent en contact avec ces coutumes, c'est-à-dire à partir des colo- nies Annunakis et s'étendirent au fur à mesure des échanges et des conflits. Les guerres n'ont que rarement des fondements idéolo- giques, ce sont soit des guerres pour s'accaparer des ri- chesses (et du territoire), soit des guerres religieuses visant à exporter les règles dictatoriales imposées autrefois par les Annunakis à toute l'espèce humaine. Cette ancienne volonté des anciens faux Dieux de faire plier toutes les populations sous leurs lois a survécu, et ce prosélytisme a perduré dans le temps. Ce qu'on appelle aujourd'hui « intolérances» inter- religieuses n'est souvent que le fait des seules religions héri- tées des Annunakis, et rarement des autres, ce qui prouve bien qu'elles ne font qu'obéir aveuglément à cet ordre millé- naire de contrôle et d'extension fanatique. Dans ce contexte, et à une époque où un vaste empire milita- riste se met en place, arrive le personnage de Jésus. D'ori- gine juive et de lignée royale, il est un descendant direct d'Eve et d'Enki- Thot. Il était donc, de façon naturelle et légi- time, un prétendant à la fonction de Grand Prêtre telle qu'elle a été voulue par Enlil-Yahvé avant son départ. Or, depuis quelques temps déjà, cette fonction appartenait à une tribu sémite, les Sadducéens, qui conservaient le monopole de la gestion du rite et des temples. Ils avaient conservé la quasi totalité des règles édictées par Enlil-Yahvé intactes, même s'ils n'en comprenaient ni les véritables objectifs, ni la portée. 161 
Contrairement à l'histoire popularisée de Jésus, il n'est donc pas issu d'une famille du peuple, mais bien d'une famille royale écartée du pouvoir au fil des siècles et des boulever- sements culturels et sociaux. Arriva donc un jour où, quand son éducation très orthodoxe fut achevée et conclue par son baptême dans le Jourdain, il fut contacté par des Anges, c'est-à-dire par des entités faisant partie des Races Cultiva- trices. Son corps fut choisi comme hôte par un être très évolué ori- ginaire d'un monde avancé, car comme de nombreuses reli- gions le supposent, l'âme existe, et peut se réincarner. Mais nous développerons cela dans la 4ème parie de cet ouvrage. Fort donc des connaissances spirituelles de cet esprit bien- veillant, l'ensemble corps et âme que nous nommons aujour- d'hui Jésus fut guidé jusqu'à une cache où se trouvait une arme Annunaki, un Ankh. Les entités lui indiquèrent comment s'en servir, tout en lui demandant de ne s'en servir qu'en cas de nécessité et surtout sans témoin, ou le moins possible. Cette Ankh nous est parvenue sous la forme du symbole du poisson, qui n'est autre qu'une déformation volontaire de la croix ansée, afin qu'elle corresponde aussi à l'analogie du pêcheur. Fort de cette technologie, qui pouvait servir soit d'arme de poing projetant une charge électrique puissante, soit d'appa- reil de régénération cellulaire, même si son efficacité reste beaucoup plus limitée sur l'homme que sur les géants huma- noïdes. C'est par son intermédiaire que Jésus, discrètement et sans témoin, réussit à ressusciter Lazare. Ce n'est pas innocem- ment qu'il demanda à rester seul avec le corps, car il avait besoin d'utiliser l'Ankh assez longtemps, ce qui aurait tout de suite éveillé la curiosité des spectateurs. Cette longue expo- sition n'était pas nécessaire pour des maladies plus bé- nignes, comme un glaucome, car les radiations émanant de sous un vêtement étaient suffisantes pour avoir un effet no- table à une distance raisonnable. 162 
Enfin, la pêche miraculeuse n'est pas une surprise quand on sait qu'une forte décharge électrique suffit à faire remonter tous les poissons électrocutés en surface. Enfin, une propriété peu exploitée par les Annunakis mais réalisable avec l'Ankh est la lévitation, car le cristal d'indra- tium se comporte comme un énorme ballon d'hélium miniatu- risé. Il n'était pas suffisant pour maintenir sur une longue pé- riode un Géant en lévitation quand il était activé, mais un humain de stature normale peut être sustenté pendant quelques minutes après activation de cette fonction de sur- charge temporaire. Le poids de Jésus étant nul sous ce champ d'antigravitation, il est aisé de marcher sur l'eau sans s'y enfoncer. Tous ces miracles ne sont pas divins, ils sont technologiques. Cela n'enlève cependant absolument rien au message et on peut le dire, cette utilisation secrète de la technologie Annu- nakis ne faisait que rendre la monnaie de sa pièce aux Géants qui s'en étaient eux-mêmes servis pour créer les reli- gions de contrôle. Influencé par le message des Cultivateurs, il fut un habile réformateur, à la fois prudent pour éviter un schisme trop brutal avec son peuple et ses traditions, et en même temps marquant par ses principes d'amour universel et de compas- sion. On remarque d'emblée, comme de nombreux théolo- giens l'ont fait auparavant, qu'il y a une très nette différence entre le Dieu Colérique et vengeur de Moïse et de l'ancien testament en général, comparé au message de Jésus, qui au contraire prône le pardon et la tolérance. Cela est parfaite- ment logique si on prend en compte que le Dieu de l'ancien testament est Enlil-Zeus-Yahvé, alors que les inspirateurs de Jésus sont les races cultivatrices et leur volonté de garantir la liberté d'épanouissement spirituel des humains. Mais cette remise en cause fondamentale des lois et des règles Annunakis, et donc de la religion sémite, ne convenait 163 
pas aux Élites politiques et religieuses, puisque celles-ci pro- fitent largement de l'héritage des humanoïdes pour conserver leurs privilèges et le contrôle des foules à leur seul avantage. Bannir les marchands de la Synagogue fut donc un véritable message d'alerte pour ces élites. Il faut donc bien différencier ces minorités au pouvoir, très restreintes, et le peuple de bonne foi, ici en l'occurrence les hébreux, qui sont autant victimes de cette manipulation an- cestrale que les autres peuples de la Terre. Il n'y a donc rien ici d'antisémite, je tiens à le préciser, c'est important. D'ail- leurs, comme on peut le remarquer, les disciples de Jésus furent des gens du peuple, car ce sont eux qui souffrent le plus des inégalités sociales et du mauvais partage des res- sources engendrés par ce système de gouvernance par une minorité d'éclairés. En accord avec les autorités romaines, il fut donc condamné à mort pour avoir défié le système hérité des Annunakis. Mais cette sentence ne fut pas complètement exécutée, puisque les Races Cultivatrices intervinrent pour éviter la mort de leur émissaire en mettant à sa place un mannequin biologique artificiel (enveloppe physique sans conscience propre), alors que le vrai personnage fut rapidement mis à l'abri. Le corps décroché de la croix avait tout de l'apparence de son double, mais il n'a jamais été complètement vivant. Dès lors, dès qu'il fut mis en tombe, les races cultivatrices récupé- rèrent cette poupée biologique afin qu'aucune trace ne reste de cette intervention. Tout cela est très bien décrit dans la tradition musulmane entre autre. Jésus put ensuite faire ses adieux en chair et en os à ses proches avant de quitter la Terre, il n'y aurait eu aucun intérêt à son retour immédiat puisque les autorités auraient réitéré leur condamnation à mort. Quant à l'Ankh elle fut mise en lieu sûr par les plus fidèles disciples de Jésus et il donna nais- sance au mythe du Graal, qui n'était donc pas une coupe 164 
mais une croix ansée, un appareil de jouvence portable pou- vant servir d'arme de poing. Le poisson « ansé », directement dérivé de la croix ansée, fut le symbole des premiers chrétiens et il fallut attendre la grande réforme uniformisante du moyen âge pour que la croix remplace le poisson. On voit donc très bien avec Jésus la volonté des Races Cul- tivatrices d'ébranler le diktat religieux et traditionnel imposé depuis des siècles par les Annunakis et perpétués par les élites royales ou sacerdotales dirigeantes. Mais si cette tentative fut efficace dans un premier temps, et face au succès populaire du message de Jésus, les pouvoirs politiques (notamment à Rome centre d'un Empire militariste typique de la tradition Annunaki), elle se retourna contre ses instigateurs bien intentionnés. Le message d'amour du Jésus originel fut alors repris et dé- tourné, institutionnalisé et corrompu pour coller aux intérêts des puissants, et finalement, c'est la croix, symbole de la souffrance et de la mort, qui remplaça l'amour et le partage. D'un Dieu miséricordieux, on en fit un monde arbitraire et régenté par l'excommunication. Jésus est alors devenu le Christ et de nombreux amalgames se sont glissés dans son histoire afin de le fondre dans le moule du système. A cette époque d'autres cultes étaient célébrés, notamment ceux importés d'Egypte ou de Mésopotamie. Ainsi, le nou- veau « Christ », naÎt d'une Vierge immaculée, qui n'est autre qu'Isis, telle qu'on la retrouve en Egypte Antique, portant son fils sur ses genoux. Quant au jour de sa naissance, fixée le 25 décembre, elle correspond à la fête du Sol Invictus des adeptes de Mithra, un culte important que nous retrouverons fréquemment et importé de Perse. L'Eglise elle-même se crée un fondateur en la personne de Pierre, qui n'a jamais réellement existé, mais qui colle tout à fait avec la « Petra Genatrix », la pierre qui donna naissance à Mithra lui-même. Ainsi, comme Mithra, L'Église naÎt de (la) Pierre. Tous ces 165 
points communs ne révèlent donc qu'un seul désir, de ras- sembler autant que possible le peuple sous une seule et même bannière, une religion institutionnalisée et universali- sée permettant un contrôle encore plus étroit des popula- tions. Les « chrétiens», les Mithraïtes et les adorateurs d'Isis, les 3 religions les plus populaires dans l'Empire, sont donc fondues les unes dans les autres, et sont toutes déclarées ensuite comme des hérésies, y compris les autres Eglises « chrétiennes» directement nées des enseignements de Jésus. La volonté de contrôle des Elites, basée sur le modèle des Annunakis, récupère donc par la force la révolte grondante du peuple et la façonne à son avantage. On peut même dire que si les choses étaient bien parties après le départ de Jé- sus (Je dis bien départ et non mort), la création du « Chritia- nisme » institutionnel va aggraver la situation, au grand dé- sespoir des Races Cultivatrices bienveillantes. Il fut donc décidé de retenter l'expérience, mais tout en es- sayant d'éviter de refaire les mêmes erreurs, notamment de faire réaliser des miracles au prophète. En effet cela s'avéra beaucoup trop néfaste, car cette toute puissance incompré- hensible des capacités divines perm"it à Rome et à L'Église Christique usurpatrice de complètement idéaliser Jésus et de le mystifier à l'extrême, cela laissant libre court à toutes les exégèses possibles, et notamment celles favorables au con- trôle des masses par la répression et la culpabilisation reli- gieuse : « Jésus n'était pas un homme, il était divin et vous ne pourrez jamais atteindre un tel niveau de perfection, mal- gré tous vos efforts : donc vous ne serez jamais rien d'autres que des pêcheurs et vous devrez tout faire, et surtout nous obéir à la lettre, nous qui savons, pour avoir l'espoir de laver vos péchés et d'être un jour pardonnés. » Les Races Cultivatrices choisirent une fois de plus une per- sonne légitime d'un point de vue historique, donc de la lignée d'Ève, en la personne de Mohammed (dit à tort Mahomet, qui signifie haï de Dieu, contrairement à Mohammed...). Plutôt qu'une série de miracles qui pouvaient desservir le prophète, 166 
il reçut par fragments un ouvrage fort sophistiqué, réalisé par les intelligences supérieures que sont les Races Cultiva- trices : ce livre à lui seul, par sa perfection et sa qualité infal- sifiable, devait garantir l'authenticité du message islamique, qui au départ, était bien lui aussi du même type que celui du Jésus originel : Amour, Tolérance et Compassion, tout en veillant cependant à ne pas complètement bouleverser l'ordre social. Ainsi, par exemple, la polygamie ne fut pas interdite mais limitée par des principes, parce qu'on ne pouvait pas imposer du jour au lendemain aux familles de ne comporter qu'une seule femme. N'oublions pas qu'à l'époque, à cause des guerres, il y a avait bien plus de femmes que d'hommes, des veuves en majorité, et qu'elles se seraient toutes retrou- vées sans ressource du jour au lendemain, aboutissant du même coup à une véritable catastrophe humanitaire et cultu- relle. C'est donc bien dans l'intérêt des femmes que ces traditions misogynes furent maintenues au départ, et non l'inverse et d'ailleurs l'Islam des origines tend à garantir la liberté des personnes en général, femmes y compris: l'esclavage est prohibé, ainsi que les sources d'addiction, mais aussi l'enri- chissement malhonnête et la non redistribution des ri- chesses. Cependant là aussi, et malgré les précautions des Races Cultivatrices, peu de temps après la mort du prophète et de ses premiers successeurs, les anciennes tentations revinrent et les traditions furent plus puissantes que le progrès apporté par Mohammed. Son message fut détourné et si le livre ap- pelé Coran reste infalsifiable, c'est sa compréhension qui fut corrompue. Écrit en ancien arabe, seuls quelques savants lettrés conservèrent le sens exact de cette langue complexe, si bien qu'il ne fut pas difficile de faire dire ce qu'on voulait à cet ancien dialecte devenu une langue morte dans les faits. Le Coran est donc valide, mais le sens des mots qu'on lui attribue est perverti, si bien qu'il a perdu toute sa portée d'origine. 167 
Là encore, ce sont bien les pouvoirs politiques qui ont dé- tourné le message à leur avantage, et c'est d'autant plus vrai aujourd'hui où l'Islam radical est un moyen de contrôle très puissant qui permet à une Élite religieuse de promouvoir sa domination et son extension. Cela n'a plus rien à voir avec l'objectif de départ, comme c'est le cas avec la Chrétienté dans son ensemble. Mais ces religions, qui semblent se succéder et qui ne sont que des échecs successifs dans le rééquilibrage spirituel souhaité par les races les plus avancées de l'Univers, ne sont que la partie émergée de l'iceberg. Elles ne forment que le côté populaire, public, le moyen de contrôle des Élites qui elles ne se reconnaissent pas dans leurs propres men- songes. En parallèle à ces religions officielles, se maintien- nent depuis des siècles d'autres traditions, d'autres cultes réservés à une minorité et directement empruntés aux Annu- nakis: ils visent à perpétuer leur mémoire et leur « ensei- gnement », et cela dans l'espoir de leur éventuel retour. Ainsi on peut dire que les plus fidèles de tous les serviteurs des anciens Dieux sont ceux qui gardent le troupeau pendant que les maÎtres se sont absentés. 168 
3 : Les Illuminatis L a première chose à savoir sur les Illuminatis, c'est qu'ils...n'existent pas! Aucun groupe occulte ne porte ce nom, mais c'est un moyen intuitif que les gens, et notamment les défenseurs des théories conspirationnistes ont utilisé pour rassembler sous une même bannière diffé- rents courants réels ayant des aspirations analogues. Ce que tous ces gens ont en commun en effet est le carac- tère élitiste et discriminatoire de leur comportement, et leur soif de domination qui passe immanquablement par de la désinformation et de la manipulation. Le premier grand groupe, que nous appellerons le « Clan Romain» est assis sur le Vatican. Il est directement dérivé de l'ancien Empire antique à qui il a volé les caractéristiques en plaçant le Pape à la place des Césars, dans leur propre capitale. Fondé sur un christianisme modifié ayant emprunté nombre de ses aspects à d'autres cultes très en vogue à son époque, il a eu comme but premier de contrôler les foules devenues instables suite à la promulgation du message d'émancipation de Jésus (dit à tort le Christ). Ainsi, avec ce nouveau concept religieux, l'Église romaine a phagocyté tous les anciens cultes en vigueur dans les an- ciennes provinces romaines, aussi bien dans le fond que dans la forme: c'est ainsi que sur les sources miraculeuses et les grottes sacrées des Celtes se sont implantées des chapelles ou des vénérations de Saints ou de la Vierge Ma- rie. Ceci fut fait dans l'ultime but de rassembler tous les cultes païens sous une seule bannière sous un emballage chrétien, tout en pourchassant sans relâche ceux qui auraient survécu à ce processus. Enfin, toute déviance à la centralisa- tion romaine était sévèrement punie (Cathares et Inquisition). 169 
Au départ, ceux qui fondèrent cette super-religion globali- sante avaient effectivement pour but de créer une théocratie mondiale, dont la capitale aurait été Rome, centre du Monde. Ces gens, des initiés, connaissaient les enjeux hérités des Annunakis, car ils perpétuaient les anciennes traditions de soumissions aux Dieux Anciens. C'était loin d'être des chré- tiens eux-mêmes, mais des adeptes de Mithra, qui déguisés en chrétiens, formèrent le Catholicisme. Ils interdirent ensuite leur propre culte pour effacer leurs traces, puisque désor- mais, grâce à leur nouvel outil de domination des peuples, leurs véritables intentions devaient disparaÎtre aux yeux du monde. Ainsi, les plus bas grades de l'ordre initiatique furent victimes de leurs propres maÎtres. Ces adorateurs des Anciens Dieux, dont nous décrypterons les usages et les symboles, furent d'abord des Mésopota- miens et leur rite initiatique, réservé à une Élite sélectionnée sur le volet, se propagea à travers les légions romaines. En effet, un des grades de cette religion occulte était « Soldat », autrefois attribué aux gardes d'honneur qui devaient protéger les Dieux dans leurs colonies. Les Mithraïtes utilisèrent donc cette correspondance pour noyauter l'armée romaine qui les avait envahis militairement, et donc acquérir une forme de pouvoir à Rome grâce à ces agents, qui propagèrent le culte dans la capitale de l'empire et dans ses territoires. Les Élites romaines elles-mêmes, et l'Empereur y succombè- rent par intérêt: les cultes initiatiques très hiérarchisés et celui-là d'autant plus, lui donnèrent encore davantage de prise sur l'armée romaine. L'Empereur Aurélien le fera sien, l'utilisant pour ses propres objectifs mais se désolidarisa alors du culte originel. Ce fut le grand schisme mithriaque, un événement majeur qui passa presque complètement inaper- çu au regard de l'histoire officielle. Puis, quand arriva le message de Jésus et les premiers « chrétiens », les populations les plus pauvres se détournè- rent rapidement des anciens cultes, et plus particulièrement de celui du « Sol Invictus» fêté le 25 décembre. Dans les évangiles, ce sont les pauvres et les démunis qui ont la place 170 
d'honneur, alors que dans le mithriatisme selon Aurélien, c'était totalement l'inverse puisque les plus bas grades initia- tiques devaient une obéissance totale aux plus élevés, qui bien sûr, étaient réservés à l'Élite marchande et politique de Rome. Voyant de plus en plus le peuple lui échapper et les puis- sants isolés, l'Empereur, alors le chef secret du culte de Mi- thra version César, portant le nom de « Pater », le Père, mit en place une des plus grosses escroqueries intellectuelles des temps modernes: il se convertit au christianisme, mais le modifia pour qu'il convienne à sa soif de domination. Un tri puis des ajouts et des amalgames furent établis et un nou- veau message évangélique fut élaboré. L'Empereur voulut conserver sa place à la tête de son groupe religieux, et donc on conserva le titre de « Pater », Père qui donna Pope et Pape. On conserva aussi le jour sacré du « Sol Invictus » et on plaça arbitrairement la naissance de Jésus à cette date précise. De même, l'eucharistie, qui était au départ un rite mithriaque fut instauré dans les églises désormais soumises au pouvoir central. De même, on arrangea le passé et les évangiles pour les faire coïncider avec les rites mithriaques. Normalement, Mi- thra portant un veau (ou un petit taureau) sur son dos, est remplacé par l'image du berger portant le mouton, aussi bien que l'égorgement de l'agneau remplace le taurobole (égor- gement rituel du taureau), rite qui est aussi pratiqué par les sémites directement influencés par les Annunakis au Proche- Orient (une chèvre ou un mouton, voire un dromadaire). De même la tiare et le bâton du berger portés par le Pape sont des attributs du « Pater» mithriaque, et sont bien entendu, les symboles des casques Annunakis (tête allongées vers le haut) et du bâton foudre de pouvoir (le Bâton-serpent aussi connu sous la forme symbolique du caducée de Prométhée ou d'Hermès). La liste des analogies serait trop longue, mais elles confir- ment toutes une chose: le culte de Mithra, arrangé par les Empereurs Romains a changé de manteau pour revêtir celui 171 
du vrai christianisme prôné par Jésus. En cela, L'Église Ca- tholique est une imposture, c'est une évidence historique. Deux éléments supplémentaires doivent cependant retenir notre attention: la croix et la vierge, deux symboles qui ap- partiennent au culte mithriaque (qui reste encore très mal documenté, et donc qui n'apparaissent pas dans sa version officiellement connue). Au départ, la Vierge, Marie, la mère de Jésus, est anecdo- tique dans son histoire, mais revêt d'un seul coup une impor- tance grandissante dans le Christianisme romain manipulé. Il existe ici un rapport avec le mythe d'Horus : en effet, parfois nommé Harciésis, il est fils d'Isis, dont le culte est très répan- du à Rome à la même époque à côté de celui de Mithra, mais importé lui d'Égypte. Horus enfant est représenté dans les bras d'Isis dans des positions similaires à celles 1 de Jésus dans ceux de Marie. Mais cette représentation découle elle- même d'un autre rite pratiqué en Mésopotamie et qui rendait honneur à une déesse Sumérienne, une Annunaki: c'est celle qui donna naissance à l'adama, le premier humain hy- bride (stérile) conçu par les Annunakis, et le premier homme né d'une vierge (par insémination). Adam (l'adama) n'est donc pas né de glaise, c'est une confusion avec le mythe Annunaki de leur naissance sur Nibiru, puisque selon eux, ils seraient nés d'un premier individu (Mithra) à partir d'une pierre dans une grotte situé dans une montagne sacrée. Ainsi Mithra, l'ancêtre primordial des Annunaki est né d'une pierre (Petra Genetrix), ce qui est devenu Adam né de la terre. En fait, deux histoires différentes qui se sont mélangées avec le temps. Quant à la croix, elle est aussi un symbole emprunté à la Mésopotamie: elle représente une étoile (à 4 branches et rouge), et plus précisément Nibiru. Elle était vénérée en se- cret par les plus hauts grades de Mithra, chose qui n'est pas relatée ni dans les écrits ni dans les restes des temples, puisque étant un rite initiatique, le mithraïsme gardait les in- formations et les connaissances les plus importantes se- crètes. Seuls les plus hauts grades savaient déchiffrer les 172 
symboles et avaient eu connaissance des vrais tenants et aboutissants de leur propre culte. La croix rouge et la vierge étaient des symboles que seule une toute petite élite possé- dait et vénérait. Ainsi, Nibiru est-elle devenue le symbole Universel de l'Église, camouflé derrière une crucifixion qui n'a jamais eu lieu, et la Vierge n'est autre qu'un hommage rendu à la déesse qui enfanta l'Adama par fécondation artificielle. Ces deux fondamentaux mithriaques ont été camouflés habile- ment en leur trouvant une place dans des évangiles falsifiés. Le vrai culte de Mithra, c'est-à-dire celui connu des seuls Élites de la secte, n'était pas tel qu'il est décrit dans le peu d'éléments archéologiques que nous connaissons, parce que ces pièces (gravures, écrits, descriptions), sont parvenues par les individus des plus bas grades initiatiques, qui ne con- naissaient que la partie émergée de l'iceberg. Dans les faits, les vrais adeptes de Mithra, les hauts initiés, rendaient hom- mage aux Anciens Dieux, les Annunakis, et prophétisaient leur retour: la fresque mithriaque, qui représente la scène mythique de l'égorgement du Taureau Primordial, représente une carte céleste, où chaque élément est une constellation précise. Mithra est Orion, qui égorge le Taureau: le sang qui coule de la blessure représente Nibiru, du moins sa trajectoire dans le ciel nocturne lors de son passage au plus près de la Terre. En effet, elle prend l'aspect d'une comète rouge ondulante (Apophis, Dragon céleste) et est symbolisée ici par une ri- vière de sang. Elle passe au-dessus du Chien (Sirius), du Scorpion et du Serpent (Aujourd'hui Eridan). On a donc bien une carte précise qui permet de situer le point d'apparition et le point de départ de Nibiru, traversant Orion jusqu'à la Tête du Taureau pour un observateur terrestre. Ce n'est donc pas étonnant de voir qu'Orion est à la fois vé- néré par les Mithraïtes mésopotamiens liés aux Annunakis et que la grande Pyramide d'Égypte construite par Thot pour observer l'arrivée de Nibiru est également orientée vers cette 173 
constellation très spéciale (Sirius également, mais pour d'autres raisons que nous avons déjà évoquées). Les Mithraïtes vénérant en réalité Nibiru, il n'est pas étonnant de retrouver sa représentation, sous forme de croix dans leur culte secret et qu'ils l'aient choisie ensuite pour remplacer le poisson comme symbole chrétien. Quant à la trinité, elle symbolise Sirius, l'étoile du berger qui guide la naissance du faux Jésus dans sa grotte, elle-même parfaitement parallèle à la naissance du premier Annunaki dans les installations souterraines au sein de la montagne des origines par les Reptiliens venus de Sirius (L'étoile des bergers n'est pas Vé- nus, mais Sirius comme vous l'aurez compris). L'Église Catholique Romaine est finalement, à la base, un culte du retour des Dieux (de Dieu = le messie christique) remanié afin d'utiliser le message de Jésus pour contenir les foules éprises de liberté. Le peuple reste donc dominé pen- dant que les Élites, parfaitement initiées, continuent leur culte des Anciens Dieux sous forme déguisée. Dans ces conditions on peut dire que ces Élites Romaines sont des Illuminatis (des illuminés), c'est à dire des initiés au service des Anciens Cultes, bien qu'on réservera ce terme à un autre groupe dissident dont nous allons retracer l'histoire. Il Y eut, dès la renaissance, des tensions internes au sein de ces initiés romains. Certains, plutôt influencés par un désir de progrès scientifique, et d'autres, voulant au contraire priver le monde de toute avancée pour mieux le contrôler, commencè- rent par s'opposer, à l'avantage des plus conservateurs, qui gardèrent constamment le Vatican sous leur contrôle strict. Ainsi, l'Angleterre et la France furent des terres de tensions et de batailles entre ces deux factions, mais c'est la seconde qui fut d'abord la première frondeuse. Puis le destin voulut que l'Angleterre, sous Henry VIII vacillât (probablement un désaccord profond entre Henry VIII et Rome), mais pour d'autres raisons, dans une relative neutralité, échappant du coup aux deux clans. 174 
C'est donc dans ces pays que les réformistes furent les plus actifs, bien que la France resta un des bastions secrets de la contestation. La réforme grondait aussi en Europe sous leur impulsion avec le protestantisme naissant, et qui servira de base à ces mêmes progressistes pour imposer leur point de vue. Ceux-ci profitèrent alors du climat de réforme religieuse (Cal- vin, Luther) et du schisme engagé par Henry VIII pour faire de l'Angleterre, qui n'était plus soumise à Rome, leur avant- poste privilégié. Ils poussèrent les populations à renverser leur Roi (Charles 1 qui fut décapité) et instaurèrent un gou- vernement protestant (Cromwell). Mais celui-ci ne perdura pas et Charles Il revint au pouvoir (la Restauration). Les ré- formistes essayèrent en vain de le déstabiliser (faux complot papiste, incendie de Londres...) mais rien n'y fit. Le conflit s'étendit donc indirectement sur les nouvelles colo- nies américaines. Les Français, de nouveaux assujettis à Rome avec Louis XIV, s'engagèrent contre des Anglais in- contrôlés, puisque n'étant ni sous le giron des réformateurs ni sous celui de Rome. La monarchie française, grâce à La Fayette, voulut s'emparer des futurs États-Unis et les aida donc dans leur guerre d'indépendance contre les Anglais de façon très intéressée, et avec la ferme intention de les faire plier une fois libérés de la colonisation saxonne. Ce dont le Pape avait surtout peur et qui avait motivé son appel à un intervention militaire de la France, c'était de voir que ces co- lonies d'Amériques devenaient le refuge de tous les protes- tantismes. Comme l'Angleterre ne faisait pas face à ce danger correc- tement, inconsciente de ce que les réformateurs y construi- saient leur base arrière, Rome et la France poussèrent le peuple américain à la révolte. Mais les choses ne tournèrent pas à leur avantage, car plutôt que de faire allégeance à la France (et donc aux catholiques), les Américains se mirent sous le contrôle des protestants, c'est à dire des Réforma- teurs mithriaques (notamment derrière George Washington). 175 
Ce n'est pas pour rien que Benjamin Franklin fut un person- nage important de la construction américaine... (Scientifique et IIluminati avéré). Forts de cette victoire, les Réformateurs prirent appui sur leurs contacts en France et provoquèrent du même coup la Révolution Française, en profitant de la faiblesse du nouveau Roi (Louis XVI) et des difficultés du pays (Famine). Ces deux nations ont d'ailleurs de très grandes similitudes dans leurs fondements républicains et on repère chez les deux États les preuves flagrantes de l'action cachée des Mi- thriaques Réformateurs. Le plus bel exemple de ce lien est la statue de la Liberté elle-même, offerte par la France et qui représente point pour point le grade d' « Héliodromus » du culte de Mithra: la couronne à piques (représentant le Soleil), la Torche (le feu), tous deux portés exactement sous la même forme à Rome dans l'antiquité par les initiés de ce grade, mais aussi la Constitution, remplaçant habilement la cravache d'origine, avec la symbolique évidente du rôle des Lois comme outil de contrôle des foules. Ce qui est très instructif d'ailleurs à leur sujet, c'est que les USA et la République française utilisent des symboles tirés de leurs propres cultes pour les prêter discrètement aux États ainsi formés selon leurs souhaits, et qui trahissent leurs ori- gines mithriaques. En France, on retrouve le Caducée, Hermès, Prométhée, ainsi que le bonnet Phrygien en symboles de la République, qui sont les attributs spécifiques et indéniables du grade ul- time du culte de Mithra, le « Pater», le vrai chef du groupe. (Symbolisé par La Patrie, mais qui n'est pas le Président de la République lui-même). Cela tend à prouver que le chef ultime de ce clan IIluminati avait élu domicile en Europe (en France). Quant aux États- Unis, le fait que la France elle-même offre la statue de la Li- berté, qui symbolise le second grade, aux USA, indique 176 
quant-à-elle que ceux-ci sont bien inféodés au Pater du Vieux Continent, du moins au début du XXème siècle. Notons que le code des lois porté par la Statue de la liberté est en fait le symbole mithriaque des Lois des Anciens Dieux, des tablettes anciennes que les légendes ont parfois décrites comme le code des lois d'Hammurabi (qui n'est en fait qu'un dérivé d'une autre source plus ancienne), parfois comme les tablettes de la loi de Moïse. Ces tables gravées mythiques ont effectivement existé et sont entre les mains des adora- teurs de Mithra actuels, mais seuls les plus grands initiés y ont accès. Elles ont été fabriquées par les Annunakis eux- mêmes et remises en 4 groupes de 4 tablettes complémen- taires aux peuples élus qui les servaient : une aux mésopo- tamiens sémites et une autre aux Indiens d'Amérique, qui sont aujourd'hui sous la bonne garde des Hopis, entre autres. Le concept du Pahana, le vrai frère blanc attendu par les Hopis (qui porte le nom de Quetzalcoatl dans le Sud), n'est ni plus ni moins que le retour attendu des Géants pâles Annu- nakis, car cette idée du retour prochain, avec les indications sur le passage de Nibiru (Red Kachina Hopi) sous une forme ou sous une autre, a été donnée par les humanoïdes à tous leurs serviteurs terrestres, sur les deux continents, et pas seulement autour de l'Euphrate. Ainsi, les grandes démocraties occidentales, Les USA suivis de la France et enfin de l'Angleterre, tombèrent aux mains des réformateurs ennemis de Rome. Le cas de la France est particulier car le peuple y est majoritairement catholique (la France, «fille aÎnée de l'Église»): pour enfin enlever le maximum de pouvoir à Rome sur ce pays, fut habilement votée la séparation de l'Église et de l'État (1905), alors que cet acte ne sera pas nécessaire au Royaume Uni et aux USA. Mais ne nous y trompons pas, ces nouveaux états, bien qu'ayant l'apparence de démocraties, sont dictatures à sys- tèmes bipartites où les deux vrais candidats principaux sont 177 
tous assujettis aux Réformateurs Mithriaques ou Illuminatis, qui sont et restent les vrais maÎtres effectifs. Il n'y a donc pas de différences de fond entre le Clan Romain Conservateur et les IIluminatis Réformateurs, juste sur les méthodes pour arriver à leur but commun : la domination du monde sous un gouvernement unique afin de le remettre à leurs Dieux au moment de leur retour! Pour résumer, les réformateurs mithriaques sont les vrais IIluminatis, même s'ils ne portent pas réellement ce nom. C'est une secte initiatique, dérivée de celle qui créa la chré- tienté, mais qui au lieu de vouloir maintenir l'humanité dans l'ignorance, voulait un développement technologique. Pour cette raison, ils dominèrent vite le monde grâce à la science, au progrès technique et au commerce, les conservateurs du Vatican se retrouvant rapidement très diminués et isolés. Au final, à la fin du XIXème siècle, le conflit tourne évidem- ment au profit des IIluminatis face aux Anciens Conserva- teurs de Rome (ou Clan Romain) sur le point de céder. Mais là, contre toute attente, interviennent des éléments exté- rieurs perturbateurs d'une importance majeure et qui vont changer la donne : les manifestations mariales ! 178 
4: Intervention extérieure I l faut tout d'abord bien avoir en tête qu'à la fin du XIXème siècle, la révolution industrielle avait complètement boule- versé les société occidentales. Très rurales et très pieuses au départ, le peuple se concentra en masse dans les grandes villes autour d'industries très paternalistes, contrô- lant les moindres aspects de leurs ouvriers et ne supportant aucune contestation. Le Gouvernement Mondial, via l'argent, les banques et l'industrie, était sur le point de se réaliser sui- vant les vœux des Illuminatis: il leur suffisait maintenant simplement de faire fusionner les grandes firmes en trusts de plus en plus gigantesques, si bien qu'à la fin tout devait ap- partenir à quelques hauts financiers initiés. Face à cette urgence, les Races Cultivatrices, voyant que l'humanité allait retomber dans un esclavage total et que le libre arbitre individuel allait lui aussi être muselé définiti- vement, prirent donc différentes mesures. La première stra- tégie fut donc de jouer de la fracture entre le Camp Romain et les Illuminatis. Mieux valait-il voir le monde divisé que sous la coupe d'une seule dictature qui serait extrêmement difficile à renverser. Bien sur, cette stratégie comportait des dangers, et les Races Cultivatrices en connaissaient déjà l'impact prévisible. Mais l'autre solution était bien pire. Donc pour laisser une dernière chance à l'humanité de changer, cette solution radicale fut repoussée à plus tard, mais resta au programme. Nous en reparlerons bien assez vite. Les races bénéfiques organisèrent donc des événements à caractère religieux en Europe à la fois pour dynamiser l'Église chrétienne, mais également pour la remettre sur le bon chemin. Il était hors de question d'aider le Clan Romain sans contrepartie. Ces races savaient aussi que leurs 179 
interventions créeraient un effet boule de neige qui remettrait l'ensemble des forces en présence en question, notamment à travers des guerres inévitables. Mais encore une fois, je le dis bien, ces guerres, quoiqu'horribles, n'étaient qu'un moindre mal face à LA solution radicale, seule capable de renverser le système hérité des Géants Annunakis. Dans ces circonstances, diverses apparitions «mariales» furent mises en scène, chacune d'entre elles s'adressant à des enfants, considérés généralement comme plus innocents par la population visée par ces messages. De même, les enfants, moins formatés par la société construite par les Clans Mithriaques, étaient bien plus à même de recevoir les visites. De telles apparitions adressées à des adultes n'au- raient certainement qu'entraÎné la fuite et la peur, sûrement pas la curiosité et l'attention des contactés. Aucune véritable référence à la Vierge ni à Jésus ne fut faite pendant ces contacts. Par exemple, dans l'apparition de la Vierge aux Outils de la Salette en France en 1846, elle ne portait pas un Jésus « miniature» sur le torse, mais un appa- reil de communication. Enfin elle n'était pas habillée de roses sur la Tête et les pieds, bien sûr. Ces éléments, liés à ses vêtements, inconnus et incompréhensibles par les enfants, ont donc été replacés dans leurs descriptions par des élé- ments connus de leur propre environnement et iconographie: une femme lumineuse magnifique, avec des lumières sur le corps, ne pouvait que faire penser à la Vierge Marie pour ces enfants nés dans des familles pauvres et pieuses. Mais dans ce cas précis de la Salette, le jeune garçon, mal- gré la pression formidable de l'Église, insista sur le fait qu'il n'avait jamais dit que c'était la Vierge, mais une très belle femme. Mais son opinion n'eut pas beaucoup d'importance et l'Église récupéra rapidement l'apparition pour en faire usage dans ses propres intérêts, manipulant les enfants et leur fa- mille afin qu'elles modifient leurs témoignages selon ce qu'on leur indiquait, comme cela avait été prévu par les Races Cul- tivatrices. 180 
Cela leur servit une fois de plus de leçon, en prouvant défini- tivement le verrouillage total de la société occidentale par les Mithraïtes et la nécessité d'agir pour y mettre un terme. Mais ils continuèrent selon le plan prévu, notamment avec les ap- paritions de Lourdes à Bernadette Soubirou (Maria Bernada Sobiros) en 1858, pour enfin conclure ces contacts en 1917, en pleine Première Guerre Mondiale, au Portugal. Les Apparitions de Fatima, dont nous ne ferons pas l'analyse ici, sont néanmoins d'une grande importance, du moins en ce qui concerne les conséquences qu'elles auront sur l'Église Romaine, et à haut niveau. Si les autres apparitions mariales précédentes avaient servi à prévenir le peuple, mais également à lancer des avertisse- ments aux vrais maÎtres de Rome, Fatima est l'ultimatum final, particulièrement dans le 3ème secret qui ne fut jamais révélé publiquement: «Ceci est votre dernière chance, si vous ne changez pas de politique, voici ce qui va vous arri- ver ». Cette menace lancée par les Races Cultivatrices était effecti- vement la dernière chance donnée aux Mithraïtes de tous bords (illuminati et Clan Romain) d'arrêter nette leur politique de domination mondiale et d'esclavagisme des peuples. Il faut dire qu'en même temps, les Races Cultivatrices me- naient un autre combat et grâce à d'habiles contacts, elles facilitèrent la montée en puissance d'une contestation qui prit une forme particulière avec Karl Marx : il ne suffisait donc pas de menacer Rome sans aussi attaquer les IIluminatis et leur capitalisme esclavagiste sur leur propre terrain. Ainsi, le Marxisme se voulait-il un réveil du peuple, qu'il prenne conscience de sa qualité d'esclave à la fois écono- mique et religieuse. L'athéisme prôné par Marx était une ré- action face au diktat des religions avilissantes qu'il connais- sait, puisque les grandes religions de l'époque qui lui étaient familières (Protestantisme, Orthodoxie, Judaïsme et Christia- nisme) étaient effectivement, comme il l'avait souligné, des 181 
moyens de contrôle des masses par une Élite. Il est à noter que les Églises chrétiennes orthodoxes, mineures et déta- chées de Rome, ne sont pas dirigées par des initiés de Mi- thra. Quant au judaïsme, nous verrons son rôle exact dans ces rapports de force entre factions. La Révolution Bolchevique, mais aussi la Commune en France, sont des soulèvements populaires orchestrés par les Races Cultivatrices pour lutter contre la suprématie des IlIu- minatis et du Clan Romain, c'est pourquoi le marxisme s'at- taque à la fois au capitalisme et aux religions institutionnelles. L'apparition d'un État communiste en Russie ébranla consi- dérablement le système mis en place par les deux Clans. Non seulement les ouvriers esclaves pouvaient d'un jour à l'autre se rebeller, mais en plus ceux-ci abandonneraient sû- rement à terme les grandes religions qui contrôlaient leur liberté spirituelle tout en les maintenant dans l'ignorance. Fatima tombe donc à point nommé avec un fort message pour les Mithraïtes des deux camps: le peuple allait à terme leur échapper, et le seul moyen qui leur avait été donné par cet ennemi inconnu (les Races cultivatrices) d'arrêter le pro- cessus était la reddition. Le seul souci, c'est que les deux Clans ne s'avouèrent pas vaincus. Dans un premier temps, ils ne se liguèrent cepen- dant pas contre ce nouvel ennemi rouge, car ils étaient occu- pés dans de multiples guerres en Europe et en Afrique. Aussi bien les USA, bastion désormais avec l'Angleterre et la France des Illuminatis, que la Prusse (l'Allemagne) et l'Italie (Rome) pour l'autre camp, se trouvaient tous dans des pos- tures délicates : en 1917, les camps s'affrontent sur le sol français et la situation reste assez confuse. Or avec le mes- sage de Fatima et l'apparition des Bolchéviques, cet affron- tement à mort devint caduque. Chacun des deux camps cependant ne voulait baisser les armes le premier, mais les dirigeants, bien au courant de ce qui se passait en dehors de cette guerre meurtrière, virent 182 
qu'il fallait conclure très vite la bataille sous peine d'être dé- bordés par un troisième ennemi impitoyable. Le Clan IIlumi- nati, mené par les Anglo-saxons, donna de toute sa puis- sance et finit par forcer le Clan Romain et son bras armé, l'Empire Prussien à demander de cesser le combat. Contraint à cette paix précaire, les deux camps regardaient l'URSS se former et se renforcer. Un certain Staline s'imposa vite comme dirigeant absolu de ce nouvel empire du peuple athée, mais loin d'envenimer les choses au départ, il en fut bien l'inverse. Staline, loin d'œuvrer pour le peuple et bien que n'étant pas initié mithriaque, avait transformé les espoirs du vrai communisme libérateur en une dictature qui n'en avait plus que l'apparence: le stalinisme tua dans l'œuf le commu- niste légitime. Or entre les IIluminatis, le Clan Romain et Staline, il n'y avait pas vraiment de différence de point de vue, car fondamenta- lement, ils étaient semblables dans leur façon de voir le monde : le peuple n'était qu'un ensemble d'individus infé- rieurs qui ne méritait que de les servir inconditionnellement. La révolution voulue par les races Cultivatrices avait échoué, et malheureusement leurs pires estimations s'étaient effecti- vement réalisées: l'Humanité retombait une fois de plus dans l'esclavagisme et même les pulsions de révolte des peuples allaient être utilisées en leur défaveur. Dans tous les cas, rebelles ou obéissants à l'ordre établi, la seule issue était de servir un maÎtre. Cette nouvelle redistribution tourna dans un premier temps à l'avantage du Clan Romain: alors que les Illuminatis s'achar- naient à vouloir récupérer la Russie et à faire tomber Staline, ils ne firent que le pousser petit à petit dans une alliance avec Rome. De son côté, le même Vatican, loin de se résoudre à sa dé- faite de 1918, rêvait de rétablir le Saint Empire Romain Ger- manique du passé. 183 
En réponse et parallèlement au durcissement totalitaire en Russie, Rome engagea des processus similaires dans tous les pays sous son contrôle, et notamment en Italie et en Al- lemagne (le IIlème Reich, le Troisième Empire, référence avouée à l'Ancien saint Empire Romain Germanique cité plus haut). Le clan Romain tenta même de l'imposer dans le reste de l'Europe, mais sans véritable succès, puisque les Illumina- ti s'opposèrent farouchement à ces dictatures dans les pays qu'ils contrôlaient, interdisant les fascismes naissants avant qu'ils ne deviennent trop puissants. En revanche, en Alle- magne et en Italie, les partis chrétiens assistèrent le Fas- cisme Italien et le Nazisme Allemand, qui tous deux, étaient inféodés au Clan Romain, c'est-à-dire aux Initiés Mithraïtes ennemis des Illuminatis. Bien qu'aujourd'hui l'Église nie toute implication dans ces dictatures, elle y fut pourtant mêlée de très près, mais sa prudence à éviter de s'engager publiquement sauva sa neu- tralité apparente. Le vrai but de l'Axe en Allemagne était donc bien de reformer le grand Empire Romain Germanique d'antan, sous la coupe du Pape et de son Eglise. Ce n'est pas pour rien que le symbole nazi est une croix... Bien avant le début de la guerre, Staline se rangea du côté de Rome, grâce à des accords secrets. Quant à l'Allemagne (l'ancienne Prusse), bras armé de l'Empire Romain reconsti- tué, elle commença une course aux armements sans précé- dents: mais pour construire toutes ces armes, encore fallait-il des matières premières et du pétrole : c'est donc Staline qui envoya des milliers de tonnes de minerais et de carburant aux Nazis grâce à d'immenses convois ferrés. Grâce à cet apport de ressources gigantesque, Hitler put former une for- midable armée moderne et suréquipée en un temps très re- cord. Quelle était la stratégie de Rome et de son pantin, Hitler? Tout d'abord, le premier ennemi n'était pas l'URSS, mais bien les USA, comme le prouvent les archives historiques, ce qui démontre bien que le vrai conflit se situait entre le Clan Ro- main et les IIluminatis. Le Vatican pensait aussi qu'en faisant 184 
suffisamment pression, avec l'aide des communistes, sur la France, l'Espagne et l'Angleterre, ces pays se détacheraient de l'influence « capitaliste» pour rejoindre le néo-Empire Romain. Staline travailla bien au côté des fascistes pour cette cause, malgré ce que la propagande a voulu faire croire plus tard. Malheureusement pour eux, les Initiés de Rome n'obtinrent pas satisfaction et décidèrent de faire tomber eux-mêmes ces européens récalcitrants. L'Espagne en fut la première victime avec l'attaque des Allemands qui placèrent le Dictateur Fran- co sur ce territoire. Ce conflit, antérieur à la seconde Guerre mondiale, était pourtant d'une importance capitale, car c'est sur la péninsule ibérique qu'avait eu lieu la rencontre de Fa- tima et Rome voulait absolument garder le contrôle coûte que coûte sur cette région. C'est pourquoi, par sécurité, on de- manda à Franco de rester neutre dans le futur conflit afin de garantir cette domination même en cas de défaite. Dès que le prétexte fut apparu, l'Empire nazi fondit sur la France, en espérant que la défaite de ce pays majeur con- vaincrait les Britanniques de se joindre à eux. Mais c'était sans compter sur le fait que les dirigeants anglais étaient très liés aux initiés Illuminatis (notamment grâce à leurs alliés sémites). Les Initiés de Rome décidèrent donc non pas d'en- vahir l'Angleterre, mais de la faire plier. Cette stratégie, con- traire à tout plan d'invasion classique montre à quel point les initiés Mithraïtes de Rome n'avaient pas de véritables velléi- tés contre le Royaume Uni, mais bien seulement contre les USA. Ils pensaient que l'Angleterre coloniale voudrait récupé- rer ses anciennes colonies d'Amériques, ce qui n'était pas idiot au fond et aurait très bien pu fonctionner. D'ailleurs, con- trairement à ce qui est officiellement admis, de nombreux dirigeants anglais optèrent pour cette option, et seuls ceux d'entre eux les plus fidèles aux IIluminatis empêchèrent ce retournement de situation. Cette obsession à détruire les USA n'était pas innocente: elle était bien liée à la fois à l'opposition de longue date entre le Clan Romain et les Illuminatis, mais bien plus encore au 185 
message des apparitions dites mariales. En effet, le troisième secret de Fatima prédit à Rome sa destruction finale, sans toutefois en indiquer la cause. Les Mithraïtes Romains, effrayés par ce terrible présage, ne virent donc que deux possibilités: soit ils seraient détruits par les Communistes, soit ils seraient battus par les Illuminatis. Or, comme Staline s'était rangé de leur côté, leur fournissant un soutien logistique de grande envergure, le danger ne pou- vait venir pour eux que d'outre Atlantique, bien évidemment! Quel est alors le rôle des juifs dans cette histoire ? En fait, cela est dû à une ancienne alliance entre les Mithraïtes IlIu- minatis et les « Mithraïtes » Sémites, c'est à dire ceux chez les hébreux qui connaissaient les véritables secrets, et qui perpétuaient les savoirs initiatiques de Moïse. Bien entendu, ces gens sont une infime minorité de tous les juifs du monde, qui comme tous les peuples de la Terre, sont victimes de leurs Elites manipulatrices. Cette alliance se fit justement en Angleterre, où les IIluminatis s'étaient réfugiés après leur schisme avec le Clan Romain. Par l'action d'Henry VIII (influencé probablement par les IIlu- minatis et leurs alliés sémites), ce royaume puissant était le seul qui eut vraiment son indépendance d'action par rapport au Vatican, et cela servit de terre fertile pour l'ascension des Illuminatis. Malheureusement, cette alliance entre IIluminatis et Elites Sémites Initiés fut un prétexte à les stigmatiser. De plus, très actifs historiquement dans les milieux financiers et mar- chands, ils étaient évidemment une tête de pont des Illumina- tis qui souhaitaient asseoir leur domination via l'économie globalisée, et cela le clan Romain n'en était que trop cons- cient: pour eux, les Banquiers et financiers sémites étaient des agents à la solde des IIluminatis et représentaient un énorme danger. Mais cette stigmatisation des juifs éveilla les soupçons et les IIluminatis organisèrent le rapatriement de leurs «agents» 186 
dans leurs fiefs principaux, USA et Royaume Uni, sans égard toutefois pour les juifs de moindre condition qui furent laissés en pâture aux Fascistes. On connaÎt malheureusement le reste de l'histoire. Quant au Clan Romain, il engagea sa propre perte en se retournant comme son allié, Staline: trop confiant en sa technologie et sa force, le Néo-Empire Romain Catholique voulut mettre la main sur les ressources russes pour en avoir le contrôle total et se passer du bon vouloir d'un dirigeant impie. Ce plan faillit réussir mais l'Allemagne, de plus en plus asphyxiée par sa logistique, s'écroula lentement en ouvrant un second front sans avoir au préalable assuré son ravitail- lement. En 1945, Rome fut donc finalement assujettie aux Illuminatis, et les initiés mithriaques du Vatican s'inféodèrent (de force) aux Illuminatis qui déplacèrent leur capitale de la City de Londres à New York. Notons qu'ils avaient déjà eu à le faire, la déplaçant de Paris à Londres suite aux attaques prus- siennes sur la France. 187 
5 : L'ère nucléaire U n autre élément majeur rentre également dans la nou- velle répartition des pouvoirs entre les factions pré- sentes: la course technologique engagée depuis la renaissance par les IIluminatis arrivait à son sommet, puisque accélérée par les conflits, le progrès scientifique et technique s'engageait sur une pente de plus en plus ascendante. L'aviation, la chimie, la physique, autant de domaines qu'ils avaient employés pour fabriquer de nouvelles armes bien avant d'être utiles aux peuples. Mais ce fut bien l'énergie nucléaire qui marqua définitivement cette époque, et l'histoire n'a bien voulu reconnaÎtre que ce qu'elle a choisi, notamment pour cacher la véritable origine de cette technologie révolutionnaire. Ce sont les Élites Initiatiques Sémites qui aboutirent aux plus grandes avancées dans ce domaine avec la participation des Illuminatis, en Angleterre. En Allemagne, le projet d'arme utilisant l'énergie de la matière fut abandonné dès 1941, et la célèbre «guerre de l'eau lourde» n'avait pour but que de ralentir les anglo-saxons dans leur projet, et non d'empêcher Hitler d'avoir la Bombe. Là aussi, l'histoire a bien inversé les rôles. D'ailleurs, des documents ont été conservés, datant de 1941, découverts à la fin de la guerre dans un laboratoire secret nazi, prouvant bel et bien que le Clan Romain avait refusé de suivre cette voie très précocement. Ce refus n'est pas un hasard, car les visions de Lucie à Fati- ma montrait un monde en flamme, ravagé, et la fin de l'Église dans cette Apocalypse planétaire. Donc, par crainte de créer eux-mêmes le moyen de leur propre destruction, les Initiés du Vatican bloquèrent définitivement cette piste de dévelop- pement militaire. 189 
En revanche, ces recherches étaient déjà bien avancées en Angleterre et très tôt. Dès le début du conflit, un stock très important d'uranium fut même rapatrié à New-York depuis les côtes africaines et les mines d'un Industriel Belge, une exploi- tation bien antérieure à 1939. Cette antériorité suspecte est très importante, car elle pose une question: pourquoi faire des stocks d'uranium en propor- tions industrielles alors que cet élément n'est qu'un sujet d'étude et qu'on ne sait officiellement pas encore s'il est pos- sible de tirer quoi que ce soit de l'énergie contenue dans les atomes. Ici rentre en jeu un autre aspect des Illuminatis, c'est que leur course à la technologie prend exemple sur celle des Annuna- kis, puisque comme les géants l'avaient fait eux-mêmes avec leurs créateurs, les Illuminatis vénèrent les artefacts que les humanoïdes ont laissés sur notre planète. Une organisation Illuminati, très importante et avec des moyens considérables, a en effet pour objectif de collecter ces artefacts anciens, notamment dans les zones où les géants avaient leurs prin- cipales colonies. C'est comme cela que l'Égypte est devenue une priorité pour de nombreux archéologues, financés à grand coups de bourses de recherches par les grands finan- ciers mondiaux. A l'époque, on croyait que les pyramides avaient été le centre névralgique des colonies Annunakis sur Terre, notamment parce que les croyances et les rites mi- thriaque étaient passés par ces Terres, et par erreur, on pen- sait alors que la Mésopotamie était un cite secondaire de peu d'intérêt. D'autres artefacts furent découverts un peu partout sur la planète à cette période de vives explorations scientifiques, sous couvert des grands Musées et organismes d'États (comme le Smithsonian Institute) : toute trace des Annunakis était méthodiquement collectée puis effacée des archives, et tout monument pouvant trahir leur présence était détruit ou camouflé sous de fausses analyses: leur vrai usage, leur origine ou leur datation sont faussés, voire tout à la fois. Dans le pire des cas, toute recherche est prohibée ou 190 
habilement empêchée de voir le jour (notamment à travers leur financement ou les lois étatiques relatives aux fouilles). C'est pourquoi le Sphinx et les 3 grandes pyramides ne sont pas reconnus pour avoir plus de 5000 ans, malgré les évidences apportées par les signes d'érosion. Parmi ces artefacts se trouvent des appareils qui servaient autrefois de sources d'énergie aux Annunakis : ce sont des réacteurs nucléaires, souvent très endommagés, qui servi- rent de base de recherche aux savants de l'époque pour éta- blir leurs théories. Cela n'enlève absolument rien au génie d'Einstein, si ce n'est qu'il n'a pas travaillé tout seul sur sa théorie, mais qu'elle découle évidemment de travaux d'autres experts ayant eu accès à ces reliques technologiques, no- tamment Fermi. Un de ces appareils avait été conservé dans d'anciennes caches en Egypte, et il fut redécouvert par des pharaons plus récents qui pillaient volontiers les anciens trésors de leurs prédécesseurs pour les refondre ou s'en servir de reliques sacrées attribuées au culte des Dieux. Ce fut le cas dans la Tombe de Toutankhamon, où des éléments de ces réacteurs furent enfouis, amenant avec eux une forte radioactivité rési- duelle. Les infortunés découvreurs moururent soit des suites de cette contamination mystérieuse, soit furent éliminés par les agents Illuminatis pour effacer toute trace de ces trou- vailles. Voilà pour l'anecdote. On connaissait donc bien avant de savoir comment cela fonc- tionnait que les réacteurs des Anciens Dieux avaient besoin de combustible, en l'occurrence de l'uranium. Cela explique pourquoi son exploitation débuta avant que la technologie l'utilisant ait vu le jour. Sans cela, on ne peut pas comprendre ce comportement d'apparence irrationnelle. Les recherches menées aux alentours de Londres furent ce- pendant entravées par les Allemands à cause des bombar- dements. Ce n'était pas un hasard, le Clan Romain voulant empêcher les Illuminatis de mettre au point cette arme, car ils 191 
pensaient qu'elle finirait par les détruire, et ce, suite aux révé- lations de Fatima. Tout le projet, les savants, les données et les artefacts, furent donc convoyés en secret jusqu'aux USA où les américains apportèrent leur propre contribution en mettant sur pied le Projet Manhattan. Dès que l'uranium africain fut mis en lieu sûr, on confia à Vannevar Bush de coordonner cette vaste entreprise, et il n'eut pas besoin de négocier la participation des grandes entreprises qui formèrent avec l'armée améri- caine, le fameux complexe militaro-industriel. Ces grandes entreprises étaient dirigées par des Illuminatis, soit directe- ment, soit par leur participation financière (c'est pour cela que le système d'actionnariat a été créé, il permet de cacher les véritables maÎtres). Monsento, Dupont de Nemour, Kellog sont des exemples de ces entreprises qui construisirent, en contrepartie d'un seul euro symbolique, tous les laboratoires, les usines d'enrichissement, financèrent les scientifiques ain- si que les prototypes et j'en passe, à coups de milliards de dollars, sans en demander aucune contrepartie: tous obéis- saient aux Illuminatis, bien évidemment. On peut noter à ce stade du récit des faits corroborant cette version des faits, c'est à dire que la technologie nucléaire avait été accélérée par des découvertes archéologiques, no- tamment menées par les Illuminatis. Tout d'abord, la plus grosse difficulté des scientifiques et ingénieurs du Projet Manhattan fut la séparation des isotopes d'uranium : cela est logique parce que c'est la seule chose qui ne pouvait pas être déduite directement des artefacts, alors qu'il n'a fallu, par contre, qu'un seul essai pour faire exploser le prototype de bombe, étonnant non? Comment expliquer que pour une technologie aussi pointue et nouvelle, il ait fallu plus de temps pour mettre au point le traitement du combustible que la Bombe elle-même ? Enfin, quand on parle des Illuminatis, on ne peut évidemment pas s'empêcher de parler de leur superbe suffisance qui leur fait laisser leur marque sur tout ce qu'ils construisent (n'ou- blions pas que c'est un mouvement religieux au départ !). Ils 192 
laissent donc toujours des symboles liés à leur iconographie sacrée partout où ils agissent, que ce soit à travers la Statue de la Liberté, le bonnet phrygien de Marianne ou la Pyramide sur le Billet d'un Dollar. Pour fêter leur changement de capitale en 1940 face à la menace fasciste, qui passa de Londres à New-York, ils nommèrent leut plus grand projet en l'honneur de cette mé- galopole, c'est pour ça qu'on parle de Projet Manhattan, un clin d'œil non dissimulé à l'lie de Manhattan (qui abritait le World Trade Center, littéralement le Centre Mondial du Commerce). De même, la première bombe atomique qui ex- plosa avait pour nom de code « Trinity », qui est typiquement le symbole de Sirius, le système d'étoiles triple cher aux Rak- sasas et aux Annunakis et repris par la Chrétienté falsifiée lors de sa fabrication. La Trinité est en réalité un symbole très important du culte mithriaque secret partagé par les IIlumina- tis et les Initiés du Vatican. D'ailleurs avant de passer à proprement parler à la suite, une petite parenthèse sur Sirius. Si Nibiru elle-même est repré- sentée par une croix, et plus encore par une croix rouge dans un cercle ailé, Sirius est normalement symbolisée par un triangle (ou 3 boules reliées entre elles par un segment) à l'intérieur d'une étoile à 5 branches. Cette représentation a été bien entendu ensuite étendue à toutes les étoiles, mais au départ, c'est bien uniquement Si- rius Étoile qui a 5 branches, et qui est donc différenciée des autres par le triangle intérieur. Pour compliquer les choses, les deux morceaux, trinité et étoile se sont fondues entre elles dans l'iconographie hé- braïque, formant l'étoile à 6 branches, mais c'est toujours Sirius qui est modélisée, Dieu revêtant alors le triangle comme attribut dans la cabale juive. Il est important d'avoir ces symboles mithriaques en tête, parce que cette étoile à 5 branches est aussi liée à de nombreux éléments de la culture américaine. C'est pour ces raisons que l'insigne des shérifs, les représentants de la loi Illuminati, est une étoile, et que le 193 
centre stratégique militaire des USA revêt la forme d'un pen- tagone (dans lequel on peut tracer la fameuse étoile). De même l'Aigle étant le symbole d'Enlil-Zeus-Yahvé, il est aussi largement utilisé dans les armoiries et les cachets améri- cains. L'Etoile à 6 branches y est aussi notée, mais moins systématiquement (dans ce cas elle remplace l'Etoile à 5 branches avec le triangle à l'intérieur, histoire de noyer le poisson). 194 
6 : Le retour des Raksasas A la fin de la seconde guerre mondiale, alors que les bombardement alliés autant que les bombardements de l'axe faisaient des centaines de milliers de victimes civiles, les Races Cultivatrices passèrent à la phase suivante de leur plan, prévu depuis des dizaines, voire des centaines d'années et décidé à la suite de l'intervention des Annunakis sur Terre. Ceux-ci ayant enfin quitté la planète, ils n'en avaient pas moins perturbé son équilibre, comme l'avaient fait avant eux leurs créateurs, les Reptiliens originaires de Sirius. Cette nouvelle phase dans le processus de libération des peuples humains mis en esclavage, appelée « Éveil », con- sistait à enlever le voile sur la nature exacte des entités res- ponsables des apparitions mariales et de nombreux contacts avec les humains depuis toujours, c'est-à-dire, les extrater- restres bénéfiques qui parrainent l'intelligence et la spiritualité dans l'Univers. Avant cela, il était très rare qu'ils montrent leurs véhicules ultrasophistiqués, capables des plus brillantes manœuvres aériennes, qui sont bien au-delà des capacités de nos avions, même les plus modernes. Le premier aéronef à faire une démonstration publique se montra lors des apparitions de Fatima. Ce n'était évidemment pas de la danse du Soleil dont furent témoins les milliers de personnes venues dans l'espoir de voir le miracle annoncé, mais bien un aéronef extraterrestre. La seconde vague de démonstration se fit à proximité de bombardiers lors de la seconde guerre mondiale, et ces phé- nomènes sont connus par les ufologues comme les Foo Fighters. Le but évident de ces manœuvres était de démon- trer aux IIluminatis et à l'Axe que leur technologie ne faisait pas du tout le poids face à ce nouvel arrivant. 195 
A ce moment-là, aussi bien d'un côté que de l'autre, les forces humaines en présence eurent des difficultés à appré- hender le phénomène. Bien sûr, ils se sont rapidement ren- dus compte que ça ne correspondait pas au retour des An- ciens Dieux Annunakis, puisque Nibiru n'était pas visible, et qu'elle en est le signe majeur. Un nouvel ennemi était peut-être là, ou un éventuel allié, les opinions étaient ouvertes quoique partagées, aussi bien chez les initiés que les non-initiés (militaires et pilotes témoins de ces phénomènes). Les Races Cultivatrices virent rapidement une opportunité : dans la population, une prise de contact directe aurait été plutôt bien admise, car lassés par les religions et par le capi- talisme, et surtout de servir de chair à canon pour les élites, les gens étaient tout à fait prêts à lâcher le système imposé par les Illuminatis. Les Sectes mithriaques adoratrices des Anciens Dieux, gar- diennes résolues du troupeau en l'absence de leurs maÎtres humanoïdes, étaient sur le point de sombrer, et le catalyseur ultime devait être la manifestation en plein jour des extrater- restres dans un contact global, où des vaisseaux se seraient d'abord montrés dans le ciel avant d'atterrir et de rencontrer les gens, au sol. Il n'existait aucune agressivité naturelle chez les humains à l'époque, au contraire, le contact aurait été très bien accepté, avec une joie et un enthousiasme sans pareil. Après ce que les peuples avaient vécu durant deux guerres effroyables, que pouvait-il leur arriver de pire? Autant ac- cueillir ces visiteurs avec égard, dans la paix, car tout ce que ces braves gens souhaitaient, c'était d'arrêter ces tueries incessantes afin d'imposer la paix une bonne fois pour toutes sur la planète. Mais, car dans ces cas là il Y en a toujours un « mais », mal- heureusement, cette éventualité n'était pas du tout du goût d'anciens acteurs de notre histoire souvent oubliés mais ja- mais absents, les Raksasas eux-mêmes! 196 
En fait, leur stratégie avait toujours été de se servir des An- nunakis comme des gardiens, c'est-à-dire de les pousser à envahir la Terre pour la conserver entre des mains alliées. Bien sûr, les géants furent manipulés discrètement, et tout se passa comme les reptoïdes de Sirius l'avaient prévu, jus- qu'au départ des Annunakis 3500 ans avant notre ère. Depuis longtemps, les Races Cultivatrices avaient établi une quarantaine pour éviter de nouvelles visites Raksasa sur Terre, mais les Annunakis faisant partie de l'humanité et du système solaire, leurs règles ne pouvaient s'appliquer à eux. Gardons à l'esprit que les Races Jardinières considèrent que le libre choix de développement des créatures intelligentes est une priorité absolue et inviolable (avec des considérations religieuses et spirituelles en toile de fond). Les Raksasas furent contenus et n'eurent jamais moyen d'intervenir physiquement ici. Par malheur, ils avaient tout de même anticipé cette possibilité et avait fait tout leur possible pour que, grâce aux objets qu'ils avaient laissé sur Nibiru, les géants humanoïdes soient tentés un jour où l'autre par un séjour sur notre monde. Ainsi, indirectement gardaient-ils la main sur la planète bleue sans avoir à agir. Malgré tout, pour faire ces démonstrations aenennes, les Races Cultivatrices furent finalement contraintes de lever leur blocus, toujours par rapport à leur volonté d'équité de justice universelle propre à leur fonctionnement. Les reptiliens pu- rent donc de nouveau se promener dans notre environne- ment, même s'il leur fut interdit d'interférer avec les démons- trations aériennes des autres races. Certes avaient-ils le droit de venir, mais selon certaines limites: par exemple, ils ne pouvaient pas entrer en contact avec les humains si ceux-ci ne les invitaient pas personnellement à le faire. Mais les Illuminatis, et ce à cause des cultes qu'ils avaient empruntés au Annunakis, qui à leur tour vénéraient les 197 
Reptiliens, lancèrent involontairement l'invitation, en particulier à cause de leur adoration sans limite de Sirius. Pour cette raison, les Races Cultivatrices furent prises au dépourvu et ne purent empêcher les Raksasas de rencontrer les Illuminatis, puisqu'ils ne violaient aucune des règles de quarantaine. Une série de coordonnées furent transmises aux militaires américains, et la rencontre se fit dans un lieu aujourd'hui cé- lèbre, la zone 51. Le scénario de ce contact est retracé de façon à peine déformée dans le célèbre film de S. Spielberg, rencontre du 3ème type. Le rendez-vous ne fut pas donné à la Devil's Tower, cette formation rocheuse qui porte le nom en français de « Tour du Diable », bien que ce choix symbolique fut tout à fait appro- prié puisque les Raksasas sont le modèle même de ce que nous décririons comme des créatures démoniaques: ces reptoïdes impressionnants sont cruels et sans piié, froids et condescendants, et n'hésitent pas à tromper leurs victimes pour mieux les soumettre. Et ils n'en firent pas autrement avec les IIluminatis ! Lors de cette rencontre hors du commun, les reptoïdes in- formèrent les Illuminatis du danger que représentaient les Zétas, ces fameux petits gris qui sont les plus nombreux et les plus représentatifs parmi les Races Cultivatrices dans l'environnement terrestre: selon eux, les Zétas, qu'ils décrivi- rent comme une race de « communistes» athées intergalac- tiques, préparaient un vaste débarquement sur toute la Pla- nète afin de la conquérir. Bien sûr, c'était à moitié faux, puisque les Zétas et leurs alliés avaient bel et bien un plan de ce type sur le point de se mettre en place. Les Raksasas convainquirent les IIluminatis et les militaires qui les accompagnaient que le seul espoir de l'humanité était de se réunir sous un seul et unique gouvernement et de res- pecter des règles strictes, et que si ces conditions étaient 198 
respectées, les reptoïdes de Sirius accepteraient en échange un transfert de technologie. Alléchés par tant de puissance, et puisque la domination du monde avait de toute façon été leur projet dès le départ, une alliance fut signée entre l'Empereur Raksasa lui-même et le Pater Illuminati. On retrouve les termes du contrat gravés sur ce que l'on nomme généralement les « Georgia Guidestones » : il s'agit d'un grand monument en granit érigé dans les années 1980 près d'Alberton (Géorgie, États-Unis) par les IIluminatis pour sceller le pacte, comme les reptiliens l'avaient expressément demandé. En effet, pour respecter les règles établies pour toutes les Races Extraterrestres, la population humaine de- vait publiquement avoir à sa disposition les termes de ce con- trat. Les Georgia Guidestones ont donc rempli ce rôle, c'est pour cela que leurs textes furent rédigés dans de nom- breuses langues terriennes afin qu'elles puissent être lues, ou éventuellement traduites, par la majorité des humains. Ces termes sont les suivants: 1. Maintenez l'humanité en dessous de 500 000 000 d'indivi- dus en perpétuel équilibre avec la nature (C'est-à-dire contrô- lez les naissances et exterminez la population si nécessaire). 2. Guidez la reproduction intelligemment en améliorant la forme physique et la diversité (C'est-à-dire pratiquez l'eugé- nisme et la ségrégation raciale). 3. Unissez l'humanité avec une nouvelle langue mondiale (C'est à dire l'anglais). 4. Traitez de la passion, de la foi, de la tradition et de toutes les autres choses avec modération (C'est-à-dire limitez la puissance des religions et l'épanouissement spirituel sources de révoltes). 5. Protégez les personnes et les nations avec des lois et des tribunaux équitables (C'est-à-dire maintenez les populations sous le joug des lois et des tribunaux à la solde des puis- sants). 199 
6. Laissez toutes les nations gérer leurs problèmes internes, et réglez les problèmes extranationaux devant un tribunal mondial (C'est-à-dire créez un gouvernement mondial fédé- rai, juge des nations). 7. Évitez les lois et les fonctionnaires inutiles (C'est-à-dire limitez les détenteurs du pouvoir à une Élite la plus réduite possible). 8. Équilibrez les droits personnels et les devoirs sociaux (C'est-à-dire limitez au maximum aux gens de penser et d'agir) . 9. Faites primer la vérité, la beauté, l'amour en recherchant l'harmonie avec l'infini (C'est-à-dire imposez les propres lois, principes et symboles IIluminatis à tous). 10. Ne soyez pas un cancer sur la terre. Laissez de la place à la nature. Laissez de la place à la nature (C'est-à-dire lais- sez juste quelques oasis de vie et utilisez la planète au maximum de ses capacités). Bien évidemment, ces règles sont emballées dans du papier doré, c'est pourquoi j'ai placé des « c'est-à-dire », pour mon- trer la vraie portée de ces règles telles que les reptiliens les entendaient. On s'aperçoit vite que ce n'est pas du tout à l'avantage des peuples! Mais les Raksasas prirent comme prétexte que ces règles empêcheraient l'invasion Zéta. Une population limitée peut être surveillée, surtout grâce à des lois très dures et privant les individus de leurs libertés, et donc tout contact des Zétas avec des humains pourrait être stoppé rapidement. Surtout que les reptiliens avaient convaincu leurs cosigna- taires que ces mauvais gris utilisaient une technologie qui leur permettait de contaminer des humains et de les faire passer sous leur contrôle mental, et cela grâce à des para- sites cérébraux mi-technologiques mi-organiques. Ces «parasites» existent véritablement, ce sont des im- plants, mais ils ne servent pas à contrôler les gens, ils ser- vent à les suivre, un peu comme nous le faisons avec les puces sur les animaux dans la nature. L'idée des reptiliens 200 
était de faire assassiner tous les humains suivis ou contactés par les Races Cultivatrices grâce à ce subterfuge. Mais peu importe la vérité, les Illuminatis, qui se sentaient très proches des reptiliens dans leur façon de voir le monde (à leurs pieds), acceptèrent toutes ces mises en garde et autres allégations sans se douter qu'ils venaient de se faire duper. En 1945, non seulement les Illuminatis possédaient l'arme nucléaire, mais en plus, dès 1946, ils contractèrent avec les reptiliens de Sirius. Le Majestic 12 fut alors créé comme or- gane supranational pour protéger par tous les moyens la Terre de l'invasion Zéta et fut doté de fonds colossaux et d'outils efficaces, dont la CIA n'est qu'un des éléments. Elle fit de la propagande anti-extraterrestre son premier cheval de bataille, mais également instaura la censure systématique du phénomène OVNI, des abductions, mais aussi de l'existence des Annunakis, par divers moyens (censure des médias, campagnes de décrédibilisation, assassinat, pressions poli- tiques et financières et j'en passe). Bien sûr, ce Majestic 12, ou MJ 12, est exclusivement compo- sé d'initiés mithriaques Illuminatis américains, le but étant de rassembler le monde sous une seule bannière, celle des USA. Mais tout aussi rapidement que ces éléments furent mis en place, d'autres pays se dotèrent de l'arme nucléaire, et no- tamment l'URSS stalinienne, puis la France (grâce à une aide non négligeable de la Russie). Pour compenser, les améri- cains fournirent aux Anglais cette technologie, à la fois pour confirmer leur alliance sous domination IIluminati, mais aussi pour les remercier de leur participation au projet. Et puis, la bombe nucléaire n'allait bientôt plus être l'arme ultime, puisque les reptiliens allaient sans tarder fournir des techno- logies bien plus efficaces ! Les Raksasas honorèrent leur contrat, bien qu'ils s'impatientaient que les règles qu'ils avaient imposées 201 
deviennent effectives, les Illuminatis prétextant que ces technologies étaient un préalable indispensable pour mater les pays récalcitrants et imposer le gouvernement mondial. Un générateur de changement de phase fut offert secrète- ment à l'armée américaine: cette technologie permet de faire passer une zone de l'espace dans une autre dimension, ou phase physique, le rendant du même coup invisible et invul- nérable, tout en augmentant sa vitesse par 10 fois celle de la lumière, c'est à dire que pour un observateur, un véhicule équipé de cette technologie peut disparaÎtre et réapparaÎtre instantanément à l'autre bout de la planète. C'était bien plus que ce que les IIluminatis et leurs acolytes militaires espéraient ! Ils équipèrent rapidement un navire de guerre et lancèrent l'opération Arc-en-ciel (ou Rainbow en Anglais), en référence à la distorsion de l'espace-temps (<< bow » signifiant « arc» ou « courber»). Cette expérience est aujourd'hui connue sous le nom d'expérience de Phila- delphie même si elle n'a pas grand-chose à voir avec cette ville (Elle ne se déroula pas non plus en 1943 comme cer- tains l'affirment, mais entre 1946 et 1947). Au bout du compte, cet essai fut un véritable désastre: le vaisseau avait bien disparu aux yeux du monde mais c'est lors de sa réapparition, c'est-à-dire au retour de phase, que le pire arriva : les Raksasas avaient bel et bien offert un moteur dimensionnel, mais pas le moyen de le contrôler correcte- ment. En effet, tout objet se déplaçant lors du déphasage risque de se retrouver matérialisé dans d'autres objets à proximité, surtout si par exemple une personne bouge juste dans la seconde du rephasage physique : ainsi la plupart des marins à bord furent atrocement mutilés, puisque leurs membres et parfois la moitié de leur corps fut emprisonné dans les parois ou le sol du navire, leurs atomes mêlés à ceux de l'acier environnant. Certains moururent sur le coup, d'autres durent être amputés et face à ce terrible échec, l'ex- périence ne fut jamais retentée à cette échelle. 202 
Mécontents, les IIluminatis le firent remarquer aux Raksasas qui les moquèrent, en leur signifiant que si les humains n'étaient pas assez évolués pour se servir de ces technolo- gies basiques, qu'est-ce qu'eux pouvaient bien y faire... mais ils promirent en échange un autre type de technologie et ap- portèrent plusieurs de leurs vaisseaux à l'armée américaine, dans la zone 51 toujours. Les Illuminatis, convaincus encore une fois par leurs soi- disant alliés, démontèrent certains des engins, mais il s'avéra que pour reproduire cette technologie, il fallait un élément qui leur était jusqu'à présent inconnu, l'indratium! Or comme cette substance n'existe pas sur Terre, et qu'il est impossible de la synthétiser avec notre technologie, les IIluminatis durent se contenter des quelques exemplaires fournis. Selon leurs experts, cette flotte même limitée, était bien suffisante pour faire enfin plier les grandes puissances, dont l'URSS. Des pilotes et des équipages furent formés en secret, les vaisseaux reçurent des appellations officielles, et les pre- mières sorties s'effectuèrent notamment au-dessus des États-Unis (ces équipages et leurs appareils correspondent aux listes découvertes par le hacker Anglais Gary MacKinnon dans les ordinateurs du Pentagone et de la CIA). Il s'agissait d'environ une dizaine de vaisseaux de guerre Raksasas, de différents types et de différentes tailles (quoique toujours as- sez modestes). Mais là encore les Illuminatis furent bien déçus par ce trans- fert de technologie. En effet, si les vaisseaux volaient admirablement bien et dé- tenaient des capacités étonnantes, ils n'étaient pas conçus pour être contrôlés par des humains, notamment à cause d'une particularité génétique propre à notre espèce: contrai- rement aux Raksasas, notre cerveau est un empilement de plusieurs cortex, et il se déroule plus d'opérations mentales dans les zones inconscientes que dans la partie consciente, qui ne concerne que 100/0 de l'ensemble environ. Or, les Raksasas ont un cerveau uniforme, tout comme les Zétas, et 203 
ne sont pas handicapés par cette superposition. D'ailleurs, pour un volume cérébral identique à celui des humains, ces deux espèces ont pourtant des capacités intellectuelles lar- gement supérieures. On peut estimer que si un chien a une intelligence de 1 et un humain de 10, celle d'un Zéta se situe aux alentours de 100, puisque celui-ci utilise 1000/0 de son cerveau de façon consciente. Donc l'homme a une intelli- gence consciente de 10, mais une intelligence inconsciente de 90, ce qui explique les formidables possibilités de notre esprit que nous entrapercevons sans les maÎtriser totale- ment. Cette particularité cérébrale était incompatible avec le sys- tème de contrôle mental des vaisseaux reptoïdes : l'interface prenait en compte l'intégralité de notre cerveau, donc aussi bien la pensée consciente que toutes les pulsions et les en- vies des 900/0 restant, si bien que ces informations contradic- toires menaient irrémédiablement à un crash. Quand on parle de crash d'OVNI, on pense la plupart du temps à Roswell, au nouveau Mexique, avec le supposé ac- cident d'aéronef extraterrestre de 1947. Mais cette histoire, réelle, n'est pas la conséquence d'un crash de vaisseau repti- lien sous contrôle humain. Cette affaire mérite néanmoins qu'on s'y attarde plus longuement, parce que cela constitue un événement majeur aux conséquences surprenantes. Les Races Cultivatrices, Zétas en tête, s'agacèrent du con- tact Reptilien, surtout que celui-ci avait rendu impossible la stratégie initialement prévue : après la visite des Raksasas dans le Nevada, il n'était plus acceptable de procéder à un débarquement en masse dans les populations, car les USA, dotés de leur nouvelle arme de destruction massive, auraient immédiatement considéré que cet atterrissage marquait le début de l'invasion Zéta annoncée par les habitants de Sirius. Alertés, les américains menés par les Illuminatis avaient con- sidérablement augmenté leur arsenal en réaction à la me- nace, chose qui ne serait jamais arrivée dans des délais si brefs sans la signature du traité avec les vils Raksasas. 204 
Sans l'intervention reptilienne, les USA n'auraient certaine- ment pas eu les moyens d'une offensive mondiale en cas de débarquement Zéta, et le plan aurait bien fonctionné, ame- nant le Monde dans une nouvelle ère d'épanouissement et d'ouverture spirituelle. Mais dans ces nouvelles conditions, le climat était extrême- ment tendu: au moindre signe d'activité Zéta, les USA au- raient immédiatement bombardé l'URSS avec leur arsenal nucléaire et lancé des offensives terrestres sur tous les autres grands pays, eux-mêmes extrêmement affaiblis par la seconde guerre mondiale et très dépendants des aides à la reconstruction US. Toutes les conditions étaient remplies pour l'instauration du gouvernement mondial sous drapeau américain après une troisième guerre mondiale extrêmement destructrice et meur- trière, quoique brève et à l'issue certaine. Il fallait donc très vite désamorcer cette tension et faire se retirer le doigt de l'Oncle Sam de l'épouvantable bouton rouge. Un plan sophistiqué fut alors conçu par les Zétas eux- mêmes: ils estimaient que le plus gros problème résidait dans le mensonge Raksasa et qu'il fallait rétablir la vérité sur la véritable nature de ce peuple, ainsi que les intentions des Races Cultivatrices. En 1947, non loin d'une base militaire aérienne américaine secrète, ils firent exploser à faible altitude un vaisseau fan- toche qui déversa de nombreux débris épars sur la zone de crash, puis placèrent un faux appareil Zéta endommagé en dessous, inutilisable bien entendu, mais contenant un Zéta vivant ainsi que des faux cadavres (la même technique d'ingénierie biologique qui a été utilisée pour subtiliser Jésus et le remplacer par une « apparence biologique »). Le Zéta vivant, rescapé miraculeux du crash, ne l'était évidemment pas. Le but était qu'il soit capturé vivant (ce qui était certain) puis interrogé et étudié par les Illuminatis, tandis que les corps devaient quant à eux servir à être disséqués pour satis- faire la curiosité des scientifiques. 205 
Ce plan fonctionna comme prévu et le Zéta « émissaire» put apporter sa version des choses et rétablir un équilibre avec ce que les reptiliens avaient pu inventer dans leur propre intérêt. L'extraterrestre pacifique fut ensuite relâché et récu- péré par les siens sain et sauf, car il avait impressionné de nombreux membres du MJ 12 qui votèrent pour sa libération sans condition. Un vaste débat se développa pourtant chez les Illuminatis : certains comprirent, certes un peu tard, qu'ils avaient été bernés par les reptiliens, comme ils s'en doutaient déjà, mais d'autres, assoiffés de puissance, ne pouvaient se résoudre à cette possibilité. De plus, pour ce noyau dur, la vision de la société Zéta, égalitaire, sans secrets, les révulsa ouverte- ment: comment pouvait-on imaginer vivre à égalité avec le peuple, ces individus ignares, dégoûtants et primitifs? Une rupture se fit jour: le MJ 12, ce conseil de 12 IIluminatis initiés en charge du monde et qui devait présider à la gou- vernance globale, éclata. Une partie se désolidarisa pour embrasser une vision plus modérée, tandis que de l'autre, le noyau dur se radicalisa et persista à honorer le pacte et les règles fixées par les reptiliens coûte que coûte. On retrouve aujourd'hui ces deux clans qui s'affrontent quoti- diennement dans l'ombre. Aux USA, les Illuminatis modérés sont derrière la plupart des actions du parti démocrate, tandis que le noyau dur se cache derrière ce qu'on nomme les « Bushies» et les Républicains (Bushies, correspondant symboliquement à tout l'entourage de George Bush Senior). Ce partage des pouvoirs se reflète aussi dans les organes de l'état fédéral, le FBI étant dévolu aux modérés et livrant une bataille sans merci avec la CIA, qui reste totalement assujet- tie aux plus durs des Illuminatis. Parmi ceux-ci, on retrouve George Bush Père, ainsi que Do- nald Rumsfeld et Dick Cheney, entre autres (Bush fils n'étant qu'un pantin). 206 
Quant au cas particulier Barack Obama, il se présente plutôt comme un agent en dormance, se pliant aux règles des IlIu- minatis modérés démocrates, mais sans partager leurs idées de domination sur le fond. En réalité, informé du rôle des Zétas et de leurs intentions, il attend le moment opportun et se retournerait de leur côté s'ils souhaitaient agir publique- ment pour renverser le système. A côté de cette scission, un troisième groupe s'est désolidari- sé et vient compliquer le jeu : une branche conservatrice des anciens rites s'est cristallisée autour du Clan Sémite. Bien que soutenant théoriquement les démocrates modérés, ce groupe de Mithraïtes, appelé aujourd'hui « Clan Bancaire », a réussi à mettre la main sur toutes les grandes banques et multinationales privées, mais reste encore impuissant à do- miner les États eux-mêmes qui arrivent à s'autofinancer. Cela ne vous met pas la puce à l'oreille, en cette période de crise budgétaire et de faillites d'États ? Mais nous y revien- drons bientôt. Sachez simplement que ce nouveau Clan, installé dans l'an- cienne capitale IIluminati, la City de Londres, a sa propre hiérarchie et est menée par son propre Pater, un homme d'origine Sémite proche des Rothschilds. C'est sous leur in- fluence que l'État d'Israël a pu voir le jour puis être soutenu financièrement et militairement. Il, ne faut pas oublier que ces gens veulent préparer le retour des Dieux Anciens et notam- ment celui de leur MaÎtre, Enlil-Zeus-Yahvé, prévu sur le site de Jérusalem, et que pour cette raison ils ont eu un grand intérêt à prendre possession de ces terres et d'en chasser leurs habitants arabes. Ce Clan bancaire joue souvent double jeu avec les deux autres factions ennemies, tirant une fois pour l'un, une fois pour l'autre, suivant ses intérêts, si bien qu'aujourd'hui on l'accuse de vouloir doubler ses partenaires. Quant au Clan Romain, il garde une très faible indépendance et reste inféodé aux plus durs des IIluminatis, le Clan des 207 
Bushies. Il a son propre agenda, mais n'a plus vraiment de liberté d'action. Son seul avantage réside en sa connais- sance des prophéties et des avertissements qu'il a recueillis des apparitions mariales, et fort de ces informations vitales, il attend son moment pour essayer de tirer son épingle du jeu. Comme nous venons de le voir, le crash de Roswell a modi- fié en profondeur l'équilibre dans les factions Illuminatis et les a divisées. Sans cela, unies, elles n'auraient sûrement pas tardé à dominer le monde sous l'étendard de guerre améri- ca i n . 208 
7 : La grande offensive N OUs nous intéresserons en premier lieu dans ce cha- pitre à l'analyse du comportement du Clan le plus dur des Illuminatis, celui dit des «Bushies», qui a été responsable de bien des maux sur Terre depuis sa formation dans les années 50, et qui, sans toutes les informations qui ont été données précédemment dans cet ouvrage, pourrait paraÎtre à certains observateurs assez irrationnel. Tout d'abord, il est intéressant de noter que ces extrémistes n'ont jamais remis en question les règles imposées par la signature du pacte passé en 1946 avec les Raksasas, les Reptiliens de Sirius. Dans ce cadre, divers programmes ont été menés afin de les satisfaire. Le premier d'entre eux fut la gestion physique de la popula- tion humaine, c'est à dire le respect du quota des 500 millions d'humains ainsi que celui de l'eugénisme généralisé. Les Illuminatis étant de type caucasien, et ayant un profond irres- pect pour les petites gens, ils considérèrent rapidement les populations Africaines et Asiatiques comme nuisibles et infé- rieures. Ayant largement participé à l'esclavagisme noir dans un premier temps, puis après avoir compris l'intérêt d'incorpo- rer ces populations à la société (main-d'œuvre ouvrière bon marché), ils n'abandonnèrent pas pour autant leurs principes racistes. Dans leur vision des choses, si on voulait ramener la popula- tion mondiale dans les limites fixées, il fallait soit stériliser soit euthanasier ces individus : les mots sont durs et crus, mais ils reflètent bien l'état d'esprit des Illuminatis les plus radi- caux. Grâce à la CIA (qui comporte de nombreuses branches cachées et pourries), leur bras armé, un vaste programme de recherche d'arme biologique fut entrepris. Bien entendu, offi- ciellement, les USA signèrent des traités pour interdire de 209 
telles recherches, mais c'était pour mieux les mener en soli- taire et en secret pendant que les autres allaient se l'interdire, ou du moins se limiter. Comme le programme prévoyait surtout l'extermination des noirs africains, la CIA s'engagea aux côtés de différents chercheurs à la mentalité douteuse, et les financèrent clan- destinement. C'est ainsi que, sous couvert d'un programme de recherche de vaccin anti-poliomyélitique mené par Hilary Koprowski, se mit réalité en place la récolte et l'analyse sys- tématique et effrayante d'un virus, le VIS dont le potentiel était important en terme de développement militaire. Ce Vi- rus, repéré avant la venue de Koprowski au Congo, indique bien que c'est cette découverte qui encouragea sa venue. Le virus simiesque fut récolté directement sur des chimpanzés vivants qu'on curarisait et dont on prélevait uniquement les reins avant de les laisser agoniser sans les achever, ce qui montre déjà, par les méthodes employées, à quel genre d'individus on avait à faire. Une fois ces reins frais obtenus, on cultivait les tissus, comme c'était courant à cette époque pour fabriquer des vaccins. Mais ce n'était pas une solution à la poliomyélite qui était l'objectif premier de ces expériences, mais bien le mon- tage d'un virus mortel pour l'homme dérivé du VIS, ce qui fut assez rapidement atteint. La CIA envoya des agents récupé- rer la souche, comme différentes archives et témoins le dé- montrent. Les IIluminatis approuvèrent l'arme, le VIH, sexuellement transmissible, car ils pensaient naïvement que sa propaga- tion resterait cantonnée aux « sauvages» et à leurs mœurs sexuelles primitives, et ne toucherait en aucun cas le reste de la planète, protégée par ses usages de bien meilleure morali- té ! On retrouve bien là toute la suffisance et le dégoût des Illuminatis pour ceux qu'ils considèrent comme des primitifs inférieurs. La CIA donna son feu vert pour une vaste campagne de vac- cination où au moins 1 million de Congolais furent forcés par 210 
les autorités coloniales belges, complices des IIluminatis, à se rendre sur les camps médicaux pour y être piqués. Le même type d'opération se répéta au Rwanda et ainsi de nombreuses personnes furent contaminées, sans le savoir, par cette nouvelle arme biologique et contractèrent le SIDA. D'ailleurs, les zones de diffusion originelles coïncident tout à fait avec ces campagnes de vaccination, et en temps et en lieu. Mais le succès de cette arme fut relatif et ne put satisfaire les « Illumi-nantis » les plus durs: non seulement la contamina- tion avait dépassé les frontières prévues, touchant également le territoire américain et le monde entier, mais en plus elle était trop longue à tuer ses victimes. De plus, le préservatif et d'autres moyens simples de protection ralentissaient signifi- cativement la propagation de la maladie, et malgré des tenta- tives du Clan Romain au Vatican, vassal des Bushies, pour empêcher leur utilisation, la pandémie fut maintenue .dans des proportions trop raisonnables par rapport aux objectifs fixés au départ. La CIA cependant n'avait pas mis tous ses œufs dans le même panier. Dès cette époque, elle s'allia avec le gouver- nement d'extrême-droite blanc sud-africain, responsable de l'Apartheid, pour mettre au point une arme plus sophistiquée, dite ethnique, c'est à dire qui ne toucherait que certains types de populations exclusivement. Bien sûr l'objectif était encore de se débarrasser des populations noires dans un premier temps, puis des asiatiques dans un second. Ce projet com- mun, appelé projet COAST, ne put aboutir, scientifiquement d'abord car aucune piste sérieuse ne put être développée, ensuite parce que le gouvernement raciste d'Afrique du Sud tomba. Il Y eut aussi les tentatives d'utiliser le Virus Ebola, une fièvre hémorragique effroyablement contagieuse : quelques villages « pilotes », encore une fois au Congo, vaste zone d'expéri- mentation, furent contaminés pour tester les ravages de cette maladie, mais elle fut abandonnée comme arme biologique, parce que trop incontrôlable ; Les experts considéraient que 211 
sa diffusion à grande échelle aurait même pu anéantir une très grande majorité de l'humanité. De plus, il était difficile de lui trouver un vaccin efficace, et c'est toujours le cas, ce qui a bloqué son utilisation jusqu'à présent, les Illuminatis eux- mêmes craignant d'en succomber. Enfin, le projet le plus sérieux ayant vu le jour fut celui de l'utilisation du Bacille du Charbon, ou Anthrax. Mortel dans la plupart des cas après contamination par des spores micros- copiques, son potentiel aussi bien en qualité d'arme, que par la manière dont elle pouvait être disséminée, encouragea les IIluminatis à la développer, mais surtout à miniaturiser les spores pour en faire une nano-poudre: en dessous d'une certaine taille, les spores entrent directement dans l'orga- nisme pour s'y développer et s'y reproduire, ce qui n'est pas le cas de la spore d'origine. Ainsi rapetissée, la poudre obte- nue avait de formidables capacités à tuer toute personne l'inhalant malencontreusement, et son action en profondeur dans l'organisme diminuait sa période d'incubation, ainsi que les chances de guérison du malade. Encore fallait-il trouver un moyen de la diffuser sur les popu- lations ciblées, sans pour autant que la maladie s'étende à d'autres zones à préserver. Grâce à des compagnies aériennes privees sous contrôle strict, des avions de lignes équipés de moyens de diffusion furent testés au-dessus du territoire américain, et des nano- bacilles inoffensifs furent dispersés sur des zones témoin. Ensuite grâce à des campagnes d'analyses épidémiologiques sous couverture, il suffisait de repérer la présence des nano- bacilles dans les échantillons prélevés sur la population con- cernée et déceler si effectivement, ces microbes pouvaient voyager et à quelle distance. Mais encore une fois, les résul- tats ne furent pas à la hauteur des attentes. Certes très effi- cace, le bacille avait bien trop tendance à perdurer sur les zones contaminées, les rendant inutilisables pendant de très longues périodes, et de plus, il avait une autre tendance à beaucoup trop se diffuser, ce qui le rendait bien trop aléatoire à l'usage. 212 
Ces campagnes de pulvérisation, connues sous le nom de Chem'trails, furent donc abandonnées à la fin des années 1980. Mais loin de clore leur projet d'extermination, les centres de recherche Illuminatis se mirent en quête d'autres virus mor- tels à modifier. La grippe fut enfin choisie, après plusieurs tentatives, pour servir de support à une nouvelle arme déve- loppée en secret par une branche occulte de la CIA. L'objectif était de combiner 2 ou 3 virus grippaux animaux d'origines différentes avec des virus attaquant les humains: c'est ainsi que naquit le Virus H1 N1 d'origine, un montage artificiel de grippe aviaire, de grippe porcine et de grippe espagnole (ser- vant de base principale). Cette maladie, extrêmement contagieuse et mortelle dans la plupart des cas à cause des complications qu'elle engendrait, avait l'avantage d'avoir un vaccin, bien sûr réservé aux IlIu- minatis ainsi qu'aux populations qu'ils souhaitent conserver à leur service dans ce futur monde proprement nettoyé. Ce programme fut entièrement mené par le clan Illuminati le plus fondamentaliste, c'est à dire les Bushies. Sans en infor- mer les autres factions, la CIA lança la contamination en in- corporant cette grippe trafiquée dans la nourriture d'une can- tine scolaire, au Mexique. Le virus, très agressif, fit tout d'abord de très nombreuses victimes, mais à chaque nouvelle contamination, il s'affaiblis- sait. Cela était dû à sa construction même, puisque son pa- trimoine génétique, bâti à partir d'autres souches, était très instable. Il muta très vite et plus ce processus avait lieu, moins il devenait mortifère, si bien qu'au bout de quelques temps, il s'était transformé en un virus grippal relativement bénin. On comprend, à la lumière des origines de cette pandémie, la réaction exagérée de l'OMS et des très nombreux pays tou- chés, bien au courant de la nature exacte de ce virus : il était 213 
évident que les 4 souches génétiques de virus grippaux re- trouvés dans H 1 N 1 ne pouvaient s'être mélangées naturel- lement dans un seul et même spécimen, ce qui caractérisa sans aucun doute cette contamination comme une attaque biologique délibérée. Des représailles furent menées par les autres clans Illumina- tis contre les responsables de cette attaque, même si rien n'a transpiré dans les médias publics, et comme toutes ces opé- rations et ces recherches étaient illégales et soigneusement cachées, leur destruction le fut tout autant. Après les armes biologiques, autour desquelles nous avons fait le tour des projets diaboliques orchestrés par les Illumina- tis extrémistes, arrive le second aspect de leur plan, celui de la mise en place d'un gouvernement mondial. La première chose qui était nécessaire pour les Illuminatis au pouvoir après la seconde guerre mondiale, fut de supprimer le principal obstacle sur leur route, le bloc communiste. Su- rarmé, sur la défensive, les Soviétiques restaient inatta- quables mais les IIluminatis repérèrent précocement leur plus grosse faille, l'économie planifiée. Ayant très tôt imposé un blocus marchand, les américains ne cessèrent de pousser les communistes à dépenser un maximum de leurs richesses : programme spatial, arsenal nucléaire... tout fait prétexte à leur faire suivre un rythme qui ne pouvait être soutenu sur le long terme. Et finalement, c'est bien l'appauvrissement régu- lier des Soviétiques qui mena à l'écroulement du bloc de l'Est. Cette stratégie nécessitait une bonne dose de patience, mais elle fut extrêmement efficace dans les faits, puisque le chaos politique et social s'installa durablement en Russie, laissant ainsi le champ libre aux Américains, et donc aux 11- luminatis. Quels sont alors les éléments qui dissuadèrent les Améri- cains de passer à l'offensive sur ce Monde désarmé? Tout d'abord, les tensions internes: les républicains, c'est-à-dire les Bushies, perdaient énormément de terrain face à leurs anciens collaborateurs, les modérés, qui finirent par prendre 214 
le pouvoir une première fois avec Kennedy. Sa remise en cause de la stratégie engagée par ses prédécesseurs lui en coûta la vie. Il fallut attendre Nixon pour que les Bushies re- prennent le fil de leurs projets de domination. Enfin, Jimmy Carter regagna pour les modérés les rênes du pouvoir central et de nombreux changements intervinrent durant son passage, changement de politique qui fut rapide- ment stoppé quand les Bushies, avec l'aide du Clan Ban- caire, attaquèrent violemment l'économie du pays, plombant du même coup le bilan de Carter. Naturellement, son successeur Ronald Reagan, pantin par excellence aux ordres des mêmes Bushies, accéda à la plus haute fonction fédérale américaine et les IIluminatis les plus durs se régalèrent durant cette période très faste pour leurs affaires, de nombreux projets secrets pas très charitables prenant racine à ce moment-là (dont la miniaturisation de l'Anthrax). Le chef du Clan, Bush père lui-même, fort de ses succès, se mit lui-même en avant et dirigea directement le pays. Ces IIluminatis s'en donnèrent donc à cœur joie pen- dant ces douze ans de domination républicaine. L'intermède Clinton les freina et, confronté à une défaite pro- grammée face à AI Gore contre Bush-fils, les Illuminatis ex- trémistes trafiquèrent ostensiblement les votes en leur faveur. Cet acte désespéré, mal fagoté, avait cependant un objectif imposé par l'urgence car selon leurs estimations, l'heure de l'arrivée de Nibiru se rapprochait à grands pas. Dès le début des années 1980, des signes de ce retour programmé com- mencèrent à s'exprimer et elle fut une première fois détectée dans l'espace lointain. Il était donc hors de question de laisser passer l'occasion : il fallait absolument que le monde soit unifié, c'était depuis tou- jours leur but unique et obsessionnel. Préparer la planète au retour des Dieux, c'est à dire la dominer pour leur offrir, et ainsi être à leur côté et régner avec eux, avec tous les avan- tages que cela suppose, telle était leur profession de foi. 215 
Si donc, comme la NASA l'avait sans aucun doute certifié à cette époque, la planète errante se rapprochait, en ce qui concernait les Bushies, on ne pouvait pas attendre de retrou- ver légalement la direction de la première puissance mon- diale. De plus en plus déçus par leurs alliés reptiliens, ils vi- rent en ce retour des Dieux un espoir de trouver des protec- teurs assez puissants pour remplacer les Raksasas contre la menace Zétas. Bien sûr, à la lecture des précédentes parties de cet ouvrage, il est évident qu'ils se fourvoyaient dans leur analyse, mais ils ne purent jamais faire la part des choses entre les différents acteurs en présence, et ils ne comprirent pas que les Raksa- sas constituaient les propres Dieux des géants humanoïdes si nerveusement attendus. Cette méconnaissance des vrais rôles de chacun, Raksasas, Zétas et Annunakis, est toujours d'actualité aujourd'hui. Somme toute, l'éventualité du retour de Nibiru entraÎna bien- tôt une forme de frénésie chez les IIluminatis les plus durs. Dès que G. W Bush (le fils) fut élu, se déclencha toute une série de processus depuis longtemps programmés dans cette éventualité, c'est à dire depuis les années 80 environ. Tout d'abord, il fallait se créer un nouvel ennemi pour rem- placer les soviétiques défaits, mais un ennemi contrôlé, ma- nipulé. Les musulmans devinrent donc cet adversaire. Tout fut fait pour attiser l'antiaméricanisme dans les populations arabes, et de ce point de vue Israël et le Proche Orient jouè- rent un rôle de provocateurs évident. Puis ce fut Saddam Hussein, un vassal des IIluminatis soute- nu par les services secrets occidentaux, qui devint leur atout majeur: il reçut l'ordre d'envahir le Koweït, tout en sachant pertinemment qu'il allait en être chassé par la force. Il obéit à cette injonction en bon serviteur et arriva ce qui était prévu, Bush et ses alliés boutèrent hors du petit Émirat les irakiens qui n'opposèrent aucune véritable résistance. Ensuite, grâce au blocus, on affama la population, et ce, afin de préparer la 216 
seconde attaque sur l'Irak. Cette invasion en deux temps avait comme objectif de pouvoir mieux encadrer une popula- tion soumise, car l'occupation d'un territoire réveille instincti- vement une forte résistance nationale. L'objectif était d'en faire aussi un peuple martyr afin d'attiser la haine contre les occidentaux et provoquer des réactions violentes dans le monde arabe qu'on pourrait ensuite exploiter contre eux. En attendant, toujours en obéissant aux ordres, Saddam Hussein exhorta les arabes en prônant la guerre sainte, et ainsi se posa en victime de l'Impérialisme occidental. Tout cela était bien entendu calculé, car l'objectif final était d'envahir et de garder le pays sur le long terme : la Mésopo- tamie, ancien cœur des colonies Annunakis, devait être te- nue par leurs adorateurs, coûte que coûte, car leur retour était estimé comme relativement imminent. Selon leurs cal- culs, 2003 devait être l'année fatidique, et c'est pour cette raison qu'ils prirent l'initiative à ce moment-là. Mais avant, il fallait s'assurer que cette démarche portât ses fruits : il était nécessaire de contrôler complètement les États- Unis, en y proclamant une forme de loi martiale déguisée en lutte contre le terrorisme. Un agent de la CIA, qui avait servi vaillamment contre les Russes en Afghanistan, Oussama Ben Laden, construisit une véritable organisation soutenue et financée par la CIA elle- même. L'objectif était pour les dirigeants américains d'être à la fois victimes et bourreaux. L'ennemi arabe ne pouvait pas penser par lui-même, mais devait obéir aux Illuminatis et en cela AI Qaïda a parfaitement rempli son rôle. Ses attentats sous « False Flag », c'est à dire sous « fausse bannière », furent perpétrés grâce au concours actif de la CIA afin de donner le champ libre aux Illuminatis dans le Monde, sous le prétexte de lutter contre un terrorisme extré- miste télécommandé à distance depuis New-York et Was- hington. 217 
Quand leur calendrier leur indiqua qu'il était temps de passer à l'action, ils ordonnèrent les attaques aux avions-suicide sur le World Trade Center grâce à un agent Américain d'AI Qaïda. L'entraÎnement des Kamikazes aux États-Unis fut pratiqué par la CIA elle-même, dans son école de pilotage de Floride qui lui servait de base arrière pour ses opérations et son trafic de drogue en Amérique du Sud (La CIA s'autofi- nance grâce au trafic de stupéfiants). L'opinion publique, aveuglée aussi bien en Occident que dans les pays arabes par ces manipulations et ces complots, était donc toute disposée à suivre la route qu'on lui avait tracée : d'un côté, le peuple américain, à se battre pour se venger et donc aller volontairement au combat et envahir l'Irak; de l'autre, les Irakiens, occupés et agressifs envers leurs envahisseurs, prêts à servir de martyrs pour enclencher un soulèvement dans tous les pays arabes de la région ! Ainsi, l'Irak n'était qu'une première étape devant mener à l'occupation de tout le Proche et le Moyen-Orient, Israël ser- vant de pivot à cette manœuvre globale. Une seule chose, cruciale, n'était cependant pas au rendez- vous : Nibiru ! Pour les IIluminatis, l'enchaÎnement devait être rapide et l'oc- cupation de l'Irak provisoire: bientôt la planète rouge appa- raÎtrait, et les Dieux prendraient le relais, ou du moins le monde serait secoué de toute part et il aurait été facile en- suite de s'étendre militairement à toute la planète. Même la politique de « subprimes » qui avait permis de fi- nancer la guerre, ne devait jamais aller jusqu'au bout de son processus, puisque tout était prévu pour se conclure avec l'arrivée de la planète errante... Mais comme celle-ci ne se décida pas, le temps passa et le plan de domination des IlIu- minatis s'enlisa progressivement. Non seulement la crise économique les rattrapa, donnant ainsi l'occasion au Clan Bancaire de renforcer ses positions, mais en plus l'occupa- 218 
tion de plus en plus impopulaire de l'Irak n'avait plus aucun sens. Le faux bond de Nibiru anéantit l'élan des Bushies, qui, con- traints à faire face à un terrible échec, perdirent le contrôle des USA qui tombèrent rapidement aux mains des modérés, lesquels surent bien entendu, se servir de la situation à leur avantage. Mais dans l'histoire, les Illuminatis les plus durs avaient-ils vraiment tout perdu dans cette escapade ratée ? Pas si sûr! En réalité, l'invasion de l'Irak avait un but paral- lèle occulte, encore bien plus important: la collecte d'informa- tions. Si la NASA ou les agences scientifiques pouvaient rensei- gner sur la position de Nibiru, cela n'était pas facile, et les estimations bien trop imprécises pour fixer un calendrier cor- rect, malgré la masse de satellites et d'appareils de détection qui avaient été déployée. Contrairement au Clan Romain qui garde jalousement le véritable secret de Fatima pour lui, le Clan des Bushies était très mal documenté : en allant à la source, en Mésopotamie, ils étaient persuadés d'obtenir de nouvelles données archéologiques, et pourquoi pas, restait-il des artefacts humanoïdes dont la technologie aurait pu leur procurer un avantage tactique. Cela explique tout à fait le comportement assez étrange des divisions blindées américaines qui, dès leur arrivée aux portes de Bagdad, foncèrent directement vers le musée na- tional, et non vers des objectifs plus sensibles et plus lo- giques dans la cité. Mais cette chasse aux reliques resta complètement infruc- tueuse, et toute cette opération en Irak, aux objectifs variés, fut un magistral coup d'épée dans l'eau. Quant à Ben Laden, après avoir servi de bouc émissaire tout en étant protégé par la CIA pendant toute sa cavale, notamment au Pakistan où elle est très implantée, il fut rattrapé par les Illuminatis Modé- rés, et donc Obama, puis purement et simplement éliminé. Il n'avait aucune chance de s'en sortir dans la mesure où il ne devait absolument pas parler, les informations qu'il conservait 219 
pouvant mener à la révélation de tout le complot, de la pré- sence de la CIA et de son implication dans les attentats du 11 septembre. Il a donc été jeté à la mer comme cela a été rapporté officiellement, non seulement pour les raisons invo- quées, mais également pour servir d'avertissement à tous les autres agents doubles du réseau, ainsi qu'à la CIA elle-même en lui signifiant que ses crimes ne resteraient pas impunis. Le Pakistan reste toujours une contrée instable politiquement aujourd'hui parce que sur son territoire, les Illuminatis améri- cains s'entre-déchirent par agents interposés, les modérés voulant détruire la base arrière de leur adversaire dans ce pays. Gardons à l'esprit que la CIA se finance principalement grâce au trafic de stupéfiants, et que, les zones frontalières du Pakistan et de l'Afghanistan sont les premières produc- trices de pavots, donc d'opium et de son dérivé, l'héroïne. Ce marché représente des millions de dollars chaque année à l'agence des Bushies qui peut ainsi mener clandestinement tous ses programmes de recherches illégaux, sans avoir à toucher à son budget officiel, soit, en définitif, à rendre des comptes à l'État Fédéral américain ce qui est la dernière chose qu'elle souhaite. Ne nous y trompons pas, si Bush-fils a envahi l'Afghanistan, ce n'était sûrement pas pour y déloger Ben Laden protégé par la CIA, mais bien pour chasser les Talibans qui détrui- saient systématiquement les champs de pavots. Pour les musulmans fondamentalistes, toute drogue est prohibée, et leur victoire dans le pays avait mené à la destruction 700/0 de la production mondiale d'opium. Obama quant à lui aimerait bien aujourd'hui réduire les activi- tés de la CIA dans ce secteur et son trafic dans la région, réinstauré sous l'ère Bush, mais sans le concours des Tali- bans eux-mêmes, ce sera très compliqué. En tout cas ce qui est certain, c'est que la CIA continuera ses manœuvres pour empêcher toute négociation entre Obama, l'État Pakistanais et les Talibans, par divers moyens (sûrement des attentats 220 
sous fausse bannière ou des provocations diverses bien mé- diatisées...).. . L'agence de renseignement extérieure américaine fondée en 1947 sous l'impulsion du MJ 12, la CIA, mais surtout toutes ses branches parallèles occultes financées par tous les tra- fics de drogues internationaux, est le principal facteur d'insta- bilité politique dans le monde. Forte de son pouvoir financier, de ses effectifs et de son infiltration dans tous les pays, elle permet aux IIluminatis les plus durs, les Bushies, de mener leur conquête du monde par la force et l'intrigue. Mais cette stratégie est contrée par deux forces: tout d'abord les Illumi- natis Modérés (Obama et le FBI principalement), mais surtout par le Clan Bancaire, qui a profité de la crise provoquée par les actions militaires américaines et la bulle financière des « subprimes », pour mettre la main sur l'économie mondiale. Intéressons-nous un peu à cet acteur des nouveaux enjeux de ce feuilleton financier. 221 
8: L'Apocalypse financière J usqu'à présent, le Clan bancaire avait toujours été au service des autres Illuminatis au pouvoir aux États-Unis et en Europe, qu'ils soient modérés ou extrémistes. De- puis la fin de la seconde guerre mondiale, et face à la puis- sance du MJ12 qui contrôlait l'économie mondiale et les forces militaires occidentales, le Clan Bancaire était margina- lisé : comparé aux budgets des grands pays, dont les USA, la masse financière de l'Ancien Clan Sémite ne faisait pas le poids, mais avec la crise du pétrole (dont nous verrons les causes un peu plus loin), et face à des dépenses toujours plus élevées des Nations, celles-ci eurent de plus en plus besoin d'assurer leur financement par l'emprunt international. L'explosion des déficits budgétaires ne date pas d'aujour- d'hui : premièrement, ce sont les dépenses militaires qui gon- flèrent la note surtout aux États-Unis. Ce pays à lui seul, compte sur une armée aussi puissante que toutes les autres armées du monde réunies. Je ne parle pas en effectif, mais bien en capacité réelle, c'est-à-dire en ajoutant le matériel, le renseignement, et la technologie. Ceci est un fait reconnu par les extraterrestres eux-mêmes, et cela est sans compter sur l'OTAN sur laquelle les États-Unis peuvent compter pour compléter leur suprématie. Bien sûr cela est de moins en moins vrai, notamment avec le retour en force de l'Armée rouge en Russie, et surtout de l'extraordinaire ascension de la Chine qui compte sur ses effectifs illimités pour compenser son faible taux d'équipe- ment. Les seconds postes de dépense à avoir pris de l'ampleur dans les pays occidentaux sont les budgets de contrôles sociaux: en Europe comme aux États-Unis, la population est de plus en plus agitée face au chômage, aux guerres 223 
successives et à son appauvrissement continu alors que ses Élites, au contraire sont davantage privilégiées, d'année en année. Médias, divertissements, aides sociales diverses, tous ces postes coûtent de plus en plus chers, surtout qu'aucun gouvernement ne résout les problèmes des classes populaires, mais préfère les contenir à grand coups de billets, quand cela est possible, surtout au moment des élections... Or le Clan bancaire a bien compris le fonctionnement du sys- tème politique dans les démocraties. Sa première arme fut le chômage : grâce à ses pouvoirs financiers et à son fort ac- tionnariat dans les grandes entreprises, conquis lentement et discrètement, il mit la pression sur les multinationales pour diminuer leur masse salariale: c'était devenu un critère de compétitivité, alors qu'au départ, au contraire, les «res- sources humaines» étaient bel et bien un capital primaire de toute entreprise. Sous cette pression des actionnaires, nul directeur ne peut plus, et cela depuis au moins 20 ans, pro- poser un bilan dans les conseils d'administrations de grandes entreprises sans montrer qu'il a réduit cette masse salariale, et d'année en année, elle doit toujours baisser. Le but évi- demment est, soit de faire supprimer des postes, soit de dé- localiser dans des pays émergents, si bien qu'en Europe aussi bien qu'aux USA, le chômage n'a cessé de grimper et atteint aujourd'hui des sommets. Les chiffres et les statistiques sont bien entendu truqués, et les moyens pour le faire sont connus, notamment, comme en France en favorisant le travail partiel ou irrégulier, mais éga- Iement en éliminant les gens des listes de demandeurs d'em- plois par des tactiques frauduleuses (radiations injustes et arbitraires) ou plus subtiles (campagne de formation «fic- tives » des chômeurs...). Cette arme du chômage a deux effets pervers : il augmente les dépenses budgétaires des Etats qui payent pour contrôler les populations mécontentes, mais en plus, chaque non- travailleur est un contribuable de moins, si bien qu'à la fois, les dépenses étatiques sont augmentées, et en plus, les re- cettes fiscales sont réduites. 224 
Ainsi, la seule solution viable était donc l'emprunt national et le déficit budgétaire systématique : le Clan Bancaire a donc pris sur lui, laissant tous les pays s'endetter toujours davan- tage, sans rien dire, finançant sans discuter, attendant d'avoir l'occasion de sauter sur ses proies quand le moment serait venu. Comme nous l'avons vu, la planète errante fut détectée une première fois dans les années 80. Convaincus qu'elle arrive- rait à son périhélie dans les années 2000, le Clan Bushies organisa sa prise de contrôle sur le monde et déclencha son invasion mondiale en perpétrant contre lui-même les atten- tats du World Trade Center. Mais c'était sans compter sur l'activité de plus en plus pré- sente des Races Cultivatrices Extraterrestres. Celles-ci ont pour objectif, et l'ont toujours eu, de faire tomber les sys- tèmes des Illuminatis, directement hérités de celui des Géants Annunakis. Voyant que le pire scénario allait se produire, c'est à dire la mise en place d'un Gouvernement Mondial, et en plus sous l'égide des Bushies alliés aux viles Raksasas de Sirius, il fallait retarder le plus possible ce projet de domination. Pour ce faire, ils retournèrent le propre plan des Illuminatis Extrémistes contre eux-mêmes. Grâce à leur technologie très avancée, ils trompèrent les yeux et les oreilles des scienti- fiques au service des IIluminatis, grâce notamment à un brouillage à la fois optique et physique de Nibiru. Ainsi, les Bushies et tous les clans mithriaques sur Terre, Clan Romain et Clan Sémite inclus, bien au courant de l'arrivée de la pla- nète grâce à leurs prophéties, ne purent définir avec exacti- tude le moment exact du passage du monstre errant. Une course se mit alors en place, non pas une course à l'armement, mais une course à la détection: les budgets dédiés à l'espace ne cessèrent d'augmenter, et les technologies de se diversifier au fur et à mesure que les 225 
précédentes montraient leur incapacité à donner des réponses fiables: Hubble, Haarp, VL T, SETI, SOHO et j'en passe, ne sont que des outils de plus en plus complexes, coûteux et désespérés pour situer la position exacte de la planète des humanoïdes géants. Le Clan Bushies, persuadé par ses agents à la NASA de la position et de la trajectoire exactes de la planète-comète, se fixa un agenda précis dès l'ère Reagan : en ce qui concernait leurs nombreux experts, il était évident que, vu la vitesse de Nibiru, sa position et sa trajectoire évaluées, il était plus que certain qu'elle devait arriver à notre niveau dans le système solaire entre 1999 et 2003. Ces données s'affinèrent avec le temps, et les Bushies, d'abord persuadés de sa venue en 2000, avaient imaginé un scénario travaillé de longue date pour paralyser le Monde grâce à un stratagème astucieux: en se servant du célèbre « bug de l'an 2000 » informatique, il comptaient immobiliser pour un temps les économies mon- diales et ainsi profiter du chaos pour imposer la Loi Martiale. Ce projet n'est plus viable aujourd'hui, car la plupart des places financières, des entreprises et des États se sont pro- tégés depuis, et la globalisation encore plus poussée d'inter- net ne rend plus une panne totale du système simple à mettre en œuvre, des réseaux secondaires dans des pays incontrôlés comme la Russie pouvant prendre le relais. De plus, la période fatidique arrivant à son terme, les prévi- sions des experts s'affinèrent davantage, et une nouvelle date, encore plus précise fut fournie aux Illuminatis : celle de mai 2003, et tout le plan de bataille fut donc organisé autour de cette échéance. Tout avait à être fini à ce moment-là, peu importait de s'endetter ou de lancer des processus néfastes (comme les « subprimes ») tant que leur arrivée à échéance était postérieure à 2003. Les Bushies étaient tellement per- suadés de leur réussite qu'ils ne prirent aucune solution de rechange en compte. Comme nous l'avons vu, Nibiru leur fit faux bond, et tout leur stratagème machiavélique échoua. 226 
C'est à ce moment précis que le Clan Bancaire sut saisir l'opportunité qui lui était offerte sur un plateau d'argent : non seulement ce groupe d'initiés avait endetté tous les États contrôlés par les autres IIluminatis, mais en plus, il avait fait main basse sur la plupart des multinationales, sauf celles qui bien évidemment sont directement assujetties aux complexes militaro-industriels. De ce fait, la grande majorité des médias privés est tombée sous leur administration et, grâce à cette arme démesurée, tout homme politique est une cible poten- tielle pouvant être détruite ou soutenue. Un chantage mondial de l'information s'activa, et si l'on peut aujourd'hui connaÎtre certains détails liés au 11 septembre par exemple, c'est no- tamment parce que le Clan Bancaire lâche des informations au compte-goutte, signifiant aux Bushies qu'ils les tiennent à la gorge et peuvent à tout moment lancer une révélation pu- blique et planétaire de leurs activités hautement répréhen- sibles. En Orient, la chaÎne d'information AI Jazeera a admirable- ment servi la cause du Clan Bancaire et le Qatar constitue un allié de poids dans cette guerre médiatique. Mais son cas reste spécifique, car ce petit Pays est en réalité vassal d'un autre Clan allié au Clan bancaire, le Clan Sémite Arabe qui s'organise autour du Royaume Saoudien. Il servit notamment à déclencher la crise pétrolière de 1973 et ainsi à la montée en puissance du Clan Bancaire. On peut donc dire que l'offensive qatarienne que nous vivons ces dernières années joue en la faveur du Clan des Finan- ciers Mondiaux, ce petit état servant de tête de pont aux saoudiens qui évitent ainsi de se mettre en avant. Le bilan aujourd'hui est simple : les Clans Sémites, Arabes ou Bancaires sont passés à l'offensive. Le premier se sert du pétrole et de sa puissance financière par l'intermédiaire du Qatar pour asseoir son influence, le second de ses agences de notation pour forcer les gouvernements à placer ses hommes à la tête des Pays. La Grèce ainsi que l'Espagne et l'Italie ont aujourd'hui à élire des proches de ces milieux 227 
financiers, qu'ils soient économistes, anciens directeurs de banques ou d'agence de notation. Ce sont donc de véritables coups d'État qui ont été menés avec ces notes, à grands coups de défauts de triple A, et ce n'est pas fini. Il suffit de regarder qui finance les candidats à l'élection présidentielle aux USA pour voir pour qui chacun travaille, c'est une évidence. Quant à la France, ce n'est pas différent: si le pays a con- servé si longtemps son précieux AM, et donc la capacité de se financer à peu de frais sur le marché international, il n'en est pas moins que la pression exercée est là pour s'assurer que les candidats, et donc le futur Président sache bien à qui il doit obéir dorénavant. Les jeux sont donc déjà faits, puisque ce sera forcément un des deux grands candidats officiels qui l'emportera, avec peut-être un scénario avec un troisième acteur bidon, rapidement descendu dans l'opinion publique par le formidable rouleau compresseur médiatique du Clan Bancaire en cas de passage au premier tour. La résistance des autres Illuminatis ne s'est en revanche pas fait attendre, et commence à porter certains fruits, notam- ment en attaquant les points faibles du Clan Sémite. Tout d'abord, et cela très tôt, les Bushies ont mené une campagne agressive en Irak même en essayant de pousser à la guerre civile, perpétrant des attentats tour à tour au nom des uns et des autres, poussant ainsi les groupes religieux à s'affronter mais également à solliciter leurs protecteurs, l'Iran et l'Arabie Saoudite. Cela n'est évidemment pas innocent, surtout quand on sait que dans le Royaume Sunnite des Saouds, la contes- tation gronde. Là encore, le Mossad et la CIA travaillent de concert pour attiser les haines, et cela donne par exemple des assauts d'inconnus mitraillant des pèlerins chiites sur la route de la Mecque. Bien sûr ces faux-attentats, ou attentat sous fausse-bannière, fonctionnent très bien dans les popula- tions arabes, et elles sont utilisées avec grande habileté. L'affaire Dominique Strauss-Kahn, qui peut parfois paraÎtre assez anecdotique et navrante, constitue cependant une 228 
attaque directe contre le Clan Bancaire, auquel était affilié l'ancien directeur du FMI, véritable maillon faible de l'organisation notamment à cause de sa propension à abuser de la gente féminine, ce dont on l'accuse. Certains de ses penchants faisaient effectivement les beaux jours de la rumeur, et cela antérieurement à son arrestation, puisque certains profitaient d'un certain humour à son égard dans diverses émissions politiques: Si l'on pouvait écrire un livre sur Mitterrand et les Femmes, il aurait fallu plusieurs tomes pour parler de Strauss-Kahn et des siennes, avait lancé un homme politique quelques semaines avant l'affaire du Sofitel de New-York. Quoique DSK ait réellement fait dans ce cas ou dans celui du Carlton de Lille, il est évident qu'on a voulu profiter de sa réputation, fondée ou non, pour le descendre politiquement et récupérer son poste prestigieux... Le clan bancaire, fort de sa puissance financière, de ses agences de notation qui font la pluie et le beau temps sur les marchés mondiaux, mais également son contrôle de plus en plus important du monde politique, n'est pas à l'abri d'un échec. Le principal problème qui se pose à lui est l'effondre- ment du système de réassurance. Lorsqu'une assurance fonctionne pour remplacer des dégâts occasionnés dans le cadre de catastrophes naturelles, c'est l'État, via la réassu- rance, qui paye finalement une bonne partie des dommages. Or, ces dernières années, il n'y a pas eu de répit sur Terre, et cela à cause de l'arrivée imminente de Nibiru, la Planète des Géants. De plus en plus sollicité, ce système global de l'assu- rance coûte cher et épuise les économies de toutes les na- tions. Autre souci majeur, c'est l'accumulation des destruc- tions agricoles. Sécheresses, incendies, inondations sont autant de facteurs qui diminuent la production mondiale, fai- sant directement monter les prix très sensibles au système de l'offre et de la demande, bien moins qu'à une simple spé- culation boursière. Ces phénomènes ralentissent le Clan Bancaire qui doit, s'il veut mettre son plan de domination en application, soutenir à grands fonds l'économie mondiale qui souffre. Pour maintenir le plus possible l'inflation stable (qui est liée aux prix), 229 
l'investissement, les monnaies nationales et surtout les ac- tions des banques qui sont à la base de sa main mise sur les économie, la pression doit être relâchée et les fonds finan- ciers qui devaient au départ servir à acheter ce qui restait du Monde sont aujourd'hui indisponibles, puisque nécessaires au colmatage des brèches du navire économique. Le Clan Bancaire est finalement, en l'état actuel des choses, plus occupé à se sauver lui-même qu'à se lancer dans une course à l'élimination de ses concurrents grâce à la finance. Sur toute cette période, le pouvoir a donc subtilement glissé de New-York vers Londres et sa City, et chaque groupe de regarder son voisin en chien de faïence : tous attendent le passage prochain de Nibiru, avec les conséquences que cela aura sur notre Planète, mais également sur l'humanité, tout en espérant sauver ses atouts pour tirer l'avantage du chaos passager qui s'en suivra. Pour conclure cette partie, nous pouvons affirmer que ce qui se déroule aujourd'hui n'est que la conséquence directe des événements qui se sont produits depuis 1945. Toutes les stratégies menées par les Clans IIluminatis ont donc tourné autour des deux contacts extraterrestres, au moins jusqu'en 1999, où l'arrivée attendue de la planète errante des huma- noïdes a déclenché une course à la domination : chacun veut être à la meilleure place lorsque la Planète-mère des Anciens Dieux géants sera à nos portes, particulièrement parce que notre Monde va subir de grands chamboulements et qu'une totale redistribution des cartes va s'exécuter: qu'on le veuille ou non, ces événements seront inéluctables. 230 
Partie IV Le Futur, Le Monde d'après A près avoir retracé la véritable histoire de l'homme, avec les conséquences que ces événements ont pu avoir sur notre épanouissement, nos traditions mais également notre modèle de société, il ne faut pas perdre de vue que ces choses n'ont qu'une seule origine, et un seul but: l'accession par notre espèce à la grande communauté des espèces intelligentes. La raison même de leurs interventions a toujours été cet ob- jectif ultime, et depuis des millions d'années, elles y travail- lent: comme nous l'avons vu, nous ne sommes qu'une aven- ture de plus dans ce grand feuilleton, et nous ne sommes même pas les premiers êtres intelligents à s'être développés sur cette planète, la Terre. Cet interventionnisme ne va sûrement pas s'arrêter là, c'est bien évident, et même si certaines espèces ont retardé notre développement, il n'en reste pas moins que les Races Jardi- nières, même limitées par leurs propres lois et principes, vont continuer leur œuvre. Pour elles, l'arrivée de Nibiru est une formidable opportunité. Bien qu'ayant râté leur premier plan de contact avec l'espèce humaine en 1946 à cause des reptiliens de Sirius, leur puis- sance et leur détermination leur ont fait réaliser un plan, pré- vu depuis le départ, infaillible. Depuis l'arrivée des Annunakis sur Terre, ces Races extrêmement développées avaient bien anticipé les difficultés qu'elles rencontreraient ultérieurement. Elles ont patiemment construit leur stratagème, qui fut mis au point dès le départ des Géants: Jésus, Mahomet et tant d'autres n'ont fait que semer les graines d'une révolution pro- grammée, indispensable au réveil des anciens esclaves que nous sommes. 231 
Leur plan se résume en deux grandes étapes : l'écroulement du Système hérité des Annunakis et perpétué par les Illumi- natis de tous bords, puis la reconstruction à partir de bases saines qui mèneront l'humanité ainsi « purifiée » à un stade de conscience supérieur. 232 
1 : Destruction généralisée C omme nous l'avons vu, chaque passage de la planète Nibiru à son périhélie entraÎne des perturbations élec- tromagnétiques et gravitationnelles dont l'intensité est dépendante de plusieurs facteurs. En premier lieu, la position du Soleil sur son axe: celui-ci se comporte comme une immense spirale à quatre bras. Ces bras, correspondant à des fronts sont constitués de diffé- rentes particules ayant un effet sur la gravitation. Elles for- ment de véritables pièges qui entourent les planètes qui sont prises dans ces tentacules quantiques. En second, se trouve la position de la Terre par rapport à Nibiru : si la planète errante passe très près de notre monde, ses champs gravitationnels et électromagnétiques seront plus intenses dans leurs effets sur notre planète-comète En troisième, on retrouve la position du nuage de débris et de poussière de la planète des géants. Si les choses se présen- tent mal, la Terre peut effectivement passer dans ce nuage dans sa partie la plus dense. Ces débris, dont certains sont de gros planétoïdes, ne sont pas solidaires de leur maÎ- tresse: la naine brune. Nibiru étant très dense, elle accélère plus vite que son nuage lors de son approche du système solaire. De la même façon, le nuage essayant de rattraper son retard, et face au ralentissement de la planète errante lors de son demi-tour autour du Soleil, il la dépasse, accéléré par la gravité de notre Étoile. Le nuage est à la traÎne à l'en- trée, et précède Nibiru à la sortie. C'est ce phénomène de « yoyO» spatial qui permet aux Annunakis de quitter leur monde pour s'échapper dans l'espace sans risque pour leurs nefs interplanétaires. 233 
Enfin, le quatrième aspect concerne l'inclinaison de la trajec- toire de Nibiru par rapport au plan de l'écliptique: les pla- nètes du système solaire tournent toutes approximativement sur un même disque plat dont le Soleil est le centre. Mais Nibiru ne suit pas cette logique et arrive sur un plan très incli- né, à environ 31 0 Nord. On a donc l'impression qu'elle arrive par le haut. Elle arrive, lancée, et fonce vers le Soleil qu'elle contourne: là, freinée, elle s'immobilise presque en-dessous du Soleil, à grande distance, puis accélère lentement pour repartir. L'arri- vée n'est pas dangereuse en elle-même, puisque Nibiru va tellement vite qu'elle ne reste pas dans le système solaire et s'en éloigne très vite. Elle passe donc presque inaperçue. Mais quand elle repart, elle est obligée de reprendre de la vitesse: elle arrive par l'hémisphère céleste boréal, très au Sud donc, et n'est pas visible de notre hémisphère Nord du- rant cette période. Puis attirée de nouveau fortement par le Soleil elle prend un peu plus d'élan, remonte du Sud et tra- verse le plan de l'écliptique très proche du Soleil. Dans cette configuration, elle reste invisible, noyée par la luminosité so- I aire. Autre problème, la planète errante a une atmosphère épaisse qui absorbe énormément les rayonnements et elle devient un véritable four solaire: la lumière rentre, mais est renvoyée vers l'intérieur en rebondissant sur les hautes couches de son atmosphère. Comme nous l'avons vu, cette période cor- respond à une vaste phase de destruction de sa faune et de sa flore terrestre, qui renaÎtront une fois ce monde replongé dans le noir de l'espace. De par sa trajectoire particulièrement inclinée, son très faible albédo, sa position entre le Soleil et la Terre qui la noie dans la lumière trop vive ainsi que sa position boréale expliquent pourquoi très peu d'astronomes (amateurs et professionnels) ont pu la détecter. Cette difficulté, conjointe avec le black-out systématique imposé par les Illuminatis de tous bords sur sa 234 
présence, font de la planète-comète un danger encore plus important pour les populations poussées dans l'ignorance. Non seulement les traces du passé on été effacées ou ca- chées, mais en plus sa venue est complètement occultée. Cette furtivité est bien du goût des IIluminatis, puisque cela facilite leur travail de censure, mais cela leur permet aussi de laisser le peuple dans l'ignorance, de même que de nom- breux pays de petite taille : les futurs maÎtres du monde es- pèrent se servir de cet effet de surprise générale pour impo- ser leur loi, et c'est vrai que les atouts semblent pour l'instant dans leurs seules mains. A quoi peut-on s'attendre pour ce passage particulier de Nibi- ru ? Depuis 1995, notre planète, mais également toutes celles du système et le Soleil lui-même sont perturbés. En ce qui con- cerne notre monde en particulier, c'est surtout son noyau très sensible aux champs magnétiques qui se métamorphose. Le premier effet est une désorganisation interne des masses du noyau : de nombreux sous-pôles magnétiques se déta- chent et la résultante de ces champs, ce qu'on appelle le champ magnétique terrestre se trouve modifié, et les pôles se déplacent rapidement. Le second est une rotation des couches de matériaux en fusion dans le cœur de notre pla- nète perturbée: le noyau ne tourne plus dans l'axe normal, mais il réagit comme une toupie qui arrive en fin de course et vacille, à droite, à gauche. Jusqu'à présent, ce balancement est assez discret mais de- puis 2011, il s'intensifie faisant remonter de l'air chaud sur les régions du Nord, ou vice versa, des masses d'air froides. Cela explique l'extrême variabilité des températures dans l'hémisphère Nord que nous voyons ces derniers temps. En général, les saisons semblent se fondre les unes dans les autres, l'hiver être trop chaud puis soudain froid. 235 
Mais ce n'est pas le noyau lui-même qu'il faut incriminer: le noyau bouge telle une toupie, mais la croûte terrestre est relativement indépendante de lui : elle forme une sorte de coquille qui peut glisser sur le noyau liquide, tel un radeau. Le noyau faisant sa danse, il entraÎne plus ou moins la croûte avec lui, mais elle ne suit pas de façon exacte son moteur interne, tout dépend des frottements qui les lient. On peut donc voir la croûte rester bloquée sur une position pendant quelques temps, alors que le noyau, plus régulier, va conti- nuer son va et vient. Puis pour des raisons liées à des aspéri- tés, la croûte va se trouver happée par le mouvement et re- partir dans l'autre sens. Au final, si la danse du noyau est très régulière, ce n'est pas la même chose pour la croûte. Cela explique les épisodes de grand doux climatique, où l'anticyclone des Açores se trouve trop haut sur la France par exemple, comme en fin d'année 2011. Mais l'inverse est aussi vrai, quand ce même anticy- clone se retrouve trop bas. Ces décalages sont dus à la mauvaise position de la croûte terrestre par rapport à son axe normal (inclinaison de 27°). 236 
2 : La croûte terrestre malmenée C es mouvements brusques et rapides du noyau, quasi- ment quotidiens, engendrent de fortes tensions sur la croûte quand celle-ci est « accrochée » dans l'élan par la toupie centrale de la Terre, et ce n'est pas sans graves effets négatifs. La sismicité globale tend à croÎtre de façon visible : non seu- lement les séismes importants sont plus rapprochés et in- tenses (séisme suivi d'un Tsunami en 2004 en Indonésie, même chose à Fukushima, séisme 8+ au Chili...), mais ce sont surtout les plus faibles qui sont de plus en plus présents et croissent exponentiellement. Ainsi, on s'aperçoit effectivement que les forces cumulées des séismes sont de plus en plus grandes, et cela est fonc- tion de la danse plus davantage marquée du noyau. La croûte souffre, et surtout quand elle se met à bouger d'un seul coup après une période de pause. Les plaques tectoniques s'entrechoquent davantage, utilisant les forces potentielles dues à l'élan général de la croûte pour augmenter les effets de leurs collisions et subductions. Cer- taines zones s'enfoncent dans l'océan, entraÎnées vers le bas (Indonésie, Thaïlande, Ouest d'Haïti, Nord de l'Inde et son pourtour pakistanais et bengali). D'autres régions subissent au contraire des déchirures et tendent à s'écarter: l'océan atlantique s'élargit au niveau de son rift média-océanique rapidement: l'Europe et l'Est des USA portant plus de poids, ils ont tendance à se courber et à terme, s'enfonceront éga- Iement. Cela sera très sensible au niveau de l'Irlande et de l'Écosse, mais sera moins décelable sur les côtes françaises. Aux USA, la côté Est, très ancrée sur les Appalaches, se bombe, et de nombreuses fissures profondes se réveillent. Cela explique les récents séismes dans les anciennes 13 237 
colonies Anglaises, en particulier le séisme de Virginie le 23 août 2011. Le centre de l'Amérique du Nord, quant à lui, est tiraillé entre la subduction de la plaque pacifique sous la Californie et le bombement de la côte Est : sous ces deux pressions, la val- lée du Mississippi, qui abrite une immense faille se fend en deux. Le fleuve a une nette tendance à s'élargir, et les con- treforts de cette immense vallée à s'effondrer, créant des séismes en Oklahoma pour ne citer que cette zone. L'Himalaya, poussé vers le haut par l'Inde n'est pas exempte de ces processus, mais c'est peut-être plus vers la pointe de l'Afrique que cela sera le plus visible. Face à tous ces déplacements, la péninsule Arabique sert de pivot. Axé sur le Proche-Orient, son mouvement vers le haut fait à la fois s'écarter l'Arabie de l'Afrique (avec des risques dans la zone des grands lacs, de Madagascar et de la mer rouge), mais également de la faire se rapprocher de l'Asie : l'Irak est compressé, faisant remonter le pétrole des couches rocheuses inférieures, et le Golfe persique prend de l'alti- tude : il perd progressivement de sa profondeur et à terme, le fond marin va émerger dans les zones les plus profondes, modifiant du même coup l'écoulement de l'Euphrate. Ces pressions dans les couches sédimentaires et rocheuses ont de multiples conséquences partout sur la planète: non seulement cela donne des « sinkholes », des trous d'éboule- ment qui se montrent sans crier gare, mais en plus les strates pétrolifères et gazières augmentent en pression. Ce phéno- mène a provoqué de très nombreuses explosions de plates- formes, en particulier en mer du Nord ainsi que dans le Golfe du Mexique, très sollicités par la subduction de la plaque de coco et de la plaque caraïbe. L'explosion de la plate-forme de forage Deepwater Horizon, en 2010, qui a provoqué une gi- gantesque marée noire, constituait un cas parfait de ce genre de soudaines montées en pression des gaz et du pétrole sous-marin. 238 
Ce sont surtout les gaz fossiles, et le méthane en particulier, qui sont à la source des plus graves dangers. Non seule- ment, les poches qui les contiennent augmentent en pres- sion, mais c'est surtout le relâchement dans l'atmosphère ou dans l'eau de ces bulles géantes qui sont extrêmement nui- sibles, car de monumentales quantités sont relâchées d'un seul coup, par milliards de litres. Si ce phénomène de dégazage se déroule en mer, il prend souvent la forme de filets de bulles dans les cas les moins spectaculaires, comme on le voit au large de la Californie, mais quand de vraies bulles sont relâchées en quelques se- condes, l'arrivée en surface provoque une onde de choc. Cette onde prend la forme d'une vague scélérate, c'est-à-dire un tsunami localisé qui épuise son énergie assez rapidement, mais il est quand même arrivé que ces tsunamis gaziers tou- chent les côtes (Vagues de 6 mètres à Nice en 2011, ou sur la côte californienne en 2010), quand ils ne frappent pas di- rectement des navires en haute mer. Ces remontées brutales peuvent également être déclenchées par des tempêtes qui remuent les fonds marins et facilitent la rupture de la couche de sédiments qui emprisonne le mé- thane piégé en profondeur. C'est ce qui est à l'origine de la montée dramatique des eaux lors de la tempête Xinthia en France en 2010. Un autre effet négatif du méthane est sa toxicité : soluble dans l'eau, son dégazage brutal empoisonnera ou assomme- ra les poissons et les cétacés, créant des échouages massifs ou même des morts d'immenses quantités d'animaux. Dans l'air, ce sont surtout les oiseaux qui sont les grandes victimes de ces poches de gaz qui s'échappent du sol, car le méthane libéré monte en altitude pour y stagner. Les vols d'oiseaux passant dans ces bulles invisibles mais mortelles n'ont sou- dain plus d'oxygène et tombent sur le sol, inanimés. C'est la chute qui provoque la mort, alors que le gaz lui n'a le temps que de rendre inconscient l'animal. 239 
Des centaines d'hécatombes ont été répertoriées ces deux dernières années, mais seules les plus spectaculaires finis- sent par avoir un écho dans la presse, qui s'évertue ardem- ment à donner des explications non vérifiables à ces morts en masse, explications qui ne peuvent pas s'appliquer à la profusion mondiale de ces phénomènes. Il y a bien évidem- ment une censure sur ces faits reconnus pour des raisons évidentes : encore une fois, ce n'est pas dans l'intérêt des IIluminatis de nous informer puisqu'ils veulent profiter de notre future surprise pour nous soumettre définitivement sous leur dictature. Ces phénomènes sont connexes aux déplacements des plaques tectoniques, et donc à la sismicité générale. Notons que celle-ci a revêtu, depuis la fin de l'année 2010, un nouvel aspect: lorsqu'un séisme se produit, généralement à la base dans la région indonésienne, clé de voûte du système, une onde de choc parcourt en quelques jours le monde entier et des séismes consécutifs se déclenchent : c'est ce qu'on ap- pelle un effet domino. Chaque déplacement de plus en plus brutal de la croûte terrestre provoque généralement un gros tremblement de Terre dans le Sud de la ceinture de feu paci- fique, la zone la plus fragile, et cette brèche forme comme une ouverture au déplacement de toutes les autres plaques qui se recalent systématiquement à sa suite : un séisme 7+ en Indonésie donnera au minimum 5 ou 6 séismes d'intensi- tés variables de plus en plus loin sur la Terre, comme des ondes de choc, dans les 2 jours suivants. 240 
:3 : Atmosphère modifiée, Ciel chaotiq,ue L e centre et la surface de notre planète ne sont pas les seuls victimes de ces changements, notre atmosphère est également bouleversée par Nibiru. Tout d'abord, l'affaiblissement du champ magnétique ter- restre secondaire dans certaines zones de la planisphère ont des effets très notables : les particules spatiales très énergé- tiques, provenant du Soleil mais également de l'espace pro- fond, qui en temps normal n'arrivent à se faufiler que vers les pôles, formant de belles aurores boréales, peuvent désor- mais pénétrer ailleurs : le champ magnétique global est rela- tivement stable, mais des trous dans le bouclier magnétique de notre planète apparaissent parfois au-dessus de pôles secondaires. Or la formation d'ozone dans la haute atmos- phère qui s'effectue indirectement grâce à ce bombardement continu venu de l'extérieur ne se réalise plus comme à l'ordinaire, et la chimie entière des différents boucliers chi- miques se métamorphose. En plus de cela, les grandes quantités de méthane s'échappant du sol contrarient cette couche d'ozone, de même que le dioxyde de carbone prove- nant des volcans et du sous-sol. Malheureusement, ces modifications sont accentuées par l'extérieur: la planète étrangère,- Nibiru, agit comme un pavé dans la mare gravitationnelle du système solaire: la Terre avance non seulement par à-coups sur sa trajectoire, mais en plus, de nombreux débris sont déséquilibrés par cette présence anormale et en profitent pour prendre des trajectoires différentes. De plus en plus nombreux astéroïdes entrent dans notre atmosphère pour cette raison, et ceci explique les fréquents témoignages indiquant des masses 241 
embrasées brillant dans le ciel de la nuit, surtout si l'on ajoute à cela les débris de Nibiru qui augmentent le trafic. Les satellites sont souvent victimes de collisions, et leurs avaries se multiplient. Les dernières séries de retombées d'engins spatiaux américains, russes ou allemands entrent dans le club de ces appareils percutés qui adoptent des tra- jectoires dangereuses et qui finissent, hors de, contrôle, par s'abÎmer. Des changements profonds de la chimie dans les hautes couches de notre atmosphère terrestre sont aussi liés à des modifications qualitatives: le bombardement de météorites qui atteint de plus en plus des records ajoute des compo- sants qui normalement restent faibles en proportion. Mais ces poussières, souvent très chargées en métaux, mais égaie- ment en produits sulfurés (météorites vertes), alliées avec les autres éléments que nous venons de voir, provoquent des phénomènes inconnus jusqu'à présent dans notre histoire récente: la formidable spirale norvégienne de décembre 2009 fait partie de ces incroyables réactions chimiques et électriques qui peuvent prendre forme dans cette atmosphère saturée. Loin d'être une fusée russe, cet événement, très peu pris au sérieux au niveau mondial est cependant un signe majeur des changements drastiques qui s'opèrent sous notre nez. Depuis, les médias mondiaux ont reçu des consignes, aussi bien sur les rentrées atmosphériques que sur les spirales électriques, si bien que peu d'autres cas ont été diffusés, même s'ils existent. La plupart du temps, seuls les premiers cas de ces nouveaux et étranges évènements arrivent à être connus, car sur ces inédits il n'y a pas de consigne : c'est le seul instant où les peuples peuvent espérer entrevoir la vérité avant qu'elle ne soit dissimulée. Parmi ces nouveautés qui vont bientôt disparaÎtre de nos écrans et de nos journaux, figurent ce qu'on appelle les 242 
tornades avortées, comme celle dont ont été témoins les habitants de Rennes en janvier 2011. Ces phénomènes ne sont pas des tornades, mais relèvent du même type de processus physico-chimique que les spirales célestes. Il serait long de faire la liste de toutes ces anomalies, qu'on peut voir aussi dans des formations de nuages anecdotiques, les traces anormales des avions de ligne, etc. Enfin, le dernier point qui mérite d'être abordé ici, concerne à la fois atmosphère et sous-sol : il s'agit des sons mystérieux, tels des trompettes, qui surgissent aléatoirement dans le monde. Ces sons distordus, dont on trouve de nombreux témoignages spontanés sur internet mais aucun écho dans les médias officiels, sont en réalité créés par les formidables pressions dans la croûte terrestre qui vibre sous la contrainte, notamment grâce aux strates sédimentaires qui servent de cordes. Or quand ces cordes rencontrent des éléments du relief spécifiques comme des cavernes, des tunnels de grottes ou des barrages hydroélectriques, ceux-ci fonction- nent à la fois comme des chambres de résonnance ou comme des cordes vocales. Les vibrations, normalement inaudibles, sont amplifiées. De nulle part, des vrombisse- ments terrifiants semblent avertir les populations sur place, incapables de comprendre l'origine de ces échos. Ce sont de très mauvais signes qui furent symbolisés par les anciens, lors du dernier passage de Nibiru il y a 3500 ans comme étant les trompettes de l'apocalypse sonnées par les Anges de la destruction. Ce ne sont évidemment pas des Anges, mais bien des avertissements quant à de prochaines catastrophes qui se sont déjà produites par le passé et que nos ancêtres ont su, de manière détournée, nous trans- mettre. Les spirales célestes, que l'on retrouve en très grand nombre dans les pétroglyphes de nombreuses anciennes civilisations sont aussi des signes que les anciens ont su graver dans la pierre pour les générations futures. D'ailleurs, les signes les plus parlants viendront également du ciel dans un avenir proche. En premier lieu, l'atmosphère devrait se saturer de poussières arrachées à la queue de 243 
débris de la comète géante. Principalement composée d'oxyde de fer, cette poudre de couleur rouille prend une teinte sang quand elle est mélangée à l'eau, et a même la particularité d'avoir également le goût du sang, l'hémoglobine en contenant. Ce signe fut particulièrement spectaculaire il y a 3500 ans à la période dite de l'Exode d'Égypte. La région du proche orient fut frappée directement par la queue de la comète, et c'est pourquoi de la « grêle» brûlante (des mi- crométéorites) ainsi que d'énormes quantités d'oxydes de fer furent déposés et charriés dans les eaux, les transformant en sang (Nil, mer Rouge). Ces arrivées de matériel risquent de se produire en plus grande quantité et de plus en plus souvent, donnant par exemple des ciels rougeoyants mais également des neiges orangées ou des pluies chargées et colorées qui n'auront rien à voir avec des sables venus des déserts environnants. Deux autres signes célestes nous alerterons le moment ve- nu : tout d'abord les débris entourant la planète passagère se trouveront piégés momentanément sur des orbites proches de la Terre, et resteront à faire quelques tours au-dessus de nos têtes avant de s'en retourner. De nombreux astéroïdes feront de la sorte, et c'est pour cela que les scientifiques ont émis l'hypothèse récemment de ces comportements (voir les rumeurs de « Deux Lunes» dans le ciel). Ces théories ser- vent à la fois à montrer la surprise des astronomes mais aus- si à préparer l'arrivée d'objets bien plus importants, notam- ment des astres massifs, de grande taille, et à l'extrême, de certains planétoïdes accompagnant Nibiru. A ce moment-là il y aura effectivement de nouvelles lunes visibles dans notre Ciel, mais celles-ci ne seront que de passage pendant quelques jours, confirmant ainsi un des signes majeurs pro- mis par le prophète Mohammed sur la fin des temps. Enfin sera confirmé également, comme signe majeur, le lever du Soleil à l'Ouest: la Terre, dont le noyau de plus en plus malmené entraÎne la croûte terrestre dans des comportements et des déplacements brutaux et aberrants, nous montrera une trajectoire relative de notre Soleil 244 
également extraordinaire: non seulement les journées ne dureront plus 24 heures, mais en plus la position de l'astre du jour sera incohérente, trop au Nord ou trop au Sud, tout comme la Lune qui semblera cachée sur le côté ou renversée croissant vers le haut. La Lune et le Soleil n'auront évidemment pas bougé de place, ce sera la croûte terrestre qui aura glissé. Au maximum de ces va-et-vient, la surface de la Terre devrait même s'immobiliser 72 heures après un lent ralentissement avant de repartir dans une rotation normale. Suivant votre place sur le globe, vous serez témoins d'une nuit de 3 jours ou d'un jour interminable lui aussi 3 fois trop long. Avec de la chance serez-vous peut-être sur la zone crépusculaire ou d'aube, limitant ainsi l'impact sur les températures (qui n'arri- veront pas à un stade mortel, soit dit en passant). Il existe d'autres signes encore, mais je les conserve secrets, car ils constitueront des arguments imparables pour éveiller les populations à la vérité: en donner la nature ici reviendrait à laisser une chance aux médias de les censurer et ainsi couper l'effet de surprise avant le black-out officiel. Sachez en tout cas que Muhammed, qui a reçu les dernières instruc- tions des Races Cultivatrices sur leur plan final, a bien spéci- fié que le lever du soleil à l'Ouest serait le sceau ultime an- nonçant la survenue du Big One planétaire... 245 
4 : Big One planétaire et Plan des Illuminatis I l est bien sûr évident que les Illuminatis sont conscients de la plupart des événements qui se préparent à nos portes. Non seulement ils ont hérité de par les instructions initia- tiques ancestrales liées au culte de Mithra véritables, mais également grâce à la science et aux appareils de détection qu'ils n'ont cessé de déployer sur notre sol et dans l'espace, de très nombreuses données scientifiques. Bien que leurrés par les Races Cultivatrices sur la position exacte de Nibiru, la seule chose qui leur manque vraiment est un calendrier pré- cis et quelques détails, notamment sur des phénomènes bien spécifiques (Spirales célestes et autres visions impression- nantes mais inoffensives). Ils savent qu'il va se produire, peu après le lever du Soleil à l'Ouest, un arrêt de la rotation de la planète sur 72 heures, qui sera suivi d'un tremblement de Terre généralisé à peine une semaine plus tard: le noyau reviendra à une position plus habituelle, Nibiru s'éloignant rapidement de notre envi- ronnement spatial. Il lui faudra environ 5 à 6 jours pour reve- nir en place, mais ce ne sera pas le cas de la Croûte qui a toujours un retard à suivre le mouvement. Non seulement le fait que le Soleil l'immobilise gravitationnellement grâce à ses « bras », mais également par l'élasticité du manteau intermé- diaire faisant le lien entre croûte et noyau, feront que cette même carapace terrestre va soudainement revenir en place, en quelques heures seulement ! C'est ce que l'on nommera le « Big One» planétaire. Quels seront les effets terribles de cette catastrophe mon- diale généralisée ? 247 
Il faut savoir que ces « Big Ones » ont déjà existé, et se répè- tent tous les 3600 ans environ, mais tous n'ont pas la même intensité, suivant la position des belligérants. Malheureuse- ment pour nous, il est prévu depuis fort longtemps par les Races Cultivatrices que le prochain passage de la comète- planète serait particulièrement dévastateur, car les 3 astres majeurs en question, Terre, Soleil et Nibiru formeront une sorte de triangle : les directions des champs magnétiques et gravitationnels vont former une position particulière, dite d'indécision, où aussi bien le Noyau terrestre que la croûte seront pris en étau, et qu'ils ne sauront pas à quel maÎtre se plier. Ils passeront donc d'une position extrême à une autre en peu de temps, beaucoup plus soutenue que lors du der- nier passage. La croûte terrestre se trouvera alors propulsée en une heure environ d'une position à une autre complètement opposée: c'est ce que certains appellent l'inversement des pôles. L'inversement des pôles magnétiques est bien connu par les scientifiques qui étudient le paléomagnétisme, et ce phéno- mène du passage du pôle Nord au pôle Sud s'est répété de très très nombreuses fois dans l'histoire de notre planète. Cependant, leur erreur est de croire que c'est le noyau qui s'est inversé, alors qu'en réalité il se ré-aligne parfaitement à chaque fois avec celui du Soleil. Ce n'est donc pas le noyau qui change de position, tête en bas, mais seulement la croûte. Mais d'un point de vue humain, on a un déplacement relatif des pôles. Le Soleil a aussi un mouvement relatif dans le ciel, mais tout le monde sait que ce n'est pas le Soleil qui bouge, mais la terre qui tourne. Et bien c'est le même phénomène: ce ne seront pas les pôles magnétiques qui vont bouger, mais les gens et les terres qui se trouvent en surface! C'est cela qu'on appelle un mouvement relatif, c'est un mouvement ap- parent d'un objet mais qui n'est pas réel : seul l'observateur se déplace et a l'impression que le reste du monde bouge autour de lui. Qui n'a jamais eu le mirage, en train, de voir le paysage bouger plutôt que le wagon? C'est un des effets des mouvements relatifs. 248 
On a le même problème : les humains ont eu l'impression que ce sont les pôles magnétiques qui ont bougé dans l'his- toire, mais en réalité, ce sont les pôles géographiques qui ont été changés. Et ça change absolument tout! Le déplacement des pôles magnétiques n'aurait aucun effet sur nous, si ce n'est de nous empêcher, nous et les animaux migrateurs de retrouver notre chemin avec nos boussoles, qu'elles soient biologiques ou fabriquées par nos soins. Mal- heureusement, la réalité est tout autre: les pôles géogra- phiques vont bouger très vite, et les continents vont foncer vers leurs nouveaux emplacements à des vitesses astrono- miques (plusieurs kilomètres par minutes). Pour imaginer ce qui va se passer, prenez un grand bac puis posez en son centre une assiette que vous remplirez de sable, de terre ou de tout ce que vous trouverez pour l'alourdir le plus possible. Cette assiette va représenter une Île, donc n'hésitez pas à faire un dôme, avec le sable ou la terre. Ensuite versez dans le grand bac de l'eau, mais tout en veillant que le niveau soit toujours en dessus du bord de l'assiette. Ca ne fera pas un océan bien profond mais ça suf- fira pour la démonstration. L'assiette, bien remplie, est bien accrochée au sol, car bien lourde. Maintenant, simulons le « Big One» : saiSissez le bac, et tirez le d'un coup sec vers vous ! Attention de ne pas vous mouiller ou que le sol ne soit pas fragile, parce qu'une grosse vague va se créer et submerger l'Île ! Et bien c'est exacte- ment ce qui va se produire. Les continents vont bien bouger très rapidement, mais les eaux vont avoir tendance à rester sur place, de même que l'atmosphère au-dessus: les continents vont foncer sur les flots, créant du même coup un front d'eau qui va submerger les terres, et par ricochet, tous les continents, toutes les côtes, et donc toutes les régions proches de la mer ou trop basses en altitude vont être noyés par un tsunami généralisé. 249 
L'atmosphère va également rester en place, si bien que les masses d'air froid polaires vont se retrouver au-dessus de régions autrefois tropicales, créant ainsi des ouragans de force 5 sur toute la surface du globe afin de rééquilibrer les températures. Si les mammouths de Sibérie ont été tués par un froid glacial il y a 12000 ans, c'est justement parce que la croûte terrestre a glissé 10° plus au Nord, et que le froid gla- cial du pôle les a surpris pendant qu'ils broutaient la prairie en fleur, les tuant rapidement et congelant leurs restes qui peuvent être retrouvés en très bon état de conservation en- core de nos jours. Ce cas des mammouths gelés avec de la nourriture dans l'estomac avait déjà été souligné par Imma- nuel Velikovski dans son ouvrage « Mondes en Collision» ! Encore un visionnaire qui n'aura pas été reconnu de son vi- vant, tout comme Zecharia Sitchin. Mais la catastrophe, déjà majeure, tsunamis et ouragans, ne sera qu'une facette du tout : les continents propulsés dans un élan incontrôlé, vont finir par s'immobiliser, mais de par l'énergie cinétique ainsi acquise, les subductions, les colli- sions et les écartements de plaques vont être démultipliées : ce qui se passe normalement en des centaines d'années de lents mouvements telluriques va être concentré en quelques heures: l'Inde va glisser sous l'Himalaya et s'effondrer dans la mer définitivement par exemple, alors que l'Atlantique va s'agrandir de façon spectaculaire. Un séisme généralisé va secouer toute la planète, avec des épicentres multiples dans toutes les zones susceptibles d'en être la source, si bien que tous les bâtiments construits par l'homme, sauf s'ils peuvent résister à des secousses de 10+ sur l'échelle des moments (15+ Richter), se retrouveront au sol, tuant leurs occupants du même coup: il ne fera pas bon être chez soi, et surtout dans une grosse ville... Le « Big One» planétaire, ou « Apocalypse» mondiale, sera assez bref mais ruinera absolument toutes les civilisations du globe, tuant des millions d'individus: toutes côtes seront balayées par des ras de marée de 400 mètres de haut et sur environ 1 000 kilomètres à l'intérieur des terres. Quant aux séismes, nul abri en dur n'aura pu supporter de telles 250 
contraintes, faisant ainsi exploser les usines chimiques et endommager irrémédiablement les centrales nucléaires, qui, si s.ans système d'arrêt automatique ou de précautions particulières prévues par avance, entreront dans des processus de fusion, comme nous avons pu en être témoin lors de l'accident de Fukushima, en 2011 au Japon. Les Illuminatis n'ont pas conscience de la gravité de la situa- tion : en ce qui les concerne, c'est bien un inversement des pôles qui aura lieu, et ils imaginent seulement qu'une dizaine de séismes majeurs et localisés vont ravager certaines ré- gions à risque. Ils sous-estiment grandement la situation, et c'est pour cette raison qu'ils essaient de préparer leur domi- nation planétaire : dans le chaos limité qu'ils imaginent, ils se voient participant à une course où chacun devra placer ses pions et profiter de la détresse des nations plus faibles pour enfin les submerger aisément avec leurs troupes, sous cou- vert d'aide humanitaire face à ces catastrophes humanitaires simultanées. De cette façon, contrôlant le monde d'une main de fer en quelques semaines, ils espèrent ensuite le retour des an- ciens Dieux Humanoïdes qu'ils vénèrent en secret depuis des milliers d'années. Mais leur stratégie est complètement irréa- liste : leur modèle du « Big One » est directement tiré de ce qu'ils ont reçu des témoins du temps de l'Exode, et les futurs maÎtres du Monde ont toujours considéré qu'il se produirait exactement le même scénario dans les années 2000. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que les passages de Nibiru sont plus ou moins marqués et que diverses contraintes atténuent ou détériorent les effets indirects sur notre planète. Par exemple, leurs Bunkers, tels que l'on peut les deviner sous l'aéroport de Denver, leur future capitale Illuminatis, seront bien maltraités. Si un aéroport permet d'évacuer très rapidement toute cette clique sans risque d'être intercepté dans leur fuite par une population paniquée, une base en sous-sol n'est en revanche pas une très bonne initiative! Mais laissons-les comploter, après tout, ils ont bien mérité d'avoir fabriqué leurs propres tombes. Car même si celles-ci 251 
résistent, ils ne pourront jamais retrouver leur légitimité auprès des populations survivantes... mais tout ça est une autre histoire. 252 
5 : Les temps d'après L a catastrophe mondiale, le « Big One» ayant ravagé la surface de notre planète, ne sera pas la cause princi- pale des maux les plus graves dont aura à faire face l'humanité rescapée. La pollution généralisée due aux indus- tries détruites, bien que très fortement atténuée par les tsu- namis et ouragans par effet de dilution ne sera pas un sujet d'inquiétude majeur, sauf localement, au plus proche des installations : le climat aura changé de par le nouveau posi- tionnement des continents. Par exemple, la France se situera sur un tropique, mais ce nouvel ensoleillement n'aura pas pour nous une incidence franche dans les premiers temps, car l'atmosphère très perturbée fera pleuvoir presque en con- tinu sur des dizaines d'années, 40 ans pour être exact, comme nous le transmettent les souvenirs bibliques des té- moins du Déluge. Notons que normalement c'est à 40 jours de pluies continues qu'il est fait référence, amis c'est une erreur de transmission du message liée aux difficultés du passage entre différents systèmes de numérotations anciens. La même erreur s'est glissée dans les durées de vie des pa- triarches bibliques, qui sont données pour 700 ou 800 ans alors qu'ils n'étaient en réalité que de 70 ou 80 ans. Là aussi, les traductions successives des textes originaux ont laissé se glisser, volontairement ou non, des anomalies de transcrip- tion. Bien sûr il ne tombera pas des cordes en permanence, mais les couches nuageuses très basses seront responsables d'une bruine légère alternant avec un brouillard épais, inter- calé de pluies. Cette humidité résiduelle assombrira les terres, ne permettant pas aux cultures les plus exigeantes en éclairement d'aboutir, mais il fera clair et doux en Europe de façon générale. 253 
Cette douceur des températures aura notamment comme origine le réchauffement de la croûte terrestre et du noyau, qui sollicités de la sorte, se seront bien échauffés par frotte- ment, tout comme ils le font déjà dans une moindre mesure aujourd'hui et qui contribue à ce fameux « effet de serre », qui n'a rien à voir avec l'atmosphère mais à la montée en température du fond des océans: c'est le cœur de la Terre qui se réchauffe et perturbe le climat et ses moyennes, pas l'atmosphère. Cette excuse est une évidente forme de dé- tournement de l'opinion publique des vraies raisons des changements qui interviennent sur notre planète. Les conditions environnementales seront difficiles, mais pas insurmontables: ce qUI posera un sérieux souci, ce seront par contre les facultés d'adaptation des populations. Aujour- d'hui nos société ultra-urbanisées ont perdu toutes notions d'agriculture et de survie en milieu sauvage. La plupart des citadins « moyens» ne savent même plus reconnaÎtre une chèvre d'une vache, quels plantes ou champignons sont co- mestibles ou toxiques. Les empoisonnements alimentaires ou par de l'eau souillée seront légions et les survivants périront plus probablement de ces effets que des conditions clima- tiques. Les maladies feront des ravages. Mais l'état d'esprit jouera encore un plus grand rôle : la majo- rité des survivants deviendront fous, puisque les fondements mêmes de leurs principes religieux et moraux se seront ef- fondrés avec la civilisation. Beaucoup resteront prostrés, im- mobiles, attendant d'éventuel secours, fantasmes directe- ment liés à leur anciennes conditions d'assistés : aujourd'hui on se blesse ou on est malade, il suffit d'aller aux urgences ou chez son médecin. On a faim, on court dans les super- marchés s'approvisionner; il yale feu ou une bête sauvage, appelons les pompiers! Et si un bandit nous menace, faisons appel à la force publique ! Rien de tout cela ne sera dispo- nible après le Big One: il faudra ne compter que sur soi- même et ses plus fidèles amis ! D'ailleurs, sur qui peut-on vraiment compter dans des situa- tions comme celles-là? Peut-on compter sur une compagne 254 
ou un compagnon avec qui nous vivions par simple intérêt social mais avec qui nous n'avions pas tant de points com- mun que ça ? Quels parents ne seront pas tués par leurs propres enfants ou leurs soi-disant amis? La sincérité des relations sera une condition « sine qua non» de sa propre survie dans des conditions aussi extrêmes. Cette dernière remarque est primordiale et permet de mieux appréhender la stratégie des Races Cultivatrices. Il est clair que l'extinction de nombreuses vies humaines n'a jamais été voulue par ces êtres compatissants. A maintes reprises, ils ont tenté d'éviter cette ultime solution, comme nous l'avons vu dans les chapitres précédents. Mais face à l'obstination et le diktat constant que les IIluminatis de tous bords ont fait subir aux populations, il n'a pas été possible pour les Extraterrestres bénéfiques d'arranger les choses : certes ils auraient pu prélever toutes ces Élites et les exiler, mais cela n'était pas possible de par le fait que la majorité des humains, conditionnée, ont accepté cet état de fait et se complaisent dans leur statut d'esclaves. Le matérialisme imposé subtilement au cours des siècles a verrouillé les opinions, et les Entités télépathes ne purent que constater qu'un référendum global des humains ne donnait qu'un seul résultat: le maintien du statu quo. Ainsi, la majori- té a bien tort, parce qu'elle fait son propre malheur. Mais l'éthique et la morale stricte des races jardinières, et surtout leur respect du libre-arbitre, a empêché toute forme d'action directe sur les IIluminatis. Il leur fallut donc être patient et attendre le moment adéquat pour réveiller les foules hypnotisées par le système : si ce modèle social prenait l'eau, les populations n'étant plus soumises au contrôle, se libéreraient. Mais encore fallait-il détruire la civilisation humaine telle qu'elle avait été voulue par ses maÎtres. On n'efface pas 3500 ans de dictature spirituelle et matérielle simplement en montrant des Ovnis. Pire encore, un contact direct, afin de dire aux gens « dans les yeux» la vérité, ne donnerait qu'une réaction de peur ou 255 
de haine vis-à-vis des visiteurs dont on avait bien sali la réputation. Automatiquement, ils auraient soit été considérés comme des envahisseurs soit comme des démons ou des Anges maléfiques. L'expérience avait cependant prouvé qu'il existait des solutions plus subtiles. 256 
6 : Les abductions D epuis 1945, date à laquelle le contact avec l'espèce humaine fut décidé par les Races Extraterrestres Bienveillantes, et suite à la calomnie perpétrée par les reptiliens auprès des Illuminatis américains, quasi maÎtres du monde à l'époque, un programme transparent de la part des extraterrestres cultivateurs n'était plus valable. Or l'histoire avait prouvé qu'on pouvait agir en cachette subtilement : c'est ainsi que l'homme avait été modifié génétiquement sans que les géants humanoïdes ne puissent savoir ce qui se tramait dans leur dos, et il fut décidé que la même méthode serait une nouvelle fois utilisée. Un nouveau programme d'abduction s'organisa: des per- sonnes choisies spécifiquement étaient soit encouragées dans leur curiosité et leur rébellion en étant soumises cons- ciemment à des phénomènes Ovnis, soit dans d'autres cas, elles étaient enlevées secrètement et éduquées en consé- quence. Pour cette catégorie spéciale d'individus, il fut de plus prati- qué des prélèvements de matériel génétique, ainsi qu'un stockage de fœtus dont nous verrons l'utilité par la suite. Le but de ces contacts, d'une manière comme de l'autre, est bien évidemment de préparer le monde sur deux fronts: l'existence des Extraterrestres d'un côté, et les catastrophes futures liées à Nibiru de l'autre. Il est évident que montrer un OVNI à une personne, aussi brillante soit-elle, n'allait sûrement pas la mener facilement à suspecter la venue d'une planète mortifère. Chaque action avait donc un objectif bien spécifique, lié à la personnalité des individus eux-mêmes, leurs capacités, leur curiosité, leur environnement. Mais il était également prévu depuis le début que ces deux pistes allaient inévitablement se rejoindre à long terme: qu'on 257 
emprunte un chemin ou un autre, la destination finale reste unique. Ces deux types de contacts ont été aussi l'occasion de mettre la pression sur les Illuminatis, de plus en plus montrés du doigt par ces individus, eux aussi initiés mais à tout autre chose. Cela explique aussi le zèle qu'ont les institutions se- crètes gouvernées par les Illuminatis pour cacher la vérité, aussi bien sur le phénomène Ovni que sur les abductions. Le premier mettait en doute de façon flagrante la censure mé- diatique : des centaines de témoins, mais en face un refus catégorique de reconnaÎtre ces apparitions, cela a vraiment joué un rôle majeur dans la remise en cause des gouver- nances mondiales et la création du mouvement conspiration- niste. En ce qui concerne les abductions, c'est beaucoup plus com- pliqué. Pour comprendre le phénomène dans son intégralité, il faut revenir tout d'abord sur la notion de multi-dimensionnalité de l'Univers. Comme nous l'avons déjà vu, les extraterrestres, aussi bien les reptiliens que les Races télépathes ont une technologie qui leur permet de se transférer dans une dimen- sion parallèle: l'expérience Rainbow ou Philadelphie, qui testait un de ces appareillages, a démontré les capacités de cette technologie directement tirée de la nature même de l'espace-temps. En réalité, ces technologies n'utilisent que partiellement ces caractères dimensionnels de notre environnement physique. Attardons-nous sur cet aspect complexe, tout en utilisant des analogies qui simplifieront ces problématiques afin de les rendre plus compréhensibles pour notre cerveau. 258 
7 : Multi-dimensions I maginons donc un Univers entièrement rouge: nous hu- mains, nous sommes rouges et ne voyons que les objets rouges. Bien sûr, nous n'avons jamais entendu parler d'autres couleurs, et donc cet environnement nous paraÎt familier et unique, et on ne peut pas imaginer qu'il en soit autrement. Mais, certains d'entre nous, les physiciens mais aussi les plus spirituels d'entre nous, s'aperçoivent qu'il y a des incohérences autour de nous. Quand un individu meurt il semble que quelque chose survive après sa mort, mais on n'arrive ni à le voir, ni à le mesurer. De même, il existe une matière noire, invisible, qu'on sait présente mais qu'on n'arrive pas à expliquer. N'oublions pas que nous ne pouvons voir que le monde rouge et les objets rouges. Mais l'Univers est loin d'être rouge, il est multicolore! Ainsi, un objet bleu, jaune ou vert nous sera impossible à voir: nous ne percevons que le rouge... alors si un tel objet passe à proximité d'un humain, celui-ci ne s'en apercevra même pas. Nous en sommes aujourd'hui à ce point: nous ne connais- sons qu'une seule dimension, comme les humains de notre exemple ne connaissent que le rouge. Or dans l'Univers, il y a un principe qu'on appelle ascension : rien à voir avec le fait de monter au ciel tel que les religions et certains adeptes du New-Age l'ont décrit, mais bien un tout autre phénomène se cache derrière ce concept: quand une race intelligente atteint un haut niveau de spiritualité, elle passe, avec son environnement, dans une autre dimension. Nous verrons de façon pratique comment cela est possible plus loin. En ce qui concerne les gris par exemple, ils ne vi- vent plus dans la même dimension que nous, mais dans une dimension supérieure où les lois physiques sont plus souples 259 
(la vitesse de la lumière par exemple est limitée à 10 fois la nôtre !). Pour en revenir à notre image du monde multicolore, c'est comme si les Zétas étaient, ainsi que tout leur monde, pas- sés dans la dimension jaune. Dans leur situation, ils ne peu- vent voir que le jaune : leurs corps sont jaunes, leur planète est jaune, leurs vaisseaux sont jaunes: nous, qui sommes rouges, sommes invisibles dans leur dimension, tout comme eux sont invisibles dans la nôtre puisque nous ne voyons pas le jaune. La seule différence réside dans le fait qu'ils ont connu avant leur ascension la couleur rouge et qu'ils savent qu'elle existe quelque part: partant de ce fait, ils ont pu mettre au point une technologie pour changer la couleur des objets: ils peuvent changer la couleur de leur vaisseau et leur propre corps en le peignant en rouge! C'est le- principe du changement dimen- sionnel. Un jour, ils ont essayé cette machine à peindre: un vaisseau et son équipage de gris sont passés du jaune au rouge: maintenant cet équipage ne pouvait plus voir le jaune, et tout le monde sembla disparaÎtre sous leurs yeux. En revanche, ils purent voir les humains qui étaient encore dans le monde rouge. Les humains virent l'Ovni voler mais dès que les petits gris éteignirent la machine à peindre en rouge, leur vaisseau disparut aux yeux des humains pour réapparaÎtre aux yeux de leurs congénères restés dans le monde jaune. Mais si les humains connaissent le rouge, les Zétas le rouge et le jaune, aucun des deux ne connaÎt le vert, parce qu'au- cun des deux n'a jamais eu à faire à cette couleur. Les Zétas, même avec leur technologie pour repeindre les choses, n'ar- rivent donc pas à passer dans une autre dimension autre que la leur ou la rouge des humains. De la même façon, nous, humains, sommes prisonniers de notre monde tout rouge parce que nous n'avons jamais vu d'autres couleurs. On ne peut donc passer que dans les mondes que l'on a déjà visi- tés, c'est à dire aller dans les mondes inférieurs. 260 
Une race de calamars intelligents qui a subi deux ascen- sions, une première fois du monde rouge au monde jaune, puis du monde jaune au monde vert, pourra aller voir les Zé- tas ou les humains à volonté. Par contre ces céphalopodes n'auront jamais la possibilité d'aller rendre visite à des homme-crabes qui eux ont subi 3 ascensions et sont désor- mais dans le monde bleu. Nous, humains, nous sommes donc à la première marche et nous sommes les plus mal placés et les moins bien expéri- mentés. Mais l'univers a autant de mondes que les couleurs de l'arc-en-ciel, c'est à dire 7, connaissance ancienne passée dans la légende comme les 7 ciels, ou les 7 mondes succes- sifs des mythologies (d'où la volonté de nombreux humains d'aller au septième ciel !). Si nous sommes dans le monde de base, rouge, les Zétas dans le jaune, les céphalopodes dans le vert et les hommes- crabes dans le bleu, il faut savoir qu'il y a des races qui ont atteint des mondes encore plus élevés et qui peuvent donc voyager dans tous les mondes inférieurs qu'elles ont visités. Comment se passe une ascension et sous quelles condi- tions ? Pour qu'une race puisse subir le phénomène naturel de l'ascension il faut qu'elle réalise un épanouissement spirituel significatif: mais quel est le lien entre spiritualité et dimen- sions parallèles? En fait, il existe une substance, une particule si fine et si ba- sique, qu'elle constitue toute forme de matière ou d'énergie: ainsi nos atomes, nos quarks et nos photons sont tous fabri- qués avec cette particule primordiale. Nos savants sont donc au tout début dans leur aventure dans l'infiniment petit: le quark, les bosons ou tout ce que vous trouverez aujourd'hui de plus petit dans la physique des particules, ne sera jamais la brique de base de l'Univers, car elle-même est composée d'éléments plus petits, composées d'autres éléments encore 261 
plus petits, etc, c'est comme un grand jeu de légo où la plus petite pièce impossible à démonter serait la brique primor- diale. Tout est fait à partir d'elle. Sa particularité est qu'étant la plus petite de toutes, et la base de tous les Univers, elle existe dans tous les Univers: comme vous le savez, la couleur blanche est faite de toutes les autres : la lumière blanche c'est un mélange de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Si on part de ce principe, ça veut dire que ce qui est « blanc» sera visible dans tous les Uni- vers si on reprend notre analogie avec les couleurs : un objet blanc sera aussi bien visible dans le monde rouge des hu- mains, que dans celui tout jaune des Zétas, etc, et bien c'est le cas des particules primordiales! Bien sûr, elles sont tellement fines qu'on ne peut pas encore les détecter avec notre technologie : pour le moment, c'est comme si nous humains nous pensions que la plus petite particule avait la taille d'un immeuble de 120 étages alors que la plus petite est en réalité pas plus grosse qu'un grain de sable! C'est pour dire que nous sommes loin du compte ! L'infiniment petit est plus petit encore! Si on reprend notre analogie de l'arc-en-ciel, on peut dire que l'Univers blanc existe dans tous les autres Univers de cou- leur. Les objets blancs sont les seuls qui sont visibles de tous ! Dans la réalité, ce n'est pas bien différent: ces objets blancs sont en fait les âmes ! Ce sont des objets très subtils compo- sés uniquement de cette matière de base, cette énergie pri- mordiale. Comment se forment donc les âmes alors et quel est leur rapport avec les entités intelligentes, humaines, Zé- tas ou autres? Dans toute forme de vie, cette énergie, ce fluide de particules primordiales a tendance à s'agglomérer : toute forme d'intelli- gence, même la plus faible, attire cette substance, c'est une de ses propriétés physiques, même si personne, les extrater- restres les plus avancés compris, ne sait vraiment pourquoi 262 
cela se produit. N'en est-il pas moins que plus la forme de vie est intelligente, comprend son environnement et apprend de ses expériences, plus la substance se condense. Arrive une première limite : lorsque l'individu biologique ac- quiert un « cerveau» assez avancé, il finit par comprendre qu'il existe : c'est ce qu'on appelle l'accès à la conscience individuelle. Un premier saut quantique se produit dans la substance primordiale et celle-ci acquiert une forme d'indé- pendance, d'individualisation, parallèlement à la prise de conscience de l'être biologique qui l'abrite : elle devient une forme de vie à part entière, à l'image de la créature dans la- quelle elle a pris forme: ainsi une âme, un esprit ou encore ce qu'on appelle parfois un corps astral se cristallise et prend dans sa forme générale, celle de la créature qui l'a créé. Ain- si, toutes les âmes nées dans des humains garderont à tout jamais la même forme dans l'avenir, comme si elle avait constitué un « moule» dans lequel l'âme y aurait été fondue. Cette âme est immortelle car étant fabriquée de la plus petite particule de l'Univers, elle n'est pas soumise à décomposi- tion, dégradation ou même au temps (qui est lui-même lié à la dimension dans laquelle nous nous trouvons). Quand le corps physique qui, lui, est périssable meurt, l'âme se re- trouve « désincarnée». Le seul problème c'est que sans support physique, cette âme reste très fragile et a tendance à perdre de la cohérence et pourrait finir par disparaÎtre : la molécule qui la compose est immuable, mais leur association a été rendue possible par la matière, vivante. Les âmes en formation dans les animaux, bien que quelques fois ayant atteint une forme de conscience, n'arrivent que rarement à survivre à la mort, et se retrouvent mélangées à l'énergie universelle (dont on peut évidemment deviner la véritable nature !). Mais quand la créature a pu acquérir as- sez de force pour son âme avant sa mort, l'âme est suffi- samment solide et cherche à retrouver une nouvelle enve- loppe. La plupart du temps, un fœtus très jeune, qui n'a pas encore un cerveau totalement connecté et conscience de lui- même, n'a pas encore pu former sa propre âme: on dit qu'il 263 
est encore inhabité et cela permet à une âme déjà formée mais dont le corps est mort de trouver une nouvelle enve- loppe : elle se glisse dans le petit corps dès que cela est possible et ainsi fusionne avec lui: c'est ce que l'on nomme la réincarnation. Ainsi, le cycle peut continuer et l'âme apprendre grâce à son nouveau corps, continuer à grossir et à se renforcer. Après des centaines d'incarnations, l'âme a acquis énormément d'expérience et de sagesse, on dit alors qu'on a à faire à une vieille âme. Comme nous l'avons souligné, un des aspects de ce corps « spirituel » ou âme est qu'il garde la forme du corps phy- sique qui l'a vu naÎtre. Dans le cas d'un humain, une âme peut dès lors être féminine ou masculine suivant qu'elle soit née dans un homme ou une femme. Bien sûr, ce corps astral n'est pas intéressé par le sexe, puisqu'il n'a pas besoin de se reproduire. En revanche, au début, il est très inexpérimenté et recherche la sécurité en s'incarnant dans un corps qu'il connaÎt bien. Ainsi, une âme née femme aura tendance à s'incarner dans une autre femme, et un homme dans un corps d'homme, prenant ainsi ses habitudes. L'âme, compo- sée de particules de base, peut influencer à son tour le corps physique quand elle prend de la force, et notamment sur le système nerveux (elle influence les charges des particules chargées ). Si une âme très jeune n'a pas ces capacités, une âme plus ancienne a appris à maÎtriser plus ou moins le corps dans lequel elle a l'habitude de séjourner. Ainsi, l'âme acquiert une sexualité relative, puisqu'une âme féminine aura pris pour habitude de coexister avec des âmes masculines dans ses relations de couple. En parallèle, toute stimulation émotive est ressentie par l'âme, et donc une âme féminine est habi- tuée à ressentir des émotions sexuellement induites lorsque son corps a des relations avec un partenaire masculin. Tout ce système semble bien rodé, avec de fortes synergies. Mais dans la réalité, trouver un corps après la mort n'est pas 264 
aussi facile, et il faut parfois attendre la bonne opportunité pour s'incarner, et la concurrence peut être rude. De plus, certaines Races Cultivatrices, qui ont atteint des stades très avancés de conscience, ont des âmes si puis- santes et si expérimentées qu'elles arrivent finalement à se passer de corps physique. Bien entendu, ces entités sont dans les dimensions les plus élevées, notamment le 7ème. Ce sont des créatures qui sont nées très tôt dans l'histoire de l'Univers et qui ont eu le temps, bien avant notre arrivée sur la scène, de subir de nombreuses ascensions: ce sont ce qu'on appelle les Races Primordiales, celles dont nous avons parlé au tout début de la première partie. Elles ont donc une philosophie de cultivatrices, mais plutôt que d'aider les espèces à évoluer biologiquement, elles le font sur le plan spirituel: pour ce faire, elles se posent en guides pour les âmes. Ces entités ultra-puissantes sont ca- pables de forcer les autres âmes plus jeunes à s'incarner dans les créatures qu'elles estiment les plus adéquates pour son éducation. C'est ce qu'on appelle le karma, bien que ses règles ne soient pas aussi simples que le seul principe de punition-récompense. Par exemple, souvent on pense que le karma sert à nous punir de ce que nous avons fait de mal dans une vie précé- dente: ce n'est pas tout à fait exact. Si par exemple, j'ai été riche et puissant et que je n'ai rien fait pour les pauvres, je ne vais pas forcément me réincarner dans la misère. Tout dé- pend des raisons pour lesquelles j'ai manqué de compas- sion: si je ne me suis pas occupé des plus pauvres, était-ce plus par exemple parce que je me confortais dans une vie de luxe et de sexe? Dans ce cas-là, ma plus belle leçon sera de comprendre qu'une vie uniquement basée sur les plaisirs du corps n'est pas forcément une garantie de bonheur... et à ce que je sache, ce n'est pas parce qu'on est pauvre qu'on ne peut pas avoir une addiction au sexe! Tout dépendra alors du guide spirituel et des disponibilités de corps. 265 
De même, quelques fois, le guide spirituel attaché aux incar- nations peut bien décider de forcer une âme féminine à s'incarner dans un corps d'homme, mais pas obligatoirement pour qu'il ou elle apprenne une leçon liée à sa sexualité. Peut-être l'âme doit-elle être confrontée à une situation de pouvoir afin de comprendre le poids des responsabilités, mais qu'aucun corps de femme n'était disponible à ce mo- ment-là. Comme on le sait, ce sont souvent les hommes qui détiennent le pouvoir dans nos sociétés patriarcales, et cela peut expliquer ces choix. Une âme ainsi forcée peut très bien avoir des difficultés à gérer son nouveau genre, et il y aura un décalage entre son genre biologique et la perception qu'elle a de son identité sexuelle profonde. Ce phénomène est à la base de nombreux cas de tendances homosexuelles ou bisexuelles, même si cela ne recouvre pas tous les cas possibles d'homosexualité. Alors l'ascension dans tout ça, quel rapport avec l'âme pro- prement dite? En réalité, l'âme naÎt au départ du corps phy- sique, puis se développe en passant de corps en corps. Mais tout cela se passe dans une seule dimension. L'âme, comme nos humains qui ne voient que le rouge ou les petits gris qui ne voient que le jaune, ne connaÎt que l'univers qui l'a vu naÎtre. Elle est donc obligée de s'incarner dans les corps de son univers connu, elle ne peut pas par exemple naturelle- ment aller s'incarner dans un Zéta. La difficulté, c'est qu'au bout d'un moment, les âmes les plus vieilles deviennent limitées par leurs corps: elles ont beau changer de vie en vie, elles en atteignent les limites quan- tiques. L'âme ne peut plus grandir, elle stagne en puissance et en densité. Même si les corps sont de plus en plus intelli- gents, des limites liées à celles de l'univers de base empê- chent toute progression. La seule solution est alors de changer d'univers, de passer à celui du dessus où l'âme sera moins contrainte: les lois phy- siques y sont plus souples. Une âme humaine arrivée à la limite doit donc passer dans un corps de l'univers supérieur. 266 
Mais il réside un grand risque pour elle dans cette opération : sans corps à l'arrivée dans ce nouveau monde plus libre, elle risque de se disloquer: les liaisons entre les particules pri- mordiales seront moins fermes : si une âme humaine arrivée à maturité faisait malgré tout cette opération, elle disparaÎ- trait! Pour éviter cette catastrophe, il y un « système de sé- curité » : lorsque l'âme arrive dans la nouvelle dimension et qu'elle commence à se disloquer, elle a le temps de revenir avant sa disparition complète et donc elle évite de retenter l'expérience et se bloque elle-même. Après plusieurs ascen- sions bien sûr, les âmes finissent par connaÎtre le processus et se bloquent automatiquement au départ et déverrouillent leur capacité de transfert quand le moment est venu. Ce pro- blème se pose moins dans le cas de l'homme, car il existe aujourd'hui les guides qui jouent le rôle de gardiens. Que faut-il alors pour que l'âme arrivée à ses limites puisse changer d'Univers? Il lui faut son corps! Seconde difficulté, si elle se transfère avec son corps physique du moment, elle risque de se retrouver dans le vide spatial: la Terre fait partie de cet univers, et il n'y a rien de l'autre côté à son emplace- ment. En effet, toutes les planètes et les Étoiles ont été créées lors d'un Big Bang local dans la dimension de base dans laquelle nous vivons. Il n'y a pas eu de Big bang dans les autres Univers qui sont nés tous vides. C'est le processus d'ascension qui transfère la matière successivement dans les Univers suivants: l'ascension est donc un processus de con- tinuité physique du Big Bang, ce qui est extrêmement lourd de sens quant à notre raison d'être dans l'Univers en général. La vie se forme pour continuer l'œuvre créatrice originelle... Revenons à l'ascension: si l'âme veut continuer d'évoluer, il faut donc qu'elle emmène son corps physique mais égaie- ment le moyen de le faire survivre une fois passé de l'autre côté: bien sûr, un vaisseau spatial pourrait faire l'affaire un moment, mais il ne pourrait pas permettre au corps physique d'évoluer sur des millions d'années pour se perfectionner... La seule vraie solution est donc de transporter toute la planète et tout ce qui lui est nécessaire à son équilibre, c'est- 267 
à-dire tout le système solaire dans lequel se trouvent l'âme et son corps. Mais une âme à ce stade n'est pas capable de réaliser une entreprise de cette envergure. L'unique chance est donc d'allier ses capacités avec celles d'autres âmes mûres pour effectuer le saut ensemble. Pour ce faire, les âmes doivent rentrer en communion, et cette fusion n'est possible que si elles sont immensément compatissantes les unes avec les autres. Il ne peut pas y avoir ascension sans compassion, bien qu'il existe des formes de vie ayant effectué leurs premières ascensions sur la seule base de leur sens aigu d'appartenir à une même espèce. C'est le cas des Raksasas : dans leur course à la domination, ils ont su créer un sentiment profond d'appartenance à leur propre race, et cela leur a permis de faire une ascension. C'est ce phénomène soudain qui explique leur disparition soudaine du système solaire évoqué brièvement dans la première partie: ils ne sont donc pas partis, ils se sont tous transférés dans l'univers suivant, disparaissant instantané- ment de notre univers, et donc de Nibiru, abandonnant leurs esclaves, les futurs Annunakis, à leur propre sort. Mais cette méthode d'ascension est très limitée: elle ne permet et diffici- lement, qu'une seule ascension supplémentaire. Ensuite, les âmes se retrouvent dans un cul-de-sac et doivent entière- ment revoir leur façon de voir le monde, c'est-à-dire qu'il est dans les faits presque impossible de sortir de cette impasse. Les IIluminatis sont pourtant sur cette voie de garage, puis- qu'ils sont en train de prendre le même chemin que les Rak- sasas: pour réaliser ce type d'ascension une société très hiérarchisée est nécessaire et ne donne la possibilité qu'à une élite de faire le bond. L'Humanité est dans une situation particulière: elle est à la croisée des chemins entre ces deux modèles de société et donc d'ascension spirituelle. Selon le principe de libre arbitre, les Races Cultivatrices laissent le choix aux espèces évo- luées de faire le choix entre ces deux routes. Bien sûr elles les préviennent à l'avance que la voie de la compassion a plus de charme à long terme, mais mis à part ce souci 268 
d'information, c'est le libre choix qui prime. Aux alentours de la naissance de Jésus, le monde avait fondamentalement tourné dans un modèle de type Raksasa sous la domination de l'Empire romain. Mais les Races jardinières avaient estimé que la venue des Raksasas puis des Annunakis avait faussé le jeu. C'est pour cette raison que Jésus et son vrai message (pas celui véhiculé par l'Église Chrétienne) ont permis un rééquilibrage, une remise à zéro de la balance. Le prophète Muhammed est venu pour confirmer ce rééquilibrage dans le long terme et, dans les années 1990, fut venu le temps d'ef- fectuer un grand référendum des âmes: sachant que Nibiru allait bientôt arriver, il était donc temps de trancher définiti- vement de quel côté allait pencher la balance. En effet, les ravages du Big One planétaire vont être si graves que l'espèce humaine ne pourrait pas y survivre si elle était livrée à elle-même: seule une intervention exté- rieure des Races Cultivatrices est à même de nous sauver de cette extinction totale. Or pour agir, il fallait savoir s'il fallait préparer un monde type Raksasa, ou une monde Compas- sionnel : les âmes humaines arrivaient à maturité, l'ascension coïncidait au moment de l'extinction. Alors il fallait faire d'une pierre deux coups ! Le vote qui se réalisa sans que nous nous en apercevions, fut réalisé en regardant l'orientation de chaque âme sur terre : était-elle pleine de compassion ou au contraire prête à sacrifier ses congénères pour sa propre ascension ? La con- clusion de ce formidable sondage fut la victoire des âmes compatissantes: 11 % contre 70/0, le reste des âmes n'étant pas encore tout à fait mûres. La Terre doit devenir un monde de compassion, et c'est tout ce qu'avaient souhaité et prédit les anciens prophètes comme Jésus ou Muhammed. Autorisées à aider les âmes charitables, les Races Cultivatrices passèrent alors au stade ultérieur de leur programme : non seulement les abductions et les phénomènes Ovnis allaient se multiplier, mais en plus, tout devait être mis en œuvre pour décourager les IIluminatis et les partisans de l'ascension Élitiste dans leurs tentatives 269 
de domination mondiale. Pourquoi ne pas les avoir chassés, tout simplement? Parce qu'il reste encore les trois quart des humains qui n'ont pas encore fait leur choix d'ascension et qu'agir de la sorte aurait biaisé leur libre arbitre. Le Big One, la catastrophe planétaire provoquée par Nibiru, est devenu du même coup un enjeu : quand surviendront les catastrophes, non seulement les Élitistes seront désavanta- gés (puisque privés de leurs sujets), les compassionnels avantagés (l'union fait la force), mais en plus ce seront de formidables opportunités d'apprentissage qui seront propo- sées par les événements pour les non-alignés. Beaucoup mourront pendant la catastrophe, mais ils ne se- ront pas oubliés. Leurs âmes, mises en attente, trouveront rapidement des corps dans le futur. Certaines âmes hu- maines décideront peut être d'accepter l'offre de s'incarner dans une autre espèce non ascension née sur une autre pla- nète pour achever leur apprentissage. Quoiqu'il en soit, les âmes Élitistes, telles que celles héber- gées entre autre par les IIluminatis dans leurs corps biolo- giques actuels, n'auront plus la possibilité de réincarnation sur Terre, et seront forcées à être accueillies dans des mondes à leur convenance, des mondes de type Raksasas non ascensionnés (donc probablement se retrouveront-ils dans le corps d'esclaves). Ainsi un grand tri s'effectuera dans la grande chaÎne des réincarnations. Pour aider les humains dans leurs objectifs, les Races culti- vatrices ont également permis à des âmes non humaines, issues de monde très évolués, de s'incarner dans des corps humains. De cette manière, depuis 1945, ce principe a per- mis à de très nombreuses âmes déjà ascensionnées de faire un sacrifice et de revenir dans une dimension moins confor- table : aussi bien des Zétas de niveau 2 (les humains étant de niveau 1), ainsi que d'autres encore plus avancées, et même des entités de niveau 7 (le maximum) ont élu domicile provisoirement dans des corps d'humains, et elles sont pré- sentes en nombre de nos jours. 270 
Cela n'est pas de tout repos pour elles, car quand on est ha- bitué à vivre dans des mondes télépathes, très soudés et où la société est fondée sur la compassion, se retrouver sur une planète de guerres continuelles et de souffrances arbitraires est une véritable torture. De plus, ces âmes ne sont pas à leur place, et les autres esprits qui vivent à leur côté, les vraies âmes humaines, sentent cette différence intuitivement. Cette faculté de reconnaissance fonctionne aussi entre les âmes humaines elles-mêmes : les plus anciennes et les plus sages d'entre elles prennent l'apparence de phare ou de ba- lises, et ont tendance à attirer leurs congénères. C'est sou- vent l'inverse pour les âmes extraterrestres qui sont particu- lièrement rejetées pour leur différence, aussi bien spirituelles, que dans leur comportement en qualité d'humains. N'étant pas nées dans ces corps, les âmes extraterrestres sont très mal à l'aise et n'arrive pas à contrôler efficacement le corps humain. Ceci peut également mener à un compor- tement dit déviant ou minoritaire, comme l'homosexualité ou l'autisme entre autres choses: Imaginez que l'âme soit née dans un corps céphalopode hermaphrodite, elle aura toutes les difficultés à comprendre la sexualité humaine duale. De même, ses capacités de coordination des membres sera ré- duite, puisque étant habituée à avoir 8 tentacules, elle se trouvera handicapée par seulement 2 bras avec des mains, certes plus faciles à manier que des ventouses, mais dont il faut quand même maÎtriser le potentiel ! La plupart du temps, ce sont ces signes qui indiquent au corps humain qu'il n'héberge pas une âme d'origine ter- restre : si elle était incarnée depuis des centaines de vie dans la peau d'un céphalopode, elle sera probablement attirée par le monde aquatique, et peut-être même effrayée par les pré- dateurs marins comme les requins, ou encore sera-t-elle su- jette au vertige, n'ayant jamais été physiquement confrontée à des chutes mortelles. Mais le but n'est pas pour ces âmes de rester, l'objectif est de servir d'appui à l'humanité, de soutien, puis une fois le travail 271 
fait, de s'en retourner dans d'autres lieux. Ce n'est pas un soutien uniquement lié au matériel: ces âmes puissantes sont aussi présentes pour augmenter la force globale des âmes humaines souhaitant l'ascension. Comme nous l'avons vu, si les âmes humaines mûres veu- lent passer dans l'univers suivant pour continuer à progresser et croÎtre, elles doivent faire passer tout le système solaire dans l'autre dimension. Ce transfert n'est pas facile, et il de- mande une puissance colossale. De plus, il y a des forces qui freinent le processus, et notamment les 7% d'âmes Élitistes qui ne tirent pas dans le même sens. Pour résumer, s'il y a 11 % d'âmes compatissantes et 7% d'âmes élitistes sur Terre, cela revient à n'avoir que 40/0 d'âmes prêtes au transfert, ce qui fait très peu ! En plus, il y a toutes les autres qui n'ont pas encore fait leur choix de vie et qui seront également du voyage. Les âmes étant les choses les plus difficiles à transférer, la puissance nécessaire au transfert de la Terre et des planètes avoisi- nantes est presque négligeable en comparaison. Compte tenu de cela, il faut théoriquement que 85% de la population mondiale soit mature et participe à l'ascension : on est donc très loin du compte! Mais c'est sans compter avec l'hécatombe qui se produira lors du Big One et à sa suite. Ce phénomène naturel, et donc qui ne sera pas arrêté par les Races Cultivatrices pour cette raison (la neutralité bienveillante a ses propres limites), changera les chiffres. Les 7% d'âmes Élitistes vont être dé- cimées, même si elles résistent au jour J dans leurs bunkers et cela à cause de leurs penchants égoïstes et leur inadapta- tion aux nouvelles conditions. De plus, le nombre de morts, ainsi que la capacité de survie accrue des âmes compatis- santes, changeront les équilibres. Il faudrait cependant encore au moins un siècle pour atteindre les quotas nécessaires, mais cela est sans compter avec les âmes des extraterrestres qui ont choisi de s'incarner dans des humains. Faisant ainsi partie de la Terre et de 272 
l'humanité en général, par adoption, elles vont contribuer à faire pencher la balance, et pas qu'un peu: une âme de niveau 7 est tellement dense et expérimentée qu'elle pourrait être comparée à un poids de 10 kg face à une âme humaine d'à peine 10 grammes (ce qui n'enlève rien à sa valeur). Ces âmes « super-lourdes » ne sont pas nombreuses, mais il y en a d'autres, de niveaux inférieurs qui compensent cette rareté, et l'ensemble reste malgré tout un atout de « poids» pour l'humanité. Par le passé, il y a eu des tentatives provenant des IIlumina- tis d'éliminer certaines de ces âmes, même s'ils n'en con- naissent pas véritablement le secret. Comme Jésus fut con- damné pour avoir trop dérangé l'ordre établi, ces âmes exté- rieures sont souvent persécutées pour leurs penchants sub- versifs. Mais ne nous y trompons pas, cela n'a aucune in- fluence sur l'ascension, car même après la mort, elles restent tout autant efficaces : non seulement elles peuvent s'incarner de nouveau, mais en plus le corps humain est une prison pour elles à cause de ses limites physiques, et la mort peut au contraire libérer leurs formidables capacités bridées. Si les Illuminatis venaient à tuer une âme de niveau 7, ils joueraient littéralement contre leur camp : ayant été incarnée en humain, elle aurait le droit de se servir de ses immenses pouvoirs, alors que ses consœurs n'ayant pas fait ce sacrifice initial, se tiennent à l'écart. Ce serait donc comme libérer un splendide papillon de sa chrysalide, un papillon capable de plier l'espace-temps ou bien de détruire des armées entières grâce à sa seule volonté. Mais soyons réalistes, la plupart des âmes extraterrestres incarnées sont certes puissantes, mais pas dans de telles proportions. Certes leur mort serait triste, mais cela revien- drait également à les libérer, ce qui dans une moindre me- sure, jouerait encore une fois contre les Illuminatis. Ils ont au contraire tout intérêt à garder les humains « spéciaux» bien vivants, puisque cela les empêche de se servir des im- menses capacités de leurs âmes. 273 
, Epilogue J 'aimerais attirer votre attention sur un point capital qui rend tout le récit, mon histoire, notre passé, notre pré- sent et son futur en devenir: l'émergence des Races Cultivatrices, le libre-arbitre, la création de l'Univers mais surtout sa construction via les ascensions spirituelles et donc la Vie, montrent qu'il existe un vaste schéma global, comme si tous ces éléments avaient été réglés depuis le départ par une force invisible. L'existence de l'âme-même, faite de la matière la plus pure, qu'elle soit sous forme individualisée ou comme les animaux rejoignant une globalité, ne démontre qu'un seul et unique principe: l'existence de Dieu, ou du moins d'une Intelligence Transcendante qui régit les Lois de l'Univers dès sa Création. Bien entendu, on ne parle pas du Dieu colérique et anthro- pomorphique trop souvent décrit dans certaines religions, ni de leur doctrines qui n'ont pour but que la domination d'une minorité sur l'ensemble du groupe. Dieu ne serait-il finalement qu'un grand architecte, la source de toute forme de Vie, de toute pensée, de toute matière et de toute chose? Peut-être! En tout cas moi j'en suis persua- dé, même si mes mots ne peuvent décrire entièrement ma vision de ce Dieu Omnipotent. Sachez simplement que je ne suis pas le seul à être arrivé à cette conclusion, et que les extraterrestres eux-mêmes suivent ce même chemin, évident à la lumière de toutes les révélations que j'ai partagées avec grand plaisir avec vous. Merci de m'avoir lu jusqu'au bout et j'espère avoir humble- ment rééquilibré quelques années de mensonges dispensés par les ennemis de l'Humanité Compatissante. 275 
Table des matières Partie 1: Le Témoignage, l'histoire d'une vie mouvementée 1 : Prise de conscience, 7 2 : Abductions en série, 21 3 : Premières visions de l'avenir, 31 4 : L'ère Internet, 47 5 : Synchronicité et Coïncidences: guidé par le hasard, 53 6 : L'époque récente et les visites éducatives, 65 Conclusion de la première partie, 73 Partie Il : Le Passé, l'Histoire de l'Homme et de la civilisation mo- derne 1 : Les Jardiniers, 77 2 : Les débuts de la famille humaine, 81 3 : Les géants humanoïdes, 87 4 : L'héritage reptilien, 95 5 : La colonisation de la Terre, 105 6 : Guerre génétique interposée, 111 7 : Le déclin, 123 8 : Agriculture, élevage et civilisation, 131 9 : L'écroulement Annunaki, 137 Partie III : Le Présent, l'Ordre naÎt du Chaos 1 : Les lignées prophétiques, 149 2 : Un héritage rectifié et malmené, 157 3 : Les IIluminatis, 169 4 : Intervention extérieure, 179 5 : L'ère nucléaire, 189 6 : Le retour des Raksasas, 195 7 : La grande offensive, 209 8 : L'Apocalypse financière, 223 Partie IV : Le Futur, Le Monde d'après 1 : Destruction généralisée, 233 2 : La croûte terrestre malmenée, 237 3 : Atmosphère modifiée, Ciel chaotique, 241 4 : Big One planétaire et Plan des Illuminatis, 247 5 : Les temps d'après, 253 6 : Les abductions, 257 7 : Multi-dimensions, 259 Épilogue 276 
Chers lecteurs, Un nouveau livre que vous ne devez pas manquer, car il est le complément idéal de l'ouvrage que vous venez de lire: La Bible comme vous ne l'avez jamais lue vient de sortir aux éditions Atlantes, traduit de l'italien. Mauro Biglino est l'un des grands spécialistes au monde de la traduction des textes en vieil hébreu constitutifs de l'Ancien Testament. Ayant participé de manière officielle aux traduc- tions révisées de la Bible pour le Vatican, sa légitimité de « traducteur» constitue la valeur première de cet ouvrage. En rupture avec la lecture traditionnelle juive ou chrétienne, et par honnêteté intellectuelle, Mauro Biglino ose affirmer que la Bible est un livre qui raconte l'arrivée sur notre planète d'une race extra-terrestre, les véritables créateurs de l'espèce humaine. Les textes Sumériens confirment la pré- sence de ces êtres qui auraient colonisé la Terre à une époque lointaine. La Bible est le récit de ces événements incroyables, sous forme de métaphores et d'images parfois simplistes mais correspondant à la psychologie de l'époque, notamment pour ce qui concerne la description des technolo- gies avancées et des rapports entre les hommes et les dieux « élohims »... A commander sur www.interkeltia.com 06 81 39 50 54 Voir conférence de Mauro Biglino traduite en français sur Youtube, tapez « la bible comme vous ne l'avez jamais lue» dans le moteur de recherche youtube. 277 
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.. #' 1  - - #' 1 1 1 1 Des Origines à demain Il n' y a pas qu'aux Etats-Unis où l'on entend des histoires de personnes contactées ou " abductées" par des extraterrestres, en France également se joue ce scénario hors du commun. Mais si l'aventure de Marc Gakyar commence là, elle ne s'y arrête pas. Marc, au fil des ans et des contacts, devint le dépositaire de l' histoire de l' homme depuis l'aube des temps jusqu'à demain. Non pas celle racontée dans les livres scolaires, mais une version tout à fait différente, bien plus vaste et incroyable, mêlant plusieurs races extraterrestres à notre destinée, ainsi que nous dévoilant le rôle de ceux que l'on peut appeler .. " les illuminatis ". Découvrez ici ce qui est peut-être la véritable histoire de l'espèce humaine et sUliout ce qui l'attend dans les années à venir: une transition tout à la fois dran1atique et bénéfique. ... 20,50 1 S B N 978-2-36277 -016-6 euros TL N E ITI NS 9 782362 770166