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                    Catégorie : AV.
N.H.C.19.
MINISTÈRE DE L’AIR
Avril ig36.
i.ôoo exemplaires.
ARMÉE DE L’AIR
NOTICE TECHNIQUE
DE
LA
MITRAILLEUSE M. A. G
MODÈLE 1934
TYPE AILE
TYPE TOURELLE
Approuvée par Dépêche Ministérielle n° 726A 1/MAM-l
du 7 avril 1936.

MINISTÈRE DE L'AIR ARMÉE DE L’AIR NOTICE TECHNIQUE l>E LA MITRAILLEUSE M. A. C. MODÈLE 1934 TYPE AILE TYPE TOURELLE
— 3 — RÉPERTOIRE DES RECTIFICATIFS.
— 5 — TABLE DES MATIÈRES. PREMIÈRE PARTIE. PtgBI. CHAPITRE I. —Généralités...................................... 11 CHAPITRE II. — Organisation en vue du tir : A. Munitions............................................... il B. Mode de tir............................................ 14 C. Vitesse de fonctionnement............................... 15 D. Canon.................................................. 16 E. Appareil de pointage................................... 16 CHAPITRE III. — Démontage et remontage de l’arme............... 16 CHAPITRE IV. — Fonctionnement fractionné ; A. Principe moteur......................................... 17 B. Fermeture. — Ouverture.................................. ig C. Verrouillage. — Déverrouillage......................... 30 D. Armé et percussion..................................... 30 E. Alimentation........................................... a 5 CHAPITRE V. — Fonctionnement d’ensemble : A. Mouvement en arrière.................................... 38 B. Mouvement en avant du piston............................ 3g CHAPITRE VI. — Mise en oeuvre de larme : A. Garnissage du chargeur.................................. 44 B. Mise en place du chargeur............................. 45 C. Mise en place de l’arme sur son support................. 46 D. Mise en place et branchement des commandes pneumatiques et du compteur de coups....................................... 46 E. Opérations à effectuer en vue du tir.................... 46 CHAPITRE VII. — Entretien. — Réparation. — Stockage. — Emploi. . 47
— 6 — DEUXIÈME PARTIE. CHAPITRE I. — Généralités..................................... 55 CHAPITRE IL — Organisation en vue du tir : A. Munitions............................................... 55 B. Mode do tir........................................... 55 G. Vitesse de fonctionnement............................... 56 D, GanOn.. .. ............................................. 56 E. Appareil de pointage.................................... 56 CHAPITRE III. — Organisation en vue du fonctionnement : A. Fonctionnement fractionné............................... 56 B. Fonctionnement d’ensemble............................... 58 CHAPITRE IV. — Mise en oeuvre de l’arme : A. Garnissage du chargeur................................ 58 B, Mise en place de Parme sur son support................. 5<j C. Mise en place du chargeur sur l'arme.................... 5y D. Opérations à effectuer en vue du tir.................... 6o CHAPITRE V. — Entretien. — Stockage.......................... 6i ANNEXES. CHAPITRE I. — Description : A. Le canon................................................ 65 B. La boîte de culasse..................................... 64 G. Le cylindre à gaz..................................... 66 D. L’ensemble mobile.......................... ,...... , 66 E. Le boîtier support de mécanismes........................ 68 F. Le bloc arrière....................................... 71 G Le chargeur............................................. 71 CHAPITRE .IL — Démontage et remontage : A. Démontages et remontages sommaires.. . ................. 7 3 B. Démontages et remontages complémentaires .............. 76 CHAPITRE III. — Démontage et remontage du chargeur : A. Démontages.............................................. 83 , B,. Remontages.............................................. 84
7 — TABLE DES FIGURES. Ffrore 1. — Cartouches de 7,5, modèle 192g G, à balle légère à gorge............................................................ 13 — 2. — Organisation des appuis.............................. 15 — 3. — Principe moteur ...................................... 18 — 4. — Ouverture et fermeture................................ 19 — 5. — Principe du verrouillage.............................. ai 6. — Mise de feu............................................ 2 3 7. — Alimentation (chargeur) . ............................. a5 —- 8. — Mécanisme d’entraînement du chargear.................. 27 — 9. — Distribution......................................... 31 10, — Introduction............................................ 3a — 11. — Extraction............................................ 33 — 12. — Ejection.............................................. 34 — 13. — Sûreté............................................... 37 — là. — Enrayages........................................... 4i — 15. — Compteur de mitrailleuse ............................. 5i
PREMIÈRE PARTIE MITRAILLEUSE D’AVIATION M. A. C. MODÈLE 1934 (TYPE AILE)
— 11 — CHAPITRE PREMIER. GÉNÉRALITÉS. Lia mitrailleuse d’aile, Mfc 1934, a été construite pour l’avia- tion par la Manufacture nationale d’armes de Châtellerault. Il n’existe qu’un seul type avec alimentation latérale par la droite et éjection par la gauche. La conception de cette arme dérive de celle du F. M. 1934. La cadence élevée de cette mitrailleuse, son isolement dans l’aile ont nécessité un système d’alimentation comparable à celui de la mitrailleuse M. A. C., Mta ig3i, type Char. Pour le service de l’arme, l’éloignement a conduit à envisager des commandes distance d’armement, de détente et de sécurité. Ces commandes sont pneumatiques. CHAPITRE H. ORGANISATION EN VUE DU TIR. A. Munitions. La mitrailleuse M. A. C., Mle ig34, tire la cartouche, M1* 1929, C. à halle légère du calibre 7 millim. 5. Longueur de la cartouche : 76 millimètres. Poids : 2 4 grammes environ. Description. L'étui du modèle 1929 est en laiton; son poids est de 12 grammes environ, sa longueur 54 millimètres. De forme tronconique, il porte une gorge d’extraction. Le logement de l’amorce porte un listel de sertissage, deux évents et une enclume centrale. Les marques sur la face circulaire du culot, indiquent : la pro- venance du laiton, l'atelier de fabrication de l’étui, ainsi que le trimestre et le millésime de l’année de fabrication. L’amorce, M1’ 1924, est constituée'par un alvéole en laiton contenant environ 36 milligrammes de composition fulminante chloratée.
— 12 — Le maintien de l’amorce est assuré par forcement et par le sertissage du listel du culot de l’étui; un vernis assure l’étan- chéité. La charge, variable suivant les lots de poudre, est de 1 gr. 80 environ de B. P. Fr La balle du modèle igaà est de forme ogivale (forme S). La cartouche, Mle 1929, peut être : — à balle ordinaire; — à balle perforante; — à balle traçante; — à balle traçante perforante. La cartouche à blanc et du modèle 1980 La balle ordinaire se compose d’une chemise en maillecbort (ou acier plaqué maillechort) et d’un noyau en plomb; son poids est de 9 grammes. Les balles P et T sont analogues à celles de 8 millimètres; la balle T est étamée. La balle T. P. est formée d’une enveloppe en laiton renfer- mant : à l’avant, un noyau en acier dur; à l’arrière, une compo- sition traçante et une composition d’allumage maintenue par une rondelle annulaire en laiton sertie sur la tranche postérieure de la balle. Le sertissage de la balle sur l’étui peut être assuré de deux ma- nières : — soit directement par forcement circulaire du collet de l’étui ; — soit par rabattement du collet de l’étui dans une gorge cir- culaire portée par la balle. La dépêche ministérielle n° 17611-1/M. A. M. 4 du h sep- tembre ig35 prescrit l’usage exclusif des munitions à balle à Valeur balistique correspondante (données approchées). — V = 85o mètres-seconde environ. Ordonnées à 50 mètres pour bOO mètres — 0 m. 14 environ. (Provisoirement et en attendant les tables de tir de la mitrail- leuse d’aile, Mle 1934, celles concernant le fusil mitrailleur 192g peuvent être utilisées.)
Fig. 1. — Cartouches de 7,5, modèle 1929 G., à Ixdle légère à gorge. Cartouche à halle légère ordinaire.
— 14 — B. Mode de tir. li arme est organisée pour le tir par rafales étendues. a. Poids. Poids de l’arme.......................... Poids du chargeur ( 3oo cartouches) : Vide.................................. Plein................................ Poids de farine prête pour le tir........ 8 kilogr. 900. 5 kilogr. doo. 12 kilogr. 800. 21 kilogr. 700. Organisation des appuis. La mitrailleuse est destinée à être placée dans les ailes d’avions où elle est fixée par l'intermédiaire d’un support spécial (ner- vure caisson). L’arme est fixée par deux points : — le canon s’engage dans un collier (en avant et contre la chambre à gaz ), tandis que le bloc’ arrière présente un trou fileté dans lequel se visse un axe porté par le support. Position de Vanne dans le caisson : — la mitrailleuse est couchée sur le côté gauche, le chargeur en dessus noyé dans le caisson, la fenêtre dejection en dessous. Dans les ailes, les supports spéciaux sont placés symétrique- ment par rapport au plan médian de l’avion, de façon que les armes tirent en dehors du cercle balayé par l’bélice. La mitrailleuse n’existant qu’en un seul type, les commandes à distance seront orientées différemment. b. Mode de refroidissement. Par air ambiant ; — en vol : vent relatif; — au sol : aucun dispositif prévu.
- 15 — Ji est recommandé d’assurer le refroidissement cotre les tirs au moyen de chiffons mouillés. A titre indicatif, la mitrailleuse non refroidie et en tir continu s’échauffe, pendant les cent premiers coups, de un degré environ par coup. E1G. 2. — Organisation des appuis. G. Vitesse de fonctionnement. Cadence. — Environ 1.200 coups à la minute. Vitesse pratique. — En raison «même de l'utilisation de la mitrailleuse dans l’aile, la vitesse pratique peut être égale à la cadence jusqu’à épuisement du chai-geur et ne dépend que de la manœuvre du tireur. Régime, En vol. — La mitrailleuse ne pouvant tirer au plus que 3oo cartouches sans atterrissage et le vent relatif refroidissant suffisamment l’arme, l’intérêt du régime ne se pose pas.
— 16 — Au. sol. — Dans les tirs de fonctionnement, il est recommandé de ne pas dépasser 100 'coups à la suite sans laisser refroidir l’arme. D. Canon. Le canon est en acier forgé, sa température de revenu est. d’environ 48o degrés. Sa longueur est de o m. 60. L’âme porte 4 rampes hélicoïdales au pas de 270 millimètres. L’évent (diamètre de 2 millimètres) est à 352 millimètres de la tranche antérieure du canon. E. Appareil de pointage. L’arme ne porte pas d’appareil de visée, le tireur emploie le collimateur clair porté par l’avion. CHAPITRE RI. DÉMONTAGE ET REMONTAGE DE L'ARME. Retirer le chargeur et désarmer s’il y a lieu. Ordre de démontage. i° Aie d’assemhlage, 2° Bloc arrière. 3° Partie mobile : piston culasse et ressort récupérateur, 4° Boîtier support de mécanismes. 5° Cylindre à gaz. 6° Séparer la culasse mobile du piston. Le remontage se fait en ordre inverse. Nota. — Ce démontage est suffisant pour le nettoyage som- maire et l’entretien courant de l’arme. Les démontages complémentaires ne peuvent être exécutés que par un personnel spécialisé.
•17 — CHAPITRE JV. FONCTIONNEMENT FRACTIONNÉ. A. Principe moteur. Emprunt des gaz en un point du canon. Mouvement arrière des pièces mobiles. Au départ du coup, la pression des gaz chasse la balle vers l’extréiiiilé du canon. Dès <pie la balte dépasse l’évent du canon, une partie des gaz entre dans la chambre à gaz et pousse violem- ment le piston vers l’arrière. Remarque. — Dans la chambre à gaz, l’admission des gaz au cylindre est facilité par le trou en sifflet de l’about amovible qui les conduit dans la tulipe du piston emboîtant alors le téton de l’about de la chambre à gaz. Pendant son mouvement vers l’arrière le piston comprime le ressort récupérateur. Dans la dernière partie du mouvement de l’ensemble mobile vers l’arrière, la tranche postérieure de la culasse heurte l’amor- lisseur supérieur et le refoule en comprimant son ressort, tandis que le piston vient buter contre l’amortisseur inférieur sur lequel prend appui la tige-guide du ressort récupérateur. Les chocs directs sur le bloc arrière sont ainsi évités. Mouvement avant des pièces mobiles. Dès que l’ensemble mobile a heurté les amortisseurs, il se porte en avant sous la poussée du ressort récupérareur ainsi que sous faction du choc provoqué par la délente des ressorts amor- tisseurs (qui jouent ainsi le rôle d’accélérateurs). Aota. — Pour le premier coup d’une rafale, ce mouvement est réalisé seulement par la détente du ressort récupérateur. Air. — J. 38164-36. j
Fig. 3, — Principe moteur, OO
— 19 — B. Fermeture. — Ouverture. (Pur translation longitudinale de la culasse mobile.) Ouverture. — Est provoqué par le recul du piston. Dans le mouvement vers l’arrière, la butée postérieure, du piston, agissant sur la butée correspondante de la culasse, en- traîne cette dernière. UU \J\J VW (Tu U V ÙTF Ouverture (action des gaz).]^ uu uu vu uuvuJuuu irou Fermeture (action du ressort récupérateur). Fig. 4. L’arrière de la culasse est maintenu abaissé par l’obliquité (les biellettes. L’ensemble mobile est guidé par les rainures longitudinales de la boîte de culasse. ; >
— 20 — Fermeture. — Est provoquée par le piston. * Dans son mouvement vers l’avant, le piston entraîne la culasse par l'intermédiaire des bîellettes et de leurs axes. L’arrière de la culasse mobile tend à se soulever mais se trouve guidé parla partie rectiligne longitudinale de la boîte de culasse. Le mouvement en avant est limité par la rencontre de la tranche postérieure du canon par la tranche antérieure de la cu- lasse mobile. G. Verrouillage. — Déverrouillage. Verrouillage. Par étai oblique formé par la culasse dont l’arrière soulevé vient s’arc-bouter contre un coin d’appui. \ la fermeture, la culasse mobile heurtant la tranche posté- rieure du canon, son mouvement de translation est arrêté, mais le piston continuant à avancer, les biellett.es, en pivotant, obligent la partie postérieure de la culasse à se soulever et amènent ainsi la face d'appui ou talon de cette dernière en avant et contre le coin d’appui. Déverrouillage. Au début du recul du piston celui-ci agissant sur l’axe infé- rieur des biellettes les oblige, par rotation, à abaisser l’arrière de de la culasse mobile qui dégage ainsi le coin d’appui. D. Armé et percussion. Armé. Le percuteur est solidaire du piston. Le ressort récupérateur est en même temps ressort de per- cussion. L'accrochage est réalisé (culasse ouverte) par une gâchette axée sur le boîtier support de mécanisme. Un cran d’armé porté par le piston vient prendre appui sur la tête de cette gâchette. Dès le début du recul du piston, le percuteur entraîné vers l’arrière, retire sa pointe de la cuvette de tir. Le mouvement du percuteur étant lié à celui du piston, l'armé est réalisé lorsque le recul de celui-ci a comprimé le ressort récu- pérateur.
- 21 - - de verrouillage. Verrouillage. Déverrouiilage. Fig. 5.
— 22 — Maintien de l’armé. Si le tireur n’agit pas ou cesse d’agir sur la commande de la gâchette, l’ensemble mobile est arrêté sur la tête de gâchette qui s’engage dans le cran d’armé situé sous le piston. Remarque.— L’action accélératrice des amortisseurs rend très violent le choc du cran d’armé du piston sur la tête de gâchette. Pour éviter le matage et l’usure rapide du cran d'armé et de la gâchette, celle-ci est montée sur un support muni d’un ressort formant amortisseur. Percussion. Dans le mouvement avant du piston, la culasse étant arrêtée par le canon lors de la fermeture, le piston continue sa course. L’avance du piston provoque la saillie du percuteur qui vient frapper l’amorce. Le mouvement est limité par la rencontre de la butée du piston Avec la butée antérieure de la culasse mobile. Foncttonitenuml du mécanisme d’armement. En vol, l’armement est obtenu par un dispositif pneumatique. Lorsque le tireur met en communication le réservoir d’air comprimé avec le cylindre d’armement, la pression développée dans ce dernier chasse le piston de levier d’armement vers l’ar- rière, lequel par l’intermédiaire du téton porté par sa crémaillère entraîne l’ensemble mobile. Dans ce mouvement, le bossage du cran de l’armé porté par le piston, grâce à son plan incliné, efface la tête de gâchette, qui se soulève à nouveau sous l’action de son ressort, tout aussitôt après le passage du bossage. En fin de course, le tireur ayant remis le cylindre d’armement en communication avec l’atmosphère et la crémaillière ayant dé- passé le cliquet de sûreté, rien ne s’oppose plus au mouvement en avant du levier d’armement, mouvement qu’il effectue alors sous l’action de sou ressort de rappel, tandis que le piston est également chassé vers l’avant par la détente du ressort récupé- rateur, mais il est presque aussitôt arrêté dans sa course par la tète de gâchette sur laquelle il s’accroche par son cran de l’armé. Remarque. — A terre, sans air comprimé, on peut obtenir l'armement par simple traction sur levier d’armement au moyen du crochet spécial introduit dans le trou ménagé à cet effet.

24 — fonctionnement du mécanisme de détente. La mitrailleuse est armée, c’est-à-dire la tête de gâchette est en prise dans le cran de l’armé, ce qui maintient l’ensemble mo- bile dans la partie arrière de la boîte de culasse. Si le tireur agissant sur le système de mise de feu oblige le piston en T à reculer, ce dernier entraîne, par pression sur la détente à fourche, la gâchette qui pivote autour de son axe. Dans ce mouvement, la tête de gâchette s’efface en libérant l’ensemble mobile. Le ressort de gâchette est comprimé. Tant que dure l’action du tireur sur le système de mise de feu, la tête de gâchette, abaissée, ne peut accrocher le piston. Dès que le tireur abandonne son action sur le système de mise de feu, la gâchette pénètre dans le cran de l’armé lorsque celui-ci passe au-dessus d’elle. L’ensemble mobile est alors arrêté culasse ouverte. Le choc de l’ensemble mobile sur la gâchette est amorti par le ressort de support de gâchette. Fonctionnement du système de mise de feu. En vol, le tir est commandé par un système de mise de feu pneumatique. Lorsque le tireur permet à i’air comprimé de remplir le cy- lindre de détente, la pression tend à porter en avant le corps de détente, mais ce dernier étant fixé à l’arme, c’est le cylindre de détente qui recule en entraînant le piston en T dont il est soli- daire. Le ressort de piston est comprimé. Lorsque cesse la pression de Pair, le piston obéit à l’action etc son ressort et se porte en avant ainsi que le cylindre de détente. Remarque. — Dans le tir à terre, il est possible de se libérer de l’air sous pression, le système de mise de feu pneumatique est alors remplacé par un système de mise de feu par bowden. Ce dernier est constitué des mêmes pièces que le précédent, à l’ex- ception du cylindre de détente qui est supprimé. Par suite, le piston en T est relié directement au câble du bowden. Le système par bowden est celui utilisé sur les mitrailleuses équipées pour le tir en tourelle,
— 25 — E. Alimentation. i° Emmagasinage. L’arme est alimentée par un chargeur contenant $09 car- louches et an moyen d’un distributeur pouvant contenir 1/1 car- loiu lies — 3oo cartouches seulement sont utilisables. Fjg. 7. — Alimentation (chargeur).
— 26 — A l’intérieur du chargeur les cartouches sont disposées sui- vant une portion d’hélicoïde enroulée autour de la vis centrale et dont l’une des génératrices extrêmes coïncide avec la fenêtre de sortie pratiquée sur le couvercle du chargeur ei dont l’autre s’appuie sur l’élévateur. Les cartouches passent dans le distributeur par la fenêtre de sortie du couvercle de chargeur, elles s’y placent, de chaque côté du coulisseau, suivant deux colonnes, descendante et mon- ta ute. Au-dessus de 9 cartouches et jusqu’au maximum de 1 4, leur admission pousse le coulisseau qui comprime son ressort. Lorsque le chargeur n’est pas sur l’arme, la première cartouche, en regard de la fenêtre de sortie du distributeur est maintenue par l’arrêtoir de première cartouche. Lors de la mise en place du chargeur, cet arrêtoir est effacé par l’action de son extrémité, formant levier, prenant appui sur la boite de culasse. I/ensemble, chargeur et distributeur, se place sur le côté droit de l’arme en engageant le tube central sur l’axe support de chargeur. La butée de mise en place du chargeur placée dans le cran de la boîte de culasse assure la position de la fenêtre de sortit; vis- à-vis de la fenêtre d’introduction de la boite de culasse. L’ensemble est maintenu par le blocage de la tige de fixation du chargeur sur l’axe support. (Cette tige se visse sur i’axe sup- port par un pas à gauche. ) 20 Transpont. a. Mouvement du chargeur. La lorce nécessaire au mouvement de rotation du corps de chargeur, et par suite à celui des cartouches qu’il entraîne est empruntée à l’énergie des gaz provenant de la combustion de la poudre. (lette force est transmise au chargeur par l’intermédiaire du piston au moyen d'un train d’engrenages constitué par : — la crémaillère du piston; — le pignon de commande du ressort moteur; — le pignon intermédiaire; - - le pignon d’entraînement du ressort moteur; le pignon de commande du chargeur; — la couronne dentée^du chargeur.
Fig. 8. — Mécanisme d’entraînement du chargeur. D
28 — Toutefois, en raison d’une part de l’inertie du chargeur et de ses cartouches, d’autre part de la brutalité de démarrage du piston, une liaison souple constituée par un ressort spirale, dit ressort moteur, est interposée entre le pignon d’entraînement et le pignon de commande du chargeur. L’extrémité intérieure du ressort moteur est en prise sur l’une des dents du rochet porté par le moyeu du pignon d'entraîne- ment et l’extrémité extérieure est agrafée sur un frein agissant à l’intérieur de la partie cylindrique du boîtier. Le boîtier est solidaire du pignon de commande du chargeur. J;e piston, reculant sous l’action des gaz, attaque par sa cré- maillère le pignon de commande du ressort moteur qui entraîne le pignon intermédiaire par son cliquet. Ce dernier pignon attaque le pignon d’entraînement du ressort moteur, lequel enroule ce ressort autour de son moyeu du fait de l’inertie du chargeur. Lorsque le ressort atteint une tension suffisante pour vaincre cette inertie, il se déroule, entraînant ainsi la rotation de son boî- tier, lequel entraîne le pignon de commande du chargeur et, par suite, le chargeur lui-même par l’intermédiaire de la couronne dentée. Remarques : i° Le rapport des pignons est tel que chaque mouvement de recul du piston correspond à i/3oe de tour du chargeur, soit à l’avancement d’une cartouche. (Effectivement, ce mouvement est légèrement supérieur pour faciliter l’accrochage du cliquet de retenue sur une des 4 dents de la couronne à rochet du pignon d’entraînement, mais l’effet en est ramené à i/3oe au début du mouvement avant du piston par l'accrochage du cliquet de retenue.] 2° Dans le (mouvement avant du pistou, la crémaillère en- traîne seulement le pignon de commande du ressort moteur, son rochel intérieur permet le mouvement, la rotation des autres pignons étant limitée dans ce sens par le cliquet de retenue. 3° Le frein qui relie le ressort moteur à son boîtier n’a d’autre but que d’éviter le bris du ressort, si pour une cause quelconque celui-ci était amené à prendre une tension supérieure à sa charge de rupture. Avant d’arriver à une telle tension, le frein cède et patine sur le boîtier. 4° Le rochet du tourillon d’entraînement du ressort moteur
— 29 — a pour but d’éviter le bris de ce ressort, lors de l’enlèvement du chargeur après le tir. La couronne dentée étant alors séparée du pignon de com- mande du chargeur, le ressort moteur se détend brutalement entraînant le boîtier, l’arbre et le pignon de commande î l’inertie de ces pièces agissant en fin de mouvement sur le ressort moteur; l’extrémité intérieure portant sur le rochet glisse autour du moyeu du pignon d’entraînement. 5° Le cliquet de chargeur prenant, appui sur les cloisons inté- rieures du corps de chargeur interdit la rotation de ce dernier par rapport au couvercle dans le sens inverse à celui qui assure la sortie des cartouches. b. Mouvement des car touches. i" Dans le chargeur. — Dans sa rotation, le corps de char- geur entraîne l’élévateur par les cloisons inférieures. Celui-ci sc visse sur la vis centrale immobile par rapport a l’arme à laquelle elle est liée par l'intermédiaire du grain de l’embase du tube central rivé sur le couvercle et de la tige de fixation du chargeur. Dans son déplacement l’élévateur oblige l’hélicoïde, constituée par les cartouches, à se visser autour de la vis centrale, présen- tant ainsi successivement toutes les cartouches à la fenêtre de sortie du couvercle — d’où elles passent dans le distributeur guidées par le guide-cartouches du couvercle et le guide de sortie des cartouches. L’admission des cartouches dans le distributeur est limité seu- lement par sa capacité maximum de 14 cartouches. Cette conte- nant e limite le mouvement de l'élévateur et, par suite, la rotation du corps de chargeur. 2° Dans le distributeur. — Les cartouches poussées dans le distributeur par le mouvement de l’élévateur sont dirigées d’abord le long du coulisseau vers le fond du distributeur. Puis le guide-cartouches du coulisseau par sa forme demi- cvlindrique les oblige à passer de l’autre côté du coulisseau. La pression exercée par les cartouches suivantes fait alors inverser leur mouvement et les cartouches sont dirigées vers la fenêtre de sortie du distributeur. Les cartouches sont guidées dans leur déplacement par le cou- lisseau et le corps du distributeur. Le mouvement des cartouches dans le distributeur est limité
— 30 — (chargeur sur Farine) par la première cartouche prenant appui sur le becquet, lorsque la culasse mobile est fermée, ou sur les rampes de guidages de la fenêtre, lorsque la culasse est ouverte. 3° Distribution. Rôle et fonctionnement du distributeur. Lorsqu'on déclenche le tir, l’inertie du chargeur ne lui permet pas de tourner immédiatement, le distributeur, sous l’action de son ressort, fournit les premières cartouches à la mitrailleuse, puis le chargeur arrivant à sa vitesse de régime approvisionne sans cesse le distributeur. Pendant le tir, le chargeur tourne d’un mouvement continu, le ressort du distributeur compense alors la discontinuité de la distribution. Lorsqu'on arrête le tir, le chargeur par inertie continue à rem- plir le distributeur en comprimant le ressort du fond mobile qui sert ainsi d’amortisseur pour l’arrêt du chargeur. Lorsque le corps du chargeur ne contient plus de cartouches, le tir peut continuer avec les cartouches contenues dans le distri- buteur jusqu’à ce que l’extrémité du coulisseau , sous l’action de son ressort, vienne buter dans le fond de son logement sur Far- rêtoir de dernière cartouche qui arrête la distribution. A ce moment, il reste 9 cartouches qui se répartissent depuis l’entrée du guide de sortie (situé sur le couvercle du chargeur) jusque dans le guide-cartouches du distributeur. 4° Présentation. A leur sortie du distributeur, les cartouches sont présentées à la fenêtre d’introduction de la boîte de culasse par la pression des cartouches suivantes due à l’action du ressort du coulisseau. Leur présentation correcte est assurée par le guide d’intro- duction porté par le distributeur. Lorsqu’une cartouche vient d’être introduite dans l’arme, la culasse, en se fermant, obture la fenêtre d’introduction, la car- touche suivante vient buter contre le becquet (de même, au début du tir, lorsque la culasse est fermée). Lors de l’ouverture de la culasse, le recul du becquet permet l’avancement de la première cartouche qui vient se placer sur les rampes de guidage de la fenêtre d'introduction, une partie du culot de l’étui présentée sur le chemin du becquet.
31 -- La forme des rampes de guidage force la cartouche à pivoter légèrement sur son culot, la pointe de la balle est dirigée vers la chambre du canon. Remarque. — Lorsque, en lin de chargeur, le couliSseau vient buter sur le fond de son logement (ressort détendu), les car- touches restant dans le distributeur ne sont plus sollicitées par aucune pression.
- 32 — La première d'entre elles pourrait se présenter d’une façon quelconque à la fenêtre de sortie du distributeur et, par suite, risquerait d'arrêter le tir sur un incident d’alimentation (piqué de cartouches, introduction complète de la cartouche, etc.). Fig. 10. — Introduction. Pour éviter un tel incident, le coulisseau en fin de course dé- clanché l'airètoir de dernière cartouche qui maintient celle-ci hors de la piise du becquet. 5" Introduction. I La cartouche présentée à la lenêtre d’introduction de la boite de culasse est introduite dans la chambre par la fermeture de la culasse.
— 33 — Pendant ce mouvement, le becquet rencontre le culot de l’étui de la cartouche et le pousse vers l’avant. Le corps de l’étui glisse sur les rampes de guidage de la fenêtre d'introduction, la balle pénètre dans la chambre (son entrée est facilitée par le chanfrein de la tranche postérieure du canon). Lorsque la cartouche, entraînée par le becquet, arrive en re- gard de la partie élargie de la fenêtre d’introduction permettant lentrée de la cartouche dans la boîte de culasse, la pression de la cartouche suivante la pousse devant la culasse mobile. La cuvette de tir termine alors l’introduction. 6° Extraction. — Ejection. L'extraction est réalisée au moyen d’un extracteur à griffe logé dans le côté gauche de la culasse mobile. Lors de la fermeture, la tète de l’extracteur vient buter sur le culot de la cartouche introduite dans la chambre. Sous faction de la poussée du plan incliné de sa tête, fextrac- 4ir. — J. 381Û4-36. 3
— 34 — leur se soulève, sa grille lïaiicliit le bourrelet de l’étui et s’engage dans la gorge. Au moment de l'ouverture, les tenons obliques de l'extracteur Fig. 12. — Ejection, jouant sur les rampes d’appui de son logement maintiennent-la griffe de l’extracteur dans la gorge de l’étui. Celui-ci est extrait de la chambre et accompagne la culasse dans son mouvement de recul. L'éjection est réalisée au moyen d’un éjecteur basculant axé sur la partie supérieure de la boîte de culasse.
— 3â — Pendant le recul de l’ensemble mobile, la tranche postérieure de la culasse rencontre le talon de l’éjecteur maintenu abaissé par un ressort. Le talon, soulevé, fait tourner l’éjecteur autour de son axe, le bec en s’abaissant se place dans le. passage pratiqué à cet effet dans la culasse mobile. La culasse reculant toujours, le culot de l’étui heurte le bec de l’éjecteur qui vient faire saillie dans la cuvette de tir du côté opposé à l’extracteur. L’étui bascule vers la gauche autour de la tête de l’extracteur et est expulsé de la boîte de culasse par la fenêtre d’éjection. ; Dans le mouvement en avant de l’ensemble mobile, la partie supérieure de la culasse cesse d’agir sur le talon de l’éjecteur qui revient en position basse sous Faction de son ressort et par le soulèvement du bec sous Faction de la rampe oblique du passage de la culasse mobile. Remarque. — Le rôle essentiel du ressort est de maintenir le bec de l’éjecteur hors de la boîte de culasse, au début du recul de l'ensemble mobile, la culasse en position fermée étant entiè- rement en avant de l’éjecteur. 7° Sûreté. L’arme possède 2 sûretés : — l’une mécanique permettant d’immobiliser la gâchette; — l’autre 'pneumatique permettant de bloquer l’ensemble mobile. Fonctionnement de» tûretés. Sûreté mécanique., — a. Levier à la position «S ». La partie cylindrique pleine de la sûreté appuie sur les 2 oreilles situées sous la gâchette et s’oppose à l’elïacement de cette dernière. Le levier peut être placé à la position « S * aussi bien culasse fermée ou culasse ouverte. Toutefois, si l’opération a été effectuée culasse fermée, il n’est plus possible de ramener l’ensemble mobile complètement à l’arrière et, par suite, d’armer. La tête de gâchette, immobilisée dans sa position haute, heurte le bos- sage du cran de l’armé porté par le piston qui ne peut la fran- chir. 3.
— 36 — b. Levier à la position «F ». L'orientation des -j. mortaises de la sûreté est telle que rien ne vient entraver le jeu de la gâ- chette. Remarque. — Cette sûreté ne porte pas de dispositif de com- mande à distance et peut être manœuvrée seulement à la main. Son rôle principal est de maintenir le système de détente. Sûreté pneumatique. — a. L’ensemble mobile est à la position culasse ouverte (piston accroché sur la gâchette) : Lorsque le tireur fait agir l’air comprimé dans le cylindre de sécurité, le piston de sécurité recule, entraînant le seul levier d'armement, mais sa longueur est telle qu’en fin de course la crémaillère ne peut franchir complètement le cliquet qui s’ac- croche dans l’une de ses dernières dents. Le levier d’armement est de ce fait immobilisé. Si, à ce moment, le tireur tente de faire partir le coup, la gâchette s'efface, l’ensemble mobile se porte en avant, mais presque aussitôt s’arrête sur le tenon d’en- traînement porté par le levier d’armement sur lequel vient buter le fond du cran d’accrochage ménagé sur le côté gauche du piston. b. L’ensemble mobile est à la position culasse fermée : Si le tireur fait agir l’air comprimé dans le cylindre de sécu- rité, le cylindre de sécurité amorce un mouvement de recul ten- dant à entraîner le levier d’armement et l’ensemble mobile, mais ce mouvement est tout aussitôt contrarié par le ressort récupé- rateur. Suivant la pression dont disposera le tireur, la crémaillère du levier d’armement arrivera ou n’arrivera pas au cliquet de sûreté. Si elle arrive au cliquet de sûreté, celui-ci s’accrochera sur l’une des toutes premières dents immobilisant tout à la fois levier d’armement et ensemble mobile. Si elle n’arrive pas au cliquet, le levier d’armement et l’en- semble mobile se reportent immédiatement en avant sous les actions respectives du ressort de rappel et du ressort récupérateur et l’arme reste culasse fermée. Remarque. — Pour se libérer de la sûreté pneumatique, il suffît d’effectuer les opérations prévues pour mettre à l’armé.

— 38 — CHAPITRE V. FONCTIONNEMENT D’ENSEMBLE. Les opérations principales du fonctionnement d’ensemble peuvent être groupées en deux phases : Mouvement en arrière et Mouvement en avant de l’ensemble mobile. Fonctionnement. L'arme est approvisionnée; une cartouche vient d etre percutée. A. Mouvement en arrière du piéton. Sous l’action des gaz, frappant le fond de sa tulipe, le piston recule eu comprimant le ressort récupérateur. 1° Retrait du percuteur. Dès que ie piston entame son mouvement rétrograde, le per- cuteur, entraîné, cesse de faire saillie dans la cuvette. 2° Déverronillage. Dans ce mouvement et par l’intermédiaire des biellettes et de leurs axes, la partie postérieure de la culasse est amenée à sa position basse et perd ainsi le contact avec le coin d’appui. 3° Ouverture, extraction, éjection. La butée postérieure du piston agissant alors sur la butée cor- respondante de la culasse entraîne cetté dernière. Grâce à l’action de ses tenons obliques, l’extracteur maintient sa griffe dans la gorge de Fétui. Celui-ci abandonne la chambre et accompagne la culasse dans son mouvement de recul. Au moment où son culot heurte l’éjecteur, il bascule et est expulsé. 4° Présentation de la cartouche. Dès que la culasse s’est suffisamment éloignée vers l’arrière, la première cartouche du distrimiteur, sous l’action du ressort de
— 39 — coulisseau vient prendre appui sur les lèvres de la fenêtre d’intro- duction pratiquée sur le flasque droit de la boîte de culasse et se présente ainsi prête a être introduite dans la chambre, la pointe dirigée vers l’entrée de cette dernière. 5° Fonctionnement des amortisseurs. Dans la dernière partie du mouvement de l’ensemble mobile vers l’arrière, la tranche postérieure de la culasse heurte l'amor- tisseur supérieur et le refoule en comprimant son ressort, tandis que le piston vient buter contre l’amortisseur inférieur sur lequel prend appui la tige guide du ressort récupérateur. Les chocs directs sur le bloc arrière sont ainsi évités. B. Mouvement en avant du piston. Dès que l’ensemble mobile a heurté les amortisseurs, il se porte en avant sous la poussée du ressort récupérateur, ainsi que sous l’action du choc provoqué par la détente des ressorts amor tisseurs (qui jouent ainsi le rôle d’accélérateurs). 1°. Maintien, de Formé. Si le tireur a cessé d’agir sur la commande de gâchette, l’en- semble mobile est arrêté sur la tête de gâchette qui s'engage dans le cran de l’armé situé sous le piston. 2° Fermeture. Si le tireur maintient son action sur la commande de gâchette cle façon que la tête de cette dernière reste effacée, le piston con- tinue à avancer sous l’action du ressort récupérateur entraînant la culasse par l’iutermédiaire des bielleltes et de leurs axes. 3° Introduction d’une cartouche. Le becquet rencontre le culot de la cartouche appuyé contre la fenêtre d’introduction et la pousse en avant, la cartouche se déplace alors en glissant sur les lèvres inclinées, la pointe dirigée vers l’entrée de chambre. L’achèvement de la fermeture déter- mine fin traduction complète de la cartouche dans Ja chambre» tandis qu’en fin de course, sous faction de la poussée du plan
— 40 — incliné de sa tête, l’extracteur se soulève, sa griffe franchit le bourrelet de l’étui et s’engage dans la gorge. 4° Verrouillage. La culasse mobile heurtant la tranche postérieure du canon, son mouvement de translation est arrêté, mais le,piston conti- nuant à avancer, les biellettes obligent la partie postérieure de la culasse à se soulever et amènent ainsi la face d’appui ou talon de cette dernière en avant et contre le coin d’appui. 5° Percussion. En continuant son mouvement jusqu’à la rencontre de sa butée avec la butée antérieure de la culasse, le piston provoque la saillie du percuteur qui vient frapper l'amorce. Remarque. — D’après ce qui vient d’être dil, il faudrait que le tireur cesse son action sur la gâchette aussitôt la percussion de la dernière cartouche du chargeur pour que le piston s’arrête sur la gâchette en fin de chargeur. Ceci ne peut se produire que tout-à-fait par hasard aussi nor- malement , * en fin de chargeur, le tir s’arrête culasse fermée ». Incidents de tir et enrayages. Le tir de cette arme a été étudié en manufacture dans les posi- tions extrêmes possibles en vol. Ces essais ont été effectués sur affût rigide et sur affût vibrant, l’arme maintenue par les points d’appui destinés à sa fixation sur avion. D’autre part, cette mitrailleuse n’ayant été que peu utilisée dans l’aéronautique, les enrayages systématiques ne peuvent être signalés. Cependant les incidents de tir les plus fréquemment remarqués sont les suivants : Franchissement de culasse. La culasse est revenue vers l’avant sans entraîner de car- touche parce que celle-ci, mal appliquée contre les lèvres de guidage de la fenêtre d'alimentation, n’a pas été frappée par le becquet 'fig. i et 2;.
— 41 — Fig. 14. — Enrayages.
• - 42 — Cet incident est caractérisé comme suit : — culasse fermée (ou presque) sur une chambre vide; — un simple réarmement suffît à la reprise du tir (en gé- néral); — si l’on retire le chargeur avant de réarmer, on entend la culasse se fermer, la cartouche qui n’a pas été saisie tombe; si on l’examine, on remarque une éraflure le long de l’étui provenant du frottement du becquet qui a dû efl’acer la cartouche; — l’absence de trace de choc du becquet sur le culot. Remarque. — La cause de cet incident vient généralement de frottements à l’intérieur du chargeur ou du distributeur ayant empêché la cartouche de se présenter correctement en temps voulu. Basculement de cartouche. La cartouche d’abord saisie par le becquet est entraînée vers la chambre, puis elle échappe à faction du becquet en basculant, parce que mal guidée, et la culasse vient écraser fétui. Cet incident est caractérisé par : — la culasse arrêtée à mi-course avant; - — une cartouche tordue coincée entre le canon et la culasse; — la trace dn becquet sur le culot (ce qui le distingue du franchissement de culasse) ; — - une éraflure sur l’étui aboutissant à la partie écrasée. Cet incident peut se produire avec une cartouche engagée, ou non, dans la chambre. Remarque. — Le basculement de cartouche peut être consé- cutif à un léger piqué de cartouche. On le reconnaît en exami- nant le bout de la balle qui est maté s’il y a eu piqué. Dans tous lés cas, c’est le chargeur qui doit être incriminé. Piqué de cartouche (butée en pointe). Incident dont les causes sont analogues à celle des précédents. La cartouche entraînée par le becquet, mais mal guidée, bas- cule légèrement, comme le montre la figure 2, et vient buter contre la tranche du canon au lieu de pénétrer dans la chambre. Le piqué est dit haut, bas, à droite ou a gauche.
— 13 — Get incident est caractérisé par : — la culasse arrêtée à mi-course avant; — une cartouche coincée entre la tranche du canon et ia culasse: — une balle matée, un étui légèrement tordu, si l’incideut s’est produit au déclanchement du tir, parce que la culasse n’était sollicitée que par le ressort récupérateur. — une balle matée et refoulée à l’intérieur de l’étui, si l’in— rident s’est produit au cours d’une rafale, parce que la culasse était alors sollicitée par le ressort récupérateur et par la force de rebondissement des amortisseurs. Il est à remarquer que ces incidents de tir semblent être plus fréquents lorsque l’arme est soumise à de fortes vibrations. * * * 11 est à prévoir également les incidents de tirs dus à des rup- tures de pièces (assez rares avec des armes neuves), tels que : défauts de percussion (percuteur émoussé); défaut d’extraction (extracteur cassé); — défaut d'éjection (éjecteur mutilé par suite de la faiblesse ou de la rupture de son ressort); — défaut d’alimentation 'mauvais fonctionnement du char- geur et du distributeur) ; — défaut d’accrochage (mauvais fonctionuement ou muti- lation de la gâchette); Ou encore à une mauvaise munition : — rupture d’étui ; — cartouche trop grosse; — étui déformé: — défaut d’extraction (bourrelet trop mince on (“lui trop court); manque de poussée. Ces derniers incidents peuvent être évités par le calibrage des cartouches avant le remplissage du chargeur. Ï1 est important de surveiller les points suivants : i " Le mauvais remplissage du chargeur (trous dans la dispo- sition des cartouches) provoque presque toujours le coincement
— 44 — des cartouches dans le chargeur (les balles n’étant pas main- tenues mais seulement guidées par la vis centrale) ou encore, à l’entrée du distributeur, une cartouche n’étant pas poussée par la suivante peut se placer en travers de la fenêtre de sortie et bloquer ainsi l’entrée du distributeur. Cet enrayage peut être évité si l’on suit les prescriptions énu- mérées plus loin « Garnissage du chargeur ». En fin de chargeur, le tir peut quelquefois cesser, la culasse mobile bloquée sur une cartouche mal présentée à la chambre et placée en travers de la fenêtre d’introduction. Cet incident, assez fréquent, provient du dérapage de l’arrêtoir de dernière cartouche. Celle-ci n’étant pas poussée par les car- touches restant dans le distributeur n’a pu être introduite cor- rectement. Nota. — Il n’est pas fait mention dés incidents pouvant pro- venir du mauvais fonctionnement des organes des commandes pneumatiques. CHAPITRE VI. MISE EN ŒUVRE DE L’ARME. A. Garnissage du chargeur. Opérations dans l’ordre. Le chargeur étant séparé de l’arme : i° Dévisser l’écrou du tube central a l’aide de la clé à ergot. Tirer le couvercle vers l’extérieur pour dégager le tube central de la vis centrale. 2° Placer le chargeur de façon à voir l’élévateur. Visser celui-ci de manière à ne laisser dépasser que 2 à 3 filets seulement de la vis centrale. 3“ Remplir les cases par rangées en engageant les cartouches, la pointe des balles dans le filet de la vis centrale, le culot de l’étui dans les cloisons du corps de chargeur. Commencer par la cartouche venant s’appuyer contre la butée de l’élévateur.
— 45 — 4° Continuer à garnir, rangée par rangée, en descendant l'élé- vateur, au fur et à mesure, eu faisant tourner la vis centrale. Prendre garde à ne laisser aucune place vide dans chaque rangée. 5° S’arrêter lorsque, l’élévateur vissé à fond, les cartouches arrivent à hauteur de la fenêtre de sortie (le couvercle étant enlevé, cette position est déterminée par l’extrémité du filet de la vis centrale aboutissant à la mortaise de dégagement. 6° Incliner le chargeur en prenant garde à ne pas laisser dé- placer les cartouches. Placer la main sous le chargeur pour maintenir la vis centrale. Placer le couvercle en engageant l'ergot du tube central dans la mortaise correspondante de la vis centrale. 7" Tourner sans forcer le couvercle (sens inverse des aiguilles d'une montre) en l’appuyant sur le corps de chargeur. Ce mouvement alimente le distributeur, cesser le mouvement dès qu’une cartouche apparaît à la fenêtre de sortie du distri- buteur. 8° Visser et bloquer l’écrou du tube central pour fixer le cou vercle. Pendant cette opération, maintenir le chargeur dans sa position initiale. 9° Avant de renverser le chargeur, remplir complètement le distributeur en forçant le couvercle à tourner jusqu a refus (sens inverse des aiguilles d’une montre). i o° S’assurer que cette dernière opération a été effectuée con- venablement en poussant fortement le fond du chargeur, (Celui-ci ne peut bouger si le distributeur est plein.) B. Mise en place du chargeur sur l’arme. i° Séparer la tige de fixation de l’axe de support du char- geur, s’il y a lieu. 2° Introduire le tube central du chargeur sur l’axe support solidaire de l’arme, en plaçant le chargeur de façon que le dis- tributeur soit du côté du pignon de commande. (Eviter de heurter le distributeur sur ce pignon.) 3° Orienter définitivement le chargeur de manière à pré- senter la butée de mise en place, portée par le distributeur, en regard du cran correspondant de la boite de culasse. Vérifier que les dents du pignon de commande peuvent s’engrener dans la
— 46 — couronne dentée du chargeur (pour cela, s’il est nécessaire, tourner légèrement à la main le pignon de commande). Zi° Pousser le chargeur à fond sans brusquerie et essayer de le faire tourner légèrement à droite et à gauche pour s’assurer de la mise en marche de la butée de guidage. 5° Après s'être assuré de la mise en place correcte du chargeur, visser sa tige de fixation munie d’un pas à gauche. Bloquer ensuite modérément à l’aide de la clé de chargeur. Pour séparer le chargeur de l'arme. Dévisser la tige de fixation et l’enlever. Tirer ensuite Iranelie- nient sur le corps du chargeur pour dégager le tube central de l’axe support. G. Mise en place de l’arme sur son. support. Celle manœuvre peut être differente suivant le type de l’avion. En général, l’opération consiste à : i" Ouvrir le dessous du caisson. Introduire le canon dans la douille avant du support, l’arme couchée, chargeur par dessus. 3° Soulever l’arrière de l’arme en la poussant vers l’avant pour engager le canon à fond dans le support avant. 4° Placer la vis de réglage portée par le bloc arrière de l’arme dans la chape correspondante du support. 5° Fixer l'arrière de l’arme par l’axe du supjwrl engagé dans la vis de réglage. (i° Fermer le dessous du caisson. D. Mise en place et branchement des commandes pneumatiques et du compteur de coups. Ces opérations légèrement différentes sur chaque type d’avion seront, définies par la Notice de Vavion ou par des instructions techniques concernant l’appareil. E. Opérations à effectuer en vue du tir. Avant le tir. Actionner la commande d’armement pour amener le piston à l’accrochage.
— 47 - Pour tirer.' Actionner la commande du dispositif de mise de feu, aban- donner cette commande pour interrompre le tir. Enfin le tir. Manœuvrer la commande du dispositif de sûreté. Aota. — En cas d’arrêt de tir, actionner la commande d’ar- mement et essayer de reprendre le tir en manœuvrant la com- mande de mise de feu. Répéter ces manœuvres deux ou trois Ibis, si le tir ne reprend pas immédiatement. Remauque. —- Après la manœuvre de commande de sûreté, le tir ne peut être repris qu’après action snr la commande d’ar- mement. CHAPITRE VH. ENTRETIEN. — RÉPARATIONS. — STOCKAGE. EMPLOI. Les démontages pouvant être effectués en escadrille sont énu- mérés au chapitre III. Le nettoyage de la mitrailleuse M. A. G., Mle 1934, peut être envisagé suivant les prescriptions communes aux armes automa- tiques. (Se reporter à l’instruction sur l'entretien et la réparation du matériel. R. A. D. 1. du 7 juin igâa.) Les armes stockées seront entièrement graissées ainsi que les chargeurs. En vue du tir, les mitrailleuses, les chargeurs seront soigneu- sement dégraissés au chiffon sec; ensuite, les pièces mobiles seront lubrifiées légèrement à l’aide d’huile incongelablc. Accessoires. Les accessoires utilisés avec la mitrailleuse d’aviation, Mlc 1go/| ( type aile ), se classent en : T. Accessoires de démontage et de remontage; II. Accessoires d’entretien et de nettoyage; ÏT1. Accessoires a utiliser en cas d’incidents de tir.
— 48 — 1. Accessoires de démontage et remontage. a. Accessoires spéciaux à Vanne : Clef à canon ; Clef d’écrou d’about de chambre à gaz; Tige poussoir; Crochet d’armement; Clef de chargeur à 3oo cartouches. b. Accessoires d’usage général (atelier du maître-armurier) ; Masse en cuivre; Jet en cuivre; Chasse-goupilles. 11. Accessoires d’entretien et de nettoyage. a. Accessoires spéciaux à l’arme : Fraise de décrassage de la cuvette du piston; .leu d’alésoirs de i millim. 8 à 2 millim. 3. &. Accessoires communs au F. M., M,e 24, M. 29 ou à la mitrailleuse M1* ig3i : Baguette de nettoyage; Brosse à canon ; Brosse de décrassage en fil d’acier; Ecouvillon de chambre Pinceau à graisser; Petit burin de décrassage; Boîte à graisse; Burette à huile; Burette à pétrole. III. Accessoires à utiliser en cas d’incidents de tir. Tire-douille; Crochet d’éjecteur ; Sonde d’âme. Pour le tir à terre et afin d’éviter l'emploi de l’air comprimé, on utilise un système de mise de feu par bowden dont la tête est identique à celle en service sur la mitrailleuse type tourelle.
— 49 — Réparations permises à l’unité. — Collections. Ce sujet est à l’étude. Dispositif de tir à blanc. Cet appareil est à l’étude ainsi qu’un cacbe-llamme spécial. Le filetage existant à l’extrémité antérieure du canon per- mettra leur fixation sur l’arme. Dispositif d’appui spécial à d'arme. Est livré par l’avioitneur sous forme de caisson logé dans l’aile, un peu en dehors du champ de rotation de l’hélice (voir Organi- sation en vue du tir, chap. n). Les conditions que doivent remplir ces supports sont stipulées dans le dossier : Installation sur aéronefs des matériels d’armement, du icr mai 1935 — Ministre de l’Air — sous réserve d’additif que nécessite le nouveau point d’appui antérieur de l’arme. Commandes à distance. Seuil constituées par des dispositifs pneumatiques livrés par fa vio 11 neur. Le principe est le suivant : — une bouteille formant réservoir d’air comprimé est ali- mentée par un compresseur d’air actionné par le moteur (pres- sion nécessaire : 3o kilogrammes maximum). Cette bouteille aboutit aux commandes particulières d’arme- ment, de sûreté et de mise de feu reliées aux organes corres- pondants de la mitrailleuse. La manœuvre des commandes permet l’admission de l’air comprimé dans les canalisations des dispositifs, leur abandon remet les canalisations en communication avec l’atmosphère. Actuellement, les organes de manœuvre sont solidaires de l’arme et compliquent ainsi la séparation de la mitrailleuse du caisson (en vue du nettoyage, par exemple). De plus, le démon- tage fréquent des raccords des canalisations risque d’en diminuer l’étanchéité. Une conception nouvelle en cours d’essais prévoit la fixation Jïr. — J. 38164-36. 4
— 50 — complète sur l’avion des dispositifs pneumatiques qui seraient alors livrés entièrement par l’avionneun Dans cette réalisation, les organes de manœuvre solidaires du caisson agissent directement sur les pièces correspondantes de la mitrailleuse au moyen de poussoirs. Compteur de coups. Cet appareil permet au tireur de connaître le nombre de car- touches restant à tirer. Le principe de l’appareil employé actuellement est le suivant : — une pipe de prise de pression fixée au voisinage de la bouche de l’arme recueille à chaque coup une certaine pression d’air transmise par un tuyau à un récepteur. Ce récepteur comporte essentiellement une membrane souple actionnant un cliquet qui fait avancer un rochet d’une dent pour chaque impulsion reçue. L’axe du rochet porte une aiguille se déplaçant devant un cadran et entraîne une minuterie pour le comptage des centaines de coups. Le compteur de coups est placé actuellement dans le voisinage du palonnier.
Fig. 15. — Compteur de mitrailleuse.

DEUXIÈME PARTIE MITRAILLEUSE D’AVIATION M. A. C. MODÈLE 1934 (TYPE TOURELLE)
— 55 — CHAPITRE PREMIER. GÉNÉRALITÉS. La mitrailleuse de tourelle est dérivée de l'arme d’aile. La tendance à unifier l’armement dans la mesure du possible autant que l’intention de simplifier la construction en manufac- ture a conduit à réaliser la presque totalité de la mitrailleuse de tourelle avec des pièces identiques à celles de l’arme d’aile. La seule modification importante apportée est dans l’alimenta- tion (identique à celle de la mitrailleuse M. A. C. M1b ig3i, type char) où le mouvement du chargeur est commandé par un ressort spirale indépendant de l’arme. D'autre part les organes pneumatiques étant supprimés, les manœuvres d’armement, de détente et de sûreté sont assurées par des commandes mécaniques. H n’existe actuellement qu’un seul type d’arme de tourelle : alimentation par la droite et éjection par la gauche. L’arme ne porte pas de poignée, ni de doigt de détente, ceux- ci sont solidaires du support; la détente est reliée à l’arme par un cable sous gaine. CHAPITRE IL ORGANISATION EN VUE DU TIR. A. Munitions, Cartouches, M10 1929, C à balle légère à gorge. Vo=85o m. s. environ. Dispersion. A titre d’indication, h dispersion de l’arme épaulée ( montée sur tourelle; circulaire Alkan et berceau support M. A. C.) est de l’ordre suivant avec des rafales longues (15 à 18 cartouches). A 100 mètres sur 100 balles : 5o impacts sont dans un rectangle de o'"7o X et 90 impacts dans 2ra5o X ira5o. B. Mode de tir. a, Poids de Vanne nue : 7 kiiograninunes. Poids du chargeur vide : 3 kilog. 700. Poids du chargeur plein ; 6 kilog. i5o.
— 56 — Les points d’appui sont les mêmes que ceux de l’arme d’aile. La fixation sur tourelle est réalisée par un berceau support soli- daire de la circulaire. Actuellement ce support ne reçoit qu’une mitrailleuse. Le montage en jumelage est à l’étude. b. Mode de refroidissement : Air ambiant. C. Vitesse de fonctionnement. Cadence : 1200 coups minute environ. Régime. Au sol : il est recommandé de ne pas tirer plus de loo coups consécutifs (1 chargeur) sans refroidir l’arme. En vol : le peu de temps dont dispose le tireur pour effectuer le tir dispense d’édicter un régime. D. Canon. Le canon est celui de l’arme d’aile. Seul le diamètre de l’évent est légèrement inférieur, l’énergie nécessaire au fonctionnement de l’arme étant moindre (suppres- sion de l’entraînement du chargeur). E. Appareil de pointage. L’arme ne porte pas d'appareil de pointage. La visée s’effectue au moyen d’un collimateur clair monté sur le berceau support et réglé par rapport à l'arme, CTI APURE 111. ORGANISATION EN VUE DU FONCTIONNEMENT. A. Fonctionnement fractionné. Le principe moteur est le même que pour l’arme d’aile. Les opérations principales : Fermeture. Ouverture. Verrouillage. Déverrouillage. Armé. Percussion. Extraction. Ejection, s’effectuent de la même façon et par les mêmes’pièces que celles de la mitrailleuse d’aile.
57 ----- La sûreté est assurée comme sur l’arme d’aile (crémaillère du levier d’armement et blocage de la gâchette). Alimentation. Emmagasinage. Le chargeur peut contenir 100 cartouches qui y sont disposées de la même manière que dans le chargeur de l’arme d’aile. 11 n’y a pas de distributeur. La portion d’hélicoïde formée par les cartouches s’appuie d’une part sur l’élévateur et d’autre part aboutit à la fenêtre de sortie du couvercle de chargeur. Transport. 1° Mouvement du chargeur : La rotation du corps de chargeur est commandée par la détente d’un ressort spirale bandé lors du garnissage du chargeur. Ce ressort est attaché d’une part à la vis centrale et d’autre part au corps du chargeur. L’élévateur entraîné par le corps de chargeur, se visse sur la vis centrale solidaire du couvercle de chargeur; celui-ci est immo- bilisé sur l’arme au moyen d’un tenon. Mouvement des cartouches et distribution : La colonne hélicoïdale de cartouches est poussée constamment par l’élévateur vers la fenêtre de sortie du couvercle du chargeur (sous l’action du ressort). Lorsque le chargeur n’est pas sur l’arme, un arrêtoir prenant appui sur la cartouche présentée à la fenêtre de sortie limite le le mouvement des cartouches et par suite celui dé l’élévateur et du chargeur. Cet arrêtoir est effacé par un tenon de l’arme lors de la mise en place du chargeur. La première cartouche libérée vient alors se placer contre le becquet si la culasse est fermée ou sur les rampes de guidage de la fenêtre d’introduction de la boîte de culasse, si la culasse mobile est ouverte. Présentation. Le chargeur est place sur le côté droit de l'arme sur un axe support sur lequel il est'fixé par 2 cliquets latéraux à ressort. La position de la fenêtre de sortie du couvercle vis à vis de la
- " £3 fenêtre d’introduction de la boîte de culasse est assurée par un tenon de l’arme axé sur le pontet s’engageant dans un trou du couvercle (celui qui dégage l’arrêtoir). A la fenêtre de sortie la cartouche est dirigée par 2 guides à ressort fixés sur le chargeur et appuyant respectivement sur la Balle et sur l’étui. La présentation correcte de chaque cartouche est déterminée par la pression des cartouches suivantes poussées par l’élévateur. Introduction. S'effectue comme sur l’arme d’aile par le becquct de la culasse mobile. B. Fonctionnement d’ensemble. Est en tout point semblable à celui de l’arme d’aile. Incidents de tir. Les incidents de tir constatés sont les mêmes que ceux de l’arme d’aile. CHAPITRE IV. MISE EN ŒUVRE DE L’ARME. A. Garnissage du chargeur. — accessoires nécessaires t i clef spéciale pour le chargeur, i support en bois. — opérations dans l’ordre : a. Ouvrir le chargeur : Pour cela : i° Débloquer et dévisser le tube de fixation du couvercle à l’aide de la plaquette de la clef spéciale ; le retirer. a0 Bander le ressort spirale d’un quart de tour en se servant de la clef engagée dans le support de poignée (le cliquet de la clef en prise sur le corps de chargeur empêche le mouvement inverse). 3’ Retirer le couvercle du chargeur. b. Remplir le chargeur. Abaisser l’élévateur en agissant par quarts de tour successifs sur le corps du chargeur avec la clef. Répéter l’opération jusqu’à ce que l’élévateur, vienne toucher le fond du chargeur.
— 59 — A ce nimnent, avnir gain de ne pas i’elirer la clef. 2° Placer le chargeur muni de sa clef sur son support en bois et garnir par rangées successives en commençant par la première cartouche placée contre la butée d’entraînement de l’élévateur, S’arrêter lorsque la balle de la dernière cartouche placée aborde le dégagement de l’extrémité du filet de la vis centrale. Remarque très importante. — Au cours du garnissage, bien s’assurer que tous les alvéoles sont pourvus d’une cartouche et que chaque cartouche repose bien sur la cartouche immédiate- ment inférieure. Ces prescriptions sont fondamentales, leur inobservation entraî- nant fatalement un incident de tir. c. Fermer le chargeur. 1° Placer le couvercle de telle façon que la fenêtre de sortie se trouve environ un quart de tour en avant de la dernière cartouche, mise en place. Tourner ensuite le couvercle sens inverse des aiguilles d’une montre jusqu’à ce que son ergot tombe dans son logement pratiqué dans la vis centrale. 2“ Dégager la clef en maintenant solidement le couvercle appuyé sur le chargeur. Freiner le léger mouvement diu chargeur qui a lieu au dégagement du cliquet de la clef. 3° Visser et bloquer le tube de fixation. Pendant cette opéra- tion, continuer à maintenir par pression le couvercle contre le corps de chargeur. B. Mise en place de l’arme sur son support. Introduire le canon dans la bague avant du berceau. Pousser l’arme vers l’avant en rapprochant sa partie postérieure de la chape de fixation. Introduire l’arrière de l’arme dans la chape du support. Fixer au moyen de l’axe à clavette basculante. Relier ensuite le câble sous gaine au levier de détente porté par le berGeau support. C. Mise en place du chargeur sur l’arme. ' Engager le tube de fixation du couvercle sur l’axe support en maintenant le chargeur par sa poignée de façon que la flèche soit dirigée vers le haut.
— 60 — Pousser à fond contre l’arme en tournant le chargeur sens inverse des aiguilles d’une montre jusqu’à ce que le trou du char- geur coiffe le tenon d’orientation porté par le pontet de l’arme. A ce moment la flèche est dirigée vers l’arrière de l’arme. Se garder de tirer sur la poignée pour s’assurer de la fixation du chargeur ( cette manœuvre recommandée avec le chargeur Lêwis, aurait ici comme conséquence le décrochage des cliquets de maintien ]. Pour retirer le chargeur, tirer un coup sec sur la poignée. Le poussoir agissant sur les cliquets de maintien de chargeur, les oblige à s’effacer à l’intérieur de l’axe support. D. Opérations à effectuer en vue du tir. Avant le tir : Amener le piston à l’accrochage en tirant énergiquement le levier d’armement en arrière. Ramener le levier d’armement en avant. Nota. — La crémaillère du levier d’armement oblige à armer à fond, le cliquet de sûreté n’étant libéré qu’à bout de course arrière du levier d’armement. Pour tirer : Actionner la détente placée en avant de la poignée du berceau support. Pour placer la sûreté : Tirer le levier d’armemement vers l’arrière sans aller à fond. Le cliquet en prise sur la crémaillère maintient celle-ci et par suite limite la course du piston vers l'avant. Pour l’enlever, armer franchement à fond et ramener le levier d’armement en avant. Remarque. — Le deuxième dispositif de sûreté bloquant la gâchette est peu accessible, l’arme étant montée sur le berceau. D’autre part sa manœu vre n’est pas nécessaire, la sûreté d’arme ment étant insuffisante.
— 61 — CHAPITRE V. ENTRETIEN. — STOCKAGE. Voir chapitre correspondant « Arme d'aile ». Accessoires. Les accessoires sont les mêmes que pour l’arme d’aile; de plus, il y a lieu de mentionner : la clef spéciale, le socle en bois pour le garnissage du chargeur. Cache-jlanimes. — Amortisseurs de recul. — Appareil de tira blanc. Ces dispositifs sont à l’étude. Leur fixation est prévue sur le filetage de l’extrémité antérieure du canon. Dispositif d’appui spécial à l'arme. Le matériel présenté par la M. A. C. comprend : 1 circulaire Alkan. i support berceau M. A. C. Le berceau support porte un collimateur clair à correction automatique. Le récepteur d’étui est composé d’un couloir solidaire du ber- ceau relié à un sac en toile par un tuyau souple. Ce tuyau est constitué par une bande de tôle d’aluminium enroulée en spirale et agrafée à jeu. En raison du poids des étuis et pour diminuer l’encombrement du poste de tir, le sac du récepteur est suspendu à la circulaire mobile de la tourelle. D’autres matériels sont à l’étude chez différents constructeurs.
MITRAILLEUSE M. A.D.. MODÈLE 1934 TYPE AILE. ANNEXE. L Description. H. DÉMONTAGE et remontage. CHAPITRE PREMIER. DESCRIPTION. La mitrailleuse d’aviation de 7 mm. 5, modèle 193/1, se divise en 7 parties : A. Le canon, B. La boîte de culasse, G. Le cylindre à gaz, D. L'ensemble mobile, E. Le boîtier support de mécanismes, F. Le biocarrière, G. Le chargeur. A. Le canon. Sur le canon dont la longueur est de o m. Go on remarque : A l’intérieur :. — la chambre, — l’âme munie de quatre rayures hélicoïdales au pas de 270 mm. — l’évent. A l’extérieur, de l’avant vers l’arrière : — le filetage (pour la fixation éventuelle de cache-flammes appareil de tir à blanc, compte-coups.. — le passage de la goupille de chambre à gaz ,1 • — les deux méplats pour le démontage,
— 64 — — la butée d’appui sur la boite de culasse pour la mise en place correcte du canon, — l’encoche logement du tenon d’arrêt du canon, — les deux couronnes formant portées avec leurs rainures diamétralement opposées, pour loger les crasses, — la partie filetée pour l’assemblage du canon à la boîte de culasse. Sur la tranche postérieure : — révidemment pour la tête de l’extracteur et le chanfrein d’introduction, Sur le canon est goupillée la chambre à gaz avec son about amovible maintenu eu place par un écrou. En avant de la chambre à gaz Je canon présente une partie cylindrique parfaitement usinée pour l’appui dans le collier du support fixé dans l’aile de l’avion, B. La boîte de culasse. Contient les organes mobiles, les guide et les protège. A l’extérieur de la boite de culasse on remarque : En avant : — la butée du canon , —- les encastrements du cylindre à gaz; A gauche : — les deux rainures guides du levier d’armement et l’échan- crure pour le passage de son tenon. (L’avant des rainures sert pour la mise en place du bloc des cylindres d’armement et de sécurité fixé par une clavette passant dans l’encoche transversale des rainures ), — la fenêtre d’éjection, —- le logement du cliquet de sûreté. Au dessus : — le logement du couvercle d’éjecteur. A droite : — le tourillon pour l’axe support de chargeur, — la fenêtre d’introduction des cartouches avec ses deux rampes de guidage, — le (*ran pour le tenon de mise en place du chargeur.
— 65 — Au dessous : — les differentes encoches de mise en place du boîtier support de mécanismes, — les bossages avec le passage des axes de fixation du boîtier support de mécanisme et du bloc arrière. A l’intérieur de la boîte de culasse on remarque : — la portée lisse et le taraudage pour l’assemblage du canon, — le plafond incliné permettant le soulèvement de la culasse mobile à la position de verrouillage, — le logement de l’éjecteur, — l’encoche pour le tenon du bloc arrière, — les rainures guides du piston et le passage dti becquet, - les nervures d’appui de la partie avant de la culasse mo- bile. A la boîte de culasse sont fixés : A gauche : — la vis de fixation du ressort de levier d’armement, - - le cliquet de sûreté avec son piston et sou ressort, — le coin d'appui et sa vis de fixation, — le bloc des cylindres d’armement et de sécurité par la clavette. Au dessus : — l’éjecteur avec son ressort et son axe, - le couvercle d’éjecteur. A droite : — l’axe support de chargeur sur lequel se visse la tige de fixation du chargeur. Au dessous : — le fond de boîte de culasse rivé par goupilles sur lequel est monté J’axe de verrou de cylindre à gaz relié à son levier par la goupille. Le Ioiijï de la face gauche de la boite de culasse, coulisse le CJ O 1 corps de levier d’armement avec son ressort de rappel. Le levier d’armement comprend essentiellement : — le corps de I evier d’armement, —• la tète de piston, — le segment de piston, — l’écrou de fixation de la tète de piston. Air. — J. 38164-36. 5
— 66 — Sur le corps de levier d'armement on remarque : — la crémaillère avec son tenon d’entrainement de renseuible mobile. — la tige avec son bout fileté pour la tète de piston, — - le bossage formé par la réunion de la crémaillère et de la tige avec son logement épaulé, pour le passage de la tige du piston de sécurité, — la languette avec son trou pour l’accrochage du ressort de rappel du levier d’armement. Sur le bossage est pratiqué un trou pour l'introduction d’un crochet permettant la manœuvre du levier lorsque la canalisa tion d’air comprimé u’est pas branchée. Au levier d’armement est relie le piston de sécurité qui comprend : — la tige de pistou avec sou arrèloir, — la tète de piston, — le segment de piston. L’axe d’assemblage avec son levier fixe le bloc arrière à la partit; postérieure de la boîte de culasse. L’axe du boîtier support de mécanismes avec sou levier, relie le boîtier à la boite de culasse. G. Le cylindre à gaz. Protège la partie antérieure du piston, retarde la détente des gaz, dirige l'échappement de ces derniers et empêche, par l’intermédiaire de son tenon, le dévissage du canon. Sur le cylindre à gaz on remarque : —• les fentes d’échappement des gaz, l’embase dissymétrique qui se loge dans la boîte de culasse et le tenon d’arrêt du canon. D. L’ensemble mobile. L’ensemble mobile comprend , a. Le piston, monobloc, qui a une longueur de 3o centi- mètres environ. La partie avant formant tube est terminée par une tulipe coiffant, lorsque la culasse est fermée, l'about de chambre a gaz.
— 67 — Sur la partie arrière ou corps de piston on remarque : A l’intérieur : — le canal pour le ressort récupérateur, ce canal étant de diamètre supérieur à celui du tube pratiqué dans la partie avant. A l’extérieur; à gauche : — le cran d’accrochage du levier d’armement, — les nervures guides situées de chaque côté; En dessus : — le tenon porte percuteur présentant les deux butées de culasse, — les logements de chacune des biellettes, séparés par une cloison que traverse l’axe de fixation des biellettes, En dessous : — la crémaillère et le cran de l’armé. Au corps du piston sont fixés : — - le percuteur au moyen de la goupille pointée ; — les deux biellettes par l’intermédiaire d’un axe rivé. Dans la biellette de droite est fraisé un logement pour la tète de l’axe de liaison amovible. b. Le ressort récupérateur qui est monté sur le tube guide portant : — à l’extrémité arrière, un about sur lequel prend directe- ment appui le ressort récupérateur. (L’extrémité de l’about se loge dans l’évidement pratiqué sur l’amortisseur inférieur). — à l’extrémité avant, un about qui limite la course d’une ron- delle pouvant coulisser sur le tube-guide et sur laquelle s’appuie l’extrémité avant du ressort. Lorsque le ressort récupérateur est monté sur l’arme, la ron- delle prend appui sur fépaulement situé entre le tube avant et le caual foré, dans le corps de pistou. c. L’a-ra de liaison amovible, qui assure la liaison entre la culasse et l’ensemble piston biellettes. Cet axe est constitué par une tête et un corps cylindrique. d. La culasse mobile, sur laquelle on remarque : A l’extérieur : — la tranche antérieure, —- la cuvette, 5.
— 68 — — le passage de l’éjecteur, — le logement de l'extracteur et de son ressort. A l’intérieur du logement d’extracteur sont pratiquées les rampes d’appui de l'extracteur et le logement de son tenon. — les butées antérieures et postérieures correspondantes aux butées du piston, — la tranche postérieure dont la partie haute constitue la face d’appui sur le coin d’appui, — les logements des 2 biellettes, séparés par une cloison percée pour le passage de l’axe de liaison amovible, — le beequet. A l’intérieur : —• la mortaise pour le passage du tenon porte percuteur, — le canal du percuteur, Sur la culasse mobile se moule l’extracteur, sur lequel ou distingue : — la tète et son plan incliné, — la grille, — le corps avec scs 2 rampes d’appui et son tenon. E. Le boîtier support de mécanismes. Le boîtier support de mécanismes situé à la partie inférieure de l’arme est relié : — à la boite de culasse par l’axe du bottier support de méca- nismes, — au bloc arrière par les tenons d'assemblage pratiqués sur ce dernier. A l’extérieur du boîtier support de mécanismes, on remarque: — l’œil pour le passage de l’axe du boîtier support de méca- nismes, — le trou pour l’axe du pignon de commande du ressort moteur, — le bossage et le trou de i’axe du pignon d’entraînement du chargeur, — les trous Avalisés de l’axe de gâchette; celui de droite pos- sède une échancrure pour permettre le montage de l’axe, — les trous de l’axe du cliquet de retenue du pignon d’entraî- nement du ressort moteur,
— 69 — — les trous pour le passage de la sûreté, — les tenons d’ensemblage avec le bloc arrière, - le logement du système de mise de feu. Sur le boîtier est fixé : — le pignon de commande du chargeur avec son écrou et sa goupille. A l’intérieur se montent : — la sûreté avec son levier muni du bouton et qui peut prendre les deux positions « F » et « S » (feu et sûreté), —'• le cliquet de retenue avec son ressort maintenu en place par son axe muni de son levier, — le mécanisme de détente, le mécanisme d’entraînement du chargeur. Àa sûreté est constituée par un cylindre présentant deux mor- taises, dans lesquelles peuvent prendre place, en position de mise de feu, les 2 oreilles situées sous la gâchette. Entre les 2 mortaises, se trouve une gorge, pour permettre le passage du corps de détente du système de mise de feu. Sur les cloisons séparant la gorge des mortaises, sont prati- qués deux dégagements, pour permettre la mise eu place du corps de détente, le levier de la sûreté étant à la position S. Sur la sûreté, à côté du levier, se trouve le tenon d’orientation de mise en place. Le mécanisme de détente, qui permet d’obtenir le tir et l'arrêt du tir, est placé à l’arrière et à la partie supérieure du boîtier. 11 se compose de ; — la gâchette sur laquelle on remarque : les 2 oreilles permettant la mise à la sûreté, la fourche servant d’appui au T porté par le piston du système de mise de feu, les 2 ailettes situées de part et d’autre, et qui limitent vers le haut la saillie de la tête de gâchette en venant prendre appui sur le dessous des flasques de la boîte de culasse, la tête de gâchette, le talon de gâchette avec son trou ovalisé pour le passage de l’axe de gâchette; — l’axe de gâchette avec sa collerette de fixation, — le support gâchette portant, à l’arrière, le 2 tourillon, permettant sa liaison avec la gâchette, par l’intermédiaire de
— 70 — l’axe de gâchette, à l’avant le passage de l’axe support de gâ- chette. Au support de gâchette est fixé le ressort de gâchette. A l’intérieur du support de gâchette se trouvent : — le ressort du support de gâchette avec sa butée, -— l’axe de support de gâchette avec son arrétoir. Le mécanisme d'entraînement du chargeur, qui occupe dans le boîtier support de mécanismes, la place laissée libre par le mécanisme de détente comprend : — le pignon commande du ressort moteur en forme de bois- seau à l’intérieur duquel se trouve un rochet. Ce pignon tourne autour de l’axe de pignon de commande supporté par le boîtier support de mécanismes. — le pignon intermédiaire qui se loge à l’intérieur du pré- cédent, muni du cliquet de pignon intermédiaire, et son ressort, — le pignon d’entraînement du ressort moteur avec son tourillon a rochet qui encliquette sur le cliquet de retenue, — le boîtier du ressort moteur, qui prend place à l’intérieur de la couronne du pignon d'entraînement, renferme le frein et le ressort moteur en spirale. Ce ressort s’accroche par son extré- mité intérieure sur le tourillon à rochet du pignon d'entraîne- ment, et par son extrémité extérieure, sur le frein, — le boîtier du ressort moteur porte à l’extérieur 4 encoches permettant sa liaison avec le pignon de commande du chargeur, par l’intermédiaire de sa tige. Celle-ci traverse le boîtier support de mécanismes et sert d’axe de rotation au pignon d’entraîne- ment et au boîtier du ressort moteur. Au boîtier support de mécanismes, se fixe également le sys- tème de mise de feu pneumatique, qui, normalement, reste soli- daire de lu conduite d’air comprimé, lorsqu’on retire l’arme de l’avion. Ce système comprend : — le cylindre de détente, — le corps de détente avec : sa collerette munie de deux butées d’orientation, — ses deux tenons de mise en place, ses encoches de fixation; — le piston à T et son ressort.
— 71 — F. Le bloc arrière. Sur le bloc arrière qui obture la boîte de culasse, sa partie postérieure on remarque : — le tenon d’accrochage à la boîte de culasse , — les logements des tenons d’accrochage et do mise en place du boîtier support de mécanismes, — le trou de passage de l’axe d’assemblage, — le trou fdeté destiné à la fixation de l’arme sur son support. A l’intérieur du bloe arrière trouvent place : — l’amortisseur supérieur et son ressort, Cet amortisseur sur lequel vient buter la culasse mobile porte a sa partie inférieure un méplat pour le passage du piston. — l’amortisseur inférieur et son ressort (identique à celui de l’amortisseur supérieur). Cet amortisseur qui sert de butée au piston porte un logement destiné à recevoir l'extrémité du tube guide. La course de chacun des amortisseurs est limitée par une goupille dite goupille d’arrêt d’amortisseur qui traverse le bloc arrière. G. Le chargeur. Le chargeur, à 3oo cartouches, se compose essentiellement : — d’un corps cylindrique fermé à sa partie supérieure par un fond évidé (rivé ou embouti d’une seule pièce), il porte à sa partie inférieure une couronne dentée et un roulement à billes annulaire. A l’intérieur, on remarque les cloisons guide cartouches dont 5 sont de plus grandes dimensions et servent à entraîner l'élévateur; autour de l’évidement du fond supérieur est rivée la couronne du roulement à billes. — d’une vis centrale portant en bout un logement pour l’er- got de l’embase du tube central. —- d’un chemin de roulement à billes inférieur, et d’un che- min de roulement à billes supérieur, qui se montent dans l’évî- dément do fond, le premier prenant simplement appui sur la vis centrale, le deuxième se vissant à l’intérieur de cette der- nière. Entre les 2 chemins de roulement se trouve la rondelle de guidage dus billes.
— 72 — — d’un élévateur avec son écrou permettant son déplace- ment longitudinal dans le corps de chargeur, — d’un couvercle sur lequel est pratiquée la (enétrede sortie des cartouches. Sur le couvercle est rivé ; —-• la rampe de guidage des cartouches, — le guide de sortie des cartouches, — le guide cartouches du couvercle, — le cliquet de chargeur avec sa chape et son ressort. Ce cliquet prenant appui sur les cloisons intérieures du corps de chargeur, interdit la rotation de ce dernier par rapport au couverle, dans le sens inverse à celui qui assure la sortie des cartouches. le tube centhal avec son extrémité filetée et son écrou. Sur l’embase de ce tube est rivé un ergot reliant la vis centrale au couvercle, — le corps de distributeur. Sur le corps de distributeur, on remarque : — la fenêtre de sortie de cartouches avec son guide d’intro- duction des cartouches, son arrêtoir de première cartouche et son arrêtoir de dernière cartouche qui ne fait saillie dans le guide d’introduction qu’en fin de chargeur. — la butée de mise en place du chargeur. A l’intérieur du corps de distributeur se déplace le coulisseau sous l’action de son ressort qui prend appui dans chacune des •2 coupelles dont il est fait mention plus loin. Le coulisseau porte : — le guide cartouches du distributeur, — la butée du guide cartouches, — la coupelle du coulisseau. Le distributeur est fermé par un fond portant un ressort à lame sur lequel est rivée la coupelle du fond de distributeur. CHAPITRE II. DÉMONTAGE ET REMONTAGE. Ces démoulages et remontages, les seuls qui puissent être eHèetués en escadrille, se divisent en deux groupes ; A. Les démontages et remontages sommaires, B. Les démontages et remontages complémentaires,
— 73 — L’ordre des remontages sommaires est inverse de celui des démontages. Les démontages et remontages complémentaires peuvent être entrepris, en totalité ou en partie, dans un ordre quelconque. A. Démontages et remontages sommaires. i° Démontages. Avant toute opération de démontage, retirer le chargeur s’il y a lieu, et s’assurer qu’il n'y a aucune cartouche dans l’arme. a. Retirer la partie mobile. Tenir l’arme horizontalement, le canon reposant sur un appui quelconque, le cylindre à gaz en dessous. Désarmer, s’il y a lieu, en freinant le mouvement de fermeture au moyen d’un levier d’armement par 1 intermédiaire chi crochet spécial. Dévisser et enlever l’axe d’assemblage avec la main droite, tandis que la main gauche maintient le bloc arrière. Retirer le bloc arrière en le faisant pivoter de bas en haut autour de son exlrémité supérieure, de façon à dégager le tenon d’assemblage. Faire tourner le boîtier de haut en bas, et le laisser pendre. Incliner l’arme vers la gauche (côté de la fenêtre d’éjection afin d'empêcher la chute ultérieure de l’axe des biellettes). Appuyer l’index ou le médius de la main droite en avant du cran de l’armé, retirer la partie mobile par l’arrière de la boîte de culasse. Sortir le ressort récupérateur avec sa tige guide de son loge- ment dans le piston. b. Retirer le boîtier support de mécanismes. De la main droite, l’appliquer contre la boîte de culasse, et, delà main gauche, faire tourner de go“ vers l’avant le levier de l’axe du boîtier, retirer cet axe, dégager le boîtier. c. Retirer le cylindre à gaz. Orienter le levier de verrou de cylindre à gaz perpendiculaire- ment à la boite de culasse. Dégager l'embase du cylindre à gaz de ses encastrements dans la boîte de cnjasse; ramener ensuite le
— 74 — cylindre à gaz vers l’arrière de façon à dégager l’about de chambre à gaz de l’extrémité antérieure du cylindre. d. Séparer la culasse mobile du piston. Incliner à droite l’ensemble mobile. Si Taxe des biellettes ne tombe pas de son propre poids, l’expulser avec la pointe d’une balle. Enlever la culasse en la poussant en avant et en soulevant sa partie postérieure. Nota. — Les démontages ci-dessus décrits sont suffisants pour le nettoyage sommaire et l’entretien courant de l'arme. 3° Remontages. a. .Relier la culasse mobile au piston. Engager le percuteur dans la mortaise de la culasse et pousser celle-ci en arrière. Faire coïncider le trou d’axe de chaque biellette avec celui de la culasse mobile, mettre en place, parla droite, l’axe de liaison amovible. b. Remonter le cylindre à gaz. Présenter le cylindre à gaz de façon que l’épanouissement de son embase se trouve par en dessus, engager l’about de chambre à gaz dans l’extrémité antérieure du cylindre. Pousser celui-ci à fond en avant et introduire son embase dans ses encastrements de la boîte de culasse. Orienter vers l’arrière le levier de verrou de cylindre à gaz. Remarque. — Si l’on ne peut ni introduire l’embase à fond, c’est-à-dire de façon qu’elle soit dans le même plan que le fond de boîte, ni fermer le verrou, cela tient à ce que : — ou bien le cylindre à gaz n’a pas été poussé suffisamment vers l’avant, — ou bien l’épanouissement de son embase a été mal orienté-, — ou bien, lorsqu’il a été procédé au démontage et remon- tage du canon (voir plus loin), le canon n’a pas été vissé à fond. c. Mettre en place le boîtier support de mécanismes. De la main droite, appliquer le boîtier contre la boîte do culasse, en plaçant l’œil du boîtier entre les 2 bossages d’avant
— 75 — des flasques de la boîte de culasse; et, de la main gauche, pré- senter l’axe du boîtier en face le bossage gauche de la boîte de culasse, le.levier dirigé et avant et vers le bas, de telle façon que l’ergot de l’axe du boîtier se trouve en regard de l’échancrure du bossage gauche. Pousser l’axe du boîtier à fond, et tourner le levier vers l’arrière, jusqu’à ce que l’ergot de son extrémité tombe dans son logement pratiqué en bout de l’axe du pignon de commande de ressort moteur. Laisser pendre le boîtier. Remarque. — La prescription relative au levier d’axe de boî- tier est impérative, faute de la respecter, l’axe du pignon de commande de ressort moteur n’est pas maintenu et peut sortir de son logement. C? d. Mettre en place la partie mobile et achever le remontage. Saisir la boîte de culasse de la main gauche en laissant pendre le boîtier support de mécanismes. Saisir de la main droite la partie arrière du piston et la culasse préalablement poussée vers 1’avant du piston. Introduire le piston dans la partie basse de la boîte de culasse et engager ses nervures guides dans les rainures guides de la boîte de culasse. Effacer l’éjecteur par pression avec la lige poussoir, introduire dans l’orifice pratiqué à l’avant du couvercle d’éjecteur, et pousser l’ensemble mobile a. fond vers l’avant. Introduire le ressort récupérateur dans son logement pratiqué à l’intérieur du piston, l’about plat dirigé vers l’avant. Faire pivoter le boîtier vers le haut et le maintenir appliqué sur la boîte de culasse. Présenter le bloc arrière, la partie supérieure inclinée vers l’avant, introduire le tenon dans son logement pratiqué dans le plafond de la boîte de culasse, et faire pivoter vers le bas. Mettre en place et visser l’axe d’assemblage en faisant nue légère pression sur la partie basse du bloc arrière. Remarque ï. — Au cours de la remise en place de l’ensemble mobile ; — si la culasse à peine engagée se coince, c’est qu’elle n’avait pas été poussée complètement en avant sur le piston; — s’il n’est pas possible de faire pénétrer dans la boîte de culasse la partie postérieure de la culasse et du piston, c’est que la tête de l’axe de liaison amovible ou l’ejecteur, ne sont pas suffisamment effacés.
— 76 — Remarque II. — Si le boîtier support de mécanismes ne peut être appliqué complètement sur la boîte de culasse, c’est que la position du pignon de commande du ressort ne lui permet pas d’engrener sur ]a crémaillère du piston. Pour remédier à cet incident, il suffit de faire tourner légèrement le pignon de com- mande du ressort moteur en agissant sur le pignon de commande du chargeur. Remarque III. —Si dans sa rotation vers le bas, le bloc arrière ne peut être amené en contact avec la face arrière de la boîte de culasse, c’est que la tige guide supportant le ressort récupérateur, a été introduite en sens inverse. B. Démontages et remontages complémentaires. i° Démontages. Se font après les démontages sommaires, quand il y a lieu. a. Enlever l’extracteur. Saisir à pleine main la culasse mobile démontée, appuyer la tète de l’extracteur contre un morceau de bois dur. Faire pression pour comprimer le ressort d’extracteur et éloigner ses tenons inclinés de leur rampe d’appui. Basculer la culasse pour faire sortir ces derniers de leur logement. Opérer doucement pour éviter la projection de l’extracteur et de son ressort. b. Retirer l’éjecteur. Enlever d’abord le couvercle dejecteur. Pour ce faire, intro- duire une pointe de cartouche dans le trou ménagé à la partie postérieure, soulever légèrement cette dernière et tirer vers l’ar- rière. Sortir ensuite l’axe dejecleur, après avoir ramené son levier vers l’arrière et parallèlement à l’axe de la boite de culasse. Ces opérations effectuées, l’éjecteur tombe de ]ni-même. Pour retirer le ressort d’éjecteur, le pousser vers l’avant. c. Démonter les mécanismes de détente et d’entrainement du chargeur. I. - - Mécanisme de détente. Pour faciliter l’opération, commencer par enlever l’ensemble pignon de commande de ressort moteur et pignon intermédiaire,
— 77 — après avoir retiré l’axe, en le poussant par la droite avec une pointe de cartouche. Tenir le boîtier de la main gauche, légèrement incliné sur la verticale, l'avant dirigé vers le haut. Appuyer la tète de gâchette sur le bord d’un morceau de bois dur. Faire eifort de haut en bas sur le boîtier pour comprimer le ressort de rappel de support de gâchette. Dans cette position, maintenir le ressort bandé et lier le support de gâchette et sa butée par l’introduction de la tige poussoir dans l’orifice ménagé à l’avant du support de gâchette. Retirer l’axe support de gâchette. Ramener l’ensemble gâchette et support de gâchette vers l’avant de telle façon que la collerette de l’axe de gâchette se trouve eu lace de l’échancrure pratiquée à l’extrémité avant du trou ovalisé situé sur la joue droite du boîtier. Placer le boîtier horizontalement eu Je faisant reposer sur le pignoibde commande du chargeur. De la main gauche, dont la paurne appuyée sur le boîtier le maintient dans la position précédemment définie, placer la pointe du chasse goupille sur l’axe de gâchette. Faire sortir ce dernier de sou logement en frappant à petits coups sur le chasse goupille; au moyen de la masse eu cuivre. Retirer l’ensemble gâchette et support de gâchette qui se séparent d’eux-mûmes. Rkmakqoe. — I voir soin , pendant tout le cours du démontage, de laisser en place la tige poussoir (pii relie le, support de gâchette à. sa butée. La tige poussoir ne, sera retirée gu’après remontage. U est interdit de séparer le ressort de gâchette du support de gâchette. II. - MÉcAMSME d’eNTHAiXEMENT l)U CUAKGEUld1). l” Démontages d'ensembles. Le mécanisme de détente étant enlevé : — retirer la goupille d’écrou de pignon de commande de chargeur. — dévisser l’écrou, i i) Ce mécanisme ne peut être démonté que si le mécanisme de détente a été préalablement retire.
— 78 — — retirer-le pignon de commande du chargeur, — sortir du boîtier support de mécanismes le pignon d’entrai- nement du ressort moteur. 2° Démontages accessoires. — séparer le pignon intermédiaire du pignon de coin mande du resssort moteur en tirant sur ces 2 pignons en sens con- traire. ’ * Remarque. — Opérer au-dessus d’une table pour évite)’ de perdre le ressort qui risque de tomber au cours de ce démon- tage, — Séparer Je pignon d’entraînement du ressort moteur du boîtier de ressort moteur. Pour ce faire, saisir le pignon de la main gauche, et de la main droite, introduire le pignon de com- mande de chargeur par son extrémité filetée dans Je trou d’axe du boîtier jusqu’à ce que les encoches de la tige du pignon de commande du chargeur soient en prise avec les encoches (Tu boî- tier. Tourner d’avant eu arrière en tirant vers la droite. Remarque I- — Ce dernier démontage doit cire tout à lait exceptionnel. Remarque IL — H est absolument interdit de sortir le ressort moteur de son boîtier. TÏL — Pièces accessoires. ’ r° Enlever la sûreté. Pour ce faire, amener le levier de sûreté à environ /i5” vers le bas et en avant, pour que le tenon porté par la sûreté soit en regard de son passage ménagé dans le boîtier support de méca- nisme et tirer l’axe vers l’extérieur du boîtier. 2° lielirer le cliquet de retenue. Enlever ie cliquet de retenue et son ressort. Pour cela, amener le levier de l’axe dn cliquet de retenue vers l’arrière du boîtier, dans une position parallèle à la partie supérieure du boîtier sup- port de mécanismes; retirer l’axe du cliquet vers la droite. Le clk|uet tombe au fond du boîtier. Eviter de perdre Je ressort.
— 79 — d. Retirer l'about de chambre à <jaz. Le cylindre à gaz étant retiré ; Dévisser l’écrou d’about de chambre à gaz et, à l’aide de la chasse en cuivre et du marteau, repousser l'about vers l’arrière. e. Démonter le canon. La partie mobile et le cylindre à gaz ayant été enlevés, serrer la boîte de culasse horizontalement, le dessous de boîte en haut, le canon dirigé vers la droite, dans un étau muni de mâchoires en plomb. Avoir soin de ne pas serrer sur les flasques pour ne pas écraser la boite. Saisir le canon par scs méplats au moyen de la clef de démon- tage du canon. La poignée de la clef étant dirigée vers le bas(i), faire ellorl i» son extrémité en poussant pour dévisser le canon (2). Remarque. — Le canon étant vissé â forcement dans la boite de culasse pour obtenir un blocage suffisant, il peut parfois être nécessaire, pour obtenir le déblocage, de remplacer la pression continue exercée à l’extrémité de la clef, par quelques coups frappés avec la paume de la main. Le canon ne doit être démonté que tout à fait exceptionnel le- ment , car le nettoyage et l’entretien de l'arme peuvent être entièrement assurés sans qu’il soit nécessaire de recourir à celte opération. 2° Remontages. a. Remonter l'extracteur. Introduire le ressort d’extracteur dans son logement. Mettre l’extracteur en prise avec son ressort, la griffe tournée du côté de la culasse mobile. Appuyer fortement sur la tête de l’extracteur, jusqu’à ce que les deux tenons obliques puissent s’engager dans les rampes d’appui. (1] Il est indispensable de respecter cette disposition de la clef, sans quoi on risque de détériorer le bloc des cylindres d'armement et de sécurité. (2) Lorsqu’on regarde l’arme par l’avant du canon, le dévissage du canon s’obtient par un mouvement inverse de celui des aiguilles d’une montre.
— 80 — b. Remonter l’éjecteur. Remettre le ressort d’éjecteur en introduisant son extrémité arrondie dans le logement en T pratiqué à la partie supérieure arrière du logement d’éjecteur. Introduire l’éjecteur verticalement dans son logement, le bec en haut et tourné vers l’avant. Le fixer par son axe présenté de telle façon que son levier soit dirigé vers l’arrière, parallèlement à l’axe de la boite de culasse. Enloncer. complètement à fond et ramener le levier vers l’avant. Remettre le couvercle en le glissant par l’arrière dans ses rainures. Aider le mouvement en faisant pression sur l’avant de l’éjecteur. c. Mettre en place les mécanismes de d dente et d'entrainemeiit dit chargeur. Avant toute opération remettre en place, s’il y a lieu, le cli- quet de retenue. Pour ce faire, enfiler le ressort sur le tourillon le plus long du cliquet, la branche du ressort parallèle à son axe venant prendre appui sur le cliquet, du coté de l'arrondi. Tenir verticalement le boîtier de la main droite, l’ouverture en haut. Saisir le cliquet et son ressort entre le pouce et l’index de la main gauche. Introduire l’ensemble dans le boîtier, la grande branche du cliquet dirigée verticalement vers le bas, l’extrémité libre du ressort dirigée horizontalement vers l’arrière. Lorsque le trou des tourillons est à hauteur des orifices correspondants du boîtier, maintenir ce dernier avec les doigts de la main gauche restés libres. Faire pression de l’index sur le tourillon en compri- mant l’extrémité libre du ressort qui prend appui sur le plan incliné, de façon à assurer la coïncidence du logement de l’axe dans les tourillons et sur le boîtier. Introduire de la main droite l’axe de cliquet de retenue, en le présentant le levier dirigé hori zoutaiement vers l’arrière- Ramener le levier vers l’avant. I. — Mécanisme d’enthaînement du guaugeuh. 1° Remontages accessoires. Remettre le boîtier du ressort moteur sur le pignon d'entraî- nement du ressort moteur, et l’enfoncer bien à fond en tournant,
— 81 — si besoin est, de façon que l'extrémité libre du ressort s'engage dans un creux du rochet. Assembler le pignon intermédiaire et le pignon de commande du ressort moteur. Pour ce faire : Placer le ressort du cliquet de pignon intermédiaire dans sou logement. Mettre en place le cliquet de pignon intermédiaire, en ayant soin que l'extrémité du ressort de cliquet tombe dans son embase. Rendre le pignon intermédiaire solidaire du pignon de com- mande du ressort moteur, en introduisant le moyeu du second dans l'orifice axial du premier. Faire pression sur le cliquet de pignon intermédiaire pour comprimer son ressort et enfoncer ce pignon à fond. 2° Remontage des ensembles. Avec l’index de la main gauche, soulever la grande branche du cliquet de retenue et la ramener le plus en arrière possible. Avec la main droite, placer dans le boîtier support de méca- nismes l’ensemble pignon d’entraînement du ressort moteur et boîtier du ressort moteur, le pignon à gauche; laisser reposer l’ensemble sur le fond du boitier support de mécanismes et abandonner le cliquet de retenue. Mettre en place le pignon de commande du chargeur, en l'introduisant de droite à gauche, le pousser à fond pour mettre en prise ses lenons avec les encoches du boîtier de ressort moteur. Du coté gauche, visser en hout l’écrou de pignon de commande du chargeur. Arrêter cet écrou au moyen de sa goupille en introduisant la partie rectiligne par le haut, faire tourner la goupille autour de cette partie, en forçant légèrement pour faire tomber la partie curviligne dans la gorge de l’écrou. Nota. — Pour faciliter le remontage des pièces contenues dans le boîtier support de mécanismes, l’ensemble pignon de commande de ressort moteur et pignon intermédiaire n’est remonté qu’a près remontage du mécanisme de détente. IL — Mécanisme de détente. Placer le support de gâchette (toujours muni de la tige pous- soir), le ressort de gâchette en arrière et vers le haut, à l’intérieur du boîtier support de mécanismeet dans sa partie haute. 4ir. - J. 38164-36. 6
— 82 — Engager par la joue droite du boîtier support de mécanismes l’axe de gâchette, en évitant de l’amener en saillie à l’intérieur de la mortaise du support de gâchette. Présenter l’avant de la gâchette dans cette mortaise, la fourche en arrière et vers le bas en ayant soin de faire reposer l’extré- mité supérieure du ressort de gâchette sur son embase ménagée sur la gâchette. Pousser à fond l’axe de gâchette, en ayant soin de maintenir l’ensemble vers l’avant, de façon que la collerette de l’axe se trouve en regard de l’échancrure du trou ovalisé du boîtier. (Pour cette opération, il est parfois nécessaire d’utiliser la masse en cuivre, tout en faisant pression latéralement sur la gâchette, pour contrebalancer faction du ressort de gâchette, qui peut avoir tendance à incliner la gâchette sur son axe de rotation.) Repousser l’ensemble gâchette support de gâchette vers l’ar- rière et mettre en place l’axe support de gâchette en l’intro- duisant par la gauche, de façon à ce que son arrêtoir vienne prendre appui sur l’arrondi du bord extérieur de la joue gauche du boîtier. Faire pression sur la tête de gâchette comme i] est indiqué pour le démontage, afin de comprimer le ressort de support de gâchette pour retirer la tige poussoir. Mettre en place l’ensemble pignon de commande du ressort moteur et pignon Intermédiaire, ce dernier à gauche. Lier cet ensemble au boîtier support de mécanismes au moyen de l’axe de pignon de commande du ressort moteur en l’introduisant par la gauche. III. — Pièces accessoires. a. Remonter la sûreté. Introduire la sûreté dans son logement, le levier dirigé à 45° environ vers le bas et en avant, de façon que le tenon soit situé en regard de son passage ménagé dans le boîtier support de mécanismes. JEnfoncer complètement la sûreté et amener le levier à la position « F ». b. Remonter l'about de chambre à gaz. Présenter l’about de chambre à gaz par l’arrière, en l’orientant de telle façon que sa rainure soit en regard du grain de mise en place vissé sur la chambre à gaz.
— 83 — Introduire à fond, à l’aide de la chasse en cuivre et de la masse. Visser l’écrou de l’about de chambre à gaz. c. Remonter le canon. Engager, sans brusquerie, la partie filetée du canon dans son logement. Visser à la main et assurer le blocage au moyen de la clef spéciale. Terminer par un coup sec, de façon à faire porter fran- chement la butée de canon sur la butée correspondante de la boite de culasse. (Pour cette opération, la culasse est prise dans un étau, comme il est indiqué pour le démontage). Remarque. — Le blocage n’est assuré que si le logement du tenon de mise en place du cylindre à gaz porté par le canon, est exactement dans le prolongement de celui porté par la boîte de culasse. S’il n’en était pas ainsi, débloquer légèrement et rebloquer à nouveau vigoureusement avec la clef. Remarque générale.— En fin de remontage, faire fonctionner l’arme à vide pour s’assurer de la bonne mise en place des difté rents éléments. CHAPITRE RI. DÉMONTAGE ET REMONTAGE DU CHARGEUR. A. Démontages. Seuls les démontages énumérés ci-après sont autorisés. Retirer le couvercle. Retirer les organes du distributeur. a. Retirer le couvercle. Engager Pergot de la ciel de chargeur dans une des encoches de l’écrou du tube centrai. • Dévisser cet écrou. Saisir le distributeur de la main droite, en introduisant le pouce dans le tube central.
— 84 — Tirer le couvercle vers l’extérieur pour dégager le tube central de la vis centrale. Remarque. — Si, après avoir dévissé l’écrou, l’on éprouve quelque difficulté à retirer le couvercle, saisir le chargeur des deux mains par la couronne dentée, le poser verticalement sur une table, le fond vers le bas, et faire pression. Le couvercle ainsi débloqué, terminer l’opération comme il est dit ci-dessus. b. Retirer les organes du distributeur. Tenir le couvercle de chargeur verticalement, par son tube central. Faire basculer le fond du distributeur en appuyant fortement sur l’extrémité située vers le centre du couvercle de chargeur. Retirer le fond de distributeur. Enlever le ressort. Retirer le coulisseau. B. Remontages. a. Remonter les organes du distributeur. Tenir h* couvercle de chargeur verticalement par son tube central. Introduire le coulisseau et le laisser tomber au fond du distri- buteur. Introduire le ressort en le faisant reposer indifféremment par l’une ou l’autre de ses extrémités dans la coupelle portée par le coulisseau. Coiffer l’autre extrémité par la coupelle du fond de distri buteur. Comprimer fortement le ressort en inclinant légèrement le fond du distributeur de façon à faire passer ses extrémités sous la languette du corps de distributeur. b. Replacer le couvercle du chargeur. Placer le corps de chargeur horizontalement. Saisir le couvercle par le distributeur. Engager le tube centra] dans la vis centrale. Pousser à fond, en orientant le couvercle de telle façon que l'ergot porté par l’embase du tube central tombe dans le loge- ment pratiqué en bout de la vis centrale. Pour faciliter cette
— 85 — opération, immobiliser la vis centrale en appuyant de la main restée libre sur le chemin de roulement supérieur solidaire de la vis centrale et faisant saillie sur le fond de chargeur. Visser l’écrou du tube central et le bloquer avec la clef. Remarque importante. — Ne jamais bloquer l’écrou avec la clef sans s’être préalablement assuré que l’ergot porté par l’em- base du tube central est bien en place dans le logement corres- pondant pratiqué en bout de la vis centrale. Imprimerie Nationalb. —J. 38164-36,