Text
                    Charmy
Infanterie
et
Régiments étrangers
Splendeur des Uniformes de Napoléon
Éditions Charles Hérissey

Du même auteur, dans la série Splendeur des Uniformes de Napoléon « La Cavalerie » Chasseurs - Hussards - Chevau-légers - Carabiniers - Dragons - Cuirassiers « La Garde Impériale à pied » État-Major - Grenadiers - Fusiliers Grenadiers - Fusiliers Chasseurs - Marins - Chasseurs à pied Gendarmerie d'Élite - Artillerie à pied - Vétérans - Invalides Tirailleurs - Tirailleurs chasseurs - Conscrits grenadiers - Conscrits chasseurs Voltigeurs - Gardes nationales - Sapeurs du génie - Grenadiers blancs - Pupilles de la garde Flanqueurs grenadiers - Flanqueurs chasseurs -Vélites de Turin et de Florence « La Garde Impériale à cheval » État-Major - Grenadiers - Fusiliers Grenadiers - Fusiliers Chasseurs - Marins - Chasseurs à pied Gendarmerie d'Élite - Artillerie à pied - Vétérans - Invalides Tirailleurs - Tirailleurs chasseurs - Conscrits grenadiers - Conscrits chasseurs Voltigeurs - Gardes nationales - Sapeurs du génie - Grenadiers blancs - Pupilles de la garde Flanqueurs grenadiers - Flanqueurs chasseurs - Vélites de Turin et de Florence © 2004 - Éditions Charles Hérissey 15, rue Saint-Thomas - 27000 Évreux N° ISRN • ?-Q 14zl17.1 Q-S
Infanterie de ligne de 1804 à 1815
8 — Infanterie ei Régiments étrangers Historique de l'Infanterie de ligne Ancien régime (1560 à 1789) L'organisation de l'infanterie en régiments date du règne de Charles IX ( 1560 à 1574). Il n’y avait pas encore d'uni- forme spécial. Les chefs de ces régiments se nommaient « Mestres de camp ». Le nom de Coulonel ou Colonel était réservé aux officiers supérieurs des bandes étrangères qui formaient en ce moment l'armée. Les premiers régiments prennent les noms de Picardie. Piémont. Champagne, etc. Les régiments avaient des tambours et des fifres. Ce n'est qu'à partir de Louis XIV que les officiers portè- rent l'uniforme pareil à celui des soldats. Dans chaque régiment il y avait un drapeau par compagnie. Les grenadiers datent aussi de Louis XIV. Il y avait quatre grenadiers par compagnie. Ils étaient armés de grenades à main. La baïonnette et les épaulettes datent aussi de la même époque. République (1789 au 27 octobre 1795) Tous les régiments à partir de 1789. et petit à petit, quittent les noms qu'ils avaient sous la Royauté (Picardie. Piémont, etc.) et prennent des numéros. Ils sont désignés sous l'appellation de 1" Régiment d'infanterie de ligne, 2e Régiment d'infanterie de ligne. 3e Régiment, etc. Les régiments sont commandés par des colonels et lieutenants-colonels. Les régiments étaient divisés en bataillons. Chaque bataillon en compagnies, chaque compagnie en escouades. Le 21 février 1793 (décret) les régiments changent le nom de « Régiment » par celui de « Demi-brigade » commandée par un chef de brigade (ancien colonel). Deux demi-brigades forment une brigade, commandée par un général de brigade qu'on appelait aussi Brigadier. Deux brigades forment une division.commandée par un général de division. Chaque demi-brigade est désignée par un numéro.comme les régiments: lrc demi-brigade d'infanterie de ligne. 2e demi-brigade, etc. 11 y avait trois bataillons par demi-brigade. Chaque bataillon de neuf compagnies, dont sept de fusiliers, une de grena- diers et une de canonniers, servant six pièces de quatre. Les demi-brigades sont composées comme les régiments, avec par demi-brigade un tambour-major, des tambours, des sapeurs et une musique avec un drapeau par bataillon. On les désignait aussi « demi-brigades de bataille » depuis 1793 et 1794. jusqu'en 1796 et de « demi-brigades de ligne »de 1796 à 1803. Certaines désignations de grade changent également sous la République et l'Empire. Directoire (1795 au 9 novembre 1799) Même chose. En 1798 on supprime les canonniers dans les demi-brigades. Consulat (du n novembre 1799 au 18 mai 1804) Trente et une demi-brigades furent réduites à deux bataillons. Chaque bataillon, composé de compagnies de fusiliers et une de grenadiers. On fonde pendant la campagne d'Égypte un bataillon de « Chasseurs d’Orient » qui entre en France en 1801. Le 20 août 1803 on organise un « bataillon de Tirailleurs du Pô ». Le 31 août 1803 on crée un « bataillon Irlandais ». Le 1er bataillon colonial, sous le nom de « Chasseurs résidants à Ilessingue » fut créé aussi sous le Consulat. Le 22 septembre 1803 (1er vendémiaire An XII). Les demi- brigades reprennent le nom de « Régiments » avec numéros. Le 27 septembre 1803. les troupes suisses rentrèrent dans l’armée française (3 demi-brigades helvétiques). Vers la même époque, le général Mortier lève une légion Hanovrienne. Premier Empire (du 18 mai 1804 au 6 avril 1814) 1804 Tous les corps d’infanterie furent reportés à trois bataillons de mille hommes, soit trois mille hommes par régiment. Plus tard on ajouta un quatrième bataillon de mille hommes. Il y avait des régiments d’infanterie de ligne et des régiments d’infanterie légère. Il y a un caporal tambour par régiment.
Infanterie de ligne — 9 1805 Le 13 septembre, on crée dans l'infanterie de ligne des compagnies de « Voltigeurs » (une compagnie par bataillon, pendant tout l'Empire). Les compagnies de fusiliers sont désignées sous le nom de « Compagnies du centre ». Dans certains régiments chaque compagnie de « Volti- geurs » possède des cors (ou cornets) en plus des tambours. Chaque bataillon a neuf compagnies: sept de fusiliers, une de grenadiers et une de voltigeurs. La même année, l'armée comprenait cent douze régiments d'infanterie de ligne, mais vingt-deux numéros étaient vacants. L'effectif réel n'était que de quatre-vingt-dix régiments, dont dix-neuf régiments à quatre bataillons et soixante et onze régiments à trois bataillons. En tout deux cent quatre-vingt- neuf mille hommes. Plus trente et un régiments d'infanterie légère dont quatre étaient vacants, soit vingt-sept régiments. Plus les troupes auxiliaires suivantes: Un régiment suisse formé avec ce qui restait des trois demi-brigades. Un régiment étranger (Régiment de la Tour d'Auvergne) créé le 30 septembre. Le 2‘ régiment Étranger (Isembourg) créé le Ie' novembre. Cinq bataillons d'infanterie légère Corse. Trois bataillons francs de l'île d'Elbe. Trois légions (du Midi ou Piémontaise. Hanovrienne et Irlandaise). Un bataillon de Chasseurs d'Orient. Un bataillon de Tirailleurs du Pô. Un bataillon de déserteurs. Un bataillon de Pionniers. Six bataillons coloniaux. 1806 Même chose. Décret du 26 avril et du 24 juillet. On donne à certains régiments un habit blanc, mais cet essai ne dura pas. Le 13 novembre, on crée le Régiment de Prusse et le Régiment Dalmate. En juillet on crée le bataillon Valaisan. Il fut remanié en 1807. Le 11 décembre, on crée le Régiment de Wesphalie. 1807 Même chose. Le 26 juin, les décrets du 26 avril et du 4 juillet (habits blancs) sont abrogés, mais l'habit blanc, dans certains régiments, est encore porté en 1810. Le 27 octobre, le régiment Suisse passe au service de Naples. Le 25 décembre, on crée le Régiment Albanais qui était en formation depuis le 1" juillet. 1808 Le 8 mai. on crée la Légion Portugaise et les troupes Ioniennes. On crée aussi les Chasseurs de montagne. Le 18 février, les régiments d'infanterie de ligne et d'infan- terie légère reçurent une nouvelle organisation. Ils furent composés d'un état-major et de cinq bataillons. Les quatre premiers avaient six compagnies (quatre de fusiliers, un de grenadiers, un de voltigeurs) qui s’appelèrent Bataillons de guerre et le cinquième, composé seulement de quatre compa- gnies de fusiliers fut connu sous le nom de Bataillon de dépôt. Chaque bataillon commandé par un chef de bataillon, ayant sous ses ordres un adjudant-major et vingt adjudants sous-officiers. Le Bataillon de dépôt est commandé par le major.accompagné d’un capitaine.aidé d'un adjudant-major et de deux adjudants sous-officiers Le 1" octobre, le régiment Suisse rentre dans l'armée française et on crée à cette époque trois autres régiments suisses ce qui fait quatre régiments suisses 1809 Le 3 janvier, un bataillon du régiment de Wesphalie fut mis au service de la France. Le 9 février, on crée le régiment Joseph Napoléon. Le 19 mai. on crée quatre compagnies de Sbires, en Toscane et le bataillon Septinsulaire. aux îles Ioniennes 1810 Le 27 janvier, les hommes des dépôts de Conscrits réfrac- taires sont formés en deux régiments nommés Régiments de la Méditerranée. Le 11 avril, tous les régiments d'infanterie de ligne, présents aux armées d'Allemagne et d'Italie furent pourvus d'une compagnie de canonniers à pied et d'un matériel d'artillerie, avec chevaux du train mais la suppression s'en fit l'année suivante à leur rentrée en France. À la réunion de la Hollande à la France, l'infanterie hollan- daise devient les 123.124.125.126 régiments d'infanterie de ligne français Le 1" juin, les Pandours albanais furent admis au service de la France.
io— Infanterie ei Régiments étrangers Le 30 septembre, le bataillon de Wesphalie est versé dans la Légion Hanovrienne. Le 16 novembre, on crée un régiment Illyrier. i8ii Même chose. Le 23 avril, on crée des colonels et des majors en second. Le 3 juillet, on crée un deuxième caporal tambour dans le bataillon de dépôt, où se trouve une école de douze élèves tambours. Le 9 août, la Légion Hanovrienne cesse d'exister, elle fut incorporée dans les 127.128 et 129 régiments d'infanterie de ligne. Le 11 août, la Légion Piémontaise cesse d'exister. Le 16 septembre, le bataillon Valaisan est versé dans le 1 Ie Régiment d'infanterie légère. Le 14 octobre, parmi les adjudants majors on crée un capitaine adjudant-major d'habillement, dans les bataillons de dépôt. En décembre, le bataillon des Tirailleurs du Pô devient le 1L Régiment d'infanterie légère. 1812 Les régiments ont six bataillons et un septième de dépôt. Décret du 19 janvier Changement complet dans la coupe de l'uniforme. L'infanterie de ligne se compose de cent soixante-huit régiments et de plusieurs bataillons et compagnies, tant français qu'étrangers, soit : Cent vingt régiments de ligne (trente-six étaient vacants) Trente-deux régiments d'infanterie légère (quinze étaient vacants). Quatre régiments Suisses. Un régiment Espagnol (Joseph Napoléon). Six régiments Croates. Un régiment d'Illyrie (deux régiments d'après Marbot et de Valmont). Quatre régiments étrangers au service de la France (La Tour d'Auvergne, etc.). Un régiment de Neufchâtel (Berthier). Un régiment de militaires étrangers. Trois régiments Portugais (une légion). Quatre de la Vistule (une légion polonaise). Les troupes hors ligne comprenaient: Des bataillons coloniaux. Des chasseurs de montagne. Des compagnies de Réserve. Des compagnies de discipline (deux régiments de la Méditerranée). Les douanes. Quatre régiments d'artillerie de marine. Les équipages de Haut bord débarqués. Notes Il faut ajouter pour la campagne de Russie les régiments des pays alliés: Prussiens Autrichiens. Italiens. etc., et les régiments de la principauté de Berg, du Grand-duché de Varsovie. On donne une enseigne (ou fanion) de couleur verte aux bataillons de dépôt. Le 7 février, on forme en Espagne le Régiment de Catalogne mais il fut dissous la même année, le 17 mars. Le 20 septembre, le 1er Régiment de la Méditerranée devient le 35e Régiment d'infanterie légère et le 2e Régiment de la Méditerranée devient le 133e Régiment d'infanterie de ligne. Le régiment de l'île de Walcheren devient le 131e Régiment d'infanterie de ligne. Le régiment de l'île de Ré devient le 132e Régiment d'infanterie de ligne. Le bataillon de Belle île devient le 36e Régiment d'infan- terie légère. Ces corps avaient été formés avec les dépôts des Conscrits réfractaires à la fin des planches. 1813 Même chose, mais avec une nouvelle réorganisation (suite des désastres de Russie). Les bataillons n'ont plus que six compagnies, comprenant quatre compagnies de fusiliers, une compagnie de grenadiers et une compagnie de voltigeurs. Le décret du 19janvier 1812 fut complètement appliqué au moment de la nouvelle réorganisation de l'année pour la transformation de la tenue, qui fut connue sous le nom de Modèle 1812. Le 17 novembre, le régiment d'Illyrie est supprimé. On crée de nouveaux régiments de ligne. 11 y a en tout cent cinquante-six régiments de ligne français. Le 5 novembre, le régiment Joseph Napoléon est dissous et devient le régiment de Pionniers espagnols. 1814 (jusqu'à la Première Restauration) Officiellement même chose (Campagne de France). 1814 (Première Restauration du 4 avril de l'an XIX ou 19 mars 1815) On réorganise l’armée: presque tous les régiments et
Infanterie de ligne — 11 corps étrangers au service de la France sont licenciés, excepté les Suisses. L'ancienne Garde fut modifiée. On ajoute une maison royale: les Gardes du corps et les Mousquetaires. Le 13 avril fut promulgué l'arrêté portant l'obligation du port de la cocarde blanche, qui fut portée jusqu'au retour de Napoléon de 111e d'Elbe. Le drapeau devient blanc, fleur- delisé or et tous les ornements étaient aux armes royales. On diminue le nombre de tous les régiments. En septembre l'armée comprend : Quatre-vingt-dix régiments d'infanterie de ligne. Quinze régiments d'infanterie légère. Chaque régiment a trois bataillons et chaque bataillon a six compagnies (quatre de fusiliers, une de grenadiers, une de voltigeurs). Chaque régiment a un drapeau et les deux autres bataillons un fanion. L'uniforme ne change pas. excepté pour la Grande Royale. Au début.en attendant la confection des nouvelles plaques de schako, on coupa l'aigle surmontant la plaque de cuivre. 11 restait donc le soubassement de la plaque.sans l'aigle, avec le numéro du régiment (planche 67. n“ IV et V). Certains grades furent changés de nom. ainsi que les épaulettes d'officiers. La dénomination de porte aigle fut remplacée par celle de porte-drapeau (sous-lieutenant). Les 2e et 3e porte aigle furent supprimés. Arrêté ou circulaire du 23 avril et ordonnance royale du 12 mai. Les dix premiers régiments reprennent des noms, comme avant la Révolution, mais pas les mêmes. l ’régiment du Roi. 2‘ régiment de la Reine. 3‘ régiment du Dauphin. 4 régiment de Monsieur. 6‘ régiment de Berry. 7e régiment d'Orléans. 8e régiment de Condé. 9e régiment de Bourbon. 5e régiment d'Angoulême. 1fr régiment de Colonel général. Les suivants portent des numéros de 11 à 90 (infanterie de ligne). Le 1er et le 2e Régiment (du Roi et de la Reine) tinrent garnison à Paris jusqu'aux Cent jours. Par la même circulaire, les tambours-majors, les tambours, les fifres, les cors et musiciens quittent l'habit vert aux galons de livrée de l'Empereur.pour prendre l'habit bleu aux galons de livrée royale. Quelques régiments portè- rent des aiguillettes. Certaines unités des régiments français suivirent Napoléon à l'île d'Elbe. Remaniement de l'armée impériale jusqu'à Waterloo qui marque la fin de l'Empire. Les quatre régiments suisses sont licenciés. L'Empereur garde comme régiments étrangers: Un régiment Irlandais de quatre cent un officiers et soldats. Un régiment polonais (avec l'ancienne Légion de la Vistule). Un régiment Suisse (formé avec certains hommes des quatre régiments licenciés) de cinq cent deux hommes. Un régiment Italien. Un régiment Allemand. Un régiment de Hollandais Belges de trois cent soixante-dix-huit hommes. Un bataillon d'hommes de couleur (levé en Gironde) et quelques compagnies de réfugiés Espagnols. Tous les régiments reprennent leurs numéros comme avant la Restauration, ainsi que la cocarde et le drapeau impérial. Les tambours.etc., reprennent la tenue de livrée impériale verte.Toute l'armée reprend les emblèmes de l'Empire. Les aiguillettes portées par certains régiments pendant la Restauration sont supprimées. Deuxième Restauration 1815 à 1824 Les régiments d'infanterie de ligne prennent le nom de Légions départementales. Il y a soixante légions d'infan- terie de ligne, les autres légions sont de l'infanterie légère. Il y avait quatre-vingt-six légions départementales portant le nom d'un ou de deux départements. Les numéros 87. 88.89 étaient affectés au service des colonies. On régla l'uniforme le 14 octobre 1815. Habit blanc jusqu'au 27 octobre 1820 (planches 66 et 68). Puis à partir de cette date : l'habit bleu roi foncé avec un large pantalon de drap bleu foncé, passepoilé de la couleur distinctive, tombant sur des guêtres blanches. Le 23 octobre 1820. les régiments reprennent le nom d'infanterie de ligne avec numéros et cela jusqu'à nos jours (1953). Le 27 juillet 1829. apparaissent les pantalons rouge garance qui subsisteront jusqu'à la guerre 1914-1918. L'uniforme devient ensuite bleu horizon, puis couleur kaki. 1815 (Cent jours, du 20 mars au 18 juin 1815)
12 — Infanterie et Régiments étrangers Uniformes Grenadiers en grande tenue De 1803 à 1806 Habit En drap bleu national (planche 1 bis). Retroussis en cadis blanc, passcpoilé rouge écarlate agrafés par une agrafe avec porte. Sur chaque retroussis une grenade en drap rouge écarlate. Doublure en cadis blanc comme les retroussis Revers carrés, en drap blanc, passepoilés écarlate ayant : 9.4 centi- mètres dans la plus grande largeur (dessus). 8.1 centimètres dans le milieu. 6.7 centi- mètres dans le bas (planche 1 bis.n° II). Collet fermé, droit, écarlate, passepoil bleu (couleur de l’habit) agrafé par-devant par deux agrafes avec portes (d’après Lienhart et Humbert, il est passepoilé de blanc). Hauteur: 2.7 centimètres devant 5.4 centi- mètres derrière (planche 1 bis.n° IV). Parements en drap écarlate, passepoilé blanc (planche 10,n°V). Pattes de parement en drap bleu, rectan- gulaires. passepoilées blanc sur trois côtés du rectangle (les deux petits côtés horizon- taux et le grand côté vertical du côté du coude (planche 10 et texte à Notes générales sur l’uniforme, page ?). D’après le décret du 21 février 1793. les pattes de parement sont bleues (couleur fond de l'habit). Poches en travers à trois pointes passepoilées écarlate (planche 1 bis.n" VI). Boutons en cuivre : trois gros à chaque poche (planche 1 bis et planche 3). Deux gros à la taille, derrière. Trois gros, sous le revers droit. Trois petits aux pattes de parement Quatorze petits aux revers (sept de chaque côté). Deux petits sur les épaules, à l’encolure pour tenir les épaulettes. Épaulettes Rouges, à franges (planche 5). Passants d’épaulette, rouges, sur drap bleu. Le dessous de l’épaulette est également doublé de drap bleu (couleur fond de l’habit). Gilet veste Planche 5,n° I. En drap blanc, doublé de toile, avec devant, douze petits boutons uniformes en cuivre. Collet écarlate passepoilé blanc. Parements écarlates, droits, sans patte avec deux petits boutons (hauteur 5.4 centimètres). Le parement s’ouvre sur le côté, l’ouver- ture ne dépassant pas le parement, un gros bouton de bois recouvert d'étoffe blanche et demi-sphérique, dans le dos à la taille, à gauche de l'homme (planche 9. n° V). Pas de patte d'épaule. Poches avec pattes à trois pointes, sans ornement et sans bouton. La poche gauche était simulée. Culotte Planche 4 bis. En tricot blanc à grand pont-levis. Guêtres Au-dessus du genou, blanches ou noires selon la saison. Souliers Plats (Voir Notes générales sur l’uniforme à souliers.page?). Bonnet d’ourson Ou d'oursin, ou colback appelé vulgaire- ment bonnet à poil. En peau d’ours noir. Sur le devant du bonnet, une plaque de cuivre unie.avec une grenade de cuivre en relief (Voir planche 1. n” 7 et 8). Dans certains régiments, la plaque est remplacée par une grosse grenade en cuivre. Cocarde Tricolore sous le plumet. Plumet Droit, en plumes rouges, placé sur le côté gauche. Plate forme circulaire et bombée nommée calot ou cul de singe, en haut sur le derrière du bonnet à poil, en drap écarlate avec une croix de galon en fil blanc. Une cordelière blanche à trois brins avec une raquette et un gland. Souvent la corde- lière n'est nattée que par-devant. Havresac Planches 3 bis et 4. Giberne Planche 3 bis. Dans certains régiments une grenade en cuivre sur la patelette. Fusil D’infanterie. Sabre et baïonnette Dragonne Toute rouge ou blanche à gland rouge. Buffleterie Planches 3 bis. 3 ter. Bonnet de police Planche l.n’IVetV Il peut avoir une grenade en drap rouge sur le devant. De 1806 à 1810 L’uniforme reste le même avec ces diffé- rences: Les poches sont en long avec trois gros boutons (planche 2,n° 1). Le collet de l'habit est plus haut (6 à 8 centi- mètres) s'agrafant par trois ou quatre agrafes avec portes, il est passepoilé blanc (planche 2.n° 7). Les retroussis sont cousus sur l'habit (planche 1 bis.n XIII) en 1808. Les pattes de parement en drap blanc, rectangulaires, passepoilées de rouge jusqu'en 1812(planche lO.n" I.II. 111.IV). En 1808. on remplace le bonnet à poil par le schako qui est lui-même transformé (planche 1 et planche 3). Le 25 juillet (campagne de Russie), on fit un essai d'habits blancs à couleurs distinc- tives. Cet essai fut éphémère (planches 52. 53.54.55.56.56 bis. 56 ter). De 1810 à 1812 Depuis 1808.1e bonnet à poil est remplacé petit à petit par le schako, qui est transformé (planche 1 et planche 3).
Infanterie de ligne — 13 Les retroussis sont cousus sur l’habit (planche 2. n1’ 1.2.3,4.5 et 6). L'uniforme reste le même. Le bonnet de police n’a pas de changement. De 1812 à 1815 Changement complet dans l’uniforme (planche 5 et Notes générales sur l'uniforme et planche 2,n" 1,2,3 au milieu). Grenadiers en tenue de route ou de campagne De 1804 à 1806 Au début il n’y en avait pas. On enlevait seulement les ornements du bonnet à poil (plumet et cordelière). Plus tard en été le long pantalon de toile blanche qui descendait sur la guêtre blanche, et en hiver le long pantalon de drap bleu: la capote, le bonnet de police ou le schako sans plumet et par mauvais temps le schako recouvert du couvre schako. Grenadiers en tenue d’exercice et de corvée à toutes les époques En tenue d’exercice, la veste sans l’habit. Le reste selon la décision. En tenue de corvée, la veste ou le surcot. le bonnet de police, le pantalon de treillis et des souliers ou des sabots En 1812.1a veste et le bonnet de police sont changés en même temps que la transfor- mation de l’habit (planche 5 et Notes générales sur l’uniforme). Grenadiers en tenue de ville à toutes les époques Même chose qu’en grande tenue, mais avec le chapeau de l’époque avec ou sans pompon. Le sabre, sans dragonne avec son baudrier. Pas de gant (Voir Notes générales sur l’uniforme à Notes supplé- mentaires). Officiers de Grenadiers de 1803 à 1815 Grande tenue et tenue de campagne Dans toutes les tenues, comme les grena- diers. avec les épaulettes en or du grade, le sabre d’officier d’infanterie porté au début en bandoulière, puis avec un ceinturon à la taille sur la veste avec plaque de cuivre rectangulaire, portant une grenade en relief en cuivre : dragonne en galon d’or selon le grade avec gland de filé en or. gants blancs simples, bottes à retroussis. La cordelière, la raquette et le gland du bonnet à poil, ainsi que la croix de la plate-forme en or. Une grenade or. brodée aux retroussis sur drap écarlate cousu sur le retroussis. Boutons en cuivre doré. Le hausse-col (porté en service) en cuivre doré avec l’aigle couronnée sur foudres en argent (planche 3 ter,n° VII). Comme les grenadiers, les officiers portè- rent le schako en remplacement du bonnet à poil. Ce schako eut plusieurs transforma- tions de 1808 à 1815 (planches 4,6). Pour les autres tenues (planche 24). Fusiliers en grande tenue De 1803 à 1806 Comme les grenadiers avec ces différences: Coiffure Au début le chapeau puis le schako premier modèle (planche l.n“>6.9.10). Épaulettes À la place des épaulettes à franges, des pattes d’épaule en drap comme l’habit, arrondies à l'encolure et à trois pointes formant écusson sur l’emmanchure, la patte est entièrement passepoilée d'écarlate (planche 1 bis. n° 1 et planche 10. n'" 1.2.3. 4). Elle est cousue à l'emmanchure et attachée à l’encolure par un petit bouton d’uniforme (cousu sur l’habit près du collet ) au moyen d’une boutonnière découpée dans la patte. En passant entre l’habit et la patte d’épaule, on y glisse sur l’épaule droite le baudrier du sabre (quand l’homme porte un sabre) et sur l'épaule gauche la bande- role de giberne. Giberne La même que celle des grenadiers, mais sans aucun ornement. Retroussis Un ornement en drap de couleur sur chaque retroussis. Pas de sabre-briquet. La baïonnette est attachée à la banderole de la giberne (planche 3 ter). Bonnet de police Planche 4. De 1806 à 1810 Même chose avec le schako modèle 1806 (planche 1). De 1810 à 1812 Même chose avec le schako modèle 1810 (planche 1 ) et les pompons lenticulaires de la couleur des compagnies. De 1812 à 1815 Changement dans la coupe de l'uniforme, pareil à celui des grenadiers (planche 5). Autres tenues de 1803 à 1815 Comme pour les grenadiers. En tenue de campagne, le schako est recou- vert par les mauvais temps d’un couvre schako (planche 6,n° 20et planches 16.21. 21 bis et Notes générales sur l’uniforme à Couvre schako, page ?). Les fusiliers portent la capote (Voir Notes générales sur l’uniforme). De 1812 à 1815. En petite tenue d’hiver, un long pantalon de drap bleu, tombant sur les guêtres (planche 16). En été le long pantalon de toile blanche (planche 21). Officiers de fusiliers de 1803 à 1815 Grande tenue et tenue de campagne Comme les soldats fusiliers avec les épaulettes en or du grade. Le hausse-col (en service) en cuivre doré avec l’aigle couronné.en argent comme les officiers de grenadiers. Le sabre d'officier d’infanterie avec la dragonne or du grade. Bottes à retroussis. La coiffure comme les soldats fusiliers avec les ornements or. Ornements or aux retroussis comme les fusiliers. 1810 Changement dans le schako. De 1810 à 1812.
14 — Infanterie et Régiments étrangers l8l2 Changement dans l'uniforme (planche 5). Un N couronné brodé en or aux retroussis. Voltigeurs en grande tenue De 1805 à 1806 Comme les grenadiers et les fusiliers avec ces différences : Le collet peut être jaune. Le schako avec plumet ou pompon (planches 1 et 12). Pattes d’épaule en drap bleu, comme les fusiliers, mais passepoilées jaune. Sur les retroussis un cor en drap jaune découpé. La giberne peut avoir sur la patelcttc un cor en cuivre. Même bonnet de police (Le gland et les passepoils peuvent être jaunes). Fusil de voltigeurs. Sabre-briquet à dragonne blanche, gland jaune ou vert, ou tout vert, ou tout jaune. De 1806 à 1810 Changement dans le schako (planche 1 ). Épaulettes à franges, entièrement jaunes ou vertes, ou jaune et vert, à tournantes jaunes, ou vertes ou rouges. Brides jaunes ou vertes ( planches 26.30,36.41.42,48.49.54). De 1810 à 1812 La même chose avec transformation du schako. De 1812 à 1815 Changement dans la coupe de l’uniforme (planche 5) et du schako. Tenue de campagne ou de route Comme les grenadiers et fusiliers. Tenue d’exercice ou de corvée Comme les grenadiers et fusiliers. Officiers de Voltigeurs de 1805 à 1815 dans toutes les tenues Comme les soldats avec les épaulettes et dragonnes or du grade. Une carabine et une giberne. Le reste comme les autres officiers. De cors brodés or sur les retroussis. Officiers supérieurs montés dans toutes les tenues De T804 à 1815 Comme les officiers de fusiliers avec les épaulettes or du grade. La coiffure du grade, ornements or et plumets du grade. Dragonne or du grade. Souvent des bottes à l’écuyère. Harnachement de la grosse cavalerie. Grande housse.chaperons. Sous-officiers De 1804 à 1815 Adjudants sergents-majors, sergents, fourriers. Dans toutes les compagnies, dans toutes les tenues et à toutes les époques, comme les soldats avec les ornements du grade. De 1804 à 1815 Dans toutes les compagnies, dans toutes les tenues et à toutes les époques, comme les soldats avec les galons de caporal en laine rouge ou orange. Notes De 1812 à 1815, les sous-officiers, caporaux et soldats de voltigeurs ont des épaulettes jaunes à franges, doublées en drap de la couleur de l’habit, avec brides jaunes poul- ies caporaux et soldats, en or pour les sous- officiers. Avant 1812. dans certains régiments, ils ont simplement la patte d’épaule sur l’habit (comme les fusiliers) couleur chamois liseré jaune. Dans quelques régiments le collet est chamois (planche 21). Uniforme réglementaire des tambours, fifres et cornets De 1804 à 1806 Les tambours et fifres des grenadiers, pareils aux grenadiers. Les tambours et fifres des fusiliers, pareils aux fusiliers. En plus, un galon or de six lignes (12 centi- mètre) entoure le collet, les revers, les parements et pattes de parement, et un nid d'hirondelle est placé en haut du bras, sous chaque épaulette ou patte d’épaule. Ce nid d’hirondelle est en drap de couleur tranchante avec un galon or (planches 13.33,48 bis). Les boutons des revers sont cousus sur le galon or, excepté celui du dessus, à droite et à gauche, qui se trouve dans l’écusson sous le galon (planche 1 bis, n° IX). 1S05 À la création des compagnies de voltigeurs, ceux-ci ont des tambours et des cornets ou cors, à la place des fifres. Ces tambours et cors suivent la règle de l’uniforme des tambours des grenadiers et fusiliers, avec la couleur des voltigeurs. Les cors sont en plus armés d'une carabine avec baïonnette ( voir Tambours, buffleteric cors et fifres, planches 7 et 8). De 1806 à 1808 Même chose avec le schako modèle 1806. De 1808 à 1810 Les nids d'hirondelle sont supprimés. Il y a beaucoup de fantaisie dans l'uniforme des têtes de colonne. De 1810 à 1812 Changement dans le schako. La fantaisie dans les uniformes amène le décret du 23 mai 1810 sur le port de l'habit vert à galons de livrée qui devait être mis en vigueur à partir du 30 décembre 1811. régle- mentairement pour toute l'année. De 1812 à 1815 On commence à appliquer le décret du 23 mai 1810, mais il ne fut véritablement porté qu'en 1813, après la campagne de Russie, quand l'armée fut réformée. Ce règlement ou décret fut obligatoire pour tous les régiments de l'armée à partir du 19 janvier 1812. pour les tambours, fifres, musiciens, cornets, tambours-majors, tambours maîtres et trompettes de cavalerie. Cependant pour la campagne de Russie, les tambours, fifres, etc. touchèrent des vêtements neufs, mais non du modèle décrété le 23 mai 1810. Ils portaient donc encore l'ancien uniforme. Le nouvel uniforme du décret du 23 mai 1810 était le suivant: habit dit habit de livrée. En drap vert dragon, coupe des grenadiers, voltigeurs et fusiliers (planche 5); collet agrafé par-devant, en drap rouge et bordé d'un galon de livrée de ('Empereur (planche 2. n° 1 ), large de 27 millimètres. Même galon aux parements, pattes de parement, bords des retroussis. bord des poches, et chevauchant les boutons de la taille dans le dos et sept galons de même, en chevron sur chaque manche. A chaque bouton des poches, le même galon doublé et terminé en pointe formant boutonnière (planche 5 bis,n* VILVIII. IX etX). 12habit n'a pas de revers, il ferme sur la poitrine au moyen de neuf gros boutons d'uniforme, entre lesquels il est placé cinq doubles rangs de galons alternés avec les boutons. Ces doubles rangs,formant boutonnières se termi- nent en pointe; leur longueur depuis le bord de l’habit jusqu'à l’extrémité de la pointe est de 135 millimètres; le galon du haut de la poitrine, joint la couture du collet, un gros bouton est cousu sur ce galon, à droite de l'habit; sous ce bouton est cousu un second bouton sans galon, puis un troisième bouton avec galon et ainsi de suite, de sorte qu'il y a cinq galons doubles sur la poitrine; celui du bas effleure l’extrémité du devant de l’habit.
Infanterie de ligne — 15 Le galon du haut de la manche est cousu à 60 millimètres de la couture de la manche à l’emmanchure, celui du bas à 20 millimètres du parement (planche 5, n'“ III, IV et V). D’après Bardin.les galons des manches sont arrondis par le haut, celui du haut ayant la même forme que la couture de l’emmanchure. Doublure et retroussis blancs. Un passepoil blanc entoure le parement, un passepoil rouge borde trois côtés de la patte de parement, le bord de l’habit sur la poitrine,le bas de l’habit devant et entoure les retroussis et les poches. Un N couronné en drap rouge pour les fusiliers sur chaque retroussis. Une grenade en drap rouge pour les grena- diers sur chaque retroussis. Un cor en drap jaune pour les voltigeurs. Le reste comme les soldats pour chaque compagnie. Notes En 1812, le cercle des tambours (instrument) est souvent tricolore (planche 20). Les cornets de voltigeurs portèrent le mousqueton à baïonnette et la giberne de sous-officier jusqu’en 1818. Pour les autres tenues, comme les soldats de chaque compagnie. Tambours-majors en grande tenue De 1803 à 1806 Il y eut toujours beaucoup de fantaisie dans l’uniforme, mais réglementairement l’uni- forme était celui qui précéda i’Empire. De 1806 à 1812 Même chose (planches 13,34,40.47). Le sabre avait 1,40 mètre de haut. De 1812 à 1815 Le décret du 3 mai 1810. qui ne fut mis en vigueur qu’en 1813, règle l'uniforme des tambours-majors, mais ce décret ne fut pas toujours suivi. L’uniforme devait être le même pour tous les régiments. Habit Même habit que les tambours avec tous les galons en or. en plus, des galons or sur les coutures des manches et du dos (planches 19 et 20). L’habit a les pans longs comme les officiers et sur chaque bras, les galons de sergent-major, parfois les retroussis sont rouges et agrafés, sur chaque retroussis des grenades brodées or. parements en pointe, sur les épaules des trèfles en or sur drap vert ou vert avec ornements or (planche 2, n° 5) ou des épaulettes d’or d’officiers. Baudrier De drap rouge, galonné or, avec les petites baguettes d’ébène; sabre simple ou de fantaisie de 1.40 mètre à fourreau de cuivre et dragonne or. Coiffure Soit le chapeau avec plumes et panache, ornements or ou le colback à la chasseur à cheval, sans jugulaire, sans flamme, avec panache rouge cl plumes follettes trico- lores: la plate-forme en drap écarlate ou vert avec une croix en or ou un simple bouton au centre avec l’étoffe de la plate- forme plissée (planche 21). Bottes À la souvarow avec galon et gland or. Tambours-majors en petite tenue De 1803 à 1812 Les tambours-majors en tenue de route ou de campagne, portaient le sac comme les sergents-majors (planche 24 bis), le chapeau d’officier porté en colonne, était recouvert de toile cirée noire et retenu sous le menton par une jugulaire de cuir noir, le surtout bleu foncé à retroussis et doublure de même, boutons dorés. Gilet bleu comme l’habit (souvent invisible) à petits boutons dorés. Pantalon long en drap bleu, comme le surtout tombant sur des bottes (ou bien le long pantalon de toile blanche. Galons or de sergent-major, sans passepoil. Trèfles d’épaule en drap bleu, liserées or. deux galons or au collet. Pèlerine d’officier, roulée sur l’épaule gauche ou placée sur le sec. Sabre d’officier avec dragonne or. retenu par un baudrier de buffle blanc. Canne. De 1812 à 1815 Colback sans plumet, parfois une double cordelière or. rien que devant (planche 21). Habit de drap vert à petites basques, avec galons de livrée comme les tambours, mais en plus, un galon pareil sur les coulures du dos et des manches. Un galon argent placé horizontalement sur les parements. Grenades brodées or sur drap rouge aux retroussis. Trèfles d’épaule:galon or sur drap vert. Baudrier de buffle blanc, retenant un sabre- briquet à dragonne de sous-officier (sergent- major). En hiver long pantalon de drap bleu sur les bottes. En été long pantalon de toile blanche à sous-pied sur les bottes. Tambours maîtres ou caporaux tambours en grande tenue De 1803 à 1812 Comme les tambours (planches 34.37,40, 44,63) avec les galons de caporal .une canne à pomme et bout de cuivre sans ornement, cordon et glands rouges. En général un colback de chasseurs à cheval de fantaisie, sans jugulaire, avec flamme rouge, pompon ou plumet. Un baudrier de buffle blanc avec une grenade en cuivre. Sabre-briquet avec dragonne de grenadier. Sac et capote de soldat avec les galons sur les manches. Notes Dans quelques régiments il y a un sergent tambour. De 1812 à 1815 Comme les tambours, avec galons de caporal. Colback à un pompon,sans autre ornement. Canne et sac. Le reste comme avant. Tambours maîtres ou caporaux tambours en tenue de route ou de campagne De 1803 à 1812 Comme les tambours, avec les attributs de tambour maître. Musiciens en grande tenue De 1804 à 1810 Il y eut toujours beaucoup de fantaisie dans l'uniforme (planches 28,35.38.40.46.50. 51,65) mais il y avait un uniforme régle- mentaire qui était le suivant: Habit bleu foncé, boutonnant droit sur la poitrine, à neuf gros boutons d’uniforme en cuivre ; collet rouge, parements rouges, ronds, sans patte : collet et parements bordés d’un galon or. Passepoil rouge, figurant les poches (au début en travers, après en long), doublure et retroussis blancs, boutons comme les soldats, gants simples blancs; queue au début. Bottes à la souvarow avec gland or. Veste et culottes blanches. Trèfle or sur drap bleu foncé sur chaque épaule avec passants or sur même drap bleu. Chapeau en bataille, bordé d'un galon or avec macarons et ganse de cocarde or. Pompon blanc, sphérique portant le numéro du régiment. Pas de sac ni de fusil. Ceinturon blanc, à plaque de cuivre rcctan-
i6 — Infanterie et Régiments étrangers gulaire. placé sur le gilet et sous l’habit, ou bien le baudrier blanc, passant sur l’épaule droite au-dessus de l’épaulette et sans plaque. Épée à fourreau de cuir et cuivre, sans dragonne, poignée cuivre. Notes Les ornements sont en métal blanc, pour les régiments qui ont les boutons blancs. De 1810 à 1815 D’après le décret du 23 mai 1810 (mis en vigueur en 1813) les musiciens doivent être en habit vert à galons de livrée comme les tambours fifres etc., avec en plus un galon sur les parements, ce galon est large de dix lignes. Ils ont le schako de fusiliers avec pompon blanc lenticulaire (planche 3. n° V) L’application de ce décret ne fut pas observée dans beaucoup de régiments. Musiciens en tenue de route ou de campagne De 1804 à 1812 Chapeau sans galon, avec ganse et cocarde, comme les officiers, porté en colonne, sans pompon, avec jugulaire de cuir noir, recou- vert par mauvais temps d’un couvre chapeau de toile cirée noire ou verte (planche 24 bis). Surtout bleu foncé, collet, parements en botte, doublure et retroussis de même. Un galon or au collet et aux parements. Gilet bleu foncé, boutons cuivre d’uniforme. Pantalon de tricot bleu avec bottes à la souvarow. sans ornement, ou long pantalon de drap bleu, couvrant la botte. En été le gilet peut être de bazin blanc, parfois à deux rangs de boutons en étoffe et le pantalon long de toile blanche à sous- pied ou sans sous-pied. Une pèlerine bleue comme les officiers. Un sac avec bretelles blanches comme les soldats. La pèlerine est pliée ou roulée sur le sac comme la capote, par temps de pluie, elle couvre le sac et les épaules (planche 24 bis). Épée avec ceinturon blanc ou noir, passant dans la braguette. Pattes d’épaule de drap bleu, galonnées or. Pas de gant. Bonnet de police comme les fusiliers. En été. même chose, avec gilet blanc et long pantalon de toile blanche ou rayée bleu et blanc, tombant sur la botte. Musiciens en tenue de ville Suit la règle des tambours. Voir Instruments de musique, planche 8 et Formation de la musique. Chefs de musique Comme les musiciens dans toutes les tenues et à toutes les époques, avec les galons de sergent-major or ou argent selon les boutons, (planche 50). Sapeurs Planche 10 bis,n‘ I. II. 111.1V et texte (voir Les sapeurs des différents régiments). L’uniforme est celui des grenadiers avec le changement en 1812 (planche 10) mais le bonnet à poil reste pareil jusqu’en 1815. Sur l’habit, le surtout, la capote, les hauts des bras sont ornés de deux haches croisées, et parfois en plus une grenade et souvent sur le bras gauche les galons d’ancienneté. Tous ces ornements en drap découpés cousus sur l'étoffe. Ces ornements sont en général rouges, mais dans quelques régiments les haches et les grenades sont de couleur différente. Le bonnet à poil est sans plaque devant, un peu plus large que celui des grenadiers avec plumet généralement rouge ; cordelière à deux glands avec raquettes de couleur diffé- rente selon les corps, plate-forme comme les grenadiers. Parfois aussi un colback de cavalerie avec flamme. Un tablier blanchi sur le devant. Des gants à crispin avec manchettes blanches. Un sabre à tête de coq ou un briquet avec ou sans dragonne.
Infanterie de ligne — 17
18— Infanterie et Régiments étrangers Planche i bis
Infanterie de ligne — 19 Légende Planche 1 page 17 Infanterie de ligne (de 1804 à 1815) I. Casque de soldat et tambour de fusiliers porté de 1791 jusqu’à I’Empire. 2. Bonnet à poil de grenadiers porte officiellement de 1790 à 1793 (il y en avait encore en 1804). ’. Chapeau d'officier de 1791 à I’Empire. 4. Chapeau de grenadiers de 1793 à I’Empire. 5. Pompon de chapeau de soldat (fusiliers) de 1793 à I’Empire. 6. Chapeau de soldat (fusiliers) en 1804 (Empire). 7. Bonnet à poil de grenadiers (vu de dos) au début de I’Empire (même chose pour les sous-officiers). 8. Bonnet à poil de grenadiers (vu de face) au début de I’Empire (même chose pour les sous-officiers). 9. Schakos de fusiliers de 1805 à février 1806 (même chose pour les sous-officiers). 10. Plumet et pompon de couleur différente (même chose pour les sous-officiers). 11. Schakos de fusiliers de 1806 à 1810. 12. Fbmpons sphériques en chardon de laine (même chose pour les sous-officiers). 13. Schakos de fusiliers du 9 novembre 1810 à 1815. 14. Pompons lenticulaires de 1806 à 1810 (même chose pour les sous-officiers). 15. Schako de grenadiers entre 1808et 1810. 16. Schako de voltigeurs entre 1808 et 1810. 17. Cocarde impériale (avant 1812) en métal peint (5.4 cm). 18. Plaque du schako (du 9 novembre 1810 à 1812) avec les dimensions de la plaque du modèle 1806 (en 1810 ces dimensions sont un peu plus grandes). Légende Planche i bis page 18 Infanterie de ligne (de 1804 à 1815) I. Habit ouvert de soldat fusiliers de 1803 à 1806. L’intérieur est doublé de toile jusqu’à la taille et les pans de cadis blancs. Les pans attachés dans le bas par une agrafe et une porte jusqu’en 1808 ou par une patte avec bouton. II. Revers carrés de l'habit d’infanterie de ligne avec le gilet et le collet (fusiliers, grenadiers et voltigeurs de 1803 à 1812). III. Revers en pointe de l’habit d’infan- terie légère avec le gilet et le collet. IV. Collet de l'habit d'infanterie de ligne de 1803 à 1806 avec les dimensions. V. Collet de l’habit d’infanterie de ligne de 1806 à 1812 avec les dimensions. VL Poches en travers de l’habit de 1803 à 1806. VII. Poches en long de l'habit de 1806 à 1812. VIII. Guêtre blanche de l'infanterie de ligne de 1803 à 1812. IX. Revers droit de tambour de 1804 à 1812. X. Parement (manche gauche) avec la couture extérieure du côté du coude. XI. Pans d'habit de soldat fusiliers de 1803 à 1808. Les pans retenus par une patte avec deux petits boutons d'uniforme. XII. Manche gauche de tambour de 1806 à 1812. XIII. Retroussis de 1808à 1810.cousus sur l’habit en laissant un triangle bleu de l’habit en dessous. XIV. Retroussis de 1810 à 1812. cousus jusqu’en bas de la basque de l’habit,qui a encore les longues basques (En 1812 avec l’habit à basques courtes les retroussis sont cousus de la même façon). XV. Patte d’épaule des fusiliers de 1804 à 1812. Légende Planche 1 ter page 20 Infanterie de ligne (de 1804 à 1815) I. Bonnet à poil de grenadiers d’infan- terie (vu de face). Dans certains régiments la cordelière du bonnet n’est nattée que par-devant, il en est de même dans l’infanterie légère. II. Même bonnet (vu de dos) avec la cordelière nattée seulement par-devant. Parfois il y a derrière, deux cordonnets. III. Bonnet de police d’infanterie de 1804 à 1812. dit « à la dragonne ». Le bonnet est déployé dans toute sa longueur, c'est le bonnet des fusiliers. IV. Devant du bonnet de police des grenadiers. V. Bonnet de police d’officier de fusiliers (parfois les passepoils rouges sont remplacés par des cordonnets or). Les bonnets d’officiers de grenadiers ont des grenades or devant. Les bonnets d’offi- ciers de voltigeurs ont un cor or devant. VI. Bonnet de police de sous-officiers de fusiliers : gland or et écarlate. Ceux des sous-officiers de grenadiers ont une grenade or et écarlate et le gland or et écarlate. Ceux des voltigeurs ont un cor vert ou jaune, pompon vert ou jaune, tous les deux mélangés d'or. VII. Chapeau avec quatre petites ganses (passants).deux de chaque côté. VIII. Chapeau avec huit petites ganses, quatre de chaque côté. IX. Façon de faire passer les passants (devant du chapeau). X. Façon de faire passer les passants (derrière du chapeau). XL Bonnet de police de voltigeurs (le gland peut être aussi jaune) avec la flamme passée dans le bandeau, le gland tombant devant (cette façon de porter le bonnet de police est la plus usitée dans l'armée). XII. Coiffure de l'infanterie de ligne. Cheveux coupés à la hauteur du milieu de l'oreille (jamais poudrés). 19. Pompon en carotte, avec son fil de fer. servant à la fixer au chapeau, derrière la cocarde.
20 — Infanterie et Régiments étrangers Pl-AN'CHE I TER
Infanterie de LIGNE — 21 1. Pan d'habit et retroussis de grenadiers de 1810 à 1812. 2. Pan d’habit et retroussis de voltigeurs de 1810 à 1812. 3. Pan d'habit et retroussis de fusiliers de 1812 à 1815. 4. Pan d’habit et retroussis d’officier de voltigeurs de 1810 à 1812. 5. Pan d’habit et retroussis d’officier de grenadiers de 1810 à 1812. 6. Pan d’habit et retroussis d'officier de fusiliers de 1812 à 1815. 7. Collets d’habit de grenadiers et fusiliers de 1806 à 1812 et de 1812 à 1815 (d’après Lienhart et Humbert). 1. Pans d’habit et retroussis de fusiliers de 1812 à 1815. 2. Pans d’habit et retroussis de voltigeurs de 1812 à 1815 3. Pans d’habit et retroussis de tambours et fifres de grenadiers de 1812 à 1815. (Voir Détails, planche 5 bis. n" VII. VIII. IX et X) Planche 2 I. Galon de tambours, fifres et cors de 1812 à 1815 galon horizontal. 2. Sabre-briquet de grenadiers de 1804 à 1815* 3. Sabre-briquet de voltigeurs avec sa baïonnette de 1804 à 1815**. Infanterie de ligne 4. Bouton d'uniforme. 5. Trèfle d'épaule (épaulette) de tambour-major en 1812. * La dragonne peut être aussi entière ment rouge. * * La dragonne peut être aussi entière- ment jaune ou bien verte.
22 Infanierie et Régiments étrangers Planche 3
Infanterie de ligne — 23 Planche 3 bis
24 — Infanterie et Régiments étrangers Légende Planche 3 page 22 Infanterie de ligne I. Schako de fusilier de 1806 à 1810 (côté droit ). Pompon sphérique en chardon de laine de couleur. II. Attaches de la cordelière du même schako. Côté gauche et côté droit. III. Schako de fusiliers de 1810 à 1815. Pompon rond et plat, forme lenticu- laire de la couleur de la compagnie (planche 6). En 1812 la plaque est remplacée par l'aigle en cuivre avec le numéro du régiment. IV. Plaque de schako de toute l’infanterie de 1812 à 1815. Officiers et soldats. V. Modèle d'un pompon de fusiliers de 1812 à 1815, rond et plat. C'est un pompon d'état-major puisqu'il est blanc (avec aigle couronnée sur foudres et garniture brodée en fil d'argent et paillettes). Grandeur régle- mentaire 5.4 cm. En dessous se trouve la garniture en métal qui se plaçait dans le gousset de cuir entre le schako et la cocarde. VI. Gros bouton d'officier (doré) 2.7 cm de diamètre. VII. Gros bouton d'officier du 64e de ligne (doré). VIII. Gros bouton d'officier du 23' de ligne (doré). Décoré de la Légion d'hon- neur. IX. Gros bouton du 57e de ligne (cuivre). Décoré de la Légion d'honneur. X. Cocarde d'infanterie (8.1 cm de diamètre) en étoffe de 1812 à 1815. XI et XII. Boutons, vus de profil et de dos. XIII. Couvre schako (vu de dos) avec le couvre-nuque. Notes Les pompons lenticulaires sont en bois, recouvert d'étoffe. Légende Planche 3 bis page 23 Infanterie de ligne I. Banderole de giberne. II. Giberne vue de dos et de bas en haut, avec les attaches de la banderole, les boucles, les passants et les petites courroies servant à attacher le bonnet de police. Sur le côté la martingale ; en dessous le contre sanglon. III. Giberne (vue de face) avec le bonnet de police roulé et attaché. D'après Rousselot. le gland du bonnet de police tombe à gauche. IV. Giberne, avec le porte-baïonnette ou pendant de baïonnette (Fusiliers d’infanterie de ligne et Chasseurs d'infanterie légère). V. Bretelle de fusil. VI. Bretelle de fusil, attachée au-dessus de la grenadière et en bas à la boucle qui se trouve au-dessus du pontet (pose réglementaire de la bretelle). VII. Fourreau de baïonnette (vu de profil). VIII. Fourreau de baïonnette (vu de face). IX. Pendant de baïonnette avec l'attache du fourreau. X. Pendant de baïonnette (sans fourreau). XI. Pendant de baïonnette ( avec fourreau et baïonnette). XII. Havresac de 1803 à 1806 ( avant le port de la capote) le sac n'est pas rigide (Voir Détails du sac et attaches inférieures des bretelles: planche 4. n" II et 11 bis). XIII. Giberne avec le recouvrement et la poche (ou bourse). XIV. Coffret de la giberne. XV. Modèles de martingales de giberne. XVI. Tire-bourre. Légende Planche 3 ter page 25 Infanterie de ligne I. Façon de porter la médaille de la Légion d'honneur dans l'infanterie. II. Baudrier du sabre des grenadiers et voltigeurs (tout au début, ensuite le baudrier est d'une seule pièce, sans l'agrafe de cuivre qui est remplacée par une couture sur le pendant). III. Banderole de la giberne avec le porte- baïonnette pour les fusiliers (qui n'ont pas le sabre). IV. Baudrier de sabre des grenadiers et voltigeurs, avec le plumet attaché au fourreau du sabre dans un étui en toile cirée et retenu par une ficelle (même chose pour l'infanterie légère). Entre la poignée et le fourreau on voit la manchette du sabre, en laine de la couleur de la compagnie. V. Attache de la martingale de giberne après 1807 pour les grenadiers et volti- geurs et tous les hommes portant le sabre attaché par un baudrier (même chose pour l'infanterie légère). Cela jusqu'au port de l'habit modèle 1812. VI. Attache de la martingale de giberne après 1807 pour les fusiliers d'infan- terie de ligne et chasseurs de l'infan- terie légère, qui ne portaient pas de sabre. VII. Hausse-col d'officier (depuis le sous- lieutenant jusqu'au colonel). VIII. Manche gauche de sergent, avec chevrons d'ancienneté. Les chevrons ne sont jamais passepoilés, mais les galons du grade le sont sur les avant- bras. IX. Parement et patte de parement de tambour (manche gauche) dans les régiments qui ont les pattes à 3 pointes (Garde). X. Baudrier porte-épée d'officier et d'adjudant jusqu'en 1806. XI. Poignée de sabre-briquet avec la façon réglementaire d'attacher la dragonne (dragonne de voltigeur sur le dessin ).

26 - Im AMI RIE I l RÉGIMENTS ÉTRANGERS Planche4 Infanterie de ligne I. Bonnet de police d’un fusilier et d’un grenadier face et profil (1804 à 1812) avec la façon spéciale de porter le bonnet, la flamme dans le bandeau, le gland tombant dans l’échancrure de devant. I bis. Bonnet de police de fusiliers ( 1804 à 1812). II. Sac de soldat à partir de 1806 vu de face. Il bis. Sac de soldat à partir de 1806. vu de dos. avec l’attache des bretelles. III. Capote ou pèlerine d'officier, roulée sur l’épaule. IV. Étui en fer blanc, porté par les soldats en permission. V. Gourde ou calebasse. VI. Capote roulée en rond sur le sac. Elle peut être aussi pliée en carré. VII. Dessus du sac. lorsque la capote est enlevée et remplacée sur le sac par l’étui contenant le linge sale. VIII. Schako de voltigeurs avant 1810. IX. Intérieur de la patelctte ou couvercle du havresac. X. Schakos d’officiers de 1810 à 1812. selon les grades, à la suite du décret du 9 novembre 1810. I. Colonel. II. Major. III. Chef de bataillon. IV. Capitaine de grenadiers. V. Lieutenant de voltigeurs. VL Sous lieutenant de fusiliers. VII. Galon supérieur du schako d'adju- dant sous-officier (grandeur exacte : 14 millimètres,avec losanges de soie rouge). Le pompon pyramide des officiers a une hauteur de 81 milli- mètres.
Infanterie de ligne — 27 Planche 4 bis Infanterie de ligne I. Culotte en drap blanc (1804 à 1812)de la Garde. 11. Côté gauche de la culotte sous le genou (1804 à 1815). 111. Boucle de la jarretière de la culotte (1804 à 1815). IV. Culotte vue de profil, côté droit (1804 à 1815). V. Pont-levis de la culotte (boutonné) (1804 à 1815). VI. Derrière de la culotte de tricot, avec les bretelles ( 1804 à 1815). VII. Bas de la culotte de tricot, avec les bretelles ( 1804 à 1815). (Même chose pour le long pantalon de toile blanche et le pantalon de drap bleu) tombant sur la guêtre. VIII. Devant de la culotte de tricot avec les bretelles ( 1804 à 1815). Grand pont-levis Notes La culotte de tricot lut portée par l'infanterie de ligne pendant tout l'Empire. IX. Caleçon de toile (ouvert). X et XI. Petits ponts simulés des officiers.
28 — Infanterie et Régiments étrangers Légende Planche 5 Infanterie de ligne I. Gilet de 1803 à 1812 (appelé aussi veste). Uniforme d'après le décret du 19 janvier 1812 II. Gilet de 1812 à 1815 de fusiliers. Les grenadiers ont la patte d'épaule rouge, et les voltigeurs ont cette patte jaune*. Notes Collet et parements bleus pour les grenadiers, voltigeurs et fusiliers. Neuf gros boutons d'uniforme. III. Basques et poches des tambours fusiliers (1804 à 1815). IV. Détails des poches des tambours fusiliers (1804 à 1815). V. Habit de tambour cl de fifre fusiliers ( 1804 à 1815). Les grenadiers et les voltigeurs ont des épaulettes. VI. Bonnet de police vu de côté. VII. Bonnet de police vu de face. Ce bonnet de police fut appelé « Bonnet à la Marie-Louise ». 8. Habit de grenadiers (soldat) avec les dimensions en 1812. Il y a 13 agrafes aux revers et 3 au collet. 9. Basques, retroussis et poches de grena- diers en 1812. 10. Détail des revers, avec les dimensions en 1812. 11. Détail des poches, avec les dimensions en 1812. 12. Patte d'épaule des fusiliers de 1812 à 1820. 13. Épaulette de grenadiers (celles des voltigeurs sont jaunes). 14. Attribut des voltigeurs (bas des retroussis) en 1812. 15. Attribut des fusiliers (bas des retroussis) en 1812. 16. Attribut des grenadiers (bas des retroussis) en 1812. Légende Planche 5 bis Infanterie de ligne I. Bonnet de police de soldat de 1813 à 1815 (profil gauche). On nommait ce bonnet « Polakem » ou bien encore « Bonnet de police à la Marie-Louise ». Il était réglementaire pour tous les corps d'infanterie, de cavalerie etc., excepté pour le Garde. Le n° I de la planche représente le bonnet avec sa partie rabattue sous le bandeau, les pointillés indiquent la place de cette partie relevée (sous la calotte). II. Même bonnet, avec la partie relevée (profil droit). III. Même bonnet, avec la partie relevée (vu de face). IV. Revers et gilet de l'uniforme en 1806 avec la place exacte des boutons, des poches du gilet et du bas des revers. V. Cordelière du schako de 1806 à 1810. VI. Détails de la cordelière avec les glands et raquettes. VII. Galon de livrée de 1812 à 1815 (vertical) 1 pouce de large. 11 y a 2 formes de galon, une horizon- tale et une verticale, de manière à ce que les N et les aigles soient toujours placés verticalement. Tous les N sont couronnés et les aigles non couronnés. Il est à remarquer que la séparation verte entre les N et les aigles n'est pas pareille dans les galons horizontaux et verticaux. L'aigle a la tête tournée vers la droite. VIII. Galon de livrée de 1812 à 1815 (horizontal). IX. Galonnage du devant et des retroussis des tambours des grenadiers de 1812 à 1815. X. Manche gauche du même habit (on représente aussi les galons de la manche, en ogive, de la forme de l'emmanchure. XI. Galon tricolore du 8e Régiment en 1812-1813. XII. Ornements de sapeur placés sur les brisques du bras gauche dans certains régiments). XIII. Galon que portèrent en 1809 les tambours, fifres et cors dans certains régiments.
Infanterie de ligne — 29 Pl ANCHE 5
30 — Infanterie et Régiments étrangers Planche 5 bis
Planche 6 Infanterie de ligne 1,2, 3, 4, 5. Pompons des compagnies de fusiliers et houppettes de 1810 à 1815. Le n° 1 est le pompon de l’état-major. Décret du 9 novembre 1810 et du 19 janvier 1812. Ces pompons sont lenti- culaires. 6,7,8,9,10. Pompons des officiers de fusiliers de 1810 à 1815. Memes décrets. Ces pompons sont de forme pyramidale. 11 et 12. Jugulaire du schako des soldats et officiers en cuivre doré pour les officiers. 13. Schako de grenadiers (modèle 1812). Visière entièrement en cuir, plumet de crin rouge. On le représente aussi avec un pompon de laine rouge sous le plumet, ou bien sans plumet avec un pompon de laine rouge avec houppette de laine rouge. 14. Schako d’officier de grenadiers (modèle 1812), plumet en crin rouge. 15. Schako d'officier de voltigeurs (modèle 1812). plumet en crin rouge. 16. Schako d’officier de fusiliers. 1,v compa- gnie (modèle 1812. Pompon pyramidal en laine (depuis le décret du 9 novembre 1810etdu 19janvier 1812). 17. Schako de voltigeur (modèle 1812). Même chose que pour le schako de grenadiers, mais en jaune. 18. Schako de fusiliers (modèle 1812). lrv compagnie, avec le pompon vu de face et de profil. 19. Schako de fusiliers sunnonté du pompon avec sa houppette (2 compagnie). 20. Couvre schako en toile cirée de 1813 à 1815 de caporal voltigeur, avec le couvre- nuque relevé et attaché par-devant. 21. Pompon lenticulaire avec sa houppette en laine (2V compagnie), d’après le décret du 9 novembre 1810. 22. Autre jugulaire de schako d’officier en cuivre doré (1804 à 1815). Les deux premiers rangs d’écailles sont soudés ensemble et ainsi de suite par rangs de deux. En tout 14 rangs de 5 écailles.
32 — Infanterie et Régiments étrangers Pl .ANCHE 7 Infanterie de ligne I. Porte-fifre avec son collier ou bande- role. 11. Devant et derrière de la plaque où se trouve le numéro du régiment (porte- fifre). III. Porte-fifre vu de profil. IV. Derrière du collier sur lequel est attaché le porte-fifre. 1. Collier de tambour ( 1807 à 1812) avec les accessoires et détails. 2. Pommeau de canne de tambour- major et glands. Les ornements en argent. 3. Tambour (avec cordes et tirants à oreilles) et bretelles de tambour. IV. Dessous du tambour. V. Cercle inférieur du tambour. VI. Pomme de canne d'un tambour maître (caporal tambour) en cuivre: corde- lière et glands de laine rouge. VII. Baguettes et porte baguettes régle- mentaires.
Infanterie de ligne — 33 PLANCHE 8 Infanterie de ligne I. Triangle (musique) II. Chapeau chinois (musique). III. Basson tête de serpent (musique). IV. Seipent (musique). Instrument en bois, recouvert de cuir, percé de 9 trous. V. Cor (musique d'infanterie légère). VI. Cornet ou cor. formant partie de la tête de colonne avec les tambours et fifres dans les régiments d'infanterie de ligne et d'infanterie légère. VIL Basson ordinaire (musique), hauteur 85 à 86 centimètres.
34 — Infanterie et Régimenjs étrangers Planche 9 Infanterie de ligne I. Plaque de schako réglementaire (51e de ligne) en cuivre. Décret impérial du 27 mars 1806 et ordonnance du 9 novembre 1810jusqu'en 1812. 11. Plaque de schako du 2e régiment (réglementaire également, mais très peu porté), modèle du 27 mars 1806. Mêmes dimensions que le n 1 (collec- tion Gramont). III. Plaque de schako du 56e Régiment en 1809, modèle fantaisie du 27 mars 1806. IV. Plaque de schako d'un fusilier du 9e ligne, modèle du 27 mars 1806. mais de fantaisie. Ce schako est sans jugulaire, ni bordure de cuivre à la visière (collection Job). Notes Les petits ronds sur les côtés des plaques représentent des trous par lesquels on fixait la plaque au schako, au moyen de petits fils de laiton. V. Tambour d’infanterie en veste (vu de dos) 1812 à 1815 avec la façon d'atta- cher le tablier de tambour. Le bouton à gauche de la veste servait à tenir la martingale de la giberne en tenue d'exercice en veste. C'était un bouton à moule, c'est-à-dire en bois ou en os recouvert d'étoffe blanche, il avait 2 cm de diamètre. (Les tambours n'avaient pas ce bouton, n'ayant pas de giberne). VI. Fifre (fusilier d'infanterie. 2e compa- gnie) avant la suppression des nids d'hirondelle qui eût lieu en 1808. VII. Fifre (instrument) en bois noir.
Infanterie de ligne — 35 PLANCHE 10
36 — Infanterie et Régiments étrangers
Infanterie de ligne — 37 Légende Planche 10 page 35 Infanterie de ligne I. Parement et patte de parement de la manche droite de 1806 à 1812 (avec les dimensions) réglementairement. II. Manche droite ouverte de 1806 à 1812 réglementairement. III. Manche droite ouverte de 1806 à 1812 réglementairement. IV. Manche gauche ouverte de 1806 à 1812 réglementairement. V. Manche droite fermée de 1803 à 1806 réglementairement. VI. Manche droite fermée de 1812 à 1815 réglementairement. 1. Sergent-major de fusilier du 58e Régiment (d'après Martinet) en 1806, au début du port du schako dans l'infanterie. 2. Sergent, à la même époque, même régiment. 3. Caporal, à la même époque, même régiment. 4. Fourrier, à la même époque, même régiment. Notes Les fusiliers de ce régiment portaient le plumet à la place du pompon (planche 49). Ces documents sur les schakos et les collets sont de « Martinet ». En tout cas à partir de 1810 les sous-officiers n'ont pas de galon or sur le schako, ni d'écusson au collet. I. Tablier de sapeur de 1804 à 1812. Le tablier se porte sous l'habit et sur la veste, cachant celle-ci. IL Tablier de sapeur de 1812 à 1815. Le tablier se porte toujours sous l'habit. III. Tablier de sapeur en 1816 (Deuxième Restauration). Le tablier se porte sur l’habit et le ceinturon est supprimé. Cette tenue resta la même jusqu'à la suppression du tablier chez les sapeurs. Légende Planche 10 bis page 36 Infanterie de ligne I. Banderole de giberne, porte-hache (face) de sapeur. 11. Banderole de giberne, porte-hache (dos) avec le porte-hache de sapeur. III. Tablier de sapeur. IV. Bonnet de police de sapeur. V. Bonnet de police de colonel. VI. Bonnet de police de major. Notes Ces bonnets de police sont les mêmes pour toute l'armée infanterie et cavalerie, avec les différences de couleur selon les corps. Le major a le petit galon en or. lorsque le colonel a les galons en argent. VIL Retroussis de l'habit des grenadiers 1804 à 1810. D'abord agrafés, ensuite cousus (pour tous les retroussis). VIII. Retroussis de l'habit des voltigeurs 1804 à 1810. IX. Retroussis des fusiliers jusqu'en 1812 de divers régiments.
38 — Infanterie et Régiments étrangers Uniformes Accessoires de l’uniforme Sapeurs Tablier En buffle blanchi par-devant.se portait sous l'habit et sur la veste, cachant celle-ci. Il est maintenu dans le haut par une courroie de buffle.entourant le cou, muni d’un bouton et d'une boutonnière ; sous les aisselles par 2 courroies cousues sur le tablier qui s'atta- chent dans le dos, et à la taille par un ceinturon de buffle blanc avec plaque en cuivre omée d'une grenade en relief. Buffleterie Un baudrier de sabre, sans ornement et sans rainure, en buffle blanchi (parfois, devant une grenade en cuivre). Une banderole de giberne sans rainure en buffle blanchi ornée par-devant comme la banderole de cavalerie l’est par derrière, avec en plus une grenade en cuivre dans le haut : par-derrière un étui de cuir noir pour contenir la lame de la hache, le manche de la hache, passée dans un tube de buffle blanc qui se trouve à hauteur de l'omoplate gauche de l'homme. Sur l'étui de cuir noir est cousu à celui-ci une petite giberne en cuir noir sans ornement, parfois une grenade de cuivre orne la patelette. Armes Un sabre-briquet avec une dragonne de grenadiers; il est attaché au baudrier avec un pendant de baïonnette comme les grena- diers. Il peut être aussi à tête de coq sans dragonne. Un mousqueton avec bretelle, modèle an IX (1800) et une baïonnette. Une hache de sapeur de forme différente selon les régiments. Sac Comme les soldats. Capote Comme les soldats avec les haches sur les bras. Bonnet de police Comme les grenadiers avec devant 2 haches de drap, croisées à la place de la grenade et parfois une grenade au-dessus des haches, le tout généralement rouge. Ils portaient tous la barbe, qui parfois était fausse. Dans les autres tenues, comme les grena- diers. (Voir Note générales sur l'uniforme). Caporal sapeur Comme les sapeurs avec les galons de caporal. Sergent sapeur Comme les sapeurs avec tous les attributs des sergents de grenadiers. Pas de hache ni de mousqueton, mais 2 pistolets, retenus à la ceinture dans 2 tubes de buffle cousus sur le ceinturon, l'un à droite et l'autre à gauche de la plaque. Infanterie de ligne (1804 à 1815) Colonel en grande tenue Officier de fusiliers en grande tenue Soldats fusiliers en grande tenue de 1803 à 1806 (pour tous les régiments) A la bataille d'iéna en 1806, l'infanterie portait encore le chapeau.
Infanterie de ligne — 39 Infanterie de ligne de 1804 à 1815 Grenadiers en grande tenue Pl -ANCHE 12 Pi a Mf-un i o Infanterie de ligne de 1804 à 1815 Tambour-major au début de I’Empire D'après Martinet ce n’est pas l'uniforme régle- mentaire. Toujours d'après Martinet, il y a un autre uniforme pareil à celui-ci. mais avec les galons et broderies en argent, c'était le tambour-major du 5e Régiment. Tambour de fusiliers en 1806, tenue réglementaire (pour tous les régiments) Tambour de grenadiers en 1806, tenue réglementaire (pour tous les régiments) 0-
40 — Infanterie et Régiments étrangers Planche 13 bis Infanterie de ligne (1804 à 1815) Colonel en grande tenue avant 1812 (d'après une gravure) Notes On ne voit pas sur l'original, l'ornement des retroussis (probablement des aigles couronnées brodées en or). Le colonel avait aussi probablement la grande housse sur le cheval et pas de porte- manteau. Infanterie de ligne (1804 à 1815) Officiers de fusiliers ( 1810 à 1812) Lieutenant en grande tenue Officier en redingote Capitaine avec la pèlerine Sous-lieutenant en grande tenue Sergent-major de grenadiers
Infanterie de ligne — 41 Infanterie de ligne (1804 a 1815) Officiers et soldats fusiliers (3' Compagnie) en petite tenue d'hiver de 1812 à 1815 Pi anche 16 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Capitaine de grenadiers en grande tenue ( 1812) Colonel en grande tenue ( 1812) Officier en redingote (1812)
42 — Infanterie et Régiments étrangers Planche 17 Infanterie de ligne de 1804 à 1815 Colonel et grenadiers en grande tenue (181201815) Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Colonel en grande tenue en 1812 jusqu'en 1815 (d'après Détaillé) En second plan : capitaine de fusiliers, major et chef de bataillon avec les plumets et schako réglemen- taires de 1812 à 1815. Notes Il est à remarquer que le colonel (d'après Détaillé) a un plumet blanc comme avant 1812.au lieu de l'aigrette régle- mentaire. Il a aussi le ceinturon sur l'habit et les basques courtes.
Infanterie de ligne — 43 Infanterie de ligne (1804 à 1815) Voltigeurs et officier en grande tenue de 1812 à 1815 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Fusiliers, tambourfusilier, tambour-major en grande tenue de 1812 à 1815 Notes Ces fusiliers sont la 1" Compagnie (pompons verts). On représente aussi la plate-forme du colback de tambour-major en étoffe verte Les fifres fusiliers ont le même uniforme que les tambours fusiliers. Pi .anche 18
44 — Infanterie et Régiments étrangers P1ANCHE 20 Infanterie de ligne (1804 à 1815) Cantinière, tambours de grenadiers, tambour-major en grande tenue (de 1812 à 1815) Notes Les fifres grenadiers ont le même uniforme que les tambours.
Infanterie de ligne — 45 Planche 21 Légende Pi .anche 21 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Sergent de voltigeurs en tenue d'été en 1812 Notes Cet uniforme est pris d'après une gravure en couleur, il n'est pas tout à fait réglementaire, ainsi le schako est du modèle 1810 à 1815, la dragonne est aussi de fantaisie. Tambour-major en petite tenue d'été de 1812 à 1815 Notes Rien que des galons de livrée et un galon argent horizontal aux parements. Fusilier en tenue de campagne hiver (campagne 1813-1814) Le bonnet de police est rabattu sur les oreilles et placé sous le schako qui est recouvert du couvre schako avec son couvre-nuque relevé et attaché par-devant. Légende Planche 21 bis Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Caporal de fusiliers en capote (1812 à 1815) Fusilier en capote (1812 à 1815) Les fusiliers dans le fond ont le couvre-nuque non relevé. Notes En 1812. les galons de caporal sont en laine jaune.
46 — Infanterie et Régiments étrangers Planche 22 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Soldats et caporal en tenue de corvée, en veste et pantalon de treillis de 1805 à 1812 Notes L'homme qui est assis a un vieux surtout dont on a coupé les pans. Planche 23 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Soldats en manches de chemise et bretelles après 1812, avec bonnets de police de l'ancien modèle Boulanger chef (1810 à 1814) Sur le bras gauche seulement, il y a un nid d'hirondelle bleu ciel, avec galon or. Au bas du revers de gauche, il y a une boutonnière en galon or (d'après la collection de Hambourg).
Infanterie de ligne — 47 Planche 24 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Officier de grenadiers d’infanterie de ligne avec pèlerine en tenue d’hiver en 1812 Officier supérieur d'infanterie de ligne (grenadier) en surtout (tenue d’hiver) Les basques sont courtes, les retroussis avec grenade or. Officier de fusiliers du s r Régiment de ligne en redingote en 1809 (d’après un document) Infanterie de ligne (1804 à 1815) Musicien et tambour-major en tenue de campagne d’hiver avant 1812
48 — Infanterie et Régiments étrangers Planche 25 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Maîtres d'arnies en tenue de ville de 1804 à 1812 De 1812 à 1815 ils ont la tenue del'époque. Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Année d’Espagne Voltigeur, grenadier, officier de grenadiers en 1808 Notes En Espagne les soldats portaient parfois le large pantalon de toile blanche, lié sur la guêtre à la cheville, il en est de même dans toutes les compagnies pour tous les hommes. Le reste de l'uniforme ne change pas. Les grenadiers ont aussi parfois la queue. Il y avait beaucoup de fantaisie pour le port de l'uniforme (voir planche 27)
Infanterie de ligne — 49 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Année d'Espagne Officier de fusiliers, grenadiers, voltigeurs fusiliers en 1812* Notes Certains régiments avaient,soit l'habit,soit le long pantalon de drap brun, confectionné avec le drap des moines, pris dans les couvents. Les officiers gardèrent leur tenue ordinaire. Les tambours, etc., furent habillés comme les soldats. * Il est probable que l'armée d'Espagne ne porta pas la tenue réglementaire de 1812. PLANCHE 27 Notes sur le 3e régiment d’infanterie Les soldats et officiers ont ['uniforme régle- mentaire à toutes les époques, avec les parements rouges, passepoilés de blanc, les pattes de parement, bleu fond de l’habit avec passepoil rouge, le collet rouge passepoilé blanc, mais la coiffure, pompons et plumets sont particuliers à ce régiment (voir détails planche 27 quinter). Le régiment prend l'uniforme blanc en 1806 avec la couleur verte comme couleur distinc- tive (voir Habits blancs, planche 56 ter et texte). Avec l'habit blanc, les fusiliers ont encore le chapeau à pompon en carotte jaune et la queue poudrée en 1807 : les grenadiers ont un schako (voir détails planche 27 quinter) avant cette époque les grenadiers avaient le bonnet à poil. À partir de 1808 ils ont tous le schako et la queue est supprimée. Au début les hommes portaient une capote gris souris avec collet ouvert entouré d'un passepoil vert (d'après l'ordonnance de 1806) un rang de bouton cuivre devant ; parements en botte de la largeur de la manche et de sa couleur, avec un petit bouton sur le parement et un au-dessus. En 1807 les hommes portent déjà en été le long pantalon de toile blanche sur guêtres blanches. Les fusiliers gardèrent pendant tout I’Empire. le sabre-briquet avec dragonne; cette dragonne était bleu roi à gland rouge. Même chose pour les grenadiers, les tambours et fifres : tous les voltigeurs ont la dragonne jaune à gland vert à toutes les époques. Le pompon du schako des fusiliers fut jaune jusqu'en 1808. puis sphérique bleu de roi avec houppette rouge jusqu'en 1812. À partir de cette époque ils ont un plumet pareil à celui des grenadiers. Les retroussis sont blancs passepoilés rouge, avec une grenade rouge pour les grenadiers et un cor jaune pour les voltigeurs; les fusiliers ont un n’ 3 en drap rouge sur le retroussis extérieur et une étoile de même, à cinq branches sur le retroussis intérieur. Tous les tambours et fifres ont des galons trico- lores au collet, aux revers, aux parements, pattes de parement et nids d'hirondelle. Les cors de voltigeurs ont les mêmes galons exceptés au collet et n'ont pas de nid d'hiron- delle (planches 27 bis et 27 ter). Tous les sous-officiers et sergent sapeur ont la même cordelière au schako que les soldats. De 1808 à 1812. les sergents-majors et sergents ont un galon or sur la partie supérieure du schako (planche 27 quinter). Les caporaux de toutes les compagnies ont les galons aurore. Les sapeurs ont le plumet tout rouge jusqu'en 1812. Les officiers suivent la même règle que les soldats pour le port de la coiffure, l'uniforme et les ornements des retroussis. mais ceux-ci sont brodés en or. Les officiers de fusiliers, avant 1807. ont sur le chapeau un pompon sphérique rouge, surmonté d'une houppette blanche ; ensuite le schako réglementaire et. en 1812.1e schako avec cordelière or. le plumet comme les soldats, mais le pompon est remplacé par une tulipe en cuivre doré. En 1812 Le régiment prend la tenue modèle 1812. mais les tambours, fifres, cors, musiciens ne prennent pas l'habit vert à galons de livrée. Les tambours etc., ont le même habit que les soldats sans aucun galon (planche 27 quater). Les sapeurs ont le plumet comme les soldats les 2/3 du bas bleu roi; le 1/3 du haut rouge (grenadiers et fusiliers). Tous les voltigeurs ont le plumet 2/3 du bas bleu roi. 1/3 du haut jaune et pompon jaune : à part la coupe de l'uniforme, le reste ne change pas. F
50 — Infanterie et Régiments étrangers Planche 27 bis Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) f Régiment Tambour-major (1808 à 1812) Poches en long, galonnées or, retroussis agrafés Tambour de grenadiers (1804 a 1806) en tenue d’été Fifre de fusiliers (1808 à 1812) en tenue d’été Tambour de fusiliers ( 1808 à 1812) en tenue d’été Les musiciens de 1808 à 1812 ont la même couleur d'habit que les tambours, avec les poches en long galonnées or. Les boutons des revers en or, avec boutonnières or; ornements des retroussis pareils à ceux des fusiliers, mais en or; galon or aux revers (voir planche 27 ter).
Infanterie de ligne — 51 Planche 27 ter Infanterie de ligne (1804 à 1815) f Régiment Sapeur ( 1808 à 1812). Sabre à tête de coq en cuivre Musicien (1808 à 1812) Cornet de voltigeurs (1808 à 1812) galons tricolores aux revers, parements et pattes de parement. Dans le fond : Officier de fusiliers et soldats fusiliers en 1812. Notes Tous ces uniformes du 3e Régiment sont copiés d'après la collection des cartes de Bucquoy, de la collection Cari et d’autres collections.
52 — Infanterie et Régiments étrangers Planche 27 quater Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Régiment Tambours de fusiliers en 1812 Tambour-major en 1812 Tambour de grenadiers en 1812 Tambour de voltigeurs en 1812 Sapeur en 1812 Musicien en 1812 Notes Les tambours, fifres et cors ont le même uniforme que les soldats sans aucun galon.
Infanterie de ligne — 53 I. Chapeau de fusiliers porté jusqu'en 1807 (Ils l'ont avec l'habit blanc). II. Schako de fusiliers en 1807 jusqu'en 1808. III. Schako de fusiliers de 1808 à 1812. IV. Schako de sous-officiers (Sergent- major et sergent) de 1808 à... V. Schako de fusiliers de 1812 à 1815. I. Bonnet à poil de grenadiers 1804 à 1806. II. Schako de grenadiers, avec l'habit blanc en 1806. III. Schako de grenadiers (1812 à 1815). IV. Schako de voltigeurs (1807 à 1812). V. Schako de voltigeurs (1812 à 1815). I. Retroussis des fusiliers, tambours, fifres, officiers et sous-officiers fusiliers jusqu'en 1812. Les ornements des retroussis sont les mêmes avec l'habit blanc: ils sont en or pour les officiers et sous-officiers. II. Retroussis des fusiliers après 1812. III. Collet et épaulette des voltigeurs pendant tout I’Empire. Les officiers, sous-officiers, cornets ont le même collet. Les épaulettes selon le grade. Planche 27 quinter Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) j' Régiment
54 — Infanterie et Régiments étrangers Planche 28 Planche 28 bis Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) 8' Régiment Infanterie de ligne (1804 à 1815) 8e Régiment Musicien (grosse caisse) de 1812 à 1813 Tambour-major en grande et en petite tenue ( 1812-1813) Notes L'habit est court (modèle 1812),doublure et retroussis jaunes. Épée à poignée d'acier sans dragonne, parements jaunes galonnés or. pattes de parement bleu clair (fond de l'habit) ; passepoils jaunes. Même chose pour tous les musiciens, mais sans les gants à crispin. En 1803, les musiciens ont la tenue réglementaire avec guêtres blanches au-dessus du genou (tenue d'été).
Infanterie de ligne — 55 Planche 28 ter Infanterie de ligne (1804 à 1815) 8e Régiment Chapeau chinois (musicien) 1812-1813 Tambour maître 1812-1813 (Les tambours grenadiers ont le même uniforme,sans les galons de caporal, ni la grenade en cuivre sur le baudrier du sabre). Tambour de fusiliers 1812-1813 (Les fifres ont le même uniforme) Cornet de voltigeur 1812-1813 (Us ont le sac, la carabine avec baïonnette et la giberne). Notes Il y a cinq galons tricolores sur chaque bras. Les soldats suivent la règle ordinaire. (Voir modèle du galon tricolore de ce régiment planche 5 bis, n° XI).
56 — Infanterie et Régiments étrangers Planche 29 Infanterie de ligne (1804 a 1815) y Régiment Grenadiers - officier - sergent en grande tenue en 1809 Notes particulières à ce régiment Les revers, le collet, les retroussis. les parements et pattes de parement, les poches ont un passe- poil blanc. Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) y Régiment Voltigeurs en grande tenue en 1809
Infanterie de ligne — 57 Pi .ANCHE 31 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) g/ Régiment Fusiliers en grande tenue en 1809
58 — Infanterie et Régimenis étrangers Planche 32 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) 9* Régiment Colonel en grande tenue de 1806 à 1810 Officiers de fusiliers et de voltigeurs en grande tenue de 1806 à 1810 Dans le fond: chef de bataillon en grande tenue de 1810 à 1812 Notes Avant 1810 le plumet de tous les officiers supérieurs est en plumes blanches.
Infanterie de ligne — 59 Infanterie de ligne (1804 à 1815) </ Régiment Sapeur Tambourfusiliers Tambour grenadiers en grande tenue en 1808 Notes Les sapeurs, les tambours, les fifres (toute la tête de colonne) ont le collet, les revers, les parements, les pattes de parement en drap vert avec galons en or (D'après Wurtz) de même pour les nids d'hirondelle. D'après d'autres documents les galons sont aux trois couleurs mélangées (bleu, blanc, rouge). Planche 33 Infanterie de ligne (1804 à 1815) ÿ Régiment Tambour maître et Tambour-major en grande tenue en 1808
(x> - Infanterie ei Régiments étrangers Planche 35 ' Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) </ Régiment Musiciens en grande tenue en 1809 Tambour de basque, cymbalier, grosse caisse, chapeau chinois Notes D’après Wurtz. les galons de l’habit et les hongroises de la culotte sont en or. D’après d’autres documents ils seraient en argent.
Infanterie de ligne — 61 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) 18 Régiment Voltigeur- Grenadier- Fusilier en grande tenue (de 1809 à 1812) PLANCHE 36 Uniformes Il y a eu 3 époques pour l'uniforme. La iro époque de 1804 à 1809 Chapeau et queue poudrée, l'uniforme régle- mentaire pour les officiers et soldats; la tête de colonne à la couleur distinctive bleu clair avec galons aurore (planches 36 bis et 36 ter). La 2e époque de 1809 à 1812 Le chapeau et la queue sont supprimés et remplacés par un schako. L'uniforme est toujours réglementaire (planche 36): la tête de colonne à la couleur distinctive cramoisie et galons or (planches 37.37 bis). La 3e époque de 1812 à 1815 Coupe 1812; la tête de colonne a l'habit bleu à galons jaunes et rouges. Depuis le début jusqu'à la fin de l'Empire, tous les sous-officiers des grenadiers et volti- geurs ont les mêmes épaulettes que les soldats. sans ornements or. (D'après la collection Boeswilwald les officiers montés avaient la couverture de cheval et les chaperons en drap écarlate, galonnés or.) Le régiment en 1807 eut la tenue blanche avec la couleur distinctive écarlate (voir Habits blancs, planche 56 ter et texte). Les voltigeurs ont le collet jaune, passepoil rouge et à partir de 1807 ils ont le schako avec jugulaire cuivre, sans autre ornement qu'une plaque en cuivre sur le devant, la cocarde avec une petite ganse jaune avec son bouton et un pompon jaune surmonté d'une houppette de même couleur (avant 1807 ils ont le chapeau comme les fusiliers, avec ganses jaunes ainsi que celle de la cocarde; un plumet 2/3 vert en bas. 1/3 jaune en haut) porté en colonne. Après 1807 le collet est rouge, passepoilé vert, les épaulettes jaunes à tournante verte. Le sabre avec sa dragonne jaune, gland vert à franges jaunes. Cor de chasse en drap jaune sur les retroussis. On les représente aussi en 1809 avec le schako ayant le galon du haut jaune, une cordelière à deux raquettes et glands jaunes, le plumet 2/3 du bas jaune. 1/3 du haut rouge et les épaulettes vertes à tournante jaune (planche 36). Dans quelques bataillons les pattes de parements sont rouges comme les parements, avec passepoil blanc. Les officiers de 1804 à 1809 ont le chapeau comme les adjudants (planche 36 ter) avec le pompon en carotte : bleu, surmonté d'une houppette rouge. Le sabre retenu par un baudrier de buffle blanc. Les bottes à revers. Le chapeau porté en colonne. De 1804 a 1809 Les grenadiers ont le bonnet à poil, plaque de cuivre avec une grenade, cordelière à deux raquettes et glands, le tout blanc. Les sous-officiers ont la même cordelière blanche. Les fusiliers ont le chapeau avec deux ganses rouges, ainsi que celle de la cocarde, pompon en carotte bleu foncé, surmonté d'une houppette rouge, sans rien dans les cornes. Pour tous, les poches sont en travers. Les caporaux fusiliers ont un sabre sans dragonne.
62 — Infanterie et Régiments étrangers Planche 36 bis Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) /# Régiment Sapeur en grande tenue ( 1804 à 1809) Tambourfusiliers en grande tenue ( 1804 à 1809) Fifre de grenadiers en grande tenue ( 1804 à 1809) Tambour-major en grande tenue ( 1804 à 1809) Caporal tambour en grande tenue ( 1804 à 1809) En tenue d'hiver, ils ont les guêtres noires à boutons de cuivre. Sapeur Derrière le bonnet à poil, il y a une plate- forme en drap écarlate avec une croix blanche en galon de fil. Pas de queue. Tambour de fusiliers Galon orange au collet, revers, retroussis. nids d'hirondelle et parements. Sabre- briquet. Pas de queue. Fifre de grenadiers Galon or au collet revers et parements seulement. Pas de nid d'hirondelle. Tambour-major Caporal tambour Sans queue ni nids d’hirondelle.
Infanterie de ligne — 63 Planche 36 ter Adjudant sous-officier en grande tenue ( 1804 à 1809) Corde voltigeurs en grande tenue ( 1804 à 1809) Colonel en grande tenue ( 1804 à 1809) (d'après la collection Boeswilwald) Musicien en grande tenue (1804 a 1809) Chapeau chinois en grande tenue ( 1804 à 1809) En tenue d'hiver ils ont les guêtres noires à boutons cuivre. En 1809 l'uniforme change (Voir les planches suivantes) Infanterie de ligne (1804 à 1815) 18e Régiment Adiudant sous-officier Les cheveux en queue, non poudrés, à oreilles de chien. Cornet de voltigeurs Collet jaune, galon or. Galon or sur les revers et les parements seulement. Cors de chasse jaunes sur les retroussis. Colonel Hausse-col en cuivre doré avec aigle argent en relief. Deux galons or sur le tapis de selle et sur les chaperons, le plus large à l'extérieur. Deux galons or au chapeau. Épée avec son ceinturon. Musicien Épée à poignée de cuivre sans dragonne. Pas d'ornement sur les retroussis. Galon or au collet, aux revers et aux parements. La ganse de la cocarde et les trèfles d'épaule sont en or et très peu larges. Chapeau chinois Sabre d'officier sans dragonne, tenu par le baudrier. Habit avec revers rouges,galonnés or avec tresses or. Pantalon blanc à la mameluk sur bottes rouges.
64 — Infanterie et Régiments étrangers Planche 37 Tambours et fifres des grenadiers et fusiliers et caporal tambour (tambour maître) en grande tenue ( 1809 à 1812) Notes Tambour maître Habit bleu, collet et revers cramoisis, galonnés or. retroussis cramoisis sans galon, doublure cramoisie. Épaulettes rouges à franges. Sabre à dragonne rouge. Pas de nid d'hirondelle. Cinq galons jaunes en chevron sur les manches au-dessus des galons de caporal qui sont rouges, parements cramoisis, galon or, pattes de parement bleues avec petit galon or. Colback à la chasseur à cheval sans jugulaire, cordelière Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) 18 Régiment blanche, flamme rouge tombant à droite avec pompon rouge et plumet rouge surmontant un pompon sphérique rouge. Notes Les tambours et fifres fusiliers ont le collet et les revers cramoisis, bordés d'un galon tricolore ; les parements cramoisis bordés d'un galon tricolore (voir Détails, planche 38 bis,n° IV); les pattes de parement bleues comme l'habit avec petit galon tricolore. Les pattes d'épaule des fusiliers en drap bleu, passepoil cramoisi. Le schako avec cordelière blanche, aigle en cuivre sur le devant, jugulaire cuivre, pompon sphérique bleu roi surmonté d’une houppette écarlate. Nids d'hirondelle:écarlate.galon tricolore. Galon tricolore sur les retroussis qui sont cramoisis ainsi que la doublure. Sabre- briquet (on ne voit pas la dragonne). Grandes guêtres (noires ou blanches selon la saison). Tambours et fifres des grenadiers Le bonnet à poil des grenadiers avec plaque cuivre et une grenade en relief. L'uniforme comme les tambours maîtres avec des galons or aux retroussis ou sans galon.
Infanterie de ligne — 65 Planche 37 bis Musicien en grande tenue 1809 à 1812 Sapeur en grande tenue 1809 a 1812 Notes Les musiciens cymbaliers ont les gants à crispin noirs. Le chef de musique a le même uniforme que les musiciens, avec les galons or de sergent-major et les bottes à revers. Le sapeur a un sabre à tête de coq. Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) 18e Régiment Sapeur de 1812 à 1813 Les sapeurs prennent l'habit modèle 1812. Ceinturon blanc à plaque de cuivre avec grenade. Même bonnet à poil qu'avant. Habit bleu comme les soldats, revers cramoisis, passepoil blanc, collet cramoisi sans galon ni passepoil. Gants à crispin blancs, avec main ocrée. La bretelle de fusil est blanche. Les épaulettes blanches à franges avec sur le corps deux haches croisées rouges (Détails.planche 38 bis,n° VII).la tournante rouge.
66 — Infanterie et Régiments étrangers Planche 37 ter Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) 18e Régiment Sergent tambour en grande tenue ( 1809 à 1812) Tambour-major en grande tenue ( 1809 à 1812) Grenades or sur les retroussis Cornet de voltigeurs en grande tenue ( 1809 à 1812) Tenue d’été Officier de voltigeurs en grande tenue (1809 à 1812)
Infanterie de ligne — 67 Planche 38 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Régiment Sapeur en grande tenue (/8/jà 1815) Tambour-major en grande tenue ( 1812 à 1815) Tambour de grenadiers en grande tenue (1812 a 1815) Cornet de voltigeurs en grande tenue ( 1812 à 1815) Musicien en grande tenue (1812 à 1815) Notes Le sapeur a les bretelles du sac et du fusil blanches, la banderole de giberne et le baudrier jaunes bordés de blanc. Pas de passepoil aux retroussis. Le tambour-major a les revers galonnés or (modèle 1812) Les tambours, fifres et cornets ont des galons jaune et rouge, sept galons en chevron sur chaque bras, cinq doubles galons sur la poitrine (modèle 1812) avec l'habit bleu, doublure et retroussis blancs. Le musicien a la doublure et les retroussis blancs sans passepoil.
68 — Infanterie et Régiments étrangers Planche 38 bis Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) 18' Régiment I. Schako de voltigeurs en 1807 avec l'habit blanc. II. Dragonne de voltigeurs de 1804 à 1809. III. Dragonne de voltigeurs de 1809 à 1815. IV. Basques et retroussis de tambour-major de 1804 à 1809. V. Écusson sur la capote des grenadiers à partir de 1812. VI. Galon tricolore des tambours, fifres et cornets de 1809 à 18 VII. Épaulette de sapeur de 1812 à 1813. De 1813 à 1815 épaulettes sont rouges comme celles des grenadiers.
Infanterie de ligne — 69 Planche 38 ter Légende planche 38 ter Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Sapeur du 24 de ligne en grande tenue en 1807 Sapeur du 2f? de ligne en grande tenue en 1807 Légende planche 38 quater Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) 26' Régiment Sapeur en 1809 Sabre à tête de coq. Sur le bras gauche il y a deux brisques rouges et sur les brisques sont cousus les insignes de sapeur en drap blanc: grenade surmontant deux haches croisées (planche 5 bis. n XII). Sur le manche de la hache (arme) vers les 2/3 du haut, il y a une plaque en cuivre ave le numéro du régiment. Tambour-major en 1809 Tambour de fusiliers en 1809 Musicien en 1809
70 — Infanterie et Régiments étrangers Planche 39 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) 27 Régiment Tambours et fifres de grenadiers et fusiliers en grande tenue de 1808 à 1812. Notes Les revers sont aurore avec passepoil écarlate. Ce régiment fut le seul de l'infanterie de ligne qui porta la queue pendant tout I’Empire. Il n'y a pas de cordelière au schako des fusiliers Les grenadiers ont les épaulettes rouges avec croissant jaune, le passant d'épaulette rouge sur drap bleu. Les sous-officiers grenadiers ont le croissant et le passant d'épaulette en or. Les voltigeurs ont les épaulettes vertes avec crois- sant jaune ; le passant d’épaulette vert sur drap bleu. Les sous-officiers voltigeurs ont les épaulettes vertes, croissant et passant en or sur drap bleu. Les grenadiers et les fusiliers ont le collet rouge passepoilé blanc. Les voltigeurs ont le collet jaune, passepoilé rouge. Pour tous, les parements sont rouges, passepoilés blanc et les pattes de parement bleu, comme l'habit passepoil rouge. Ornements du bonnet de police pour les volti- geurs, jaunes ave gland jaune ou vert. Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) 27 Régiment Tambour maître -Tambour-major en 1809 Dans le fond Sapeur et musiciens en 1809. Notes La grosse caisse et les cymbaliers ont seuls les crispins blancs. Les autres musiciens ont les gants blancs simples. Le tambour maître a une grenade bleue sur les retroussis ainsi que les grenadiers et sapeurs. Les poches en long, passepoil rouge, la dragonne rouge. Les musiciens ont le trèfle d'épaule bleu fond de l'habit avec un galon or.
Infanterie de ligne — 71 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) 27 Régiment En grande tenue de 1810 à 1812 (décret du 18 février 1808 jusqu’au décret du 25 décembre 1811) d'après la collection Wurtz. Notes D’après certains documents, à cette époque le porte aigle n’a pas de baudrier de drapeau. À toutes les époques, tous les hommes formant la garde de l’aigle ont des gants blancs, simples en coton. Les officiers de fusiliers sont pareils au porte aigle sauf le plumet qui est rouge ou de couleur distinctive jusqu’en 1810 où il est remplacé par un pompon. Ils ont de plus la dragonne au sabre. En 1811 (ordre décret), les ornements des retroussis de l’habit sont remplacés par une étoile de la couleur tranchante de l'uniforme (ceci ne devant regarder probablement que les fusiliers En 1812. les grenadiers et les voltigeurs changent leurs coiffures, ils prennent le schako réglementaire avec plumets de crins Les voltigeurs ont les ornements du schako, avant 1812 ainsi que la cordelière et le plumet jaunes sous le plumet un pompon sphérique vert. On représente aussi les voltigeurs avec le collet jaune, bordé blanc, épaulettes jaunes tournante verte. Sabre avec dragonne jaune en 1812. Infanterie de ligne (1804 à 1815) $Cf Régiment Fusilier-2' compagnie en grande tenue Voltigeur- Grenadier En grande tenue de 1810 à 1812 Notes Les officiers, même chose avec les épaulettes et les ornements du grade en or. Bottes à retroussis P1.ANCHF.41
72 — Infanterie i i Régiments étrangers Planche 43 Légende planche 43 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) jet Régiment Sapeur en grande tenue en 1809. Note Il avait probablement le mousqueton comme les sapeurs des autres régiments. Légende planche 44 Infanterie de ligne ( 1804 à 181 s) pr Régiment Caporal tambour et tambour fusiliers en grande tenue de 1809 à 1812. Notes Les galons et les brisques sont bleu de roi. Passepoils noirs aux revers, aux retroussis et aux poches (ou bleu très foncé). Les fifres ont le même uniforme que les tambours (grenadiers et fusiliers) (Voir planche 45 bis). La couleur des collets, revers, parements et passepoils est noire ou bleu très foncé. Légende planche 45 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) j(f Régiment Tambour grenadiers en grande tenue 1809 a 1812 Notes Passepoils noirs aux revers, aux retroussis et aux poches.
Infanterie de ligne — 73 Légende planche 45 bis Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) j(f Régiment ( 1809 à 1810) Tambour grenadiers en grande tenue (avant 1809) Tambour maître en grande tenue (avant 1809) (d'après la collection Alsacienne) Notes Il est à remarquer que le tambour de grenadiers a des pattes d'épaule rouges avec bouton à l'emmanchure au lieu de l'épaulette à franges et le tambour maître a des contre épaulettes en cuivre. Les galons sont en or. Les guêtres blanches ou noires selon la saison. Tout ce qui est bleu foncé dans l'uni- forme est peut-être noir (voir les planches suivantes). Légende planche 46 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Régiment Musiciens en grande tenue de 1809 à 1812 Notes La grosse caisse, les cymbaliers. le chapeau chinois ont les crispins noirs, tous les autres musiciens ont les gants blancs simples. Parements noirs, passepoilés blanc, pattes de parement rouge, passepoilés blancs. Passepoils noirs aux revers, aux retroussis et aux poches. Légende planche 47 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) (Cf Régiment Tambour-major en grande tenue de 1809 à 1812 Notes Passepoils noirs aux retroussis, aux revers et aux poches. Planche 45 bis
74 — Infanterie et Régiments étrangers Planche 47 bis Tambour-major en tenue de campagne Pantalon de nankin et canne sans sa cordelière. Infanterie de ligne (1804 à 1815) 34 Régiment en Espagne Officier en tenue de campagne. Couvre schako - cravate de fantaisie - épée sans dragonne Vivandière Elle porte un pistolet dans la ceinture.
Infanterie de ligne — 75 Planche 47 ter Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) }4' Régiment en Espagne Grenadier en tenue de campagne en capote Le sac avec gamelle. Aux pieds des espadrilles sous les guêtres. En grande tenue les grenadiers ont l’uni- forme reglementaire sans queue, l'habit échancré par-devant sur le gilet. Le schako tout noir avec plaque de cuivre, la visière bordée de cuivre (schako modèle 1806). un pompon sphérique rouge et au dessus une houppette rouge. Voltigeur en tenue de campagne Un cor de cuivre sur la giberne, la patelette est blanche. Chef de bataillon en campagne Ceinturon noir, sous le pont, avec porte- épée de même. En grande tenue les officiers ont la tenue réglementaire avec le schako pour les grena- diers. Pour tous, ceinturon noir sous le pont. Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Régiment Voltigeurs en grande tenue en 1807 Notes Tous les soldats ont un passepoil rouge aux revers, aux retroussis et aux poches. Le collet des grenadiers et fusiliers est rouge avec passepoil blanc.
— Infanterie et Régiments étrangers PLANCHE 48 BIS Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) 37 Régiment Chapeau chinois (musicien) de 1803 à 1805 Musicien de 1803 à 1803 Planche 48 ter Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) 37 Régiment Sapeur en grande tenue d'hiver en 1809 Tambour de grenadiers, en grande tenue d'hiver en 1809 Tambour de fusiliers, en grande tenue d'hiver en 1809 Musicien en grande tenue en 1809 Notes Le sapeur a un sabre soit à tête de coq. soit le briquet avec dragonne blanche, gland rouge. Le tambour fusilier a un sabre-briquet sans dragonne. Le musicien a une épée sans dragonne. Les voltigeurs : cors, tambours doivent suivre la règle avec les épaulettes et les particularités des voltigeurs. Les soldats et officiers suivent le règle- ment.
Infanterie de ligne — 77 Infanterie de ligne (1804 à 1815) 42e Régiment lambourde fusiliers en grande tenue d'hiver en 1808-1809 Notes Trois petits boutons cuivre aux poches du gilet. Gilet à boutons de cuivre. Doublure de l'habit, bleu ciel (voir Musicien, planche 51 ). D'après Bucquoy les retroussis et la doublure sont jaunes. Les sapeurs en 1809 ont le bonnet à poil des sapeurs avec corde- lière blanche. Le plumet : 2/3 du bas. vert ; 1/3 du haut écarlate. Les épaulettes ont le corps écarlate, la tournante jaune et les franges vertes. Collet écarlate, passepoil blanc. Deux haches rouges croisées sur les bras. Habit bleu d'infanterie. Le reste réglementairement comme tous les sapeurs. Les grenadiers de ce régiment en 1809 ont le même bonnet à poil que les sapeurs, c'est-à-dire sans plaque devant, mais avec le plumet écarlate. Tous les soldats ont la tenue réglementaire de l'époque. Planche 48 qiater Infanterie de ligne (1804 à 1815) 57 Régiment Fifre de fusiliers en grande tenue d'hiver de 1803 à 1805 Notes Les cheveux n'ont pas de queue, mais ils sont poudrés. Les galons de l'uniforme sont blancs. Les tambours de fusiliers ont le même uniforme, mais sans doute avec queue poudrée. Tambour-major en grande tenue de 1803 à 1803 Mêmes revers que le fifre. Bottes sans gland. Tambour de grenadiers en grande tenue d'hiver de 1803 a 1805 Les cheveux sont en queue, non poudrée. Dans le fond, soldats et officier de fusiliers en grande tenue d'hiver. Les soldats et sapeurs ont l'uniforme régle- mentaire de l'époque. Le sergent sapeur a la queue et les cadenettes poudrées. Il n'y avait pas encore de voltigeurs.
78 — Infanterie et Régiments étrangers Planche 49 Infanterie de ligne (1804 à 1815) 58e Régiment Grenadier -Voltigeur - Caporalfusiliers en grande tenue en 1809 Notes Dans ce régiment les grenadiers ont un colback à la chasseur à cheval, sans flamme ni jugulaire, mais un plumet rouge sur pompon sphérique rouge. Les fusiliers ont des plumets (planche 10).
Infanterie de ligne — 79 Planche 49 bis Infanterie de ligne (1804 à 1815) 63e Régiment Musicien en grande tenue en 1808 Les trèfles d'épaule ont le fond rouge garance avec galons or Tambour maître en grande tenue en 1808 Tambour de fusiliers en grande tenue en 1808 Caporal sapeur en grande tenue en 1808 Le ceinturon est sur l'habit. Notes Dans ce régiment la couleur tranchante est le rouge garance, pour la tête de colonne (revers, collet, parements, pattes de parement, retroussis. doublure et ornements du schako) mais les pompons, plumets et les passepoils des pattes d'épaules de fusiliers sont rouge écarlate comme les soldats. Les tambours de grenadiers, les fifres et les cors de voltigeurs ont le schako avec les attributs de grenadiers et de voltigeurs. Les épaulettes des grenadiers ont le corps composé de lamelles de cuivre ainsi que les tambours et fifres grenadiers, le tambour maître et les sapeurs. Les soldats et les officiers ont la tenue réglementaire mais les grena- diers ont le schako avec le galon du haut, le pompon et le plumet rouge écarlate .la cordelière blanche.l'aigle de cuivre.la visière bordée de cuivre, la ganse à la cocarde. Les sergents ont le galon du haut or. la cordelière, glands et raquettes écarlate et or. D’après Bucquoy, en 1811 en Espagne, la musique est représentée ainsi : Même habit avec un baudrier blanc tenant l'épée. Gilet bleu comme l’habit, à la hussarde, ornements rouges. Long pantalon de drap bleu, sans ornement. Schako sans jugulaire, avec flamme et cordelière rouge garance. Plumet blanc (placé devant), sans pompon, le bourdalou et le haut du schako en cuir noir verni, une raquette avec son gland à droite, le petit gland à gauche, visière de cuir noir, sans bordure.
8o — Infanterie et Régiments étrangers Planche 50 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) 67 Régiment Caporal sapeur en tenue de ville (été) 1808-1809 Caporal voltigeur en tenue de ville (hiver) 1808-1809 Notes Ce régiment (grenadiers, voltigeurs et fusiliers) a l'uniforme réglementaire, sauf la patte de parement qui est rouge. Les fusiliers ont la cordelière blanche au schako, ils ont la baïonnette attachée au baudrier de la giberne et pourtant ils ont un sabre avec dragonne blanche. Les galons de caporaux, voltigeurs et fusiliers, sont jaunes. Les sapeurs les ont rouges; peut-être en est-il de même pour les caporaux grenadiers?) Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) 67 Régiment Chef de musique en grande tenue en 1809 PLANCHE 50 BIS
Infanterie de ligne — 81 Infanterie de ligne (1804 à 1815) 67 Régiment Tambour-major en grande tenue en 1809 Tambour maître en grande tenue (tenue d'hiver) 1808 et 1809 Tambour de grenadier en Espagne en grande tenue (tenue d’été) 1808 et 1809 Notes On ne voit pas si le tambour-major a une dragonne au sabre. La dragonne du sabre du tambour maître est rouge: les galons du tambour maître (caporal) sont bleu foncé. La dragonne du sabre du tambour des grenadiers est rouge, celle des voltigeurs était verte et celle des fusiliers blanche. ANCHF AD Ot ’ATFR Planche 50 ter Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) 67 Régiment Cornet de fusilier en grande tenue d’hiver (1808-1809) Grosse caisse ( 1808-1809) Cymbalier ( 1808-1809) Note La grosse caisse a la même épée que les musiciens. Le cornet a la dragonne blanche au sabre, à franges vertes.
82 — Infanterie et Régiments étrangers Planche 51 Infanterie de ligne (1804 à 1815) Musiciens du 95e de ligne, du if de ligne, du 42' de ligne en grande tenue, en 1806 Notes Le musicien du 95e (d’après un dessin de la ville de Nuremberg) a les retroussis bleu ciel, passepoilés écarlate. La culotte est en nankin. D’après un dessin en couleur (carnet de la sabretache. année 1903, 1" volume, page 275) le 95e régiment d’infanterie en 1806 ne portait pas de jarretières aux guêtres, lesquelles étaient attachées aux boutons de la culotte. Les voltigeurs portaient encore le chapeau comme les fusiliers et ils ont des pattes d'épaule vertes, liserées rouge. Les boutons des pattes d’épaule à l’encolure. Le musicien du 17e. d'après D’Orange, a les retroussis bleus comme la doublure, sans ornement. 42e Régiment Les tambours, fifres, tambour-major, tambour maître ont l'uniforme pareil à ceux des musiciens, avec les guêtres au-dessus du genou (noirs en hiver, blanches en été). Les glands qui se trouvent à la lyre piano du musicien n’ont pas une couleur définie, (voir Tambour, planche 48 bis).
Infanterie de ligne — 83 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Garde de l’aigle d’un régiment de 1812 à 1815 (D'après le décret du 25 décembre 1811) (pour tous les régiments) Planche 51 bis Infanterie de ligne (1804 à 1815) 153e Régiment Tambour-major en petite tenue (hiver) en 1813 D'après de Bucquoy, ce tambour-major a sur ce dessin un colback de grande tenue. Sur les retroussis des N couronnés rouges. Fusilier en tenue de campagne été 11 a un couvre schako rabattu. Ce couvre schako est en toile cirée de couleur claire, il était fort porté dans l'armée.
84 — Infanterie et Régiments étrangers Planche 52 Légende Planche 52 Infanterie de ligne (1804 à 1815) Régiments ayant pris l'uniforme blanc 25 avril 1806 à fui 1810 Officiers de voltigeurs du 25e Régiment Officiers de fusiliers du if Régiment Officiers de grenadiers du JJ' Régiment Légende Planche 53 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Régiments ayant pris l’uniforme blanc 25 avril 1806 à fin 1810 Fusilier du 8 Régiment Notes Naturellement il portait le sac. De 1806 et 1807 les fusiliers de plusieurs régiments avec l'habit blanc portent encore le chapeau, il en est ainsi pour le 8e Régiment. Les attributs des retroussis des fusiliers sont les mêmes que ceux des habits bleus. Légende Planche 54 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Régiments ayant pris l’uniforme blanc 25 avril 1806 à fin 1810 14 Régiment Grenadiers Officier de fusiliers Sergent de voltigeurs Caporal de voltigeurs Fusilier
Infanterie de ligne — 85 Légende Pi anche 55 Infanterie de ligne (1804 à 1815) Régiments ayant pris l'uniforme blanc 2$ avril 1806 à fin 1810 17 Régiment Fusiliers, voltigeurs, officier de voltigeurs, porte aigle (couleur distinctive : rouge écarlate) Fusiliers du Jf Régiment (couleur distinctive: violet) Légende Planche 56 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Régiments ayant pris l'uniforme blanc Le 25 avril 1806 jusqu'à la fin de 1810 J2' Régiment en 1807 Garde de l'aigle (jusqu'au décret du 18 février 1808, époque où le 2V et 3V porte aigle portent un esponton, 2 pistolets et un sabre)* Légende Planche 56 bis Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Régiments ayant pris F uniforme blanc 25 avril 1806 à fin 1810 Colonel du 53e Régiment en grande tenue Notes Cet uniforme a été pris d’après la reproduction d’un portrait qui se trouve dans le «Carnet de la sahretache». Ce colonel est représenté en décembre 1807. Pourtant d’après le règlement le 53e régiment n’est pas désigné pour porter l’habit blanc (voir Notes sur les régiments ayant pris l’habit blanc, planche 56 ter). Pianche 55
86 — Infanterie ei Régiments étrangers Pi anche 56 TER Infanterie de ligne (1804 a 1815) Schéma des uniformes des vingt régiments qui prirent l’habit blanc du 2 ç avril 1806 à fin 1810
Infanterie de ligne — 87 Historique Le 13 février 1805 Par ordre de l’Empereur le 3e bataillon du 18e régiment d’infanterie de ligne et le 3e bataillon du 4e régiment d’infanterie légère seront habillés de drap blanc. Le 25 avril et le 24 juillet 1806 (campagne de Prusse) Parut un décret qui donnait à tous les régiments d’infanterie de ligne, l’habit de drap blanc, mais on en fit l’essai aussitôt que dans les vingt régiments suivants :n"'3e. 4e. 8e. 12e, 14e. 15e. 16e, 17e. 18e. 19e. 2 Ie, 22e. 24e. 25e. 27e. 28e. 32e. 33e. 34e. 86e ( planches 52.53.54.55.56 et 56 bis). Ces régiments devaient être pourvus au complet de l’habit blanc pour 1809. À partir de 1806 Les vingt régiments désignés portèrent l’habit blanc, mais un décret d’octobre 1807 supprima l’habit blanc;cependant il fut encore porté jusqu’à usure pendant l’année 1810 à peu près, époque où ces régiments reprirent l’habit bleu. Notes Certains dessins, estampes, aquarelles et portraits montrent encore cet habit blanc en 1810. 11 est certain que dans quelques régiments, l’habit blanc était encore porté à cette époque par quelques bataillons, tandis que les autres bataillons de ces mêmes régiments avaient déjà repris l’habit bleu. Cela dura jusqu’en 1812. Le 15e régiment d’infanterie de ligne avait encore l’habit blanc en Espagne en octobre 1808. Le 32e et le 34e d’infanterie de ligne étaient également en habit blanc en Espagne. Un portrait reproduit dans le « Carnet de la sabretache » représente un colonel du 53e régiment en décembre 1807. portant l’habit blanc (Voir planche 56 bis et texte). Uniformes D’après le décret du 25 avril et du 4 juillet 1806. toute l’infanterie de ligne devait porter l’habit blanc, comme avant la Révolution, avec des couleurs distinctives par séries de huit régiments. De 1 à 8. couleur distinctive: vert impérial (foncé). De 9 à 16. couleur distinctive : noir. De 17 à 24. couleur distinctive ; écarlate. De 25 à 32. couleur distinctive : capucine. De 33 à 40. couleur distinctive : violet. De 41 à 48. couleur distinctive : bleu céleste. De 49 à 56. couleur distinctive : rose. De 57 à 64. couleur distinctive : aurore. De 65 à 72. couleur distinctive : bleu foncé. De 73 à 80. couleur distinctive: jonquille. De 81 à 88. couleur distinctive; vert pré. De 89 à 96.couleur distinctive: garance. De 97 à 104.couleur distinctive: cramoisi. De 105 à 112.couleur distinctive:gris fer. Les vingt régiments qui adoptèrent l’habit blanc avaient donc les couleurs distinctives suivantes: 3e - 4e - 8e vert impérial 12e-14e-15e-16e noir 17e - 18e - 19e - 21e - 22e - 24e écarlate 25e - 27e - 28e - 32e capucine 33e - 34e violet 86e vert pré (voir schéma planche 56 ter) Mêmes divisions en compagnies de grenadiers, voltigeurs et fusiliers, mais l’habit en drap blanc au lieu de bleu, avec doublure, retroussis passepoils des poches et de la patte d'épaule (fusiliers) qui est en drap blanc, passepoilée de la couleur distinctive sur doublure de drap blanc. Les pompons de fusiliers sont de la couleur distinctive excepté ceux des 3e, 4e et 8e qui sont jaunes. Les bonnets de police sont bleus comme dans les autres régiments qui ont l’habit bleu. L’uniforme et la coiffure gardaient la coupe des autres régiments portant l’habit bleu. Même équipement, armement, guêtres et capotes Même chose pour les officiers avec l’habit blanc. De plus le décret du 25 avril et du 24 juillet 1806 dit: Le Ie' Régiment de chaque série de quatre régiments aura : Les revers le collet, les parements, les pattes de parement de la couleur distinctive. Le 2e Régiment : Le collet blanc, passepoilé de la couleur distinctive, la patte de parement en drap blanc sans passepoil, les revers et parements de la couleur distinctive. Le 3e Régiment : Le collet, les revers et la patte de parement de la couleur distinc- tive. le parement blanc passepoilé de la couleur distinctive. Le 4e Régiment: Le collet, les parements les pattes de parement de la couleur distinc- tive. les revers blancs passepoilés de la couleur distinctive. Même chose pour les quatre régiments suivants dans chaque série de huit régiments Dans chaque série de huit régiments, les quatre premiers auront les poches en travers et les boutons d’uniforme en cuivre (dorés pour les officiers). Les quatre suivants, les poches en long et les boutons en étain (argentés pour les officiers et ainsi dans toutes les séries. Donc dans les vingt régiments qui firent l’essai de l’habit blanc, les numéros 3.4.12.17,18.19.25.27.28.33.34 ont les poches en travers et les boutons en cuivre. Les numéros 8.14.15.16.21.22.24.32.86 ont les poches en long et les boutons en étain (voir schéma planche 56 ter). Boutons Même modèle que celui de l'infanterie de ligne.soit en cuivre (dorés pour les officiers), soit en étain (argentés pour les officiers) avec le numéro de leur régiment avec l’habit bleu. Gilet En drap blanc, avec boutons de cuivre pour les quatre premiers régiments de chaque série, boutons d’étain pour les quatre suivants. Culotte De tricot blanc pour tous les régiments. Les grenadiers Ont les épaulettes rouges à franges, le passant rouge sur drap blanc et les attributs de grenadiers qu’ils avaient avec l’habit bleu,grenade rouge aux retroussis.
88 — Infanterie et Régiments étrangers Les voltigeurs Ont les épaulettes à franges des voltigeurs jeunes ou vertes, passants de même sur drap blanc et les attributs des voltigeurs cors jaunes sur les retroussis ou cors blancs. Les fusiliers Ont les pattes d’épaule en drap blanc sur drap blanc passepoilés de la couleur distinctive. Les mêmes ornements sur les retroussis qu’ils avaient avec l’habit bleu et dans plusieurs régiments, le chapeau. Les sous-officiers Comme ceux de l’infanterie de ligne, galons or sur l’habit pour tous les régiments. Les officiers Comme ceux de l’infanterie, ornements et épaulettes en or pour tous les régiments, avec l'habit blanc. Les caporaux Comme les soldats avec les galons aurore. Les tambours, fifres, cors, sapeurs, musiciens, tambours-majors et tambours maîtres ont le même uniforme blanc que les soldats avec les ornements en couleur distinctive. Pour tous les gradés les mêmes insignes, galons, etc. qu'ils avaient avec l'habit bleu, mais sur drap blanc. Il en est de même pour les schakos qui ont les ornements en cuivre dans tous les régiments. Les galons d'ancienneté sont aurore et en or pour les sous-officiers. Les haches des sapeurs (ornements des bras) sont de la couleur des revers et quand les revers sont blancs, de la couleur distinctive du régiment. Les officiers montés ont les chaperons et la housse du cheval en drap bleu galonnés comme dans les régiments d'infanterie avec l'habit bleu, mais (d'après Bucquoy) le colonel du 33e de ligne a le collet, les revers, les retroussis. les passepoils de l'habit, le tout violet et la housse et les chaperons du cheval également violet. Toutes les épaulettes à franges et les contre-épaulettes des officiers subalternes sont doublées de drap blanc, ainsi que les passants d'épau- lette. Officiers en tenue de ville Comme les autres officiers, avec l'habit et la culotte de drap blanc, les souliers à boucle, les bas blancs et l'épée à dragonne or. Le chapeau. Le 3e Régiment en 1807. ponant l'habit blanc (couleur distinctive vert impérial, poches en travers) a les fusiliers qui portent encore le chapeau, avec pompon carotte jaune et la queue poudrée et les ornements des retroussis en drap rouge placés comme avec l'habit bleu (voir 3e Régiment, planche 27 quinter). Les officiers fusiliers ont les mêmes ornements brodés en or sur drap rouge. Les tambours et fifres ont le même ornement que les fusiliers. Les grenadiers de ce régiment ont le schako tout noir avec simple- ment pompon sphérique et plumet rouges. Le 18e Régiment en 1807, portant l'habit blanc (couleur distinctive écarlate, poches en travers) a les fusiliers qui portent encore le chapeau comme avec l'habit bleu. Les officiers fusiliers ont le chapeau sans ornement avec seulement les ganses en or (voir 18e Régiment, planche 36). Les voltigeurs ont le schako avec plaque rectangulaire en cuivre, jugulaire cuivre, pompon jaune, houppette jaune, sans autre ornement, épaulettes jaunes, tournantes vertes, collet rouge, passepoil vert, dragonne jaune, gland vert à franges jaunes. Les grenadiers ont le bonnet à poil.cordelière à deux raquettes et le plumet, le tout rouge, plaque cuivre avec l'aigle en relief. La plaque en cuivre du schako des voltigeurs est ornée d'une aigle non couronnée, en relief et sous l'aigle le numéral du régiment. Notes Les ornements des retroussis des voltigeurs avec l'habit blanc sont des cors en drap jaune ou blanc. Certains régiments n'ont pas de pattes de parement et les parements sont pareils à ceux du surtout d’infanterie avec un bouton dans le parement et un au-dessus du parement.
Infanterie de ligne - Division Oudinoi — 89 Division Oudinot Historique Première période (1804 à la fin de 1805) Ce corps date du Camp de Boulogne, époque où Napoléon voulut créer, pour la descente en Angleterre, un corps de réserve, composé d'hommes choisis. À Arras, il rassemble les compagnies de grenadiers des 9e, 13e. 58e et 81e des régiments de ligne et celles des 2ème. 3e, 11e. 15e. 28e et 31e des carabiniers d'infan- terie légère, ce qui donna un corps de dix mille hommes, organisé en dix bataillons et placé sous les ordres du général Oudinot. Il n'était donc composé que de grenadiers qui prirent le nom de Grenadiers d'Oudinot ou Grenadiers réunis ou Grenadiers d'élite ou Grenadiers de la réserve. On forma avec ce corps deux régiments d'infanterie de ligne et deux régiments d'infanterie légère, soit une division. Cette division n'avait qu'une tête de colonne composée de sapeurs, un tambour-major, des tambours maîtres et des tambours. La division avait un fanion. Tous les hommes portaient les cheveux à la Titus (c'est-à-dire sans queue). La descente en Angleterre n'ayant pas eu lieu, ils partirent avec la Grande Armée au 5e corps ( l,e division) et combattirent à Wertingen (8 octobre 1805), à Amstetten (4 novembre 1805). à Austerlitz (2 décembre 1805). Ils furent licenciés ensuite dans les derniers jours de l'année 1805. Les hommes furent renvoyés dans leurs régiments dont ils reprirent l'uniforme. Deuxième période (novembre 1806 jusqu’en 1809) En novembre 1806 on reforma un nouveau corps composé de grenadiers et de voltigeurs d'infanterie de ligne et d'infanterie légère, organisé en une division de quatre régiments, sous le commandement d'Oudinot et qui prend le nom de Division d'Oudinot. À ce corps étaient adjointes une demi- compagnie de sapeurs du génie et une division d'artillerie. Ce corps combattit le 16 février 1807 à Ostrolenka ( Pologne) au siège de Dantzig Planche 57 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Division Oudinot 1806 à 1809 Régiments d'infanterie de ligne - Deuxième période Officiers de grenadiers Grenadier Officier de voltigeurs Voltigeurs Et officier supérieur à cheval (chef de bataillon de voltigeurs) (mai 1807). Friedland (14 juin 1807) puis le Ie'mai 1809 à Bied. Il fut licencié quelques jours avant la bataille de Wagram qui eût lieu le 6 juillet 1809. Le même fanion existait toujours et on en donna un à chaque régiment. La tête de colonne resta comma dans la première période, mais on y ajouta des cors (cornets) de voltigeurs, des fifres et une musique (planches 61.62.63.64.65 et 65 bis). Les boutons pour la première et la deuxième période restèrent ceux des régiments dont les compagnies avaient été retirées. Il y avait donc deux régiments d'infanterie de ligne et deux régiments d'infanterie légère, avec une seule tête de colonne et un seul tambour-major pour l'infanterie de ligne et l'infanterie légère. (La planche 65 bis ferait croire qu'il y avait une différence d'uniforme pour la tête de colonne, entre les régiments d'infanterie de ligne et d'infan- terie légère). (Voir comment étaient composés ces régiments ainsi que les grades des officiers (états-majors de ces régiments) et les uniformes des officiers supérieurs).
<)O - iNFANTERfEETRÉGIMEN IS ÉTRANGERS Uniformes Première période Grenadiers d'infanterie de ligne Soldats en grande tenue (planche 57) Comme les grenadiers des régiments d'infanterie de ligne avec ces différences: collet rouge passepoilé blanc, parements rouges passepoilés blanc, pattes de parement bleu (fond de l'habit) passepoi- lées blanc, boutons cuivre avec le numéro des régiments d'où les compagnies étaient détachées, retroussis et doublure rouges, une grenade de drap jaune sur les retroussis. fusil et équipement de l'infan- terie de ligne. Tenue de campagne et autres tenues Suit la règle des grenadiers de la ligne. Officiers (capitaine, lieutenant, sous-lieutenant) Comme les soldats, avec tous les attri- buts des officiers de grenadiers de la ligne. Sous-officiers et adjudants Comme les soldats, avec tous les attributs des sous-officiers. Pour les autres tenues comme les voltigeurs de l'infanterie de ligne ainsi que pour les sous-officiers et caporaux. Officiers Comme les soldats avec les attributs d'officiers selon les grades en or. Bottes à retroussis. cor brodé or sur les retroussis. Voltigeurs d'infanterie légère Soldats en grande tenue (planche 58) Colback pareil à celui des voltigeurs d'infan- terie de ligne, mais en plus une cordelière blanche avec raquettes et glands à gauche, plumet 1/3 jaune en haut et 2/3 rouge en bas et dans d'autres compagnies: le contraire, mais toujours jaune et rouge. Les épaulettes diffèrent aussi dans quelques compagnies: corps jaune ou corps rouge, avec les franges rouges ou jaunes inversées. Retroussis et doublures rouges avec cors en drap jaune. Quelques compagnies ont aussi le gilet blanc. Fusil de dragon. Le reste de l'uniforme comme les voltigeurs de l'infanterie légère. Les officiers, sous-officiers et caporaux dans toutes les tenues suivent la règle de l'infan- terie légère. (Voir tête de colonne planches 64 et 65 bis). Planche 58 Planche 59 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Division Oudinot Deuxième période Voltigeurs de différentes compagnies des régiments d'infanterie légère en grande tenue Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Division Oudinot (1809) Infanterie légère Carabinier en grande tenue ( Première et deuxième période) Notes Quelques compagnies de carabiniers ont le gilet blanc. Tous les carabiniers ont la dragonne du sabre rouge.
Infanterie de ligne - Division Oudinot — 91 Légende Planche 60 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Division Oudinot (1809) Infanterie légère Officier de voltigeurs et de carabiniers (deuxième période) (Voir soldats planches 58 et 59). Notes Certaines compagnies ont le gilet blanc. Légende Pi anche 61 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Division Oudinot Sapeurs et sergent sapeur Infanterie de ligne et infanterie légère en 1809 (première et deuxième période). Les sergents n'ont qu'un sabre, avec dragonne et deux pistolets à la ceinture, l'uniforme pareil à celui de l'infanterie. Les sapeurs n’ont qu'une raquette avec gland à la cordelière du colback. Légende Planche 62 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Division Oudinot ( 1806 à 1809) Tambour-major de l'infanterie de ligne et de l'infanterie légère en grande tenue, de 1806 à 1809 (première et deuxième période) Planche 60 Planche 61 Planche 62
<)2 — Infanterie et Régiments étrangers Planche 63 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Division Oudinot ( 1806 à 1809) Tambour maître et tambours grenadiers en grande tenue de 1806 à 1809 Infanterie de ligne et infanterie légère. La tête de colonne de l'infanterie légère a peut-être un uniforme différent (planche 65). Notes Les fifres ont le même uniforme que les tambours. Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Division Oudinot ( f8o6 à 1809) Deuxième période Tambour voltigeur et cornets voltigeurs en grande tenue de 1806 à 1809 Infanterie de ligne (cet uniforme n'est peut-être pas tout à fait le même pour l'infanterie légère, voirplanche 65 bis). Planche 64
Infanterie de ligne - Division Oudinot — 93 Légende Planche 65 Infanterie de ligne ( 1804 à 1815) Division Oudinot 1809 Musiciens en grande tenue (deuxième période) Colback.cordon gland et pompon argent. Plumet bleu ciel, le _ du haut blanc. Flamme bleu ciel, passepoils et glands argent. Collet, parements, passepoils et doublure amarante. Pattes de parement bleu ciel.Trèfles d'épaule et boutons argent. Légende Planche 65 bis Infanterie de ligne (1804 à 1815) Division Oudinot ( 1806 à 180g) Tambour maître en 1807 D'après la collection Alsacienne (Tanconville) Notes 11 est possible qu’il y ait eu une différence d'uniforme dans la tête de colonne pour l'infanterie de ligne et l'infanterie légère. Ce tambour maître serait celui de l'infanterie légère. Légende Pi anche 65 Époque Louis XVIII (Deuxième Restauration) Légions départementales d'infanterie (anciens régiments d'infanterie de ligne) Règlement du 14 octobre 1815 Soldat et officier (fusiliers) de la Légion de la Meurthe PLANCHE 65 (grande tenue) Soldat de la légion des Vosges (grande tenue) (D'après des aquarelles du Musée de Nancy).
94 — Infanterie et Régiments étrangers Historique Après le second retour de Louis XVI11 en France (Deuxième Restauration) l'armée reprend beaucoup des usages de l’ancien régime avant la révolution. Les régiments d'infanterie se nomment «Légions départementales» avec le nom de leur département, tout en conservant le numéro de leur ancien régiment sous l’Empire. Ce numéro se trouve placé sur la plaque de cuivre du schako. Ainsi la Légion de la Meurthe (ancien 52e de ligne) porte le numéro 52 sur la plaque de cuivre du schako, de même pour les autres légions. 11 y avait quatre-vingt-neuf légions, soit quatre- vingt-six en France et trois aux colonies (les numéros 87.88.89). Les régiments sont de trois ou quatre bataillons de quatre compagnies chacun. Ce n’est que le 3 août 1815 à la Deuxième Restauration qu'on organise les légions d'infanterie. On donne un drapeau blanc par légion et un fanion par bataillon. Uniformes (règlement du 14 octobre 1815) Soldat fusiliers en grande tenue L’uniforme ne varie pas pour la coupe (modèle 1812) mais l’habit est de drap blanc vaguement jaunâtre. Chaque régiment a une couleur distinctive. Le collet, les parements, les pattes de parement, les retroussis. les pattes d’épaule, les revers sont dans certaines légions entiè- rement de la couleur distinctive, dans d’autres ils sont blancs comme l'habit avec un passe- poil de la couleur distinctive (planche 66). La doublure est blanche ou de la couleur distinctive. Les boutons sont en cuivre ou en métal blanc avec, au milieu, une fleur de lys et autour en exergue: Département de... (planche 67, n° III). Ils sont de la même dimension que sous l’Empire. Le bouton retenant la patte d'épaule est cousu à l’emmanchure et la patte est cousue à l’enco- lure avec la boutonnière à l’emmanchure comme en 1812. Sur les retroussis des fusiliers il y a une fleur de lys découpée en drap de la couleur distinc- tive ou blanche quand le retroussis est de la couleur distinctive (planche 67. n° X). Le schako est le même (modèle 1812) mais un peu moins évasé par le haut. La plaque a 70 millimètres de diamètre en cuivre aux armes royales: le numéro du régiment en métal blanc (planche 67). La cocarde blanche avec sa ganse et son bouton (la cocarde a les mêmes dimensions que sous l’Empire) et en drap. Le haut de la couronne royale qui surmonte la plaque se trouve au milieu de la cocarde ; le dessous de la plaque ne descend pas plus bas que le milieu du devant du schako, mais il y a des variantes, toutes les plaques ne sont pas du même (planche 67). Le schako est surmonté d’un pompon de forme lenticulaire de 60 millimètres de haut, de 15 millimètres de large dans son milieu et de... millimètres de large aux extrémités supérieures et inférieures (planche 68). Le pompon est en bois, recou- vert de drap, sans houppette ou aigrette, portant sur ses deux faces le numéro de la compagnie en cuivre, la couture du drap est recouverte d'un cordonnet de même couleur que l'étoffe du pompon, ce cordonnet entoure le pompon et a 2 milli- mètres de large : la lige qui fait tenir le pompon au schako (et qui s’enfonce dans un gousset derrière la cocarde) est recourbée, formant deux branches en U. en fil de fer (planche 68. n" IV et V). Il n’y a qu’une couleur de pompon par bataillon de 1815 à 1819: régiments de trois bataillons de quatre compagnies 1er bataillon : bleu roi IIe bataillon : cramoisi IIIe bataillon : vert foncé Petit état-major : blanc Compagnies de dépôt : bleu céleste Dans les régiments à quatre bataillons, le IIIe bataillon est jaune jonquille et le IVe bataillon vert foncé, les autres restent de même. Les grenadiers et voltigeurs ont le pompon en chardon de laine, sans numéro et sans aigrettc.de forme sphérique aux couleurs du bataillon. (À voir l'uniforme des grenadiers, des volti- geurs, sous-officiers. tambour-major, tambours fifres, musique et sapeurs). Notes Chaque régiment a aussi une couleur distinctive. Officiers en grande tenue Comme les officiers de l’Empire avec les ornements royaux à la place de l’aigle et l’habit blanc comme les soldats à basques courtes avec les mêmes ornements brodés en or ou en argent selon la couleur des boutons qui sont dorés ou argentés. Schako (planche 67. n° VI) avec pompon comme les soldats fusiliers, aux couleurs des bataillons, avec le numéro de la compagnie en cuivre (dans certains régiments le pompon est en or et sphérique). Hausse-col en cuivre doré, au milieu un cercle argenté avec trois fleurs de lys d’or en relief (planche67.n IX). Épaulettes selon le grade en or ou en argent sur drap de la couleur distinctive, de même pour les passants d’épaulettes. Bottes simples, sans ornement, sous le genou, la partie supérieure du devant de la botte forme une pointe qui remplace le cœur de la botte à la souvarow (planche 66). Bottes à l'écuyère pour les officiers montés. Le ceinturon du sabre passe sous la braguette (voir la plaque). Bonnets de police (planche 68). Fusiliers La flamme est supprimée, le gland est cousu par-devant dans l’échancrure du bandeau, sous le gland et devant, une fleur de lys de la
Infanterie de ligne - Division Oudinot — 95 couleur distinctive en drap. Le bonnet est en drap blanc, avec doublure de grosse toile, un galon de couleur distinctive borde le haut du bandeau, les passepoils de couleur distinctive ainsi que le gland. Grenadiers Même chose avec une grenade devant (voir la couleur). Voltigeurs Même chose avec un cor devant. Sapeurs Même chose avec grenades devant placées comme sous I’Empire. Sous-officiers Tambours, fifre, musique Officiers Comme les soldats, en drap plus fin. le bandeau entièrement de la couleur distinc- tive surmonté d’un galon or (or ou argent) avec passepoil de la couleur distinctive bordant le galon dans le haut. Le galon, les passepoils, le gland et l'ornement du devant du bandeau en or (ou argent selon les boutons). Uniformes des Légions départementales Légion de la Meurthe Ancien 52' de ligne Soldat fusilier en grande tenue Habit blanc, coupe 1812. Culotte de tricot blanc, gilet de drap blanc, non visible. Revers aurore, collet aurore, passepoilé blanc, pattes d’épaule blanches, passepoil aurore, parements aurore, pattes de parement blanches, passepoil aurore, petites basques blanches (sur les retroussis la fleur de lys aurore) passepoil aurore, doublure en cadis blanc, boutons cuivre. Sac d’infanterie, capote gris beige. Un baudrier blanc tenant la giberne et la baïonnette avec son fourreau. Pas de sabre. Fusil d’infanterie. Guêtres sous le genou avec boutons cuivre (voir si les guêtres sont blanches en été). Schako, modèle 1812. cocarde blanche, sans ganse. Les ornements royaux sur la plaque en cuivre (planche 67). Pompon lenticulaire cramoisi (2e Bataillon) avec le numéro de la compa- gnie en cuivre, visière noire en cuir sans ornement, jugulaire en cuir à écailles de cuivre. Officiers Même uniforme, épaulettes or. épée à dragonne du grade or (planche 66). Légion des Vosges Ancien 6' de ligne Fusiliers en grande tenue Même coupe que le précédent, habit et culotte blancs, les revers blancs passepoilés noir, pattes d’épaule blanches passepoil noir, parements et pattes de parement noir (en drap), retroussis blancs, passepoil noir, collet blanc, passepoil noir, doublure blanche, fleur de lys noir sur les retroussis. Le schako est surmonté d’un pompon lenticulaire noir, liseré blanc avec le chiffre 6 au milieu en cuivre. Boutons cuivre. Cocarde blanche (planche 66). Officiers Même chose avec les ornements du grade en or. Schako d’officier avec un pompon sphérique or. Légion du Pas de Calais Ancien 32' de ligne Fusiliers en grande tenue Même chose, revers, parements et pattes de parement bleu roi. pattes d'épaule blanche, passe- poil bleu roi. retroussis blancs, passepoil bleu roi. sans fleur de lys. collet bleu roi.doublure blanche. Schako réglementaire. Boutons de métal blanc. Officiers Légion des Ardennes Ancien C' Régiment d’infanterie légère Fusiliers en grande tenue Même chose, revers bleu roi avec un tout petit passepoil blanc, pattes d'épaule blanches, passepoil bleu roi. parements bleus, petit passe- poil blanc, pattes de parement blanc, petit passepoil bleu roi. retroussis blancs avec fleur de lys bleue et petit passepoil bleu, doublure blanche, collet blanc, petit passepoil bleu. Boutons en métal blanc. Officiers Légion du Loir et Cher Ancien 47 de ligne Fusiliers en grande tenue Même chose que le précédent, couleur distinc- tive rose. Parements blancs, petit passepoil rose, pattes de parement rose, petit passepoil blanc, retroussis blancs, petit passepoil rose, fleur de lys rose, collet blanc, petit passepoil rose, doublure blanche. Boutons blancs. Officiers
96 — Infanterie ei Régiments étrangers Planche 67 Infanterie de ligne Époque Louis XVIII (Première et Deuxième Restauration)
Infanterie de ligne - Division Oudinot — 97 Legende Planche 67 page 96 I. Modèle de la fleur de lys à la Restauration. II. Plaque de schako d’infanterie d’officiers et soldats (2e Restau- ration) à partir de 1815 (il y avait plusieurs modèles). III. Modèle des boutons des Légions départementales de 1815à 1818 de mêmes dimensions que sous l’Empire. en cuivre ou en métal blanc (il y a beaucoup de variantes mais tous ont la fleur de lys). IV. Schako d’officier fusiliers en 1814 ( 1rc Restauration). V. Schako de fusiliers en 1814 (lu Restauration). VI. Schako d’officier fusiliers de 1815 à la 2e Restauration. VII. Schako de fusiliers de 1815 à la 2e Restauration. VIII. Passant d’épaulette d’officier en 1815 (galon or sur drap de couleur distinctive). IX. Hausse-col d'officier en 1814. Légende Planche 68 page 99 I. Bonnet de police d’officier d’un régiment des Légions départe- mentales (Loir et Cher), tous les bonnets de police sont pareils pour les officiers, il n’y a que la couleur distinctive qui change). Le bonnet de police ne porte plus de flamme et le pompon est cousu dans l’échancrure du devant, pour tous les coips de l’armée, officiers et soldats. II. Bonnet de police de soldat de la Légion départementale du Loir et Cher (fusiliers). Tous les bonnets de police de soldats sont pareils, il n’y a que la couleur distinctive qui change. III. Pompon de soldat vu de profil (fusiliers) avec les dimensions. IV. Pompon de soldat vu de face avec le montant en fer (fusiliers) après 1815 (3e bataillon. 3e compagnie). V. Même pompon vu de profil. X. Basques de soldat fusiliers de 1815 à la 2e Restauration. Notes Le bouton de la jugulaire des schakos est presque toujours orné d’une fleur de lys en relief pour les officiers et soldats fusiliers ou d’une grenade (grenadiers et artillerie). (Voir les voltigeurs).
98 — Infanterie et Régiments étrangers PLANCHE 68 Infanterie de ligne Epoque Louis XVIII (Deuxième Restauration)
Infanterie légère de 1804 à 1815
too — Infanterie et Régiments étrangers Numéros des régiments Dates de la création Noms que les régiments portaient à la chute de la Royauté et au début de la République République 1" Empire 1" Restauration Cent jours 2e restauration Régiments numéro- tés puis demi-briga- des numérotées Régiments Régiments Régiments Bataillons de chasseurs 1 1671 Chasseurs royaux de Provence de 1788 à 1791 V' demi-brigade d’infanterie légère de 1791 à 1803 1" Régiment d’infanterie légère 1803 à 1814 Régiment du Roi 1814 à 1815 1" Régiment d’infanterie légère 1815 à 1816 des Ardennes de 1816 à 1820 2 1671 Chasseurs royaux du Dauphiné de 1788 à 1791 2e demi-brigade d’infanterie légère de 1791 à 1803 2e Régiment d’infanterie légère de 1791 à 1803 Régiment de la Reine 1814 à 1815 2e Régiment d’infanterie légère jusqu’en 1815 des Basses Alpes 3 1739 Chasseurs royaux Corses de 1788 à 1791 3c demi-brigade d’infanterie légère de 1791 à 1803 3e Régiment d’infanterie légère de 1803 à 1814 Régiment du Dauphin 1814 à 1815 3e Régiment d’infanterie légère jusqu’en 1816 des Hautes-Alpes 4 1739 4' bataillon des chasseurs royaux Corses de 1788 à 1791 4e demi-brigade d’infanterie légère de 1791 à 1803 4e Régiment d’infanterie légère de 1791 ” à 1803 Régiment de Monsieur 1814 à 1815 4e Régiment d’infanterie légère jusqu’en 1816 de l’Ardèche de 1816 à 1820 5 1788 5e bataillon des chasseurs royaux Cantabrcs de 1788 à 1791 5e demi-brigade d’infanterie légère de 1792 à 1803 5' Régiment d’infanterie légère de 1803 à 1814 Régiment d’Angoulême 1814 à 1815 5e Régiment d’infanterie légère jusqu’en 1816 de l’Ariège de 1816 à 1820 6 1788 6' bataillon des chasseurs Bretons de 1788 à 1791 6' demi-brigade d’infanterie légère de 1791 à 1803 6e régiment d’infanterie légère de 1803 à 1814 Régiment de Berry 6' Régiment d’infanterie légère jusqu’en 1815 de la Creuse de 1815 à 1820 7 1788 7e Bataillon des chasseurs d’Auvergne de 1788 à 1791 7e demi-brigade d’infanterie légère de 1791 à 1803 7' Régiment d’infanterie légère de 1803 à 1816 7e Régiment d’infanterie légère jusqu’en 1816 du Jura de 1816 à 1820 8 1788 8e bataillon des chasseurs des Vosges de 1788 à 1791 8e demi-brigade d’infanterie légère de 1791 à 1803 8e Régiment d’infanterie légère de 1803 à 1816 de la Loire de 1816 à 1820 9 1788 9e Bataillon des chasseurs des Cévennes de 1788 à 1791 9e demi-brigade d’infanterie légère de 1791 à 1803 9e Régiment d’infanterie légère de 1803 à 1816 de la Haute-Loire de I816à 1820 10 1788 10e Bataillon des chasseurs du Gévaudan de 1788 à 1791 10e demi-brigade d’infanterie légère de 1791 à 1803 10e Régiment d’infanterie légère de 1803 à 1816 des Vosges de 1876 à 1820 11 1788 11e Bataillon des chasseurs des Ardennes de 1788 à 1791 11'demi-brigade d’infanterie légère (vacant de 1803 à 1811) de 1791 à 1803 11e Régiment d’infanterie légère de 1811 à 1816 de la Haute-Marne de I816à 1820 12 1788 12e Bataillon des chasseurs du Roussillon de 1788 à 1791 12‘ demi-brigade d’infanterie légère de 1791 à 1803 12e Régiment d’infanterie légère de 1803 à 1816 de la Mayenne de’ 1816 à 1820 13 1791 13e demi-brigade d’infanterie légère de 1791 à 1803 13e Régiment d’infanterie légère de 1803 à 1816 des Basses Pyrénées de 1816 à 1820
Infanterie lügèri — ioi 1 14 1791 14e demi-brigade d’infanterie légère de 1791 à 1803 14'’ Régiment d’infanterie légère de 1803à 1816 des Hautes Pyrénées de 1816 à 1820 [ 15 1794 et 1796 15e demi-brigade d’infanterie légère de 1794 à 18(53 15e Régiment d’infanterie légère de 1803 à 1816 des Pyrénées Orientales de 1815 à 1820 1 16 1795 et 1796 16e demi-brigade d’infanterie légère de 1795 à 1803 16e régiment d’infanterie légère de 1803 à 1814 Licencié en 1814 16' régiment d’infanterie légère de 1815 à 1816 delà Haute-Saône de 1816 à 1820 17 1795 17' demi-brigade d’infanterie légère de 1795 à 1803 17e régiment d’infanterie légère de 1803 à 1814 Licencié en 1814 du Var de 1816 à 1820 f 18 1794 et 1796 18'’ demi-brigade d’infanterie légère de 1794 à 1803 18e régiment d’infanterie légère de 1803 à 1814 Licencié en 1814 18' régiment d’infanterie légère de 1815 à 1816 du Vaucluse de 1816 à 1821 t 19 1794 19e demi-brigade d’infanterie légère de 1794 à 1803 19' régiment d’infanterie légère de 1815 de la Haute-Vienne de 1816 à 1820 1 20 et 20 bis 1795 20e et 2(E bis demi-brigade d’infanterie légère de 1795 à 1803 Licencié en 1803 des Vosges de 1816 à 1820 21 1794 21' demi-brigade d’infanterie légère de 1794à 1803 21' régiment d'infanterie légère de 1803 à 1814 Licencié en 1814 > 22 1795 22' demi-brigade d’infanterie légère de 1795 à 1803 22' régiment d’infanterie légère de 1803 ” à 1814 Licencié en 1814 ’ 23 1794 et 1796 23' demi-brigade d’infanterie légère de 1794 à 1803 22' régiment d’infanterie légère de 1803 à 1814 Licencié en 1814 23' régiment d’infanterie légère de 1815 Licencié en 1815 • 24 1796 24e demi-brigade d’infanterie légère de 1796 à 1803 24' régiment d’infanterie légère de 1803 à 1814 Licencié en 1814 Notes: A la chute de I’Empire en 1814. il y avait 37 régiments dont 2 étaient vacants, des numéros 24 à 37, ces régiments lurent licenciés en 1814. Ces régiments avaient été formés: De 1796 à 1803. On crée le 25. 26. 27. 28. 29 (vacant) et 30e régiments. En 1803. On crée le 30e Régiment avec des Piémontais (Il y a toujours 4 régiments de vacants). En 1808. On crée (le 29 mai) le 32' Régiment (Toscan) et le 33' Régiment (provisoire). En 1810. On crée le 33' Régiment, avec des Hollandais (ancien provisoire). En 1811 (le 9 mars). On crée le 34e Régiment, avec les bataillons auxiliaires d’Espagne. En 1812. On crée le 35' Régiment, avec le 1" Régiment de la Méditerranée et le 36' Régiment avec le régiment de Belle-Ile et le 7 février on crée le 37e Régiment avec des « Compagnies de Réserve ».
102 Infanterie et Régiments étrangers Notes générales L'infanterie légère était copiée et suivait la règle de l'infan- terie de ligne pour l'équipement d'armement et la forma- tion des régiments en bataillons et compagnies. Comme dans l'infanterie de ligne, il y avait dans chaque bataillon une compagnie de grenadiers qui portaient le nom de « carabiniers ». une compagnie de voltigeurs (depuis le 13 mars 1804) et plusieurs compagnies de fusiliers (ou compagnies du centre) qui portaient le nom de « chasseurs ». L'infanterie légère avait l'emblème des chasseurs, c'est- à-dire le cor de chasse comme insigne. En général tout ce qui est en cuivre ou en or dans l'uniforme de l'infan- terie de ligne est en métal blanc ou argenté dans l'infan- terie légère : boutons, épaulettes d'officiers, galons, etc., et les passepoils sont généralement blancs. La giberne, pareille à celle de l'infanterie de ligne, avec une grenade en cuivre pour les carabiniers, un cor pour les voltigeurs (ces ornements ne sont pas réglementaires) et rien pour les chasseurs. Un couvre giberne en toile blanche avec les ornements peints en noir (grenade ou cor). Sous l'empire les cheveux sont coupés ras. La culotte en tricot bleu impérial (plus foncé que dans l’infanterie de ligne), collante, descend jusqu'au pied sans bouton ni jarretière. Elle reste pareille pendant tout l'empire avec parfois un passepoil blanc sur la couture extérieure. Habit En drap bleu impérial : revers en pointe avec les boutons placés comme dans l'infanterie de ligne : basques courtes mais certains régiments ont les basques longues, jusqu'en 1812. époque où tous les habits ont les basques courtes. Certains régiments ont des soubises dans le dos. passe- poilées blanc avec deux boutons. Les parements sont en pointe au début, bleus avec passepoil blanc et deux petits boutons; un dans le parement et un au-dessus du parement. Ensuite il y eut des régiments qui avaient les parements et les pattes de parement comme dans l'infanterie de ligne : la patte rouge et le parement bleu, tous les deux passepoilés de blanc. En 1812 tous les parements sont en pointe, mais il pouvait encore y avoir des exceptions. De 1803 à 1808. les retroussis sont flottants et agrafés. De 1808 à 1812. ils sont cousus sur l'habit en laissant voir un triangle bleu, ils sont passepoilés blanc. De 1812 à 1815. ils sont cousus jusqu'au bas des pans (planche III bis.n° III). É'habit change en 1812 (de forme, mais non de couleur). Gilet En drap blanc, boutons d'uniforme (coupe de l'infan- terie de ligne) jusqu'en 1806. puis en drap bleu de 1806 à 1815 parfois orné d'un passepoil blanc. En été le gilet peut être blanc avec un rang de boutons blancs.ou croisé à deux rangs de boutons blancs. Après 1812 le gilet n'est plus visible. Surtout Fil fut porté dans certains régiments jusqu'en 1809.11 n’était porté que par les officiers, les sous-officiers et les musiciens (planches XXII et XXII bis). Guêtres Elles imitent les bottes à la souvarow. en étoffe noire en hiver avec boutons noirs : un galon de couleur distinctive suit la couture supérieure de la guêtre ; un gland de la même couleur que le galon, tombe dans le creux du cœur de la guêtre (planche II. n° 14 et planche III bis.n 1). Parfois le galon descend le long des boutons jusqu'au sous-pied et parfois il n'y a que le gland sans aucun galon. La guêtre garde la même forme pendant tout l’Empire bien qu'en 1812 le règlement prescrit la guêtre pareille à celle de l'infanterie de ligne. En 1812. en été. la guêtre est en toile blanche, sous le genou avec boutons d'os blancs, elle a la forme de la guêtre d'infanterie de ligne modèle 1812.sans ornement (planche III bis. n° II et planche XXII bis). Boutons Avant 1808 certains régiments ont des boutons d'uni- forme en cuivre (dorés pour les officiers). À partir de 1808 tous les boutons sont en étain pour les soldats, timbrés du numéro du régiment au centre entouré d'un cor de chasse (planche II n° 11 et 12). mais il y avait des variantes Les officiers ont les boutons en métal argenté d'un diamètre un peu plus erand que les soldats (planche I.n0 VI et VII). Coiffures au début de l'empire, les carabiniers portèrent en tenue de parade et aux combats le bonnet à poil (nommé aussi bonnet d'ourson ou d'oursin) jusqu'en 1807. En tenue ordinaire le schako était réglementaire (planche I.n' 2). En 1807. ils ne portèrent plus que le schako (planche III. n° V) parfois avec une flamme rouge, bordée de blanc (planche XXII bis). Les chasseurs et voltigeurs portèrent toujours le schako, sous l’Empire.
Infanterie légère — 103 Dans certains régiments les carabiniers et les voltigeurs ont le colback (modèle des chasseurs à cheval) (planches XVI et XX). Le schako des chasseurs et voltigeurs subit plusieurs trans- formations. En 1804. il était encore du modèle 26 octobre 1801 (planche I.n° 2 bis. 3 et 4) avec visière démontable et sans jugulaire, avec les ornements à gauche (plumet, cocarde, ganse, etc.). Puis ces ornements se placent sur le devant du schako. En 1806,1e schako change de forme (planche I.n° II. III. IV. V et planches III, n° III. IV. V. V bis) toujours avec visière démontable et sans jugulaire. Décision du 9 novembre 1810. petit à petit la visière devient fixe et on ajoute des jugulaires en métal blanc avec leur bouton.de même, orné d'une grenade en relief pour les carabiniers (planche III bis.N° VIII) et d’un cor pour les voltigeurs et les chasseurs. En 1812 le schako est de nouveau transformé et il est pareil à celui de l'infanterie de linge (planche I. n° 1,2.3 et 4. en bas). Armes Même fusil que l'infanterie de ligne, mais les voltigeurs ont au début un fusil de dragon et les officiers et sous- officiers de voltigeurs avaient une carabine rayée nommée fusil de voltigeurs (voir Armes). Toutes les compagnies ont le sabre-briquet avec dragonne (planche III bis. n° IV et V). En 1807. on supprime le sabre des voltigeurs et des chasseurs (décret du 7 octobre 1807) mais les voltigeurs le gardèrent toujours et il en est de même dans certains régiments pour les chasseurs. Bonnet de police Suit les règles de l'infanterie de ligne, mais bleu impérial avec passepoils et ornements blancs (planche III. n° VIII et IX.et texte). En 1812. bonnet à la Marie-Louise avec tous les ornements blancs. Capote Comme celle de l’infanterie de ligne. Épaulettes A franges. Épaulettes toute rouge pour les carabiniers; beaucoup de variante pour les voltigeurs avec les couleurs rouge, verte et jaune. Les chasseurs réglementairement doivent porter la patte d'épaule bleue passepoilée blanc, niais ce ne fut qu'après 1812 que ce règlement fut appliqué. Avant ils portent l'épaulette à frange avec des variantes dans les couleurs, ou le vert domine (planche III bis.n° VI). Notes Sur certains documents on voit des soldats d'infanterie légère, en tenue de ville, sans guêtre, la culotte liée à la cheville sur un bas de couleur en souliers plats. Caporaux Suivent la règle de l'infanterie de ligne, mais avec les galons en A. en laine ou fil blancs, sur drap rouge ou sans drap cousus à même la manche (planche IL n° II). Il est à remarquer que les galons ne sont pas toujours placés immédiatement au-dessus du passepoil du parement. Les galons d’ancienneté sont rouges pour les caporaux et les soldats. Les épaulettes comme les soldats. Bonnet de police comme les soldats. Sous-officiers Suivent la règle de l'infanterie de ligne mais avec les galons en A.en argent.suivant les grades;ces galons sont cousus sur drap rouge qui forme liseré aux galons (planche 11. n° 111). Les galons d'ancienneté ou brisques. en argent, sous drap rouge, cousus à même le drap de la manche gauche. La cordelière du schako est parfois mélangée d'argent. Épaulettes (planche III bis. n° VII) il y avait aussi des variantes ; les brides sont en galon d'argent sur drap bleu, fond de l'habit. Bonnet de police; avant 1812 comme les soldats;galon et gland argent. Après 1812 passepoils et numéro du régiment en argent. Les adjudants ont les ornements argent et rouge (planche XXI) mêmes règles que dans l'infanterie de ligne. Pour tous les sous-officiers: capote comme les soldats avec les galons du grade ; les dragonnes du sabre comme dans l'infanterie de ligne mais avec de l’argent au lieu d’or. Ils portèrent aussi le surtout jusqu’en 1809 (planche XXII bis). Officiers Suivent la règle des officiers d'infanterie de ligne. Uniforme comme les soldats, avec les ornements, les épaulettes et boutons en argent, et les basques longues. Hausse-col Porté en service par tous les officiers depuis le grade de colonel. Le hausse-col est en cuivre doré, avec pour les carabiniers une grenade en argent en relief ou une grenade dans un cor(planche IL n° 15); pour les chasseurs et voltigeurs un cor en argent en relief. De même que pour les officiers d’infanterie de ligne, le schako change de 1810 à 1812. même règle pour les plumets des officiers supérieurs et pour les pompons des
104 — Infanterie et Régiments étrangers autres officiers. Même changement dans l'uniforme en 1812: les basques restent longues, mais dans quelques régiments elles sont courtes. Comme dans l'infanterie de ligne, ils portaient aussi la capote grise, roulée sur l'épaule gauche ; ou bien la pèlerine et la redingote qui étaient en bleu foncé. Gilet Suit la même règle que les soldats. Bottes En cuir, à la souvarow; galon ou passepoil et gland en argent jusqu'en 1812. époque où la botte est sans ornement. Sabre Le même que celui des officiers d'infanterie de ligne; poignée et bout du fourreau en cuivre doré. Dragonne En or.comme dans l'infanterie de ligne, mais souvent en fil blanc ou en fantaisie (officier de carabiniers, planche XXII bis). Ceinturon Réglementairement en cuir vert, bordé d'argent avec plaque rectangulaire argentée, mais presque toujours blanc ou noir, avec plaque argentée. Il passait sous la braguette. Bonnet de police Avant 1812. comme les soldats, galon et gland argent, parfois aussi les passepoils ont en argent ; les ornements du devant brodés argent. Après 1812. passepoils et tous les ornements en argent. Officiers montés Comme pour les officiers d'infanterie de ligne. Épée, avec poignée et bout du fourreau en cuivre doré; dragonne or avec gland suivant le grade ; ou bien le sabre de cavalerie légère en cuivre ou en fer et le ceinturon à deux bélières (planche XX) mais d'une seule pièce. Hausse-col en cuivre doré, orné comme les officiers non montés. Bottes à l'écuyère avec manchette; éperons. Housse ou manteau de selle du cheval comme dans l'infanterie de ligne, mais en drap bleu foncé, avec chape- rons de même. Souvent la housse est de fantaisie, modèle de la cavalerie légère (planches IV et VII) galons argent. Tous les plumets sont en plume blanche jusqu'en 1810: puis suivant le règlement. La housse ainsi que les chape- rons sont bordés par des galons d'argent du grade comme dans l'infanterie de ligne. Le numéro du régiment brodé en argent sur les parties postérieures de la housse, ou une aigle couronnée brodée argent. Une aigle couronnée argent sur les retroussis de l'habit. Les capitaines de carabiniers, de voltigeurs et de chasseurs n'étaient jamais montés. Sapeurs, tambour-major, cornets, tambours, fifres et musiciens Suivent la règle de l'infanterie de ligne avec les galons en A pour les gradés. Nids d'hirondelle, sous les épaulettes de 1804 à 1808.pour les tambours et fifres. Il y a beaucoup de fantaisie dans ces uniformes (voir les différents régiments aux planches suivantes). En 1812 réglementairement l'uniforme doit être complè- tement vert (planche XXIV) mais ce règlement n'était pas suivi dans tous les régiments. Notes sur les voltigeurs Les compagnies de voltigeurs étaient composées d'hommes de 4 pieds 11 pouces de hauteur (1.593 m) armés du fusil de dragon avec sa baïonnette et d'un sabre- briquet. Les officiers devaient avoir 5 pieds de haut (1.62 m). Le fusil de dragon était du modèle an XII (1803). Les sergents et officiers subalternes portaient le fusil de voltigeur ou carabine rayée sans baïonnette. Les voltigeurs ont des cors ou cornets à la place de tambours. Les compagnies de voltigeurs étaient les troisièmes du bataillon, en comptant celles des carabiniers. Plus tard elles devinrent les dernières. Ces compagnies étaient constamment entretenues sur pied de guerre.et composées ainsi qu'il suit: 1 capitaine 1 fourrier 1 lieutenant 8 caporaux 1 sous-lieutenant 2 cornets 1 sergent-major 4 sergents 104 voltigeurs
Infanterie légère — 105 Historique L'infanterie légère date de 1671 sous le nom de chasseurs à pied. Le 8 mai 1788. ils prennent le nom de « chasseurs royaux » jusqu'au 8 et 18 janvier 1794 où ils deviennent des « Demi- brigades d'infanterie légère ».avec un numéro par chaque demi-brigade. Elles étaient composées de compagnies de carabiniers (grenadiers) et de chasseurs (fusiliers) formant bataillons. En 1796 il y a trente demi-brigades. 1803 Le 18 mars 1803 on crée dans chaque bataillon une compagnie de « voltigeurs ». Le 22 septembre les demi-brigades reprennent le nom de « régiments » avec numéros. On forme le 31e régiment d'infanterie légère (Piémontais). Le 1 Ie régiment est vacant jusqu'en 1811. 1804 (Empire) 31 régiments d'infanterie légère dont 4 vacants, soit 27 régiments. 1805 Même chose sur les 27 régiments, il y en a 3. à 4 bataillons et 24 à 3 bataillons. Plus 12 bataillons de réserve (ordre de l’empereur du 13 février : le 3e bataillon du 4e régiment sera habillé de blanc). 1806 La queue est supprimée. On change la coiffure. Le 27 février 1806. L'habit blanc ne fut jamais porté. 1807 Le 7 octobre, on retire le sabre-briquet aux voltigeurs, mais ce décret ne fut pas exécuté ; même chose pour les chasseurs, mais quelques régiments gardent le sabre avec dragonne. On change la coiffure des carabiniers qui prennent le schako à la place du bonnet à poil. 1808 Le 18 février, les régiments reçurent une nouvelle organi- sation comme l'infanterie de ligne. On crée les emplois « d'officiers porte aigles ». Le 29 mai, création du 32e léger (Toscan). Le 7 juillet, création du 33e léger (provisoire). 1809 Même chose. 1810 Organisation en septembre du 33e léger (Hollandais). Décret du 9 novembre 1810 qui transforme la coiffure des officiers et soldats (Infanterie de ligne à Notes générales sur l'uniforme). 1811 9 mars, rétablissement du 1 E et 29e régiments. Création du 34e régiment avec les bataillons auxiliaires d'Espagne. Le 1 Ie régiment fut reformé à trois bataillons avec les tirailleurs corses, les tirailleurs du Pô. les hommes du bataillon valaisan et la légion piémontaise. Le 11 août, le 3E régiment fut reformé avec le reste de la légion piémontaise. Le 16 septembre, le 11e régiment est reformé. 1812 Décret qui change complètement la coupe de l'uniforme et de la coiffure. Il y avait 34 régiments dont 5 vacants. Création du 35e léger avec le 1er régiment de la Méditer- ranée dont un bataillon fut envoyé à l'île d’Elbe. Création du 36e léger avec le régiment de Belle-Ile. Ces deux régiments étaient les anciens dépôts des conscrits réfractaires. Le 7 février, création du 37e léger avec des compagnies de réserve. 1813 Même chose. 1814 1er janvier.on reforme le 19e régiment. Au moment de la chute de l'empire, en avril, il y avait 37 régiments dont 2 étaient vacants. Première restauration Le 12 mai. on réduit l'infanterie légère à 15 régiments organisés comme l'infanterie de ligne. Le 1er régiment réside à Paris sous le nom de « régiment du roi ». Le 2e régiment réside à Paris sous le nom de « régiment de la reine » cela jusqu’au Cent-jours. 1815 (Cent-jours, de mars au 28 juin) Au retour de l'empereur de l'île d’Elbe, l’infanterie légère fut un peu augmentée. Deuxième restauration Le 3 août, les régiments d'infanterie légère furent trans- formés en « bataillons de chasseurs » et répartis dans les légions départementales à raison d'un bataillon par légion.
I<>6 — INFANTERIE ET RÉGIMENTS ÉTRANGERS Uniformes Carabiniers Soldats en grande tenue, de 1804 à 1807 Habit En drap bleu impérial, à pans courts (dans quelques régiments, les pans étaient longs, ainsi le 31e léger en 1808). revers, parements, retroussis et doublure de même : passe- poils blancs aux revers, parements, retroussis et poches. Quelques régiments ont dans le dos. à la taille, des soubises. passepoilées de blanc avec deux boutons par soubise. Collet et pattes de parement écarlates passepoilés blancs, trois petits boutons d'uniforme sur la patte de parement. Certains régiments ont les parements en pointe. Les revers en pointe avec 7 petits boutons d'uniforme, placés de chaque côté comme dans l'infanterie de ligne. Poches en travers jusqu'en 1806:ensuite poches en long avec trois boutons dans les pointes. Sur chaque retroussis une grenade en drap rouge écarlate. Gilet Coupe de l'infanterie de ligne avec petits boutons d'uni- forme. quelques régiments ont encore les boutons de cuivre. Certains régiments ont toujours eu le gilet bleu, parfois passepoilé blanc. Culotte En tricot bleu avec parfois un passepoil blanc sur la couture extérieure. Épaulettes Rouges, à franges: passant rouge sur drap bleu. Le 25e régiment a les franges mélangées blanc et rouge (planche XVI). Boutons Coiffures En tenue de gala et aux combats, le bonnet à poil : dans les autres tenues le schako, jusqu'en 1807. Ce bonnet à poil entre 1804 à 1806 est plus étroit dans le haut que celui des grenadiers d'infanterie de ligne (planche I. n° I). La cordelière est rouge (dans le 15e régiment elle est blanche), elle se termine par une raquette et un gland qui tombe plus bas que celui des grenadiers d'infanterie de ligne. Pas de jugulaire, pas de plaque devant (dans certains régiments à la place de la plaque il y a une grosse grenade en métal blanc). Plumet en plumes rouges, sur le côté gauche, au-dessus de la cocarde. Un gland rouge tombe devant au sommet du bonnet. Une plate-forme en drap rouge avec une croix blanche, comme dans l'infanterie de ligne avec les mêmes dimensions nommée « impériale ». Dans certains régiments les carabiniers portaient le colback pareil à celui des chasseurs à cheval, mais sans jugulaire ni cordelière avec plumet et pompon rouges sur le côté gauche au-dessus de la cocarde et flamme rouge avec gland et passepoil blancs (planches XVI et XXI) tombant à droite. Le schako de tenue ordinaire suit le modèle des chasseurs et voltigeurs avec plumet et ornements rouges depuis le modèle de 1801 (planche I.n° 2) jusqu'en 1806. En 1807 le schako subit les transformations comme le schako de l'infanterie de ligne jusqu'en 1815. Guêtres On voit aussi sur des documents les boutons des guêtres noires, en cuivre ou en métal blanc. Sac comme celui de l’infanterie de ligne. Giberne, buffleterie, armes (Fusil, sabre et baïonnette). Comme les grenadiers de l'infanterie de ligne. Le sabre a une dragonne rouge. En 1812 elle peut être comme dans l'infanterie de ligne blanche avec gland rouge. Capote Comme l’infanterie de ligne avec les boutons blancs de l'infanterie légère, en métal. Carabiniers en petite tenue ou tenue de route et de campagne Comme l'infanterie de ligne avec, en hiver, le large pantalon de drap bleu sur guêtres noires, et en été le pantalon de toile blanche sur guêtres blanches. Bonnet de police Suit la règle de l'infanterie de ligne de 1804 à 1815. En 1804 passepoils blancs.galon et gland rouges: une grenade rouge sur le devant. En 1812 tous les ornements sont blancs (planche III. n° X). Carabiniers grande tenue 1807 à 1810
Infanterie légère — 107 Pas de changement, mais en 1810 le bonnet à poil doit être tout à fait supprimé (on commence à le supprimer dans quelques régiments depuis 1806). 11 est remplacé par un schako sans jugulaire à visière démontable à bords de métal blanc, ou sans bord de métal. Pompon et plumet de plumes, rouges (le pompon est sphérique), cordelière à deux raquettes et glands rouges, nattée à deux tresses. Plaque en losange en métal blanc avec le numéro du régiment surmonté d'une grenade. Ganse de cocarde en galon blanc avec bouton de métal blanc (planche 111. n° V). Parfois il y a sur le schako, une flamme de drap rouge bordée de blanc comme dans les hussards. Les plaques de schako sont en métal blanc de la même forme que celles de l'infanterie de ligne. Il y a également deux modèles: Le premier avec l'aigle (modèle qui fut peu porté). Au- dessus de l'aigle, une grenade et au-dessus de la grenade, le numéro du régiment (planche II. n° 8). Le deuxième, sans aigle. Une grenade remplace l'aigle et le numéro du régiment en dessous de la grenade (planche III. n° V et planche IL n° 9). Le deuxième modèle (sans aigle) devient réglementaire à partir de 1810 et ne change plus jusqu'en 1812. Cette plaque était la même pour les officiers (argentée), sous-officiers, caporaux et soldats, mais variait pour les ornements (carabiniers, voltigeurs et chasseurs). Carabiniers grande tenue (du 9 novembre 1810 à 1812) Même chose, mais le schako a une jugulaire en écailles de métal blanc sur cuir noir, comme dans l'infanterie de ligne (obligatoire). Bouton de jugulaire en métal blanc avec une grenade. La cordelière est supprimée, ainsi que la ganse de cocarde avec son bouton. Le bord en métal de la visière disparaît aussi, il est en cuir noir guilloché. Carabiniers grande tenue (du 19 janvier 1812 à 1815) Comme l'infanterie de ligne pour l'uniforme et la coiffure (Schako, planche I. n° 1. en bas) avec les attributs de l'infanterie légère (planche V) et même schako que les grenadiers de l'infanterie de ligne.avec la jugulaire et son bouton en métal blanc, orné d'une grenade. Sur la plaque de cuivre du devant du schako, il y a le numéro du régiment en métal blanc, haut de 2,7 cm (planche IL n° 10). Bonnet de pouce Change également de forme (planche III. n° X). Guêtres Elles restent pareilles mais sans le passepoil sur le côté des boutons (planche IL n° 14). D'après l'ordonnance, l'infanterie légère devait porter la même guêtre que l'infanterie de ligne (guêtres sous le genou.sans ornement) mais cette ordonnance ne fut suivie que dans quelques régiments. Pour tous les régiments, les parements sont en pointe passepoilés blanc, avec un petit bouton sur le parement et au-dessus du parement. La pointe du parement se trouve à 9 mm du bas de la manche (planche II. n° II) et la largeur de la manche au poignet est de 8 à 9 cm selon la taille. Les soubises existent toujours dans quelques régiments dans le dos de l'habit (planche IL n° I). Officiers de carabiniers en grande tenue de 1804 à 1807 Comme les soldats avec les épaulettes du grade en argent. Bonnet À poil avec les ornements en argent. Ceinturon Blanc ou noir (réglementairement il était de cuir vert bordé d'argent) plaque rectangulaire en argent. Il se portait sous la brayette. Au début les officiers portaient le sabre comme dans l'infanterie de ligne, attaché à un baudrier blanc. Sabre d'officier d’infanterie de ligne à fourreau noir, le bout en métal blanc. Dragonne en or mais on la représente aussi en argent ou en fil blanc et parfois rouge avec gland argent (planche XXII bis). Grenades en argent brodées sur drap écarlate, lequel est cousu sur le retroussis. Boutons Argentés (planche I. n° VI et VII). Habit Gilet et pans d'habit (planches IL V et VI). Hausse-col En cuivre doré avec une grenade argent en relief. Bottes À la souvarow;passepoil et gland argent. Officiers de carabiniers en grande tenue de 1807 à 1810 Comme les soldats. Les ornements du schako en argent : ganse à la cocarde avec un petit bouton, ganse et bouton en argent. Un plumet rouge en plume jusqu'en 1810; pompon sphérique argent sous le plumet. Quand il y a une flamme.elle est bordée d'argent (planche XXII bis).
io8 — Infanterie et Régiments étrangers Officiers de carabiniers en grande tenue de i8ioà 1812 Le schako comme les officiers d'infanterie de ligne (grena- diers). En feutre, avec bourdalou de cuir noir verni : dans le haut un galon argent de différente largeur suivant le grade. Plaque en métal argenté comme les soldats; jugulaire en écailles argentées avec bouton orné d'une grenade en relief. Visière fixe avec bords en métal argenté. La cordelière, la ganse de cocarde et son bouton sont supprimés. Un pompon rouge en poire. (Les plumets pour les officiers supérieurs comme dans l'infanterie de ligne.) Officiers de carabiniers en grande tenue de 1812 à 1815 Mêmes changements dans l'uniforme que dans l’infan- terie de ligne (planche V et VI). Le collet rouge n'a plus de passepoil. Les parements en pointe, passepoilés blanc avec deux petits boutons. (Un dans le parement, l'autre au-dessus du parement.) Les bottes à la souvarow. n'ont plus ni galon, ni gland. Dans certains régiments ils ont simplement un passepoil argent sans gland. La grenade argent des retroussis n'est plus sur drap rouge, elle est brodée à même le retroussis. Le schako, comme les officiers d’infanterie de ligne avec les ornements argent et le plumet de crin rouge. Officiers de carabiniers en tenue de route et de campagne de 1804 à 1815 À toutes les époques, les officiers suivent le même règle- ment que l'infanterie de ligne. Ils portèrent aussi le surtout jusqu'en 1809 puis l'habit veste, et le chapeau en colonne avec pompon argent. Capote et autres vêtements comme l'infanterie de ligne avec les ornements argent. Même chose pour le bonnet de police. Sous-officiers de carabiniers de 1804 à 1815 À toutes les époques, comme les soldats, avec les attri- buts des sous-officiers, comme dans l'infanterie de ligne, mais les ornements en argent, ainsi que les galons qui sont en A. cousus sur drap rouge. Les galons d'ancien- neté sont cousus à même le drap de la manche (planche II. n° III). Une grenade brodée argent sur les retroussis de sous-officiers. Caporaux de carabiniers de 1804 à 1815 Même chose. Deux galons en A. en fil blanc, ou en galon de laine blanc passepoilé rouge. Les fourriers suivent les mêmes règles que l'infanterie de ligne. Tambours - fifres et cors de 1804 à 1812 Comme les soldats, avec l'habit de couleur tranchante. Beaucoup de fantaisie dans les régiments. Des nids d'hirondelle sous l'épaulette jusqu'en 1808. Réglemen- tairement. un galon argent, au collet, revers et parements et pattes de parement (voir les différents régiments). 1812 Comme l'infanterie de ligne, mais en plus gilet (non visible) culotte, doublure de l'habit, le tout vert (planche XXIV). Tambours-majors de 1804 à 1812 Beaucoup de fantaisie (planches IX. XIII. XVIII bis et les différents régiments). Canne comme dans l'infanterie. 1812 Comme l'infanterie de ligne avec les ornements argent: culotte et habit vert (planche XXIV). Tambours maîtres ou caporaux tambours de 1804 à 1815 Réglementairement comme les tambours avec les galons en A de caporal. Beaucoup de fantaisie. Canne de tambour maître. Sapeurs de 1804 à 1815 Réglementairement comme dans l'infanterie de ligne, avec les attributs de l'infanterie légère. Presque tous les sapeurs ont le colback de la forme de celui des chasseurs à cheval, sans jugulaire. Beaucoup de fantaisie. Une grenade cuivre en relief sur la plaque du ceinturon. Les gradés, comme les sapeurs avec les galons en A de sergents et de caporaux. Pas de hache, ni de fusil. Deux pistolets à la ceinture. Épaulettes de sergent. Musiciens de 1804 à 1812 Règlement de l'infanterie de ligne, mais toujours beaucoup de fantaisie (voir les différents régiments). En général, le numéro du régiment est inscrit sur la grosse- caisse. 1812 Habit et culotte verts avec galons de livrée (planche XXIV). Tenue de route, petite tenue Les tambours-majors, tambours, fifres et cors, sapeurs et musiciens suivent les règlements de l'infanterie de ligne.
Infanterie légère — 109 Chasseurs Soldats en grande tenue de 1804 à 1807 Habit Comme les carabiniers. Sur les retroussis un cor en drap blanc. Gilet Culotte, boutons, comme les carabiniers. Épaulettes D'après le règlement, les chasseurs devaient avoir la patte d'épaule en drap bleu à passepoil blanc, mais ce ne fut qu'en 1812 que la patte fut portée. Avant 1812 dans presque tous les régiments, ils portèrent l’épaulette à franges le plus souvent, entièrement verte, ou verte à tournante rouge mais il y en avait de toutes les façons (planches III bis. VII et XVI). Les passants étaient de la couleur verte du corps de l'épaulette sur drap bleu. Schako Pendant la république, les classeurs portèrent le chapeau, puis le casque d'infanterie de ligne. Le schako qui avait déjà été porté en 1788, reparaît vers 1801. Il y avait plusieurs formes et une grande variété dans les ornements du schako (planches I et III). Ce n'est que le 26 mars 1806 qu'un décret fixe la forme du schako et de ses ornements pour les chasseurs. Les plaques de devant du schako de 1806 à 1810 sont pareilles à celles des carabiniers, mais un cor. avec le numéro du régiment au milieu.remplace la grenade (planche II.n° 8 et 9). Le décret devait être en vigueur le 1er janvier 1809 (planche III. n° IV et la description de la plaque, à carabi- niers). Les boutons des jugulaires du schako sont en métal blanc avec un cor en relief. Les cordelières ne sont pas toujours de la même couleur dans tous les régiments. En général, la cordelière, les raquettes et glands sont blancs quelquefois verts ou bien jaunes. Il en est de même pour les pompons qui sont sphériques. Guêtres Comme les carabiniers, mais le galon et le gland sont verts, ou blancs. Sac Comme les carabiniers. Giberne Comme les carabiniers, mais jamais d'ornement sur la pattelette. Sabre et baïonnette Les chasseurs portèrent le sabre avec dragonne et la baïonnette, placés comme les carabiniers jusqu'au 7 octobre 1807. Après cette époque, dans quelques régiments, les chasseurs portent encore le sabre. Les autres, sans sabre, portent la baïonnette attachée au baudrier de la giberne comme les fusiliers d'infanterie de ligne. Dragonne Verte ou verte et rouge (planche III bis. n° V) beaucoup de fantaisie. Fusil et capote Comme les carabiniers. Chasseurs en tenue de route et de campagne Comme dans l’infanterie de ligne. Un couvre schako en toile cirée. Le pantalon en drap bleu, large, ou en toile blanche (en été) tombant sur les guêtres, noire ou blanche. Bonnet de police De 1804 à 1812. comme les carabiniers, passepoils et gland blanc, mais sans galon, ni cor devant (planche III. n° IX). 1807 à 1810. sans changement. Le 7 octobre on supprime le sabre officiellement. 9 novembre 1810 à 1812, le schako subit des transfor- mations comme dans toute l'armée à la suite du décret du9novembre 1810 (Infanterie de ligne. Notes générales sur l'uniforme, page 109). Les pompons, comme dans l’infanterie de ligne.de la couleur des compagnies. 1812 à 1815. suit les règles de l'infanterie de ligne (planches V. VI. XXI et XXV). Pattes d'épaule bleues, passepoilées blanc, le bouton à l'emmanchure (modèle 1812). Le règlement indique un N couronné, de drap blanc sur les retroussis, mais cet insigne ne fut presque jamais porté les chasseurs gardèrent le cor de chasse blanc. Le schako est pareil à celui des fusiliers d'infanterie de ligne avec l’aigle en cuivre remplaçant la plaque et portant le numéro du régiment en métal blanc (planche II. n° 10). Jugulaire en métal blanc, ainsi que son bouton qui a un cor en relief. Pompons comme en 1810. parfois surmonté d'une houppette. Le bonnet de police change (planche III. n° X). Officiers de chasseurs de 1804 à 1815 Comme les chasseurs, avec les épaulettes et ornements du grade, en argent. Ils suivent tous les changements d'uni- forme comme les officiers de fusiliers d'infanterie de ligne. Habit Comme les officiers de carabiniers avec cors en argent
i io — Infanterie et Régiments étrangers sur drap rouge aux retroussis (planche IL n° VII). Gilet et culotte; bottes, sabre Comme les officiers de carabiniers. Hausse-col Comme les officiers de carabiniers avec un cor à la place de la grenade (planche IL n° VII). Schako En 1804, comme les chasseurs avec plumet blancs et ornements argent (planche L n° 4). En 1806jusqu'en 1810 (décret du 9 novembre) le schako est en cuir noir, avec visière fixe bordée de métal argenté il est un peu plus évasé que ceux des chasseurs (planche I, n° II et planche III. n° III). Le dessus est orné d'un galon de velours noir avec broderie en argent (feuilles de chêne et glands) ; les bords dentelés en argent ; cordelière argent nattée à trois tresses avec deux raquettes et glands; bourdalou de cuir noir Jugulaires en écailles d'argent sur cuir noir; placées par rangs de trois écailles allant en diminuant de grandeur vers le menton ; le dessous terminé par un petit cordon noir ou argent avec petits glands. Sur le bouton argenté de la jugulaire: un cor de chasse en relief: plaque comme les chasseurs. Cocarde avec une ganse et un petit bouton argent. Plumet vert et rouge, ou tout vert avec pompon et tulipe en argent (planche L n° II). On voit aussi des plumets jaunes ou verts et jaunes (sans doute pour les voltigeurs qui ont le même schako). 1810 à 1812. d'après le décret du 9 novembre 1810, le schako est pareil à celui de l'infanterie de ligne et suit les mêmes transformations ; la visière bordée de métal blanc argenté. 1812 à 1815, mêmes transformations que dans l'infan- terie de ligne avec, sur le schako, un galon argent dans le haut. Un pompon sphérique rouge avec houppette verte (planche I. n° 2 dans le bas de la planche) ou bien pompon pyramidal de la couleur de la compagnie, comme dans l'infanterie de ligne (planche VI). Cor en argent brodé sur les retroussis sans drap rouge. Plus de gland aux bottes. Sous-officiers et caporaux de 1804 à 1815 Comme les carabiniers avec les insignes du grade de chasseurs en grande et petite tenue. Un cor brodé argent sur les retroussis. Épaulettes vertes, à tournantes argent, sur drap bleu ; passants, un galon argent sur drap bleu pour les sous-officiers. Épaulettes comme les soldats pour les caporaux. Tambours et fifres Comme les tambours et fifres des carabiniers avec les insignes de chasseurs, dans toutes les tenues. Voltigeurs Soldats en grande tenue de 1804 à 1807 Habit Comme les chasseurs et carabiniers avec un cor en drap jaune aux retroussis. Collet jaune avec passepoil rouge, ou sans passepoil dans quelques régiments. Gilet, culotte, boutons, sac, fourniment et armement, capote Comme les carabiniers et chasseurs. Fusil De dragon. Épaulettes Comme les carabiniers et chasseurs, avec des couleurs variant selon les régiments (voir les différents régiments). Réglementairement elles devaient avoir le corps et le passant verts; la tournante jaune et les franges rouges (planche III bis.n° VI). Schako Comme les chasseurs et suivant les mêmes transforma- tions mais les ornements sont différents comme couleur. Plumet soit tout vert, ou tout jaune, ou mi-partie verte et jaune. Même chose pour les pompons sphériques. Beaucoup de variétés dans les régiments. Il y avait aussi des galons et bourdalous de couleur. Il y avait aussi des plumets jaune et rouge. Les plumets étaient en plumes. Beaucoup de fantaisie aussi dans la couleur des cordelières. Les plaques de schako de 1806 à 1812 sont pareilles à celles des carabiniers et chasseurs, mais il y a un cor au milieu de la plaque et sous le cor. le numéro du régiment (planche III. n° V bis). Dans quelques régiments, les voltigeurs ont un colback. forme des chasseurs à cheval, sans jugulaire, à flamme jaune terminée par un gland blanc et cordelière blanche (planche XX) ou sans cordelière. Guêtres Comme les carabiniers et chasseurs avec ornements jaunes et boutons de cuivre (été ou hiver) ou régulière- ment boutons noirs ou blancs (en os) selon la couleur de la guêtre. Giberne Comme les carabiniers. Il peut y avoir un cor de chasse en métal blanc sur la pattelette et sur le couvre giberne un cor peint en noir. Dragonne du sabre Beaucoup de fantaisie, en général verte avec ornement jaune (planche III bis. n° V).
Infanterie légère — i i i Tenue de route ou de campagne Comme les carabiniers et chasseurs Bonnet de police De 1804 à 1812, comme les carabiniers avec, devant un cor de chasse de drap jaune, galon et gland jaune : les passepoils blancs (planche III. n° VIII). Grande tenue de 1810 à 1812 A partir du 9 novembre 1810 le schako change comme dans toute l'armée. Grande tenue de 1812 à 1815 Le règlement du 19 janvier 1812 change l'uniforme et la coiffure. Plumet du schako en crin jaune et schako comme les voltigeurs d'infanterie de ligne, avec sa jugulaire et son bouton en métal blanc; le galon supérieur, le bourdalou et les galons en V. le tout jaune; plaque en cuivre avec l'aigle et le numéro du régiment en métal blanc (modèle 1812). (planche I. n° 3. au bas de la planche). Toutes les épaulettes sont jaunes, à franges, avec la bride jaune sur drap bleu. Dans quelques régiments des pattes d'épaule chamois liserées de bleu, comme dans certains régiments d'infanterie de ligne (réglementaire, mais très peu porté). Collet de l'habit jaune, passepoil bleu (régle- mentaire. pas toujours porté). Le bonnet de police change également de forme (planche III.n°X). Officiers de voltigeurs en grande tenue de 1804 à 1815 Comme les soldats. Au début ils sont armés d'une carabine rayée, sans baïon- nette nommée fusil de voltigeurs. Cor brodé argent sur drap jaune sur les retroussis. Ornements et épaulettes du grade en argent. Dragonne or au sabre, comme les carabiniers, mais souvent en fil blanc. Sabre comme les officiers d'infan- terie de ligne, avec le bout du fourreau en métal blanc. Mêmes schakos que les officiers de chasseurs, avec le plumet du régiment. Le schako change aux différentes époques comme dans les chasseurs. Les plumets comme les soldats. Quelques régiments portent le colback comme les chasseurs à cheval, avec flamme jaune terminée par un gland argent une cordelière argent ou pas de cordelière ; pompon argent et le plumet sur le devant du colback. Pas de jugulaire (planche XX). Hausse-col.comme les autres officiers d'infanterie légère avec un cor en argent. En 1812 comme les soldats avec les insignes du grade. Schako comme les officiers de voltigeurs d'infanterie de ligne ; ornements argent : plumet en crin, jaune ou jaune et vert (planche V). Bottes sans gland. Les autres tenues, pareilles à celles des autres officiers avec les caractéristiques des voltigeurs. Sous-officiers et caporaux en grande tenue de 1804 à 1815 Au début les sous-officiers sont armés de la même carabine que les officiers. Comme les voltigeurs avec les galons du grade en A et les épaulettes du grade (planche III bis.n° VII). Dragonne du sabre, comme les soldats, avec les ornements argent. Cor en argent brodé, sur les retroussis. Pour le reste et les autres tenues, même chose que les sous-officiers et caporaux des autres compagnies. Notes Margerand représente dans son livre « Les coiffures de l’armée française », un schako de sous-officier du 3e régiment de voltigeurs qui a la cordelière verte mélangée d'argent ainsi que les glands. Cors ou cornets Comme les tambours, mais beaucoup de fantaisie. Ils étaient armés en plus de la carabine ou du fusil (Infan- terie de ligne, planche 8. n° VI et Infanterie légère, planche X et XIII). En 1812 l'uniforme tout vert avec galons de livrée (planche XVIII). Dans les compagnies de volti- geurs. il n'y a ni tambours ni fifres. Notes Dans tous les régiments les adjudants (sous-officiers) suivent les mêmes règles que dans l’infanterie de ligne. Il en est de même pour les fourriers. Les hausse-cols des officiers sont souvent fantaisistes, soit en cuivre, soit en argent avec ornements (aigle déployée ou un cor argent en son milieu une aigle couronnée dont la tête et les ailes dépassent le cercle du cor). Les ceinturons sont aussi souvent de fantaisie.
I 12 Infanterie ei Régiments étrangers Planche I
Infanterie légère — 113 Planche II
114 Infanterie et Régiments étrangers Pl-ANCHE III
Infanterie légère —115 Légende planche I page 112 Infanterie légère de 1804 à 1815 I. Schako d'un cornet du 14e léger à Corfou en 1808 (modèle 1800). 2. Schako de carabiniers d'infanterie légère en 1801. 2bis. Schako de chasseurs;deux raquettes: deux glands en 1804 (modèle 26 octobre 1801). 3. Schako de voltigeurs d'infanterie légère:plumet et pompon de couleur distinctive (avant 1806). 4. Schako d'officier: plumet blanc: pompon argent et cordelière non nattée en argent (avant 1806). I. Colback de carabiniers et sa plate- forme impériale (de 1804 à 1807). II. Schako d'officier de voltigeurs avec la jugulaire et le galon du dessus du schako : ornements argentés (en 1806) : feuilles de chêne et glands sur fond de velours noir, avec une bordure dentelée en argent. III. Schako de voltigeurs: il n'y a pas de jugulaire (en 1806). IV. Schako de chasseurs: il n'y a pas de jugulaire (en 1806). V. Plaque de schako de chasseurs, modèle avec l'aigle. VI. Bouton d'uniforme d'officier en métal argenté (grandeur exacte). VII. Bouton d’uniforme d'officier en métal argenté. Il y avait beaucoup de variantes (grandeur exacte). I. Schako de carabiniers en 1812. 2. Schako d'officier de chasseurs en 1812. 3. Schako de voltigeurs en 1812. 4. Schako de chasseurs en 1812 ( lre compagnie). Légende planche II page i 13 Infanterie légère de 1804 à 1815 I. Basques et retroussis de chasseur en 1812. II. Galons de caporal de 1804 à 1815. III. Galons de sergent de 1804 à 1815. IV. Manche gauche d'un officier de 1804 à 1812. (Parfois il y a quatre boutons à la patte du parement.) V. Collet, revers et gilet d'un officier de 18O4à 1812. VI. Basque et retroussis d'un officier de carabiniers de 1804 à 1812. VII. Hausse-col d'officier de voltigeurs et de chasseurs de 1804 à 1815. (Les officiers de carabiniers ont une grenade argent à la place du cor ou une grenade dans le cor.) Notes Les numéros IV.V et VL d'après le musée de l'Armée. 8. Plaque de schako de chasseurs de 1806 à 1812 (avec l'aigle et le numéro du régiment). Celle plaque fut très peu portée. 9. Plaque de schako de chasseurs de 1806 à 1812 (sans aigle). Réglementaire, en métal blanaavecle numéro du régiment. 10. Plaque de schako de carabiniers, de voltigeurs et de chasseurs en 1812.cn cuivre, avec le numéro du régiment en métal blanc. La hauteur du numéro est de 2.7 cm. 11. Bouton de soldat (carabiniers, volti- geurs et chasseurs) du 1er régiment (argenté). 12. Autre modèle de bouton de soldat du 3e régiment (argenté). 13. Épée et ceinturon de musicien. 14. Guêtre d'hiver de carabinier (pied gauche) de 1804 à 1815. 15. Motif de hausse-col d'officier de carabi- niers. (Les officiers de voltigeurs et de chasseurs ont un cor de chasse pouvant contenir le numéro du régiment, l'aigle ou l'effigie de l'empereur.) Légende planche 111 page 114 Infanterie légère de 1804 à 1815 I. Schako de chasseurs avant 1806 (face et profil) modèle 1801. II. Schako de chasseurs en 1806 (modèle 1801). III. Schako d'officier de voltigeurs et chasseurs de 1806 à 1810 (d'après un document). Notes Sur le devant de ce schako, il y a une aigle (modèle 1812) et pourtant le décret dit : une plaque, avec l'aigle, comme dans l'infan- terie de ligne. IV. Schako de chasseurs (1806 à 1810). sans jugulaire. Le schako des voltigeurs est pareil, avec plumet jaune ou vert, ou bien vert et jaune et la cordelière blanche ou jaune, ou verte. V. Schako de carabiniers (1807 à 1810) sans jugulaire (Ce schako fut porté après la suppression du bonnet à poil.) On le voit aussi orné d'une flamme rouge bordée de blanc comme le schako des hussards. Vbis. Plaque de schako de voltigeurs (décision du 9 novembre 1810). VI. Fleuron de giberne de voltigeurs ( fantaisie) métal argenté fondu et ciselé. VIL Habit d'officier de voltigeurs en 1812. VIII. Bonnet de police de voltigeurs de 1804 à 1812. ( Passepoils blancs ; le galon du bandeau jaune ainsi que le gland: devant: un cor jaune.) les carabiniers ont le galon rouge ainsi que le gland: devant : une grenade rouge. Les chasseurs n'ont ni galon ni ornement devant : passepoils blancs. IX. Bonnet de police de chasseurs de 1804 à 1812 avec la flamme rentrée dans le bandeau et le gland sortant de l'échan- crure de devant. X. Bonnet de police de tous les soldats de 1812 à 1815 (de face et de profil). Notes Les bonnets de police (1804 à 1812) sont semblables à ceux de l'infanterie de ligne pour les sous-officiers, adjudants, etc., mais l'argent remplace l'or pour le galon, les passepoils et le gland.
116 — Infanterie ei Régiments étrangers Planche III bis Infanterie et légère de 1804 à 1815 I. Guêtre d’hiver de voltigeurs (pied droit) de 1804 à 1815. II. Guêtre d etc pour tous les soldats (pied gauche). III. Pans d’habit de chasseurs. De 1803 à 1808 pans flottants, retroussis agrafés. De 1808 à 1810 retroussis cousus, laissant un triangle bleu en dessous. De 1810 à 1815 retroussis cousus jusqu’en bas de l'habit. (Tous les régiments n'ont pas les soubises.) IV. Manchette de sabre de carabiniers. Cette manchette était rouge pour les carabiniers:jaune pour les voltigeurs: verte pour les chasseurs. (Les chasseurs ne portèrent le sabre que jusqu'au décret du 7 octobre 1807.) V. Dragonnes du sabre de carabinier, de chasseur et de voltigeur. VI. Épaulettes de carabiniers, de chasseurs et de voltigeurs ( les brides de la couleur du corps de l’épaulette sur drap bleu). Vil. Épaulettes de sous-officiers carabinier, chasseur et voltigeur (les brides en galon d’argent). VIII. Bouton de jugulaire de schako de carabiniers.
Infanterie légère — 117 Planche IV Infanterie et légère de 1804 à 1815 Colonel en grande tenue ( 1806 à 1810) uniforme réglementaire Infanterie légère 1804 à 1815 Officier de voltigeurs, grande tenue en 1812 Soldat voltigeurs, grande tenue en 1812 Officier de carabiniers, grande tenue en 1812 Soldat carabiniers, grande tenue en 1812 (Uniformes réglementaires) Planche V
118 — Infanterie et Régiments étrangers Planche VI Infanterie légère ( 1804 à 1815) Officier et soldats (chasseurs) en 1812 Première compagnie (uniforme réglementaire) Infanterie légère (1804 à 1815) Sapeur du y Régiment 1809 à 1810, lamelles de cuivre sur le corps de l’épaulette Sapeur du 27e Régiment en 1809
Infanterie légère — 119 Infanterie légère ( 1804 à 1815) 75* Régiment de 18071'11810 Carabiniers, officier de chasseur, chasseurs, voltigeurs Colonel Notes Les officiers de carabiniers ont le même uniforme que les soldats avec les épaulettes du grade, le hausse-col en cuivre avec une grenade argent ; le ceinturon sous la brayette. Les boutons de guêtre des voltigeurs sont en cuivre dans ce régiment. Infanterie légère (1804 à 1815) 75* Régiment Tambours de carabiniers (1808 à 1810) Tambour de chasseurs (1808 à 1810) Notes Les voltigeurs avaient des cornets avec le même unifomie (planche X et planche X bis). Les fifres avaient aussi le même uniforme. Sur la plaque du schako, un cor et au milieu du cor le numéro du régiment. De 1804à 1808. ils ont. sous l'épaulette, des nids d'hiron- delle écarlates ou bleu ciel avec un galon argent. On représente aussi tous les hommes de la tête de colonne avec le collet bleu ciel comme les parements (voir les planches suivantes et X bis). Planche Vil
i2o — Infanterie et Régiments étrangers Planche IX Infanterie légère ( 1804 à 1815) /S' Régiment Tambour-major de 1807 a 1812 d'après Job. II avait des gants à crispin noirs. Notes Il y a un tableau de Lalauze qui représente ce même tambour-major avec un colback (modèle chasseurs à cheval ) noir, cordelières deux raquettes et glands argent à gauche: flamme rouge à gland et passepoils argent à droite Jugulaire argent. Pompon or. Surtout rouge, boutons argent : doublure bleu ciel ; collet ouvert bleu ciel galonné argent. Galons de sergent-major en argent (modèle infanterie de ligne). Passants d’épaulette en or. Gants à crispins noirs. Baudrier rouge à galons et franges argent ; petites baguettes en ébène avec ornements argent sur plaque rectangulaire argent. Au-dessus des baguettes un cor argent de la largeur du baudrier, galons compris. Gilet à la hussarde rouge avec brandebourgs et boutons argent. Épaulettes à franges de filé en argent sur chaque épaule. Ceinturon rouge, bordé de galons d'argent avec plaque en cuivre doré, orné d’un cor en argent (sur le gilet). Culotte bleu ciel avec hongroises en fer de lance argent et passementeries argent. Galon argent sur les côtés. Bottes à la hussarde avec passepoil argent, sans gland. Sabre d’officier cuir et cuivre sans dragonne, attaché au baudrier, poignée et bout en cuivre. Canne de tambour-major. Notes Le tambour-major de Lalauze et celui de Job ne sont peut-être pas de la même année. Infanterie légère ( 1804 à 1815) 15' Régiment Cornet, sapeur, caporal tambour en grande tenue de 1809 à 1810 Notes Le sapeur, dans ce régiment est représenté sans fusil (mais il devait sans doute avoir un mousqueton avec baïonnette). Collet bleu ciel, passepoilé blanc, ou collet écarlate passepoilé blanc; grenades blanches au-dessus des haches croisées sur les bras
Infanterie légère — 121 Légende Planche X bis Infanterie légère ( 1804 à 1815) Cantinièredu Régiment (1809 à 1810) Cornet de chasseurs du 15e Régiment ( 1809 à 1810) Musicien du 17e Régiment (1809 a 1810) D'après la collection alsacienne (dessin de Lanconville). Notes Les galons et les ornements du cornet et du musicien sont en argent. Tambour-major du 77 Régiment ( 1809 à 1810) d'après Bucquoy Légende Planche XI Infanterie légère ( 1804 à 1815) 75* Régiment Musiciens et chef de musique (1807 a 1812) Notes Le chef de musique a les galons de sergent-major.Tous ont un cor de chasse sur la plaque du schako, avec le numéro du régiment au milieu dans le cor. Planche XI
122 — Infanterie et Régiments étrangers PLANCHE XI BIS Infanterie légère (1804 a 1815) tfr Régiment en Espagne (d'après les cartes illustrées de Bucquoy) Tambour-major en grande tenue ( les ornements sont en argent ainsi que ceux du gilet) Musicien en grande tenue Cymbalier (nègre) (ornements argent, ainsi que la poignée de l'épée est sans dragonne) Musicien en tenue de campagne (Il tient à la main son instrument enveloppé dans un étui en coton ou en toile, attaché par de petits cordonnets noirs.) Chirurgien du régiment en campagne (Cravate et veste de fantaisie) Notes Les soldats ont l'uniforme réglementaire de l'époque : les carabiniers avec le bonnet à poil ; les sapeurs: bonnet à poil de carabi- niers: haches rouges sur les bras avec grenade rouge:épaulettes rouges:sabre à tête de coq : guêtres noires à ornements rouges; le reste comme tous les sapeurs. Tous ces uniformes entre 1808 et 1810. Infanterie légère ( 1804 à 1815) 17 Régiment Carabinier, voltigeur, chasseur, en grande tenue de 1808 à 1812. Notes Dans ce régiment, les caporaux ont les galons de laine rouge en A et le premier porte aigle a les crispins noirs et les officiers de voltigeurs portent le colback. Cette planche représente un uniforme intermé- diaire entre 1808 et 1812. En effet, régle- mentairement le gilet blanc n'existe plus depuis 1806. Dans les schakos on trouve un mélange du modèle 1806ct du modèle 1812
Infanterie légère — 123 Légende planche XIII Infanterie légère ( 1804 à 1815) 17 Régiment en 1809 Cornet de voltigeurs Tambour-major Tambour chasseurs Notes Les voltigeurs n’ont ni tambours, ni fifres. Les fifres ont le même uniforme que les tambours chasseurs. Légende planche XIV Infanterie légère (1804 à 1815) 17 Régiment Sergent sapeur, sapeur, musiciens en 1805, en grande tenue Musiciens en 1805 Habit bleu ciel : revers, parements et pattes de parement cramoisis; collet bleu ciel: retroussis. doublure et passepoils des poches cramoisis; soubises avec passepoil cramoisi. Un galon argent au collet, revers, parements et pattes de parement et aux retroussis; grenades argent sur les retroussis; trèfles d’épaule en argent. Gilet en drap blanc avec boutons d'uniforme (petits boutons). Culotte en tricot bleu impérial, sans ornement. Schako noir, à cordelière blanche, deux raquettes et glands, plaque en losange en métal blanc: pompon blanc; plumet blanc (d’après Wurtz): tricolore (d’après d’autres documents) visière bordée de métal blanc:jugulaires avec leurs boutons, en métal blanc. Bottes à la souvarow: gland et galon argent. Epée à poignée de cuivre; bout en métal blanc:sans dragonne. Musiciens en 1809 (planche X bis) Habit jaune canari : retroussis et doublure de même:passepoil cramoisi aux retroussis: collet, revers, parements en pointe cramoisis. Galon argent au collet, aux revers et aux parements; trèfles d’épaule en argent. Gilet à la hussarde bleu ciel, ornements argent. Culotte en tricot bleu ciel, avec hongroises et galon argent. Schapska jaune ; passepoils cramoisis : galon argent : plaque à soleil portant au centre le numéro du régiment : visière en cuir noir sans bordure. La plaque et le numéro, ainsi que la jugulaire en métal blanc. Plumet blanc ou moitié du bas vert, moitié du haut blanc. Mêmes bottes qu’en 1805. Sabre-briquet avec dragonne verte. Baudrier ou ceinturon blancs avec plaque de cuivre. Planche XIII
124 — Imanii.ru ei Régiments étrangers Planche XV Infanterie légère ( 1804 à 1815) 17 Régiment Caporal tambour de carabiniers, en grande tenue en 1809 Fifre de carabiniers en grande tenue en 1809 Tambour de carabiniers en grande tenue en 1809 Infanterie légère (1804 à 1815) 25e Régiment en 1809 Chef de bataillon, capitaine de carabiniers, carabinier, voltigeur, chasseurs Notes Dans ce régiment les compagnies de grenadiers ont le corps de l'épaulette rouge :1e croissant ou fer à cheval blanc et les franges mélangées blanches et rouges. Les voltigeurs ont le corps de l’épaulette jaune, le croissant blanc et les franges blanches et rouges. Les chasseurs ont l'épaulette entièrement verte avec croissant rouge. Toutes les brides d’épaulette sont de la couleur du corps de l’épaulette sur drap bleu. Planche XVI
Infanterie légère — 125 Infanterie légère ( 1804 à 1815) 25 Régiment en 1809 Deuxième porte-aigle Premier porte-aigle Troisième porte-aigle La garde de l'aigle est pareille à celle de l'infanterie de ligne à toutes les époques et suit les mêmes règles. Planche XVII Infanterie légère ( 1804 à 1815) 25e Régiment en 1809 Officier de voltigeurs en grande tenue, en 1809 Cornet de voltigeurs en grande tenue, en 1809 Sapeur de voltigeurs en grande tenue, en 1809 Notes Les sapeurs ont les épaulettes comme les tambours carabiniers.
126 — Infanterie et Régiments étrangers Légende pi anche XVIII bis Infanterie légère ( 1804 à 1815) 25e Régiment en 1809 Tambour-major, tambour carabinier, tambour maître, fifre carabiniers, fifre et tambour chasseurs, en grande tenue en 1809 Notes Les tambours et les fifres carabiniers ont le corps de l'épaulette blanc; tournantes rouges et franges rouges et blanches. Les tambours et les fifres chasseurs ont le corps de l'épaulette et les franges vertes, les tournantes rouges. Les cornets de voltigeurs ont les épaulettes comme la compagnie de voltigeurs. Légende planche XIX Infanterie légère (1804 à 1815) 25’’ Régiment en 1809 Musicien, chapeau chinois, cymbalier, grosse caisse, en grande tenue en 1809 Notes Dans la musique de ce régiment, les cymbaliers et la grosse caisse ont seuls les gants à crispin qui sont noirs. Le numéro du régiment est inscrit en lettres blanches sur la grosse caisse (instrument). Légende planche XX Infanterie légère ( 1804 à 1815) Officiers de voltigeurs d'après Job Sur les retroussis de l'habit, il y a du côté gauche de l'homme une grenade en argent ; sur le même pan au retroussis de droite, un cor en argent. Sur le pan de droite il y a un cor sur le retroussis de gauche et une grenade sur le retroussis de droite de manière que les cors sont placés à côté l'un de l'autre et les grenades aux extrémités. Grenades et cors sont brodés sur une étoffe jaune formant passepoil. Notes Ce modèle n'a pas d'époque déterminée et présente des caractères curieux, ainsi les basques sont courtes, bien que la gravure de Job. repré- sente des officiers. Ensuite ils ont des sabres et des ceinturons de cavalerie ce qui ferait supposer qu'ils sont montés, mais ils n’ont ni éperons ni bottes. On ne sait pas non plus de quel régiment d'infanterie légère il s'agit.
Infanterie légère — 127 Légende planche XXI Infanterie légère ( 1804 à 1815) Tambour de carabiniers du ? Régiment en 1811 Les galons sont en argent. Sur le collier du tambour il y a une grenade en cuivre sur fond d'étoffe écarlate Le porte baguette, en cuivre sur fond d’étoffe écarlate. La culotte a un grand pont. La dragonne du sabre a le corps blanc, avec gland rouge. Adjudant ( 1807 à 1812) Les adjudants n'ont pas de hausse-col. Sergent de carabiniers en 1812, tenue réglementaire d'été. Légende planche XXII Infanterie légère ( 1804 à 1815) Musiciens (d'après Job) Ils sont en surtout, les retroussis agrafés. Notes Sur ce dessin, un des musiciens porte le sac en bandoulière, attaché par une courroie en cuir naturel. Le musicien de droite a sur la tête, un bonnet à la polonaise de forme carrée. Légende planche XXII bis Infanterie légère (1804 a 1815) Officier de carabiniers du 14 Ijéger (de 1807 a 1810) Il porte le schako à flamme rouge bordée de blanc, et la visière démontable. (Ce schako fut porté par les hommes et les officiers, après la suppression du bonnet à poil, mais ce schako changea vite. La dragonne du sabre est de fantaisie.) Chasseur en tenue de corvée Sergent de chasseurs en tenue d'été et en surtout entre 1804 et 1806. Le surtout disparaît de la tenue, en 1809. Planche XXI
128 — Infanterie et Régiments étrangers Planche XXI 11 Légende planche XXIII Infanterie légère (1804 a 1815) Chasseurs en tenue de route (hiver) en 1812 Chasseurs en bonnet de police Chasseurs en capote Officier Carabiniers en capote Notes Les voltigeurs ont la même tenue que les carabiniers avec les ornements jaunes. En tenue d'été, le pantalon est en toile blanche tombant sur les guêtres blanches. Le fourreau de la baïonnette est en cuir naturel. Légende planche XXIV Infanterie légère (1804 a 1815) Tambour de carabiniers (tenue réglementaire de 1812 à 1813) Cornet de voltigeurs (tenue réglementaire de 1812 à 1813) Fifre de chasseurs (tenue réglementaire de 1812 à 1813) Tambour-major (tenue réglementaire de 1812 à 1813) Musiciens (tenue réglementaire de 1812 à 1813) Tambour de chasseurs en tenue d'été avec le pantalon de toile (1812 à 1815) Légende planche XXV Infanterie légère (1804 à 1815) Chasseurs du 1" Régiment pendant les Cent-jours d'après un document du carnet de la sabretache. Ce régiment résidait à Paris, ainsi que le 2e régiment pendant la Première Restauration en 1814, sous la désignation de « régiment du Roi » (1“ régiment) et de « régiment de la Reine » (2e régiment). Ces deux régiments restent à Paris jusqu'aux Cent-jours. Ils furent envoyés au 2e corps d'armée (Reille) dans le Nord et firent la campagne de Belgique (Waterloo).
Garde de Paris à pied de 1806 à 1813 PLANCHE I Garde de Paris à pied ( 1806 à 1813) Fusilier du 1" Régiment en grande tenue ( 1806 à 1808)
130 — Infanterie et Régimenis étrangers Historique Le 4 octobre 1802 on crée la « Garde municipale » de Paris qui resta en fonction depuis cette époque jusqu’au 30 décembre 1812. Elle se composait de deux régiments d'infanterie de deux bataillons (chaque bataillon composé de compagnies de fusiliers et d'une compagnie de grena- dier) et d'un escadron à cheval de deux compagnies de 180 hommes par compagnie. Le 29 octobre 1805.1e premier régiment à pied et l'esca- dron à cheval passent à l'armée de Hollande commandée par Louis Bonaparte. En février 1806 ces deux corps rentrent à Paris. L'esca- dron devenu régiment de deux escadrons ne quitte plus Paris jusqu'au 30 décembre 1812. Le 18 mai 1806. la garde municipale prend le nom de « Garde de Paris à pied : deux régiments, soit 2154 hommes (2 bataillons) et de « Garde de Paris à cheval » (1 régiment de deux escadrons). On nomme aussi ce régiment « Dragons de Paris ». Le 1er mai 1807. on envoie à l'armée d'Allemagne 240 officiers et 541 hommes du 1er régiment à pied et 23 officiers et 535 hommes du 2e régiment à pied. Ils furent à Friedland. Hambourg et Dantzig. Le 28 octobre 1807. ils rentrent à Paris, puis en repartent le 19 novembre 1807 pour l’Espagne (en tout 37 officiers. 977 hommes) 1 bataillon par régiment. En 1808 ces bataillons reçurent 290 hommes de renfort avec des voltigeurs. Ce corps resta en Espagne jusqu’à la fin de la guerre. Il fut à peu près anéanti et fait prison- nier en Angleterre. Les compagnies des deux régiments qui restèrent à Paris changent la couleur de l'uniforme en 1808 ainsi que la tenue, et suit le règlement de l'infan- terie de ligne (planche IV et suivantes). Celles qui firent campagne gardèrent leur uniforme, mais avec les changements de l'infanterie de ligne et son équipe- ment. Le 12 février 1812. les deux régiments résidant à Paris n'en forment plus qu'un seul, avec l'habit blanc et la couleur distinctive verte. Ce régiment était de deux bataillons. On ne connaît pas l'inscription qu'il y avait sur les boutons de ce régiment formé en 1812. Le 30 décembre 1812 (par décret) la Garde de Paris cesse d'appartenir à la ville de Paris, à la suite de la conspiration de Malet. Napoléon mécontent de l'attitude du régimen l'envoya à Meaux et à Versailles Le 6 janvier 1813 le régimen fut licencié et les deux bataillons furent versés dans 134e d'infanterie de ligne. Par le même décret du 30 décembre 1812. le régiment à cheval (dragons) non compris dans l'affaire Malet, fut versé aux Lanciers rouges de la Garde Le 10 avril 1813. la Garde de Paris (à pied et à cheval fut remplacée par la Gendarmerie de Paris à pied et à cheval. Au début, à partir de 1802. à Paris, le 1er régiment à piec (Garde municipale) était particulièrement chargé de la garde des barrières; le 2e régiment du service intérieur de la ville, c’est-à-dire les gardes aux Préfecture de la Seine et Préfecture de police, aux mairies, aux prisons de Pélagie, madelonnettes. Saint-Lazare, grande et petite Force. Plus le service de tous les spectacles, bals publics et fêtes. Pour entrer dans ces régiments il fallait avoir trente ans au moins et quarante-cinq au plus. Notes Les bataillons qui restèrent toujours à Paris ne ch pas d'uniforme de 1806 à 1808 (planches 1 et II). La Garde de Paris avait un seul drapeau.
Garde de Paris À pied — 131 Uniformes Ier et 2e Régiments Soldats en grande tenue 1806 à 1808 Les deux régiments ont la même coupe que les régiments d'infanterie de ligne, avec ces différences: 1" Régiment: habit vert foncé.Collet.revers,parements écarlates, passepoilés blanc: pattes de parement vertes passepoilées blanc : les poches en travers, passepoil écarlate. 2l Régiment: habit écarlate. Collet, revers, parements vert foncé, passepoilés blanc:pattes de parement écarlates, passepoil blanc. Ils ne portaient pas de sac. Guêtres noires sur le genou, boutons noirs, pour les deux régiments hiver, comme été. Les retroussis agrafés. Boutons plats en cuivre avec ces mots pour légende « Garde de Paris » et au milieu le numéro du régiment (planche III). Avant 1806. sur les boutons de la Garde municipale, il n'y avait plus de numéro, mais seulement « Garde soldée de Paris ». Armement et équipement de l'infanterie de ligne sauf le sac et la capote. Fusiliers Chapeaux.comme l'infanterie de ligne (voir Infanterie) mais le pompon surmonté d'une houppette de laine: 1" Régiment: pompon écarlate, houppette verte (planche I). 2* Régiment: pompon vert.houppette écarlate (planche II). La ganse de la cocarde.en galon blanc: macarons écarlates dans les cornes, sans franges. Épaulettes rouges à franges. Voltigeurs Chapeau comme les fusiliers, puis de suite le schako. Épaulettes vertes à frange. Sur les retroussis. cor vert. Sabre-briquet avec dragonne blanche:gland vert. Grenadiers Bonnet à poil, pareil à l'infanterie de ligne, avec grenade en relief sur la plaque de cuivre de devant. Épaulettes rouges, à frange. Sabre-briquet avec dragonne blanche:gland rouge: grenades rouges sur les retroussis par les deux régiments. Le gilet à petits boutons à chaque poche. Les ornements des retroussis (grenade, cor et) en drap rouge pour le 1er Régiment ; en drap vert pour le 2e Régiment qui a un passepoil vert aux poches de l'habit. Notes D'après Marbot et certains autres documents, les retroussis et la doublure sont rouges pour le 1er Régiment, ornements verts pour le 2e Régiment : ornements rouges. Les retroussis passepoilés blanc (d'après d'autres documents les retroussis et la doublure sont blancs pour les deux régiments). Tenue de campagne 1807 à 1814 Armée d’Allemagne et d’Espagne Les hommes prennent le sac et la capote gris beige de l'infanterie et l'uniforme suit les mêmes changements que l'infanterie de ligne jusqu'en 1814. Én 1807 le schako (modèle de l'infanterie de ligne) pour les fusiliers et voltigeurs (planche III) sur la plaque de cuivre il y a un aigle avec le numéro du régiment en dessous; pas de jugulaire. Pour tous: les guêtres sont noires en été comme en hiver pour les deux régiments. Les ornements des retroussis ne changent pas. Les poches en long pour tous, passepoilées blanc : trois boutons sur les poches du gilet. Les retroussis suivent les mêmes transformations que l'infanterie. Fusiliers Schako à pompon sphériquejsansjugulaire (planche III) comme l'infanterie de ligne.
132 — INFANTERIE ET RÉGIMENTS ÉTRANGERS Pattes d’épaule en drap vert, passepoilées blanc pour le 1er Régiment. Pattes d’épaule en drap rouge, passepoilées blanc pour le 2e Régiment. Guêtres d'infanterie légère avec galon et gland blancs. D'apres certains documents, ils n'ont plus le sabre-briquet et la baïonnette est attachée à la banderole de giberne; d'après d'autres documents ils ont toujours le sabre- briquet avec sa dragonne et la baïonnette attachée au côté du sabre. Voltigeurs Schako à plumet vert ; cordelière verte à deux raquettes, galon du haut vert. Pas de jugulaire ou bien avec plumet jaune et vert, cordelière et galon du haut jaunes, ou encore tous les ornements et plumet jaunes. Épaulettes vertes à frange. Guêtre d’infanterie légère galons et glands verts. Sabre-briquet, dragonne blanche, gland vert. Un cor en cuivre sur la giberne (planche III). Notes D’après certains documents le 2e Régiment (compagnie de voltigeurs) en 1807 au collet jaune ; épaulettes vertes à toumantesjaunes; un cor de chasse rouge aux retroussis; un bonnet à poil à cordelière blanche; plumet jaune en bas. vert en haut. Grenadiers Bonnet à poil comme avant, ainsi que les guêtres au- dessus du genou (planche III). Épaulettes blanches à franges. Grenade cuivre sur la giberne. Notes D'après la documentation de Hambourg, on trouve la Garde de Paris à Hambourg avec tous les attributs de l’infanterie de ligne. Les retroussis et les doublures sont blancs avec les ornements comme avant. Bonnet de police Pour tous : modèle de l’infanterie de ligne avant 1812, vert à passepoils et gland écarlate pour le 1er Régiment, écarlate à passepoils et gland vert pour le 2e Régiment. Les officiers et sous-officiers avec les passepoils et glands de leur grade. Officiers Dans chaque compagnie en grande tenue à Paris (1806 à 1808) et en tenue de campagne (1807 à 1814). Comme les soldats de la Garde de Paris pour les couleurs et comme les officiers de l'infanterie de ligne pour la tenue (planches I et III). Ornements et épaulettes du grade en or ; ornements or au chapeau, au schako et au bonnet à poil. Le schako est sans jugulaire en 1807. Sous-officiers Modèle de l’infanterie de ligne et comme les soldats dans toutes les tenues. Galons du grade en or. O Caporaux des deux régiments Comme les soldats avec les galons de caporal. Tambours des deux régiments à Paris de 1806 à 1808 Comme les soldats avec galon or au collet, revers, parements, pattes de parement et aux retroussis (planche II). Tambours des deux régiments en tenue de campagne de 1807 à 1814 Comme les soldats dans chaque compagnie mais l'habit a les couleurs inversées, c'est-à-dire : 1er Régiment habit écarlate: collet, revers et parements verts. 2e Régiment habit vert; collet, revers et parements écarlates. Comme avant, un galon or, au collet, revers, parements, pattes de parements. Pas de galon aux retroussis. Notes Jusqu'en 1808. la Garde de Paris, qui resta à Paris, porta les cheveux en queue, descendant très bas dans le dos. 11 est possible que les hommes en campagne ne portèrent plus cette queue. En tout cas. avec l'uniforme blanc il n’y a plus de queue en 1808. Jusqu’en 1808, dans les deux régiments, il n'y avait que des compagnies de fusiliers et une compagnie de grena- diers par bataillon, à cette époque on ajoute une compa- gnie de voltigeurs par bataillon. L'uniforme ne change pas de 1802 à 1808 sauf de petits changements pour les hommes qui firent campagne (planche III). 11 est probable que les officiers pendant la campagne d'Espagne portaient le sabre avec un ceinturon à la taille et qu’il en était de même avec la tenue en habit blanc en 1808.
Garde de Paris à pied — 133 Planche II Garde de Paris à pied ( 1806 à 1813) Fusilier du 2r Régiment en grande tenue d’hiver et d'été (de 1806 à 1808) Grenadier du 2' Régiment en grande tenue d'hiver et d'été (de 1806a 1808) Officier de fusiliers 2r Régiment en grande tenue d’hiver et d'été (de 1806 à 1808) Tambour de fusiliers du 2' Régiment en grande tenue d’hiver et d’été (de 1806 à 1808)
i34 — Infanterie et Régiments étrangers Planche III Garde de Paris à pied ( 1806 à 1813) Grenadier du 1" Régiment en tenue de campagni en 1807 Fusilier du 1" Régiment en tenue de campagne en 1807 Voltigeur du 2e Régiment en tenue de campagne en 1807 Officier de voltigeur (ou officier supérieur) du 2* Régiment en tenue de campagne en 1807 Boutons des deux régiments de 1806 à 1812 Garde de Paris à pied ( 1808 à 1813) Fusiliers du 1" Régiment en grande tenue de 1808 à 1812 Voltigeurs du Ier Régiment en grande tenue de 1808 à 1812 Officier de fusiliers du 1" Régiment en grande tenue de 1808 à 1812
Garde de Paris à pied — 135 Uniformes des deux régiments de 1808 À 1812 L'uniforme suit la règle de l'infanterie de ligne. Habit de drap blanctcollet. revers.parements, doublure et retroussis de couleur distinctive (verte pour le 1er Régiment, rouge pour le 2e Régiment) ; poches en longs ; pattes de parement blanches. Passepoil blanc aux revers, aux parements et aux retroussis ; passepoil vert aux pattes de parement et aux poches pour le 1er Régiment ou rouge pour le 2e Régiment. Grenadiers Bonnet à poil avec plaque de cuivre : corde- lière blanche à une raquette et un gland; plate-forme rouge avec grenade blanche: plumet rouge sur cocarde tricolore. Grenades blanches sur les retroussis. Épaulettes rouges à franges avec brides rouges sur drap blanc. Dragonne blanche à gland rouge. Les boutons des deux régiments sont en cuivre comme avant. Voltigeurs Schako à cordelière blanche, deux raquettes et deux glands : aigle en cuivre devant ; jugulaire à lamelles de cuivre avec bouton ; visière en cuir sans ornement. Plumet jaune sur pompon jaune, cocarde. Épaulettes jaunes à franges avec brides jaunes sur drap blanc. Dragonne blanche à gland jaune. Cor blanc sur les retroussis. Officiers Comme les soldats avec les épaulettes or du grade et tous les ornements or. Un galon or sur le haut du schako. Sabre d'officier d’infanterie, dragonne or. Le sabre retenu par un baudrier blanc. Bottes à retroussis. Hausse-col en cuivre doré avec ornement. Pompon or pour les fusiliers. Fusiliers Schako comme les voltigeurs, mais avec pompon, remplaçant le plumet. Pattes d'épaule blanches, passepoil de la couleur distinctive. Sur les retroussis un N en drap blanc. Pas de sabre ; banderole de giberne. Pour tous: bonnet de police blanc avec ornements de la couleur distinctive, modèle dragon. Sous-officiers Comme les soldats, avec les attributs de sous-officiers, les galons or placés comme dans l'infanterie de ligne. Notes Sur le dessin de la planche VIII, il y a un sergent-major de fusiliers, avec des galons argent et sur les retroussis. un ornement argent représentant le vaisseau des armes de Paris (planche VIII). Caporaux Les caporaux, avec l’habit blanc.devraient avoir les galons de laine de couleur bleue. Uniforme en 1812 (décret du 12 février) 11 n'y a plus qu'un seul régiment, avec la couleur distinctive verte. En principe il devait suivre la coupe du décret de 1812 pour l'habit, coiffures.guêtres, etc., mais il est probable que cette transformation n'eut pas lieu le régiment ayant été licencié avant la transformation de l'uniforme. Garde de Paris à pied ( 1806 à 1813) Ier régiment en grande tenue 1808 Officier de grenadiers Grenadier en tenue d'été Caporal tambour en tenue d'hiver Tambours et fifres de grenadiers en tenue d’hiver Garde de l'aigle vers 1809 du 1er régiment (d'après la collection Wurtz) Au premier rang, de droite à gauche : Un grenadier sergent avec fusil sans baïonnette et sans pistolet avec un chevron or sur les deux bras Le porte aigle (officier à plumet blanc) Un voltigeur sergent, comme le grenadier Au second rang : Trois fusiliers chevronnés avec fusil sans baïonnette (ce sont sans doute des fourriers). Tous au port d'arme, fusil dans la main droite.
136 — Infanterie et Régiments étrangers Planche VI Garde de Paris à pied ( 1806 à 1 1" Régiment en 1808 (hiver) Corde voltigeurs, en grande tenue Tambour-major de voltigeurs, en grande tenue Sapeur de voltigeurs, en grande tenue Garde de Paris à pied ( 1806 à 1813) 1" Régiment Musiciens en grande tenue en 1808 Notes La grosse caisse et les cymbaliers ont seuls les gants à crispin. Planche VI
Garde de Paris à pied — 137 Pi .anche VII Garde de Paris à pied ( 1806 à 1813) t" Régiment Colonel en grande tenue en 1808, aigles couronnées brodées or sur les retroussis de l’habit
138 — Infanterie et Régiments étrangers Planche VIII Garde de Paris à pied ( 1806 à 1813) 2' Régiment 1808 Sergent-major de fusiliers en tenue de ville (d’après un portrait). Notes Le schako est tout à fait spécial : Les galons sont en argent et les ornements des retroussis blancs représentent le vaisseau des armes de Paris Sur la plaque en cuivre du schako il y a une aigle couronnée et sous l’aigle un numéro 2. Ce numéro 2 est aussi placé sur le petit bouton qui se trouve à gauche du schako. La cocarde du schako est bleue, au milieu, blanc et rouge. A la boucle de la jarretière de la culotte.au genou il y a un ornement en argent, formant une boucle ronde, sans doute de fantaisie. Le pompon lenticulaire du schako est aussi inexact comme couleur.
VÉTÉRANS — 139 Vétérans de 1804 à 1815 PLANCHE I Vétérans (1804 a 1815) Compagnies de fusiliers Officier de fusiliers en tenue de service Tambour en tenue d’hiver de 1804 à 1806 Soldat en tenue d’été de 1804 à 1806
140 — Infanterie et Régiments étrangers Historique Les vétérans comme les invalides datent des guerres de Louis XIV. Les vétérans étaient des invalides encore aptes à rendre des services militaires. Ils étaient divisés en vétérans fusiliers et vétérans canonniers. Le service des Fusiliers consistait à prendre des gardes. Les canonniers étaient employés au service des batteries de côtes et à l’instruction des garde-côtes. Les vétérans avaient la même organisation que les Vétérans de la Garde. Tous les vétérans, exceptés les officiers, portaient des chevrons d’ancienneté et même la médaille de drap rouge indiquant vingt-cinq ans de service. Pour être admis dans les vétérans, il fallait vingt-quatre ans de service révolus. Le 4 germinal an Vlll.les officiers généraux et officiers supérieurs qui reprenaient du service, avaient l’uniforme des vétérans avec les insignes de leur grade. Les vétérans n’avaient que des tambours comme tête de colonne. Par décret du 17 mai 1805. les vétérans prirent le nom de « vétérans impériaux ». En 1805 il y avait en France 1 (X) compagnies de vétérans dont 75 compagnies de fusiliers de 120 hommes par compagnies (sur ces 75 compagnies, il y en avait 15 qui formaient un régiment à Paris, avec un colonel, un major et trois chefs de bataillon). Les 60 autres compagnies sont détachées dans les forts, postes et châteaux. Il y avait 25 compagnies de canonniers de 100 hommes par compagnie. Le 18 mai 1815. au retour de Napoléon de l’île d’Elbe, les vétérans furent formés en 55 bataillons de fusiliers et 25 compagnies de canonniers. En tout 250(X) hommes. En 1818. les compagnies de vétérans furent dénommées « compagnies sédentaires ». Uniforme Avant la révolution de 1789. les vétérans avaient l’uniforme du corps auquel ils appartenaient avec des chevrons d’ancien- neté. En 1789. pendant le commencement de la Première République, les vétérans curent une tenue théâtrale, avec chapeau à la Henri IV surmonte de plumes. Le 16 mai 1792, on donne aux vétérans un uniforme militaire de la coupe de l’infan- terie de ligne, avec revers rouges et boutons de métal blanc:doublure de cadis blanche, retroussis de même à passepoil écarlate, agrafés et ornés d’une étoile en drap bleu sur chaque retroussis. Fourniment et armement de l'infanterie de ligne. Pas de sac. Chapeau Louis XVI. à trois cornes, avec plumet tricolore et la cocarde. Uniforme Ier empire Soldats fusiliers (grande tenue) 1804 à 1812 Le même uniforme qu’en 1782. coupe de l’infanterie avec les mêmes transformations. Au début le chapeau de l’infanterie avec pompon rouge en carotte et ganse blanche avec le bouton de métal blanc d’uniforme, jusqu’à la circulaire du 9 novembre 1810 qui donne aux troupes le schako, mais on voit encore des chapeaux après cette date. Les cheveux courts et anneaux aux oreilles. Habit Drap bleu de roi. Collet, revers, pattes de parement, le tout rouge (planches I et II, n° X) ; pattes d’épaule et parements bleus, passepoilés rouges. Notes Quelques compagnies ont les pattes d’épaule en drap blanc liseré rouge, avec le numéro de la compagnie découpé en drap rouge (planche Il.n" XV): d’autres compa- gnies ont les épaulettes rouges à franges, comme les grenadiers. Poches En travers jusqu’en 1806. passepoilées rouge, en long de 1806jusqu’en 1815.passe- poilécs rouge. Doublure De cadis blanc. Retroussis Agrafés (avec les transformations comme dans toute l’armée) de cadis blanc, passe- poilés de rouge, avec une étoile de drap bleu découpée sur les retroussis jusqu'en 1812. Boutons Plats, en étain avec en exergue vétérans en activité, et au milieu le numéro de la compa- gnie en chiffres arabes, jusqu’en 1805 (planche Il.n’ I). Ensuite même bouton avec aigle couronnée au milieu et dessous le numéro de la compagnie (planche Il.n XII). Culotte De tricot blanc. Gilet De drap blanc, avec petits boutons d’uni- forme.
VÉTÉRANS — 141 Guêtres Comme l'infanterie, blanches ou noires. Guêtres Comme l'infanterie, blanches ou noires. Col Blanc en grande tenue et dans les autres tenues blanc ou noir à volonté. Schako D’après la circulaire du 9 novembre 1810, les compagnies prennent le schako, sans cordelière, avec plaque et jugulaire en métal blanc; la plaque en forme de losange, bordée d'un double filet et portant sur son centre le numéro de la compagnie ou bien sans numéro. Un galon blanc dans le haut du schako, cocarde et pompon sphérique rouge (planche 11. n° II et III). Armement Et équipement de l’infanterie de ligne. Sabre-briquet avec dragonne blanche à gland rouge. Bonnet De police modèle de l’infanterie, à la dragonne en drap bleu, passepoils et gland rouges. Il ne change pas en 1812 (planche II. n° IV). Caporaux (1804 à 1812) Comme les soldats avec les galons en laine blanche, placés comme dans l’infanterie de ligne. Comme pour les soldats, les brisques d’ancienneté sont rouges. Sous-officiers (1804 à 1812) Comme les soldats, mais probablement des épaulettes à franges comme dans l'infan- terie de ligne, avec les ornements argent suivant le grade. Les galons du grade en argent, placés comme dans l’infanterie de ligne (planche II, n° VII). Même chose pour la dragonne du sabre- briquet. Les brisques en galon de fil. rouges. Officiers (1804 à 1812) En grande tenue, ils avaient la culotte en drap blanc à boucle de cuivre et petits boutons aux genoux (modèle de la garde) des bas, de fil de coton blancs;des souliers à boucles de métal ; les épaulettes du grade, en argent. Les boutons comme les soldats, mais argentés, ainsi que la ganse du chapeau. Pompon du chapeau comme ceux des soldats. Le col blanc. Les gants simples blancs. Le sabre ou l'épée à dragonne argent du grade. Sous les armes et en tenue de service (planche I). Même chose, mais en culotte de tricot dans des bottes à retroussis: le hausse-col de cuivre avec ornement argent comme dans l’infanterie de ligne : le col blanc ou noir à volonté: le sabre d’officier d’infanterie de ligne, ornements cuivre doré, dragonne argent selon le grade. Le sabre retenu par un baudrier de buffle blanc,jusqu’en 1806;ct de 1806 à 1815.1e ceinturon blanc à plaque de cuivre, placé sous le pont, avec porte-épée tenant le sabre. Le chapeau jusqu’en 1810. comme les soldats avec la ganse et son bouton en argent. En 1810. ils portent le schako comme les soldats, avec les ornements argent. Proba- blement. le galon du haut en argent et le pompon comme les officiers d’infanterie à la même époque (voir Infanterie). En tenue de ville, comme les officiers d’infanterie et comme en grande tenue. Ils pouvaient aussi porter la veste et la culotte de basin, ou le long pantalon de toile blanche, en été et le long pantalon de drap bleu en hiver, mais ils ont toujours le chapeau. Soldats, caporaux et sous-officiers (en 1812) L'uniforme prend la coupe de l’infanterie à la même époque (modèle 1812); sur les retroussis un N en drap bleu (planche IL n° VIII). Culotte en tricot à grand pont, ou long pantalon de drap bleu en hiver ou de toile blanche en été. Même habit avec les parements et les pattes de parement bleus, passepoilés rouge (planche 11.nc XI). Pattes d’épaule comme avant. Gilet à manches comme l’infanterie, en drap blanc.collet et parements bleus (Infanterie en 1812). Guêtres sous le genou blanches ou noires selon la saison. Poches en long. Boutons en métal blanc (planche II. n°Xll). La plaque du schako, comme dans l’infan- terie de ligne avec l’aigle couronnée modèle 1812. Capote de drap beige comme l'infanterie de ligne. Officiers en 1812 Gardent les pans longs, avec le N brodé en argent sur drap rouge (planche 11. n° IX) cousu sur les retroussis blancs. Le reste comme les officiers d’infanterie de ligne avec les ornements et épaulettes d’argent. Tambours (1804 à 1812) Dans toutes les tenues et à toutes les époques comme les soldats, avec un galon tricolore, au collet, aux parements et pattes de parement (planche I). De 1812 à 1815. l’habit vert à galons de livrée. Canonniers vétérans de 1804 à 1815 Pour tous: même uniforme que l’artillerie à pied de la ligne (planche III) mais le schako est différent (planche II. n V. VI et VI bis). La plaque en cuivre est en losange avec une grenade et le numéro de la compa- gnie en dessous. Avant 1805, les boutons en cuivre du modèle de l’artillerie. De 1805 à 1812 (voir planche II. n° XIII). De 1812 à 1818. même chose, mais à la place du chiffre il y a deux canons croisés (planche II.n° XIV). Équipement et armement de l’artillerie à pied.
142 — Infanterie et Régiments étrangers Planche H I. Bouton de vétérans fusiliers du 25 mars 1800 à 1805, en étain (grandeur exacte). 11. Schako des fusiliers, officiers et tambours d'après la circulaire du 9 novembre 1810 à 1815. III. Plaque du même schako. En 1812 la plaque devait être en métal blanc avec l’aigle, modèle 1812. IV. Bonnet de police de fusiliers et de canonniers (ne change pas en 1812). V. Schako de canonniers ( 1806 à 1812). VI. Schako de canonniers ( 1812 à 1815). Ils devaient aussi porter la plaque en cuivre avec l'aigle modèle 1812 comme les fusiliers. VI bis. Plaque de schako des canonniers vétérans avant 1812. VII. Manche gauche de sergent fusiliers (1812à 1815). VII I. Retroussis de fusiliers (1812 à 1815). IX . Retroussis d'officier de fusiliers (1812 à 1815). X. Parement de fusiliers (1812 à 1815). XI. Parement gauche de fusiliers ( 1812 à 1815). XII. Bouton de fusiliers en étain de 1805 à 1815 (grandeur exacte). XIII . Bouton de canonnier vétéran en cuivre de 1805 à 1812 (grandeur exacte). Vétérans (1804 à 1815) Fusiliers et canonniers XIV . Canons croises en relief qui se trouvent sur les boutons des vétérans canon- niers de 1812 à 1818. XV. Patte d'épaule de certaines compa- gnies de fusiliers vétérans de 1804 à 1812.
VÉTÉRANS — I43 Planche III Vétérans (1804 à 1815) Canonniers vétérans Soldats en grande tenue d'été (avant 1812) contre des cuirassiers prussiens de Brandebourg
Sapeurs-pompiers de Paris de 1804 à 1815 Pl-ANCHE I Sapeurs-pompiers de Paris (1804 a 1815) Trompette - officier - soldat en grande tenue de 1804 à 1812
Sapeurs-pompiers de Paris — 145 Historique Les pompiers furent formés à Paris en 1722 sous le nom de « Gardes-pompes ». Avant cette époque, le service des incendies était organisé dans Paris par des moines qui manœuvraient les pompes. En 1789. il y avait 30 pompes montées et 7 dépôts de voitures d’eau, dans Paris. Le 5 août 1795, on caserne les pompiers dans différents postes. Le 6 juillet 1801. les pompiers reçurent vraiment une organisation militaire. Il y avait à cette époque 293 hommes formant 3 compa- gnies. armés de fusils. Le 18 juillet 1811.il y avait un bataillon de sapeurs pompiers de Paris de Paris, fort de 4 compagnies, chacune de 142 hommes. En tout 568 hommes dont 13 officiers. En 1812, on change la coupe de l’uniforme et le casque. Des tambours remplacent les trompettes qui avaient existés depuis le début. Notes II y avait au moment de la Révolution un corps de garde de pompiers rue Sainte- Croix au couvent des capucins. Ce couvent devient hôpital en 1790:lycée en 1803 sous le nom de lycée de la Chaussée d’Antin. De 1804 à 1814: lycée Bonaparte. De 1815 à 1848:collège Bourbon. Et enfin lycée Condorcet de nos jours. Pompiers provinciaux Comme de nos jours, il y avait des pompiers dans les villes de province. Pompiers civils qui portaient un uniforme, rappelant celui des pompiers de Paris avec des boutons où il y avait énormément de variantes, les uns en cuivre, les autres en étain, avec des inscriptions dont voici quelques exemples: Gardes-pompiers. Gardes-pompiers de ( nom de la ville). Gardes sapeurs pompiers. Gardes pompes de (nom de la ville). Pompiers de (nom de la ville). Canonniers - sapeurs- pompiers et d’autres sans inscription, avec des haches croisées, des grenades, etc. Uniformes Pompiers de Paris Soldat en grande tenue ( 1804 à 1812) Le corps n’a que des fusiliers, des officiers, sous-officiers, caporaux et trompettes. L'uniforme est pareil à celui des soldats du génie : bleu de roi foncé avec collet, revers, parements, pattes de parement en velours noir ; doublure bleue ; retroussis bleus, avec grenades rouges ou haches croisées rouges. Les pattes d’épaule en drap bleu, passepoil écarlate. Un passepoil de même au collet, revers, parements, pattes de parements, retroussis et poches (qui sont en long). Casque en cuivre, avec petit cimier, sans jugulaire ni chenille, ni visière.entouré par une bande de cuir noir: sur le devant une plaque en cuivre avec un N non couronné en relief. Sur le côté gauche, un plumet la moitié du bas bleu, la moitié du haut écarlate (couleurs de Paris). Boutons en cuivre, plats, portant en exergue avant l’Empire « Gardes-pompes de Paris ». En 1804 le bouton prend l’aigle. Il change encore en 1811 jusqu’à 1830. Pas de sac. Grandes guêtres noires à boutons d’os noir, ou en cuivre ; ou guêtres blanches à boutons blancs en été. Fusil d’infanterie avec sa baïonnette placée à côté du sabre-briquet qui a une dragonne rouge. Giberne en cuir noir, comme dans l’infan- terie de ligne ornements en cuivre sur la patelette ; même motif que les retroussis. Gants blancs. Sous-officiers et caporaux Comme dans le génie, avec l’uniforme des pompiers. Les sous-officiers ont sans doute les épaulettes rouges à franges avec les ornements de l’épaulette en or. comme dans l'infanterie de ligne suivant les grades. Les galons comme dans l’infanterie de ligne. Les caporaux ont les galons de laine, comme dans le génie. Les fourriers ont les épaulettes à franges comme les sergents et les galons de fourriers. Officiers Le chef de bataillon suit le règlement des chefs de bataillon du génie avec le casque des pompiers avec plumet blanc jusqu’en 1810; ensuite le plumet des chefs de bataillon.Tous les officiers comme dans le génie avec l’uniforme des pompiers, et le même casque et plumet que les soldats. Bottes à la souvarow. galon et gland or. Sabre d’officier d’infanterie porté comme dans l’infanterie. Ceinturon blanc avec porte-épée et plaque rectangulaire en cuivre avec porté sous le pont. Pas de hausse-col. Trompettes Comme les soldats, sans fusil ni giberne; une trompette de cuivre sans cordon. Tenue d'incendie Soldats Le même casque sans le plumet. Veste bleue, sans passepoil, boutonnant droit sur la poitrine avec gros boutons d’uni- forme; collet de velours noir fermé: parements en rond bleu, sans passepoil, fermés par deux petits boutons: pattes d’épaule en drap bleu comme l'habit sans passepoil avec un petit bouton à l’encolure. Culotte en tricot bleu, tombant à la cheville. Bottes à la hussarde, sans éperon ; passepoil et gland écarlate. Aucune arme (planche II).
146 — Infanterie et Régiments étrangers Officiers, sous-officiers, caporaux, trompettes en tenue d'incendie Comme les soldats avec les insignes du grade et les galons. De 1812 à 1815 Soldats en grande tenue Habit Du génie, modèle 1812 avec doublure et retroussis rouges (planche III). Épaulettes À franges et tournantes rouges, le corps formé d'écailles de cuivre sur drap bleu; passants d’épaulette rouge sur drap bleu. Gilet Non visible. bataillon blanc jusqu’en 1810, puis il suit la règle comme dans l’infanterie. Il en est de même pour le harnachement du cheval. Tambours en grande tenue À partir de 1812. les trompettes sont remplacées par des tambours. Même uniforme que les soldats, mais la chenille du casque est en crins rouge. Pas de sac. Tenue d’incendie Soldats Habit comme en grande tenue, sans épaulette. Pas d’arme, pas de gants. Long pantalon gris de fer à bande bleue. Casque en fer. modèle carabinier, mais sans chenille ni plumet :1e haut du cimier, la visière, la jugulaire et son bouton en cuivre. Officiers Comme les soldats avec épaulettes or du grade. Ceinturon blanc à plaque de cuivre et porte- épée tenant un sabre court à fourreau de cuir noir, ornements cuivre, poignée cuivre; sans dragonne ; sans hausse-col : gants à crispin noirs (planche III). Sous-officiers, caporaux, tambours Comme les soldats avec les attributs du grade, sans épaulette. Culotte En tricot blanc. Guêtres D’infanterie légère noires, ornements rouges. Pas de sac. Armement Fusil d'infanterie et sa baïonnette. Sabre-briquet, avec dragonne blanche, gland rouge, ou tout rouge. Giberne Et sa banderole comme avant. Gants blancs. Casque De carabinier tout en cuivre.avec un N sur le devant et surmonté d’une chenille de crin noire: plumet noir, sommet écarlate. Sous-officiers et caporaux en grande tenue Comme les soldats avec les épaulettes et galons du grade comme avant 1812. Les sous-officiers, fourriers et caporaux ont les épaulettes comme dans l’infanterie de ligne. Officiers en grande tenue Comme les soldats, avec les épaulettes or du grade. Sabre et ceinturon comme avant (sous le pont). Hausse-col en cuivre avec ornement argent. I P rhpf dp hatnillnn 11 Ip nhimpi rhof rlô Planche II Sapeurs-pompiers de Paris ( 1804 à 1815) Soldats - officier - trompette en tenue d'incendie de 1804 à 1812
Sapeurs-pompiers de Paris — 147 Pl .ANCHE 111 Sapeurs-pompiers de Paris (1804 à 1815) Soldat - tambour - officier en grande tenue ( 1812 à 1815) Officier en tenue d’incendie ( 1812 à 1815)
Compagnies de réserve de 1804 à 1815 Pi .ANCHE I Compagnies de réserve Soldats de la i" Légion et de divers départements Tambour et officier en grande tenue, 1804 à 1806
Compagnies de réserve — 149 Historique Les compagnies de « réserves » furent créées le 24 floréal an XI11 (1804) et attachées aux légions de la gendarmerie. (Les légions de la Gendarmerie comprenaient chacune, un ou plusieurs départements) par exemple la 1" légion comprenait les départements de Seine - Seine-et-Oise - Seine et Marnp et Oise. Chaque compagnie était destinée à fournir dans chaque département, la garde de l'hôtel de la préfecture, à veiller à la sûreté des archives et des maisons de détentions. Les compagnies étaient auxiliaires de la gendar- merie. et sous le contrôle et les ordres d'un colonel de gendarmerie (rien que pour l'ins- pection ) mais elles ne recevaient d'ordre que du préfet. Chaque compagnie prenait le nom de « Compagnie de réserve du département de... » Elle était commandée par un état-major d'offi- ciers et de sous-officiers en retraite. Il y avait en tout 107 compagnies dont l'effectif variait de 200 à 36 hommes, état-major compris. Chaque compagnie portait le même numéro que la légion de gendarmerie. Il y avait six classes de compagnies, selon l'impor- tance du département. Les hommes étaient logés dans des casernes ou chez l'habitant quand il n'y avait pas de caserne. En 1X06. on crée la « Compagnie de réserve de Paris ». copiée sur la « Garde de Paris à pied ». avec la couleur distinctive bleu ciel: boutons et ornements cuivre. Celles des dépar- tements furent mises en colonnes mobiles, avec le sac et l'équipement de l'infanterie de ligne. En 1810. une partie des compagnies fut incor- porée dans l'infanterie de ligne. En 1814. les compagnies formèrent un fond d'hommes aux 5e bataillons de la ligne (bataillons de dépôt) où jusqu'en 1813 on venait constamment puiser. En 1812. les compagnies de réserve du département de la Seine, furent groupées en un bataillon qui prit le nom de « bataillon de la garde départementale de Paris » (planche III). Le 31 mai 1814, les compagnies de réserve furent supprimées par Louis XVIII (après le traité de Paris le 30 mai 1814). En ce moment il y avait 34 compagnies. Elles furent rétablies le 23 novembre 1815. après le retour définitif de Louis XVI11 sous le nom de « Compagnies départementales » avec un uniforme blanc, couleur distinctive marron (planche IV). Notes Il y avait à Hambourg une Garde préfec- torale. Elle tenait lieu, dans cette ville de compagnie de réserve pour la garde des préfectures, archives et prisons. Effectifs des 6 classes des compagnies Compagnie de in classe (6 escouades) 1 capitaine (commandant). 1 capitaine en second. I lieutenant. 2 sous-lieutenants, 1 sergent-major. I fourrier. 6 sergents. 72 caporaux. 5 tambours. 180 soldats. 2e classe (s escouades) 1 capitaine. 1 lieutenant. 1 sous-lieutenant. 1 sergent-major. 1 fourrier. 5 sergents. 10 caporaux. 3 tambours. 136 hommes. 3e classe (4 escouades) 1 capitaine. 1 lieutenant. 1 sous-lieutenant. 1 sergent-major. 1 fourrier. 4 sergents. 8 caporaux. 2 tambours. 101 hommes. 4 classe (3 escouades) I capitaine. 1 lieutenant. I sous-lieutenant. I sergent-major. 1 fourrier. 3 sergents. 6 caporaux. 2 tambours. 84 hommes. 5e classe (2 escouades) 1 capitaine. 1 lieutenant. 1 sergent-major. 2 sergents. 4 caporaux, 1 tambour. 50 hommes. 6e classe ( 1 escouade) 1 lieutenant. 1 fourrier. 1 sergent. 2 caporaux. 1 tambour. 30 hommes
150 — Infan i i Rit et Régiments étrangers Uniforme 11 n’y eut jamais que des fusiliers avec l’uni- forme suivant: Soldats de 1804 à 1806 Décret du 30 thermidor ( 1804) Habit bleu céleste foncé. Même coupe que les fusiliers d’infanterie de ligne, avec des couleurs distinctives: aux revers, collet et parements:doublure et retroussis blancs. Passepoil de couleur distinctive aux pattes d’épaule et aux poches qui sont en travers. Les pans longs, retroussis agrafés. Boutons, en métal blanc ou en cuivre (pendant tout I’Empire). Au milieu du bouton, le numéro de la légion (la même que la gendarmerie) en chiffres arabes, et autour le nom du département. Ainsi la l'e légion porte le chiffre 1 .et autour « Dépar- tement de la Seine ». Les départements de la Seine. Seine et Oise. Seine et Marne et Oise, faisant partie de la lrc légion, ont tous sur le bouton le chiffre 1 au milieu et le nom du département autour. Le département de l’Aube. faisant partie de la 14e légion, porte le numéro 14 en chiffres arabes et autour << Département de l’Aube » (planche Vl.n°2). Chapeau.comme l'infanterie de ligne avec pompon rouge, en poire ou carotte:ganse blanche ou aurore, selon la légion : petit bouton d’uniforme et cocarde tricolore. Double baudrier en buffle blanc, sabre- briquet. sans dragonne. Giberne d'infan- terie sans ornement. Pas de sac. Fusil d'infanterie (planche I) avec sa baïonnette, dont le fourreau est placé à côté de celui du sabre. La légion de Paris a l’habit blanc; revers bleu ciel, et passepoils bleu ciel au collet, pattes d'épaule, parements, pattes de parement, aux poches et bordant les retroussis: les boutons en cuivre; la ganse de cocarde aurore (planche 1). La lre légion a l’habit bleu ciel foncé.couleur distinctive blanche. Officiers de 1804 à 1806 Comme les officiers d'infanterie de ligne ( planche 1 ). 11 y a des boutons et ornements or ou argent. Sous-officiers de 1804 à 1806 Comme les soldats avec les galons du grade placés comme dans l'infanterie de ligne. Double buffleterie avec le sabre sans dragonne. Fusil et baïonnette. Les galons sont en or. même quand les boutons sont de métal argenté. Caporaux de 1804 à 1806 Comme les soldats avec les galons aurore (planche 1). Tambours de 1804 à 1806 Comme les soldats, avec des galons trico- lores en chevron sur les bras. Il n’y a pas de nid d’hirondelle (planche I). Notes Il n’y eut jamais de tambour-major, ni de sapeurs, ni de musique, ni de drapeau. Soldats de 1806 à 1815 Même habit jusqu’en 1812. avec les couleurs distinctives. Quelques habits étaient gris- blancs. En 1806, les retroussis et la doublure sont blancs. Les poches en long; le schako a remplacé le chapeau, avec pompon sphérique et cordelière blanche. De 1806 à 1812. l’uniforme et la coiffure subissent tous les changements comme dans l’infanterie de ligne. Il n’y a plus de sabre pour les soldats: la baïonnette est attachée à la banderole de giberne (planche II). Les colonnes mobiles prennent le sac (planche V). La plaque du schako est changée en 1812 (planche VI. n° 1 ) elle est en cuivre ou en métal blanc.selon la couleur des boutons. Le schako suit la règle de l’infanterie de ligne avec pompon lenticu- laire. Officiers de 1806 à 1815 Suivent les mêmes changements que les officiers de l’infanterie de ligne. Selon les compagnies les boutons sont en or ou argent. Sous-officiers de 1806 à 1815 Comme les soldats, mais avec le double baudrier. Sabre sans dragonne. Ils ont toujours les pattes d’épaules. Les boutons comme les officiers. Caporaux de 1806 à 1815 Comme les soldats avec les galons aurore. Tambours de 1806 à 1815 En 1806. ils étaient sans doute comme les tambours d’infanterie de ligne. Notes (d'après Malibran) Il y avait 28 légions et l’uniforme variait de couleur de la façon suivante. Les 7 premières légions avaient les parements, les revers et le collet de la couleur: blanche pour la !"•' légion, garance pour la 2e légion, verte pour la 3e légion, jaune citron pour la 4e légion, orange pour la 5e légion.cramoisie pour la 6e légion, noire pour la 7e légion. Les 7 légions suivantes de 8 à 14 ont seule- ment le revers et le collet de la couleur distinctive blanche pour la 8e légion, garance pour la 9e légion, verte pour la 10e légion, jaune citron pour la 11e légion, orange pour la 12e légion, cramoisie pour la 13e légion, noire pour la 14e légion. Les 7 légions suivantes de 15 à 21 ont seule- ment les parements et les revers de la couleur distinctive blanche pour la 15e légion, garance pour la 16e légion, verte pour la 17e légion, jaune citron pour la 18e légion, orange pour la 19e légion, cramoisie pour la 20e légion, noire pour la 21e légion. Les 7 légions suivantes de 22 à 28 ont seule- ment les revers de la couleur distinctive blanche pour la 22e légion, garance pour la 23e légion, verte pour la 24e légion, jaune citron pour la 25e légion, orange pour la 26e légion, cramoisie pour la 27e légion, noire pour la 28e légion.
Compagnies de réserve — 151 Légende Planche II Compagnies de réserve Sergent et soldat de 6' légion, grande tenue 1806 à 1810 Légende Planche 111 Compagnies de réserve Soldat et caporal, bataillon de la garde départementale de Paris de 1812 à 1814, en grande tenue Légende Pi anche IV Compagnies de réserve nommées « Compagnies départementales » à partir du 23 novembre 1815 (2‘ Restauration) Soldat en tenue d'hiver en 1815 Sergent en tenue d'été en 1815 Uniforme Habit blanc, avec couleur distinctive brun marron pour toutes les compagnies départementales: doublure et retroussis blancs passepoilés brun marron avec fleurs de lys en drap brun. Le reste de la tenue reste la même qu’avant 1814. mais au schako il y a la cocarde blanche et la plaque aux armes royales. Même changement pour les officiers et pour les tambours qui ont les galons de la livrée royale. Planche II
152 — Infanterie et Régiments étrangers Planche V Compagnies de réserve Fusilier des compagnies de réserve du Haut et du Bas Rhin (iÿ légion) en colonne mobile (d'après la collection alsacienne) en 1810 Officier des fusiliers en 1810 Notes D'après Malibran. les légions numérotées de 15 à 21 ont parements et les revers de la couleur distinctive. Compagnies de réserve 1. Plaque des schakos en 1812, généra- lement en métal blanc (en cuivre quand les boutons sont en cuivre). 2. Bouton d’une compagnie de réserve (les boutons dans certaines compa- gnies sont en cuivre).
Bataillon de pionniers noirs (1802 à 1806) au début Dépôts de conscrits réfractaires (1804 à 1811) Bataillons coloniaux (Consulat à 1818) Planche I Infanterie de ligne Pionniers noirs
154— Infanterie fi Régiments i'ikangers Pionniers noirs Historique Organisé en 1X02, en troiscompagnies.ee bataillon était composé de nègres et d’hommes de couleur, provenant des prisons d’Angleterre. Il fut formé à Mantoue le 27 floréal.an XI (mai 1803) 9compagnies.Le 11 août 1806, il passe à la solde du roi de Naples en prenant le nom de « royal africain » avec 4 bataillons de 5 compagnies. En ce moment il avait pour chef, un officier noir nommé Hercule. Ce bataillon de 1802 à 1806 était employé spécialement aux travaux de forti- fications. sous les ordres des directeurs et officiers du génie.Tous les officiers étaient blancs. D’après Malibran. lorsqu’on forma en août 1806 un régiment de 4 bataillons, l'uniforme change. L’habit est gris de fer. pattes d’épaules de même liserées rouge; pattes de parement gris de fer liserées blancs:collet, revers, parements, passepoils des retroussis. le tout rouge : les retroussis et doublure blancs. Boutons blancs. Veste et culotte blanches. Equipement et armement de l'infan- terie. Uniforme L’uniforme suit les règles de l’infanterie de ligne, mais l’habit est brun : revers, collet, parements, pattes de parement, passepoils retroussis et doublure, le tout rouge. Lorsqu'il fut formé en 4 bataillons au moment de l’Empire. il y avait une compagnie de grenadiers et des compagnies de fusiliers, toutes portant le chapeau et ensuite le schako: celui des grenadiers avait le pompon et le plumet rouges; le galon du dessus rouge. Pour tous : le schako était sans cordelière, ni raquettes; la plaque en losange en cuivre ; la jugulaire en cuivre avec son bouton : la visière noire sans ornement, la cocarde tricolore. Les fusiliers ont un pompon. Les boutons de l’uniforme sont en cuivre ; les grades en galon or. Les grenadiers ont les épaulettes rouges à franges. Au début, ils n’étaient armés que du fusil avec la baïonnette, ensuite ils eurent tous le sabre avec sa dragonne, le sac et une capote gris bleu. Les cheveux coupés ras. les guêtres noires ou blanches selon la saison. Bonnet de police en drap brun, ornements rouges. Les officiers et sous-officiers comme dans l’infanterie de ligne. Les tambours et tête de colonne. Pt anche Ibis Infanterie de ligne Régiment des pionniers noirs en août 1806 lorsqu’il passe à la solde du roi de Naples. Joseph Bonaparte, en prenant le nom de « royal africain » Fusilier Bataillons coloniaux Voltigeur du I" bataillon colonial ou bataillon de chasseurs de Flessingue en 1812 (d’après un document)
Conscrits réfraciaires - Bataillons coloniaux — 155 Dépôts de conscrits réfractaires Historique Ces dépôts furent créés le 19 vendémiaire an Xll ( 1804) et disparais- sent à partir de 1810 et 1811. Au début, les conscrits réfractaires sont divisés en onze dépôts militaires établis dans les places (citadelles) de Lille. Givet Charlemont. Luxem- bourg. Strasbourg. Besançon. Briançon. Perpignan. Bayonne. Caen. Alexandrie. Depuis le décret, les conscrits qui seront conduits dans lesdites places seront divisés en compagnies de 160 hommes, officiers et sergents non compris. Ces officiers et sous-officiers seront fournis par un des corps d'infanterie stationnés dans l'une des divisions formant l'arrondisse- ment du dépôt. À la tête de chaque escouade sera placé un caporal pris dans son sein, au choix du commandant de la place, sur la présentation de trois sujets choisis par le commandant de la compagnie. Le 27 janvier 1810 et le 11 mars 1811. les hommes de ces dépôts et ceux des départements au-delà des Alpes furent formés en deux régiments dénommés « régiments de la Méditerranée ». le I “ Régiment à Ajaccio (Corse): le 2e Régiment à Toulon. Le 20 septembre 1812. les régiments de la Méditerranée furent supprimés et devinrent le 35e Régiment d'infanterie légère et le 133e Régiment d'infanterie de ligne. Le 24 juin 1811. on forme de nouveaux dépôts de conscrits réfractaires dans les îles de Ré (Saint-Martin en Ré ) ; de Belle île et de Walchcren (Hollande). Les hommes portaient l’uniforme des conscrits réfractaires. En 1812.ces conscrits sont formés en régiments: À l*île de Walcheren. le 131e Régiment d'infanterie de ligne. À Hle de Ré. le 132e Régiment d’infanterie de ligne. À Belle-Île. le 36e Régiment d'infanterie légère. Ils ont l'uniforme pareil à ceux des autres régiments de ligne et d'infan- terie légère, mais le 131e Régiment d'infanterie de ligne (Walcheren) a des boutons cuivre, portant au centre « Régiment de Walcheren ». et en exergue « Empire français ». À chacun de ces trois régiments, on ajoute la même année, un bataillon de fusiliers de 840 hommes, avec une petite différence dans l'uniforme. Uniforme L'uniforme avait la forme et les couleurs affectées à l'infanterie mais l'habit sans parement. Revers ou collet de couleur distinctive. Les revers, s'ils n'ont pas la couleur distinctive sont bleus comme l'habit sans passe- poils: retroussis et doublure bleu comme l'habit: pattes d'épaule de drap bleu comme l'habit, sans passepoil. Comme coiffure, un bonnet de police bleu sans flamme ni passepoil. Pas de sac. ni de sabre : un fusil sans baïonnette. Les cheveux coupés extrêmement courts. Régiments delà Méditerranée Historique Le 27 janvier 1810 et le 11 mars 1811. on crée deux régiments nommés « régiments de la Méditerranée » avec les dépôts des conscrits réfrac- taires. Le 1" Régiment était à Ajaccio (Corse) et le 2e Régiment à Toulon. Le 20 septembre 1812. ces deux régiments furent supprimés et devin- rent le 35e Régiment d'infanterie légère et le 133e Régiment d'infan- terie de ligne. Uniforme Comme l'infanterie légère, mais le Ie' Régiment a les boutons blancs et le 2e Régiment des boutons de cuivre.Tous les deux ont au milieu: Ier ou IIe Régiment de la Méditerranée et en exergue « Empire français ». Bataillons coloniaux Historique Organisés sous le Consulat, ils étaient destinés à servir aux colonies, mais avec la guerre contre l'Angleterre, on ne put les y envoyer. Le 28 thermidor, an XI (1803) chaque bataillon avait 5 compagnies. En l'an Xll ( 1804). il y avait 4 bataillons.ainsi que des dépôts. Les bataillons sont en 1805.en résidence à:
156 — Infanterie et Régiments étrangers Ie' bataillon à Flessingue. 2e bataillon à l'île Saint-Marcouf (près de Cherbourg). 3e bataillon à l’île de Ré. 4e bataillon à Belle île. Les 6e et 7e dépôts à Marseille (le 7e disparaît en 1807). En 1812. le 2e bataillon est à Gênes et les dépôts sont supprimés. Notes En 1818 (7 avril) on crée des compagnies de discipline qui succédè- rent aux bataillons coloniaux. Uniformes Il y a des documents très différents sur l'uniforme. D'après Lienhart et Humbert:coupe de l'infanterie de ligne avec ses transformations et le schako. Au début : habit gris bleu.ornements rouges (modèle de la planche I). Ensuite : habit bleu, couleur distinctive aurore. Après: habit gris beige, pattes d'épaule de même, passepoils rouges; pattes de parement gris beige, liserés blancs:collet, revers, parements, passepoil des retroussis. le tout rouges. Doublure et retroussis blancs. Boutons en étain. Veste et culotte blanches. Le reste comme l'infan- terie de ligne. En 1812 (d'après un document) Voltigeur du 1er bataillon colonial. Schako à plumet jaune ; cordelière et raquettes jaune : plaque en losange en cuivre jaune avec le numéro L Habit bleu gris. Collet et parements jaunes; pattes de parement, fond de l'habit; revers rouges coupés carrément en bas (modèle 1812); retroussis rouges; épaulettes jaunes à tournante et brides rouges. Veste (non visible) et culotte blanches. Le reste comme dans l'infan- terie de ligne. Il y avait aussi probablement des grenadiers.des fusiliers des tambours, tec. Régiments des îles Ile de France (plus tard.île Maurice). Ile de la Réunion qui se nommait l’île Bonaparte (ancienne île Bourbon) et Seychelles (îles). Historique Le général Decaen fut envoyé dans l’Inde, avec un corps militaire en 1803. mais 1" Inde venait de tomber au pouvoir des Anglais Son expédi- tion se dirigea vers l’îlc de France, l’îlc Bonaparte ( Réunion) et les îles Seychelles Le général Decaen fut nommé gouverneur de ces îles où il resta du 16 août 1803 au 3 décembre 1810. À cette époque toutes ces îles furent prises par les Anglais et les troupes françaises furent renvoyées en France. En 1803. au débarquement dans l’île de France, le corps expédition- naire se composait de : Le général Decaen et un état-major. 1 bataillon du 109e Régiment de ligne. 1 bataillon d'infanterie légère. soit 900 hommes À partir de 1804. les boutons sont timbrés de « Régiment de l'isle de France » et en exergue : « Empire français ». 1 détachement de cavalerie légère (hussards et chasseurs à cheval). 1 détachement d'artillerie légère avec ouvriers d'artillerie. (tous avec l'uniforme français). 1 bataillon de chasseurs africains de 600 hommes formé avec des nègres venant de la Guadeloupe. puis le gouverneur.étant dans les îles institua: 1 garde nationale comprenant des grenadiers et fusiliers 1 corps de chasseurs nationaux ou coloniaux. 1 corps de pompiers (68 hommes officiers compris uniforme français). 4 brigades de gendarmerie à pied (uniforme français) avec sabre porté en baudrier, fusil d'infanterie avec sa baïonnette, petites guêtres blanches sous le genou, boutons blancs avec devise : force à la loi. Pas de sac. 1 maréchal des logis 1 brigadier.8 gendarmes (par brigade). Et pour les quatre brigades réunies: 1 capitaine. 1 lieutenant et 1 tambour. Ils portaient aussi le surtout. 1 garde nationale à l'île de la Réunion et une aux îles Seychelles (planche 1 bis). En 1806, des compagnies de chasseurs de réserve parmi les Noirs de l'île avec officiers français (blancs). Le costume n'est pas fixé sauf les officiers. Uniformes Chasseurs africains Habit vert; revers, retroussis verts:collet, parements, passepoils chamois ; boutons blancs : pattes d'épaule blanches ; gilet et pantalon de nankin : cravate blanche ; petites guêtres noires ou bleues. Schako. Fusil. Pas de sac. Chasseurs nationaux Habit veste bleu, revers de même, collet et parements rouges à passe- poil blanc; veste et culotte blanches; schako ou chapeau ou schako d'infanterie légère modèle 1801,1802: fusil. Chasseurs de réserve Officiers Habit veste vert, parements et retroussis de même.collet noir; veste et pantalon blancs: bottes; boutons et épaulettes argent. Les sergents- majors ont l'habit bleu.collet vert;boutons.gilet et pantalon blancs, guêtres noires. Les officiers et sergents-majors sont armés du sabre et d'une carabine.
Régiments des îles — 157 Soldat de la garde nationale des îles Seychelles (i"et 2e sections) Soldat de la garde nationale des îles Seychelles (f section), nommés « chasseurs coloniaux » et composée de noirs libres (il devait y avoir dans les îles des esclaves noirs). Notes Le LS juin 1806, le 1er bataillon de la garde nationale de l'île de France a les épaulettes et dragonne vertes, schako polonais à plumet vert. Planche II Uniformes Soldat de la garde nationale des îles Seychelles lre et 2e section Les hommes étaient des colons blancs. Habit veste bleu: revers bleus (en pointe) et retroussis et doublure bleus: collet ouvert bleu, passepoil rouge ; parements rouges passe- poilés de blanc. Boutons cuivre. Un schako avec pompon en carotte rouge. Pattes d'épaule bleues, passepoil rouge. 7 gros boutons aux revers. Chemise blanche ou de couleur à la place du gilet. Ceinture de cuir de fantaisie. Long pantalon blanc à petit pont. Pieds nus dans des sandales blanches. Mousqueton sans bretelle ni baïonnette. Sans sac ni sabre. Giberne noire avec sa banderole. Les officiers ont le même uniforme avec épaulettes or, hausse-col et épée avec ceinturon blanc et porte-épée. Garde nationale de la 3e section ou chasseurs coloniaux. Hommes de couleur libres. Même uniforme mais collet, parements, retroussis. doublure et passe- poils des revers verts. Boutons blancs. Même coiffure avec pompon vert. Les officiers ont le même uniforme que ceux de la lre et 2e section avec boutons blancs.
15N — Infanterie et Régiments étrangers Soldat condamné au boulet Costume Veste gilet à longues manches;culotte:bonnet :le tout en grosse étoffe de laine brune. Les boutons sont remplacés par de grosses agrafes. Le bonnet porte sur le devant en chiffres blancs, le numéro du condamné. Bas de laine et sabots. Boulet de 8 livres attaché à une chaîne en fer de 2.50 mètres, elle sera bâtie sur une ceinture de cuir épais, large de 87 mm (3 pouces). Cette chaîne sera attachée par le milieu du corps et fermée par un cadenas sûr. dont la clef sera entre les mains du maréchal des logis de gendarmerie, chargé de la garde des condamnés. La ceinture sera fermée par un cadenas sur le côté droit et la chaîne pendra de ce côté. Pour que le condamné ne puisse s'en débarrasser en le faisant couler vers ses pieds:elle sera retenue par des bretelles de cuir sur lesquelles sera bâtie une chaîne dont les anneaux seront de deux tiers moins forts que ceux de la chaîne à laquelle le boulet sera fixé. La barbe ne pouvait être ni coupée, ni rasée. Cheveux et moustaches rasés tous les huit jours. Le condamné doit arriver à la parade dans le costume déterminé par l'arrêté, avec chaîne et boulet. PLANCHE II BIS Soldat condamné au boulet Pionnier blanc Pionniers blancs ou compagnies de pionniers disciplinaires Un décret du 15 février 1806 décrète que les conscrits qui se sont mutilés volontairement pour se soustraire au service seront formés en « compa- gnies de discipline » (pionniers). Ces compagnies seront soumises à une discipline particulière telles seront exclusivement destinées à être employées aux travaux des forts, places de guerre, aux corvées d’artillerie et génie ainsi qu'aux travaux publics. La punition était d'une durée de 5 ans. au minimum. Ces compagnies étaient casemées dans différents endroits de l'Empire: en Calalogne.à l'île de Cadzan (Hollande).à Anvers.à Flessingue.à Bourges, etc. Les hommes n'avaient point d'armes, mais des outils. Le 15 mars 1806. ces compagnies forment un régiment (commandé par un major) de 2 bataillons de 4 compagnies chacun et se nomment le régiment de « pionniers blancs ». Ce régiment comprend en même temps des prisonniers volontaires autrichiens. Le 1er septembre 1810. ce régiment fut licencié, mais on forma 5 compa- gnies qui prirent le nom de « pionniers volontaires étrangers ». Le 12 septembre 1814. il y avait 8 compagnies. En août 1814. ces compagnies furent versées au 3e Régiment colonial étranger. Puis les prisonniers de guerre (non volontaires) furent formés en bataillons de pionniers. Le 23 février 1811. il y avait 38 bataillons (non volontaires): 15 bataillons étaient affectés aux travaux de fortification. 15 bataillons étaient affectés aux travaux des ponts et chaussées. 8 bataillons étaient affectés aux travaux de la marine. Le 12 mars 1812. on forme un bataillon de pionniers espagnols (planche II bis). Le 25 novembre (par décret) 1813.on forme un régiment de pionniers espagnols avec le régiment « Joseph Napoléon » (planche 11 bis). Tous ces corps furent dissous à la Première Restauration. Uniforme Pantalon:gilet veste croisé.coupé en rond, en tricot gris de fer:doublure de même. Capote (avec boutons de cuivre) et demi-guêtres en drap de la même couleur que le gilet. Excepté ceux de la capote tous les boutons sont en drap gris de fer ( les boutons restent en drap jusqu'en 1812). Pour tous les pionniers: souliers. Les hommes n'avaient pas d'arme: ils étaient chargés d'outils. Les sous-officiers avaient le fusil de dragon et la baïonnette: pas de sabre.
Pionniers espagnols Pionniers espagnols (décret du 12 mars 1812) Ce corps n’avait pas de fusil ni giberne, ils portaient le sabre-briquet sans dragonne, le sac avec capote grise comme l’habit. Les boutons de l’habit étaient blancs en étain. Guêtres noires sous le genou avec boutons noirs, La tenue était du modèle 1812. la doublure était bleu de roi clair, les retroussis de même, passepoilés jaunes,sans ornement. Passepoil jaune aux poches. Pionniers espagnols (décret du 25 novembre 1813) Ce corps n'avait pas d’habit qui était remplacé par une veste gris souris, sans ornement d’épaule : collet fermé gris, sans ornements : boutons recouverts d’étoffe, couleur de l'habit. Ni sabre, ni fusil. Capote grise comme la veste avec boutons de même. Un sac. Culotte grise comme la veste et guêtres en étoffe comme la veste sans boutons. La veste n’a pas de parement ni de bouton aux parements. Schako de fusilier (modèle 1812) sans pompon ni plumet. Ils ont une gourde à gauche retenue par un cordon blanc et une musette à droite avec un même cordon. Ils ont aussi le long pantalon gris, ouvert par en bas (en hiver) pantalon de toile blanche (en été) et le bonnet de police (modèle dragon) en étoffe grise sans aucun ornement, ni flamme. Ils avaient des pelles et des pioches. Planche 11 ter Pionniers espagnols Soldat en grande tenue (décret du 12 mars 1812) résidant à Nimègue (cette tenue disparaît le 25 novembre 1813). Soldat en tenue de travail (décret du 25 novembre 1813). Ce corps fut formé avec le régiment Joseph Napoléon. 11 n’y a pas de grande tenue : les hommes portaient le schako ou le bonnet de police. Sergent (décret du 25 novembre 1813). Soldat avec le schako (décret du 25 novembre 1813). Notes Les sergents (décret du 25 novembre 1813) ont les galons argent ; pas de sabre, un fusil sans baïonnette avec sa giberne et porte giberne. Sur le schako, un pompon sphérique blanc. Le reste comme les soldats.
i<m> — Infanterie ei Régiments étrangers Planche III Infanterie (1804 à 1815) Soldats condamnés aux travaux publics Historique Cette peine fut instituée le 5 pluviôse et le 19 vendémiaire an XII. Elle était d’une durée de 3 ans. avec augmentation. Uniforme Veste longue à manches ; culotte et bonnet de police. Le tout en grosse étoffe de laine gris de fer. tirant sur le noir. Le collet de la veste est en grosse étoffe de laine noire. Le tout est doublé d’une forte toile. Bas de laine gris et gros souliers. Les hommes portaient la moustache, mais la barbe ne pouvait être ni rasée ni coupée. Les cheveux rasés tous les huit jours.
Cantinières-Vivandières — 161 Planche IV Infanterie ( 1804 à 1815) Cantinière Les vivandières datent des temps les plus reculés. Elles n'eurent de costume ou uniforme véritablement militaire qu'en 1830 et surtout sous le Second empire. Sous Louis XIV. leur nombre fut fixé par bataillons et régiments. Le 21 fructidor an V (9 septembre 197) à la campagne d'Italie, sous Bonaparte.elles furent munies de brevets. Il y avait deux sortes de canti- nières: les cantinières ou vivandières proprement dites et les vivandières blanchisseuses. Un arrêté du 7 thermidor an VI11 (26 juillet 1800) remania l'organisation du service des vivandières et blanchisseuses;il fixa le choix des vivandières et leur nombre à 4 par bataillon (2 vivandières et 2 blanchis- seuses) et 2 par escadron, mais il put y en avoir à la suite du quartier général de chaque division, autant qu'il y avait de corps dans cette division. Ce nombre s'augmenta sous l'empire, sans que de nouvelles ordon- nances viennent s'y opposer. Les vivandières n'avaient plus droit à aucune solde, ni distribution de vivres et de fourrage pour leurs chevaux. Les inspecteurs aux revues devaient pourtant se faire présenter un étal indiquant leur âge. profes- sion et signalement. On leur délivrait une carte de sûreté, pour circuler dans l'étendue de l'armée ou de la division. C'est vers l'an XII (1804) que le costume s'est le plus militarisé (sans devenir un uniforme). Le chapeau porte les couleurs nationales, soit en touffes de plumes, soit en flots et nœuds de rubans, ou en cocardes ; et le tablier à poches, pour mettre la menue monnaie, s'agrémente de bordure et de galons aux couleurs tricolores. Les cantinières portèrent souvent, depuis la révolution des pelisses de hussards, soit françaises, soit étrangères. En 1804. les cantinières de la garde avaient arboré une tenue, acceptée par l'autorité militaire, tenue dont la coupe et les couleurs distinctives, rappelaient en les féminisant, celles du corps ou elles servaient. En général la tenue des cantinières était des plus disparate, même grotesque. Toutes les cantinières avaient adopté la longue pèlerine avec capuchon. Depuis la révolution, elles avaient aussi adopté le ruban tricolore au chapeau et le tonnelet tricolore, porté en bandoulière. À part cela rien ne les distinguait. Dans l'armée de Portugal (1807) il y a par bataillon deux vivandières, une ayant une voiture et l'autre allant à cheval. Il peut y avoir en plus trois blanchisseuses. Les vivandières et blanchisseuses marchent à la queue des équipages, qui seront toujours entre l'arrière-garde et la colonne. En campagne elles avaient un cheval de bât. souvent un âne.
162 — Infanterie et Régiments éirangers Planche V Infanterie ( 1804 à 1815) Bataillons des îles de Walcheren, de Ré et de Belle-Ile Soldat des bataillons de l'île de Ré et de Walcheren Soldat du bataillon de Belle-Île Notes Ces bataillons se composaient de 840 hommes chaque, ils n étaient composés que de fusiliers. Ils remplaçaient les conscrits réfractaires qui furent versés dans l'infanterie de ligne en 1812. Les boutons cuivre de l'île de Walcheren (131e Régiment) portaient au centre l'inscription « régiment de Walcheren » et en exergue « Empire français ». Bonnet de police, comme l'infanterie (de ligne et légère) avec passepoils jaunes. Historique À Walcheren et à l'île de Ré. il y avait en 1812 un régiment de ligne (le 131e Régiment à Walcheren et le 132e Régiment à l'île de Ré). On ajoute à ces régiments un bataillon de fusiliers de 840 hommes. À Belle-Ile. il y avait en 1812. un régiment d'infanterie légère (le 36e Régiment d'infan- terie légère). On ajoute à ce régiment un bataillon de fusiliers de 840 hommes. Uniformes Dans les régiments de l'île de Walcheren et de l'île de Ré. le nouveau bataillon porte l'uniforme de l'infanterie de ligne mais avec des revers bleus et des passepoils jaunes au collet, aux revers, aux parements, aux pattes de parement, aux retroussis aux poches et aux pattes d'épaule. Capote gris souris. Sac; pas de sabre. Petites guêtres noires sous le genou Dans le régiment de Belle-Ile. le nouveau bataillon porte l'uniforme de l'infanterie légère, avec passepoils jaunes au collet, aux revers, aux parements, aux retroussis aux poches aux pattes d'épaule et aux soubises à la taille. Pas de sabre. Même sac et capote que pour l'infanterie de ligne. Mêmes guêtres. Les officiers comme les soldats.
Régiments polonais de 1804 à 1815 Planche 1 Régiments polonais au service de la France Légion du Nord (1806 à 1808) Voltigeur en tenue d'été et bonnet de police Voltigeur en grande tenue (été et hiver) Grenadier en grande tenue (été et hiver) Officier de fusiliers en grande tenue Officier de grenadiers en grande tenue Officier supérieur monté en grande tenue Fusilier en grande tenue (été et hiver)
164 — Infanterie ei Régiments étrangers Historique Première légion Le 9 janvier 1797 une « Légion polonaise » fut organisée en Italie. Elle était au service de la Lombardie, devenue « République Cisalpine ». Elle comprenait de l'infan- terie, de l'artillerie et 500 cavaliers. À partir du 1er janvier 1799. ces 500 cavaliers deviennent un régiment, mais en mars 1800. il était presque entièrement détruit. La lre légion à pied disparaît après la bataille de Zurich (26 septembre 1799). Les débris du régiment de cavalerie furent envoyés à Metz à l'Armée du Rhin où on formait en ce moment une légion polonaise nommée « Légion du Danube ». Deuxième légion Formée en juin 1797 comme la première en République Cisalpine. Elle disparaît après le siège de Mantoue (Italie) le 28 juillet 1799. Les débris furent également envoyés à la Légion du Danube. Légion du Danube Formée de volontaires autrichiens et des débris de la 2e légion. Commencée le 8 septembre 1799 et achevée en mars 1800. Elle comprenait quatre bataillons d’infan- terie. un régiment de cavalerie (lanciers) y compris les débris du régiment de cavalerie de la lrc légion et une batterie à cheval. Légion italique À peu près à cette même époque, le 10 février 1800 on forme à Marseille une nouvelle légion polonaise qui prend le nom de « Légion italique » au service de la France avec dépôt à Milan (Italie). Elle compte plusieurs bataillons, deux tambours-majors et quarante musiciens. Après la paix de Lunéville (16 janvier 1801) la légion du Danube rejoint la légion italique à Milan. Le 21 décembre 1801 ordre fut donné de dissoudre ces deux légions (italique et Danube) pour devenir: — La lrc et 2e demi-brigade étrangère (légion italique): — La 3e demi-brigade étrangère (légion du Danube). Le régiment de cavalerie n'existait plus. Le 18 mai 1802. la 3e demi-brigade étrangère (légion du Danube) fut envoyée à Saint-Domingue où elle fut anéantie. En février 1803, la 2e demi-brigade étrangère (légion italique) fut également envoyée à Saint- Domingue. où elle subit le même sort que la légion du Danube. La lre demi-brigade (légion italique) fut incorporée dans l’armée italienne, puis au royaume de Naples avec le roi Jérôme Bonaparte. Ensuite en 1807 elle regagna la Pologne où elle prend le nom de « légion de la Vistule ». ce fut la lre légion de la Vistule créée en 1808 (planche III et texte). Légion du Nord La légion du Nord fut créée le 20 septembre 1806 et organisée le 10 octobre suivant sur les bords du Rhin (armée du Rhin). Elle devait se composer de prisonniers prussiens d'origine polonaise et son premier uniforme se compose d'effets d'habillement prussiens. Le surlendemain de la prise de Dantzig. Napoléon passant en revue la légion du Nord fut mécontent de la tenue et la changea (planches I. IL III). En 1807 à la création du « Grand-duché de Varsovie » dont le roi de Saxe venait d'être nommé Grand duc (après Tiisitt. 25 et 26 juin 1807) la « légion du Nord » est supprimée et devient le 5e Régiment d'infanterie du Grand-duché de Varsovie, mais garde le même uniforme jusqu'en 1810 avec pantalon uni et schako sans liseré de couleur tranchante (Grand duché de Varsovie après 1810. 5e Régiment, planche 2). Ce ne fut qu'au commencement de mai 1808 que la « légion du Nord » rejoignit l'armée du « Grand-duché » pour prendre le nom de 5e Régiment d'infanterie.
Régiments polonais — 165 Uniforme La légion fut formée comme les régiments d'infanterie français avec compagnies de grenadiers, de voltigeurs et de fusiliers, avec un uniforme à la polonaise. Pour tous: Kurtka En drap bleu foncé avec revers agrafés du haut en bas de couleur écarlate, collet droit agrafé dans toute sa hauteur en drap bleu foncé liseré écarlate : revers écarlate passepoilés de même avec pattes de parement rectan- gulaires écarlate et passepoil de même; passepoils écarlates sur les coutures du dos et sur les coutures posté- rieures des bras:doublure et retroussis écarlates. Culotte En tricot bleu foncé à passepoil écarlate. Gilet Non visible. Col Noir avec liseré blanc. Guêtres Noires (en toutes saisons) sous le genou avec petits boutons de métal blanc. Boutons Modèle de l'infanterie, plats en étain (métal blanc) et timbrés en cercle: « Légion du Nord ». trois petits sur chaque patte de parement. 7 petits sur chaque revers: 1 petit sur chaque épaule : 3 petits aux poches (en long, à 3 pointes.simulées par un liseré écarlate):2 gros à la taille et au bas du passepoil dans le bas des retroussis (planche X n° III en bas de la planche). SCHAPSKA Polonais, moins haut que celui de la cavalerie polonaise : bombe de cuir noir surmontée d'un galon blanc, la partie qui soutient la plate-forme en drap gros bleu à canne- lures: sur toutes les arêtes un passepoil écarlate (grena- dier). La plate-forme en drap gros bleu avec un passepoil en croix écarlate pour les grenadiers; aurore pour les voltigeurs: blanc pour les fusiliers. Sous la plate-forme (l'impériale) du côté gauche une cocarde française surmontée d'un pompon et d'un plumet de la couleur distinctive de la compagnie. Sur le devant du schapska une plaque en forme de demi-soleil en cuivre avec le centre en métal blanc, timbré d’une aigle française couronnée (en cuivre) 2 cordons formant fourragère se terminant par 2 raquettes et glands de la couleur distinc- tive (planche X n° 1. IL III). Jugulaires en écaille de cuivre avec leurs boutons fixés sur la bombe (planche X n° IV. V. VI) ; visière bordée de cuivre. Bonnet de police En drap bleu foncé sans pompon avec passepoils écarlates ou de couleur distinctive (planche X n° IV). Capote Gris fer. En tenue d'été les soldats ont le pantalon de toile blanche soit sur la guêtre, soit dans la guêtre (planche I). Grenadiers Schapska (plumet, pompon. 2 cordons, raquettes et passe- poils écarlates). Épaulettes écarlates, à franges ; brides écarlates sur drap bleu. Sabre-briquet à dragonne écarlate. Retroussis ornés d'une grenade en drap bleu foncé. Notes Nulle part on ne voit un ornement sur les retroussis des kurtkas. Voltigeurs Schapska (plumet, pompon.2 cordons, raquettes et passe- poils aurore). Épaulettes aurore (tournante écarlate) à franges; brides aurores liserées écarlate sur drap bleu.
i66 — Infanterie El Régiments étrangers Sabre-briquet à dragonne aurore à coulant et tête de gland écarlates. Retroussis un cor en drap bleu foncé (même observa- tion que pour les grenadiers). Fusiliers Schapska (plumet, pompon bleu ciel.2 cordons, raquettes et passepoils blancs). Epaulette bleu ciel à franges: brides bleu ciel sur drap bleu foncé. Retroussis ornement de fusiliers en drap bleu foncé (même observation que pour les grenadiers et voltigeurs. Pas de dragonne (les fusiliers n'ayant pas de sabre). Caporaux Comme les soldats avec les galons de caporal placés comme dans l'infanterie de ligne, en laine. Sous-officiers Comme les soldats avec les galons du grade en argent placés comme dans l'infanterie de ligne. Même chose pour la dragonne et le bonnet de police. Musique En grande tenue habit surtout blanc: collet, parements pattes de parement, retroussis et doublure bleu ciel, passe- poils blancs; boutons blancs:galon argent au collet et aux parements: trèfles d'épaule argent. Culotte de tricot blanc, avec hongroises et galon argent. Schapska blanc, passepoils bleu ciel, sans jugulaire ni cordelière. Bottes à la souvarow sans ornement. Épée sans dragonne, bout cuivre, poignée acier ; ceinturon de buffle blanc sous la braguette. Plumet blanc à gauche du schapska (planche II bis). En petite tenue comme les musiciens d'infanterie français Chapeau et uniforme tout bleu (planche II bis). Officiers Même tenue que les soldats mais habit à la française avec basques longues et peut-être les ornements sur les retroussis Épaulettes argent du grade. Boutons et hausse-col argent. Le schapska avec galon et ornements argent panaché comme les soldats: blanc pour les officiers supérieurs Bottes à la souvarow ; galon et gland argent. Sabre d'officier d'infanterie, poignée dorée, dragonne or du grade. Ceinturon blanc sous l'habit, à plaque de cuivre doré, avec un motif argent. L'équipement des officiers montés est pareil à celui des officiers de l'infanterie de ligne : grande housse avec chape- rons ou chabraque : l'une et l'autre en drap bleu foncé à galons d'argent. Notes Les avis sont partagés sur les détails de l'uniforme. D'après Lienhart et Humbert et d'après la collection job (manus- crit du major Coquengniot) le plumet, le pompon et la cocarde sont devant le schapska et non sur le côté :la plaque de devant est toute en cuivre avec une aigle française couronnée (sur d'autres documents il y a un N couronné) : pas de jugulaire. Les revers du kurtka ne sont pas coupés de la même façon (planche II) c'est la coupe des régiments du Grand-duché de Varsovie (Grand duché de Varsovie). II n'y a pas de passepoil sur la couture des manches et il y a un passe- poil écarlate aux revers, aux parements et pattes de parement. Il n'y a pas de galon blanc au-dessus de la bombe du schapska et la visière est bordée de métal blanc. Au lieu de deux cordons, il y a une cordelière tressée, attachée des deux côtés du schapska. passant devant et derrière. Pas d'ornement sur les retroussis. Les boutons de guêtres sont en cuir noir (hiver et été). Les soldats sont représentés sans sac ni capote. Les voltigeurs ont les ornements jaunes et non aurores Cette version paraît plus exacte, mais avec le sac et la capote (planche II).
Régiments polonais — 167 PLANCHE II Régiments polonais au service de la France Légion du Nord (1806 à 1808) Grenadier-voltigeur-fusilier (d’après Lienhart et Humbert et collection Job)
168 — Infanterie et Régiments étrangers Planche II bis Régiments polonais au service de la France Légion du Nord ( 1806 à 1808) Musiciens en grande et petite tenue Régiments polonais au service de la France Première légion de la Vistule (1808 à 1810) Fusilier - Voltigeur - Grenadier
Régiments polonais — 169 Uniformes Grande tenue du 10 octobre 1806 à 1810 Habit En drap blanc, boutonnant droit sur la poitrine au moyen de neuf gros boutons argentés. Collet, parements, pattes de parement, retroussis et doublure : le tout bleu céleste. Galon argent au collet, parements et pattes de parement. Un passe- poil blanc sur le devant de la poitrine et descendant en suivant les retroussis. Deux trèfles d'épaule en argent sur fond blanc: passants d'épaulette de même. Sur les boutons, il est timbré en cercle « Légion du Nord ». Gilet En drap blanc (non visible). Culotte En drap blanc, avec hongroises et galons argent. Ceinturon Blanc, bordé de chaque côté d'un galon argent et passant sous le pont. Bottes A la souvarow sans ornement. Épée A pommeau d'argent, sans dragonne; fourreau cuir et cuivre. Schapska Plat, bombe noire, avec devant la plaque cuivre et acier. Le dessus blanc avec canne- lures bleu céleste: sur le côté gauche: panache blanc surmontant la cocarde natio- nale (impériale). Petite tenue Est la même que la petite tenue réglemen- taire des musiciens d'infanterie, c'est-à-dire surtout bleu foncé. Collet, parements, basques et doublure de même. Le collet bleu à un galon d'argent. Les parements en botte avec deux petits boutons et un galon argent. Les épaules ont des passants d'épau- lette en argent, mais sur le dessin sans épaulettes ni trèfles. Gilet Non visible (bleu en hiver: blanc en été). Pantalon Bleu foncé. Ceinturon En cuir noir, placé sous le pont. Bottes Souvarow sans ornement. Boutons Blancs (en étain) comme en grande tenue. Épée, À poignée et bout en cuivre, fourreau noir, sans dragonne. Chapeau Avec cocarde, ganse simple: un bouton et pompon blanc. Noies Les chefs de musique ont les galons de sous- officier aux bras et deux galons au collet. Historique Après Tilsitt (25 et 26 juin 1807) Napoléon crée en 1808 une légion de la Vistule compre- nant trois régiments à pied et un régiment à cheval. Le 8 juillet 1809 il crée une seconde légion de la Vistule à pied seulement, qui ne fut jamais complètement formée car: Le 12 février 1810 ces légions sont transfor- mées en quatre régiments nommés « régiments de la Vistule » (détails planche IX). Après la campagne et la retraite de Russie, les débris des quatre régiments de la Vistule furent réunis le 18 juin 1813 et ne formèrent plus qu’un seul régiment de la Vistule: il n'avait que deux bataillons de six compagnies de cent quarante hommes par compagnie. Ce corps fut licencié à la Première Restauration en 1814 sous Louis XVII1. Les hommes ne furent pas rapatriés en Pologne. En 1815 (Cent-jours) Avec ces hommes restés en France on réorganise à Reims un régiment de la Vistule qui ne comprenait que 800 hommes. Il faisait partie du 3V coips étranger et tira les derniers coups de feu de l'Empire. le 3 juillet 1815 à Sèvres (Paris) contre les Alliés. A la chute de l'Empire le régiment fut licencié. Une partie des hommes entra dans la formation de la légion Hohenlohe le 9 juin 1816 qui fut l'origine de notre « Légion étran- gère » qui existe encore de nos jours - 1960 - les autres furent renvoyés en Pologne au service de la Russie. Liste des régiments polonais qui servirent la France sous l'Empire La légion du Nord 1806 à 1808 (planches I. IL II bis). La lrc légion de la Vistule 1808 à 1810 (planche 111). La 2e légion de la Vistule 1809 à 1810 (planche IV). Les 4 régiments de la Vistule 1810 à 1813 (planche IX.schéma). Un régiment de la Vistule 1813 à 1815 ( planches V et VI). Les régiments 4.7 et 9 d'infanterie du Grand- duché de Varsovie juillet 1808 campagne d'Espagne (Grand duché de Varsovie planche I). Un régiment d'infanterie lithuanien (créé le 20 septembre 1812) Notes Les régiments 4.7 et 9 d'infanterie furent réunis en un seul régiment entre le 18 et le 27 juin 1813 et porte le nom de 4e Régiment polonais. À la même époque tout un corps d'armée polonaise sous les ordres de J. Poniatowski servit la France.
170 — Infanterie ei Régiments étrangers Cavalerie Les chevau-légers ou lanciers polonais de la garde 1808 à 1814 Deux régiments. LesTartares lituaniens de la garde 1812 à 1814. Un régiment de krakus (cosaques polonais, nommés aussi cosaques français). La l'c légion de la Vistule à cheval 1808 à 1811 (planches VII et VIII). Les chevau-légers polonais n° 7. 8 et 9 (7 février 1811 à 1815). z"- Légion de la Vistule à pied Uniformes Soldats (grande tenue) Pour tous (planche IX et X) Kurtka en drap bleu foncé avec collet droit et agrafe dans toute sa hauteur. Collet, revers, parements (ronds sans boulon) doublure et retroussis: jaunes: les coutures posté- rieures du kurtka et des manches recou- vertes d’un passepoil jaune : boutons de métal blanc, plats avec légende : « Légion de la Vistule ». Capote beige. Bonnet de police bleu (modèle dragon). Armement et équipement de l’infanterie française. Guêtre de l’infanterie légère à boutons blancs. Culotte de tricot blanc. Gilet non visible. Schako à la française avec plaque en cuivre à rayons de soleil timbré d’un N de cuivre en relief au centre qui est en métal blanc:jugulaires de cuir noir avec écailles de cuivre et rosaces Visière de cuir noir cerclée de cuivre. Cocarde française. Grenadiers Le galon du pourtour supérieur du schako, les épaulettes (à franges), le pompon du schako (sphérique surmonté d’une flamme de crins), la dragonne, le galon et le gland des guêtres Je tout rouge. Les rosaces des jugulaires du schako portent une grenade en relief. Cordelière blanche à deux raquettes au schako. Voltigeurs Même chose en jaune, même cordelière blanche au schako. Épaulettes vertes à tournantes jaunes (d’après Chalminski elles seraient vertes à tournantes rouges, les cordelières du schako rouges, le galon du haut noir, la plaque du schako tout en cuivre : le pompon rouge avec aigrette jaune: la dragonne rouge). Fusiliers Pattes d’épaule en drap du fond passepoilées jaune : schako sans galon de couleur au-dessus, ni cordelière, pompon sphérique bleu, sans flamme. Étoiles sur les rosaces (boutons) des jugulaires (sur celles des grenadiers il y a une grenade, sur celles des voltigeurs un cor) Guêtres noires sous le genou, boutons blancs sans ornement. Pas de sabre. Officiers Comme les soldats. Épaulettes argent du grade. Galon supérieur et cordelière du schako en argent. Hausse-col argenté. Sabre d’offi- cier d'infanterie, dragonne argent. Bottes à la souvarow. galon et gland argent. Sous-officiers Comme les soldats, suit la règle des sous- officiers français avec galons du grade en argent. Caporaux Comme les soldats avec les galons de laine. Cornet de voltigeurs Comme les soldats avec plumet: 2/3 du bas rouge. 1/3 du haut jaune. Cordelière du schako rouge. Galons de livrée rien que sur les manches. Tambours et tête de colonne
RÉGIMENTS POLONAIS — I7I Planche IV Régiments polonais au service de la France Deuxième légion de la Vistule (8 juillet 1809 à 1810) Grenadier- Fusilier- Voltigeur - Officier Uniforme Pareil dans la coupe, à la lrc légion pour toutes les compagnies et officiers, mais la couleur distinctive est cramoisie. Les revers sont bleus du fond de l'habit avec passepoils cramoisis (planche IX). Uniformes des quatre régiments de la Vistule (de 1810 à 1813) formés avec les deux légions. Les quatre régiments ont le même uniforme, pareil comme coupe et comme couleur à la 1" légion, c'est-à-dire couleur distinctive jaune. Les guêtres sous le genou, avec boutons blancs pour toutes les compagnies. Le schako est timbré du numéro du régiment sur la plaque de devant à la place de l'N (planche X. n° VII). De même pour les boutons: le numéro du régiment avec l'exergue « régiment de la Vistule ». Le pompon est blanc en poire. La visière en cuir, sans bordure de métal. Pas de bouton aux manches. Capote gris beige (planche IX).
Planche V Régiments polonais au service de la France Un régiment de la Vistule (du 18 juin 1813 à 1815) Fusilier- Voltigeur - Grenadier Officier de grenadiers - officier de voltigeurs - Voltigeur en capote et long pantalon Uniforme Même coupe d’habit que les précédents régiments avec quelques changements dans l’uniforme (planches IX et X). Les soldats et tambours des grenadiers ont le chapska sans cordon avec jugulaire de cuir noir (planche X. n° I) et pompon pomme de pin écarlate. Les guêtres sous le genou avec boutons de métal blanc. Dragonne rouge et épaulettes. Pour tous : Les guêtres sous le genou. Les passepoils sur les coutures des manches sont supprimés. Les parements d'habit sont en pointe avec deux boutons au-dessus. Le collet jaune a un passepoil de même couleur. Pour la route, les soldats ont le long pantalon gris beige à passepoil jaune. Capote gris beige. Bonnet de police. La giberne en cuir noir sans ornement. Voltigeurs Ont le schapska avec pompon blanc en pomme de pin et la jugulaire en cuir noir attachée par un bouton cuivre avec cor (planche X n° 11). Les épaulettes blanches à franges La dragonne verte (planche IX n° II). Fusiliers Même schako que les voltigeurs, pattes d'épaule bleues, liserées jaune. Les officiers Comme les soldats avec les épaulettes argent du grade, ainsi que le hausse-col. L’habit à basques longues. Les bottes à la souvarow sans galon ni gland. Sabre d’officier d'infan- terie, dragonne argent. Les sous-officiers Comme les soldats avec les galons du grade. Les caporaux Comme les soldats avec les galons de laine Les tambours Comme les soldats,selon la compagnie (grena- diers. voltigeurs, fusiliers). Ils ont sept galons de livrée sur chaque bras et un même galon au collet. Il y avait des fifres avec le même uniforme. Tambour-major (planche vi). Musiciens (planche VI). Sapeurs (planche VI).
Planche VI Régiments polonais au service de la France Un régiment de la Vistule (du 18 juin 1813 à 1815) Sapeur-Musiciens - Tambour-major en grande tenue Tambour de voltigeur - Tambour de grenadier en grande tenue Uniformes Sapeur en grande tenue Habit comme les soldats, avec deux haches croisées, en drap rouge, cousues sur drap blanc dans le haut des bras. Pantalon long en drap bleu, à galon jaune, tombant sur des guêtres blanches. Epaulettes à franges et aiguillettes blanches, portées à droite. Colback assez haut. Sur le devant la plaque du régiment (soleil cuivre avec le centre en métal blanc orné de l'N en cuivre). Pas de visière. Plumet 2/3 du bas bleu foncé : 1/3 du haut noir. Notes D'après les aquarelles de Chalminski (Armée du Duché de Varsovie) le tablier est sous l'habit. La flamme du colback ne tombe pas plus bas que l'oreille. Pas d’aiguillettes. Sur le dessus du colback. et tombant à gauche : longue flamme en drap jaune avec gland et passepoils bleues, sur les passepoils des dents de loup blanches. Ceinturon en buffle blanc avec plaque de cuivre avec un N en cuivre en relief. Gants à crispin blancs. Tablier de sapeur couvrant la poitrine sur l'habit. Le reste, fourniment et armement, comme les sapeurs des régiments français. Tambour-major Coupe des tambours-majors français. Chapeau à ornements d'argent. Panache blanc, plumes follettes cramoisies. Habit comme les soldats à petites basques. Galon argent sur le collet, revers et parements et retroussis. Galons argent de sergent-major sur les avant-bras. Crispins noirs.Trèfles d'épaule argent. Sabre de tambour-major, avec baudrier fond cramoisi ornements argent. Canne de tambour- major. Bottes à la souvarow. galons et glands argent. Musiciens Habit comme les soldats. Schako avec cordelière blanche à deux raquettes (rien que sur le devant). Pompon blanc surmonté d une petite aigrette en crins blancs. Trèfles argent aux épaules. Aux parements qui sont en rond, deux boutons avec boutonnières argent. Ils portent le sabre d’officier,sans dragonne avec un ceinturon blanc passant sous le pont. Le reste comme les soldats.
174 — Infanterie et Régiments étrangers Planche VII Régiments polonais au service de la France Première légion de la Vistule à cheval ( 1808 à 1811) Historique AprèsTilsitt. Napoléon crée une légion de la Vistule comprenant fantassins et cavaliers (Légion à pied, planche 111). La légion à cheval fut complètement organisée le 20 mars 1808 avec la cavalerie de la « légion du Danube » sous le nom de « légion de la Vistule à cheval ». la légion du Danube était au service de l'Italie (planche 1, texte). Le 7 février 1811 on crée une seconde légion à cheval mais à cette même date la première légion à cheval change de nom pour devenir le T Régiment de chevau-légers (polonais). Les six premiers régiments de chevau-légers étaient français ; tandis que la seconde légion de la Vistule devient le 8e et 9e Régiments de chevau-légers polonais le 18 juin 1811. Le 9e était composé mi-partie polonaise et mi- partie wesphalienne. mais formé avec le 30e Régiment de chasseurs à cheval français.
Régiments polonais — 175 Uniformes Soldats en grande tenue Kurtka En drap bleu foncé : parements en pointe, retroussis. revers,collet, doublure et passe- poils (sur toutes les coutures), le tout jaune: boutons en métal blanc.sphériques et demi- sphériques. sans ornement. Sept sur chaque revers, deux à la taille derrière, deux aux épaules, deux au-dessus des parements, trois dans les poches en long et bordées d'un passepoil jaune : deux épaulettes blanches, à franges. Pas d'aiguillette. Pantalon Long à sous-pied, en drap bleu, avec deux bandes jaunes. Schapska A bombe de cuir noir, surmontée d'un galon blanc: le haut du schapska entre la bombe et la plate-forme bleu foncé à cannelures avec passepoils blancs sur les arêtes: la plate- forme bleue, entrecroisée de passepoils blancs:plaque devant toute en cuivre avec une aigle française et des drapeaux de lanciers (comme la légion du Nord qui a la même plaque mais sans les drapeaux ( planche X n 1 ) : cordonnets blancs formant fourragère et s'attachant au collet de la kurtka au moyen d'un passant, ou bien les raquettes et glands qui terminent les deux cordonnets passent sous l'épaulette droite et tombent sur la droite de la poitrine, ou bien encore enroulés sur le schapska. les raquettes et glands tombant à gauche du schapska : visière de cuir noir bordée de cuivre Jugulaire à anneaux de cuivre avec bouton : plumet noir en bas. bleu foncé en haut placé sur le côté gauche du schapska au-dessus de la cocarde française. Ceinturon En buffle blanc, avec une plaque en cuivre portant un N en relief. Gants Blancs à crispin. Banderole De giberne en buffle blanc, ornements de cuivre dans le dos. Giberne Coffret cuivre;patelette en cuir noir bordée de cuivre, sans autre ornement. Armes Sabre à fourreau de fer. dragonne en buffle blanc: lance à fanion rouge en haut et blanc en bas. Pistolets. Harnachement De cavalerie légère, cuirs noirs, boucles en fer:chabraque en drap bleu foncé.bordée d'un galon jaune, avec passepoil blanc de chaque côté du galon : un N sur les fontes et l'aigle française couronnée sur la partie postérieure de la chabraque (ces ornements. l'N et l'aigle couronnée, peuvent être des aigles polonaises) : portemanteau rond, bleu foncé.galon blanc, courroies de cuir noir. Soldats en tenue de campagne Comme la grande tenue avec ces diffé- rences: Schapska sans plumet ni ornement, recou- vert d'un couvre schapska en toile cirée noire. Charivari bleu foncé, basané, avec une bande jaune sur le côté : boutons demi- sphériques en métal blanc. Harnachement Peau de mouton blanche à dents de loup jaunes. Manteau de drap blanc avec quatre boutons sur le côté droit de la rotonde; boutonné par-devant.avec manches;collet et doublure de la rotonde jaune. Bonnet de police à la française (forme dragon) bleu ornements jaunes. Officiers en grande tenue Même chose que les soldats, avec ces diffé- rences (planche Vil I ) : Épaulettes argent, à franges du grade. Les ornements du schapska en argent; la plaque de devant à rayons en cuivre doré, ainsi que le bord de la visière Jugulaires en chaînettes de cuivre ; le plumet bleu et noir fut presque de suite remplacé par un plumet de plumes blanc ou une aigrette blanche. Pas d'aiguillette. Ceinturon en cuir noir ou rouge ainsi que les bélières. Ceinture-écharpe, cramoisie et blanche, placée sur le ceinturon, avec deux grands glands argent qui tombent à droite du côté opposé au sabre. Banderole de giberne en cuir noir ou rouge et ornements argent devant et derrière. Les deux bandes du pantalon en argent. Chabraque comme les soldats;ornements et deux galons en argent sans passepoil. Petit portemanteau sans galon. Sabre fourreau de fer à bagues de cuivre (Armes, classeur 5. chemise 11): poignée cuir noir et cuivre; le dos du fourreau est plat. Officiers en tenue de campagne Schapska comme les soldats en tenue de campagne. Charivari comme les soldats avec un galon jaune. Il est probable que les revers pouvaient se cacher en se boutonnant l'un sur l'autre comme pour les lanciers polonais de la garde. Ils gardaient la chabraque de grande tenue avec demi-selle en peau de léopard ; un portemanteau avec le numéro du régiment. Trompette en grande tenue Même chose que les soldats avec galon argent au collet, aux revers et aux parements (planche VIII). Ils n'ont ni giberne ni bande- role. Ceinture écharpe comme l'officier, mais bleu et blanc ; les glands sont à franges blanches et bleues, tombant à droite. Cordon de trompette rouge. Trompette en tenue de campagne Même chose que les soldats dans cette tenue. Peau de mouton noire.dents de loup jaunes. Sous-officiers Dans toutes les tenues comme les soldats avec les galons du grade en argent placés en A. Brigadiers Comme les soldats avec les galons du grade en laine placés en A.
176 — Ineanii rie et Régiments étrangers Planche VI 11 Régiments polonais au service de la France Première légion de la Vistule ( 1808 à 1811 )à cheval Officier et trompette en grande tenue
Régiments polonais — 177 Régiments polonais au service de la France Schémas des uniformes Légion du Nord ( 1806 à 1808) (planche I) Grenadier - voltigeur - coiffure - fusilier - officier r légion de la Vistule (1808 à 1810) (planche III) Grenadier - voltigeur - coiffure - fusilier - officier 2e légion de la Vistule ( 1809 à 1810) (planche IV) Grenadier - voltigeur - coiffure - fusilier - officier Ier, IIe, IIIe, IVe Régiments formés avec la in' et la 2e légion de la Vistule (1810 à 1813) (planche IV texte). Un régiment de la Vistule ( 1813 à 1815) (planches V et VI) Grenadier-coiffure de grenadier-voltigeur-coiffure de voltigeur et de fusilier - fusilier - officier Notes Le régiment lithuanien formé le 20 septembre 1812 avait le même uniforme que le régiment de la Vistule (1813 à 1815).
17X — Infanterie et Régiments étrangers Planche X Régiments polonais au service de la France Légion du Nord (1806 à 1808) I. Schapska de grenadier. II. Plumet et cordon de voltigeur. III. Plumet et cordon de fusilier. IV. Bonnet de police r et 2' légion de la Vistule ( 1808 à 1810) I. Schako de grenadier. 11. Pompon de voltigeur. III. Pompon de fusilier. IV. Attache de la jugulaire des grenadiers (bouton). V. Attache de la jugulaire des voltigeurs (bouton). VI. Attache de la jugulaire des fusiliers (bouton). Les quatre régiments de la Vistule formés avec les deux légions ( 1810 à 1813) VII. Shako des fusiliers des quatre régiments. Un seul régiment de la Vistule formé avec les quatre premiers (1813 à 1813) I. Schapska des grenadiers. II. Schako des voltigeurs et fusiliers. III. Coupe de l’habit du régiment. IV. Plaque du schapska de la Légion de la Vistule à cheval (même plaque.sans les lances à fanion pour la légion du Nord de 1806 à 1808). V. Bouton demi-sphérique de l'uniforme de la légion de la Vistule à cheval. VI. Pans et retroussis de la kurtka de la légion de la Vistule à cheval. VIL Plate-forme (impériale) des schapskas.
Grand-duché de Varsovie de 1807 à 1814 Planche i Grand duché de Varsovie (1807 à 1814) Grenadier du 7 Régiment d’infanterie (tenue d’été) en 1810 Voltigeur du 4 Régiment d'infanterie (tenue d'été) en 1810 Fusilierdu y Régiment d’infanterie (tenue d'hiver) en 1807 a 1810 Officier de grenadier du y Régiment d’infanterie (grande tenue) en 1807 a1810 Fusilierdu y Régiment d'infanterie (tenue d'hiver) en 1812 Ces trois régiments firent la campagne d'Espagne au service de la France.
l8o — INI ANII RIE El RÉGIMENTS étrangers Historique Le Grand-duché de Varsovie fut créé par Napoléon après l'entrevue deTilsitt en 1807. Le roi de Saxe fut nommé Grand-duc. Avant la création du Grand-duché, la Pologne avait déjà fourni plusieurs corps de troupe à la France sous la République et sous l’Empire (Légion du Nord et légion de la Vistule. planches I à X). En 1807. elle fournit les lanciers polonais de la garde, ou chevau- légers. Ensuite le Grand-duché donne encore à la France plusieurs régiments (planche III. Première légion de la Vistule à historique). En 1808 les 4e. 7e et 9e régiments d'infan- terie qui firent toutes les guerres d'Espagne. En 1813 tout un corps d'armée polonais fit la campagne d'Allemagne avec la France.sous le commandement du prince Joseph Poniatowski. Pendant tout l'Empire le Grand- duché a donné des soldats à l'empe- reur. Jusqu'après l'abdication en 1815. époque où tous les Polonais entrèrent en Pologne au service de la Russie. En 1807 à la création du Grand- duché l’armée était composée de trois légions ou divisions, compo- sées et numérotées comme suit : i*'légion Les 1er. 2e. 3e. 4e régiments d'infan- terie de la lre légion. Le 1er Régiment de chasseurs à cheval. Le 2e Régiment de lanciers ou hulands. Le 1er bataillon d'artillerie à pied. 2e légion Les 1er. 2e. 3e. 4e régiments d'infan- terie de la 2e légion. Le 4e Régiment de chasseurs à cheval. Le 3e Régiment de lanciers. Le 2e bataillon d'artillerie à pied. 3e légion Les 1er. 2e. 3e. 4e régiments d'infan- terie de la 3e légion. Le 5e Régiment de chasseurs à cheval. Le 6e Régiment de lanciers. Le 3e bataillon d'artillerie à pied. En tout 12 régiments d'infanterie: 6 de cavalerie; 3 bataillons d'artillerie à pied et on y ajoute une batterie d'artillerie à cheval. 11 y avait des généraux, un état-major, une garde nationale. En 1809 les 3 divisions avaient en plus une demi-compagnie du génie et une compagnie du train d'artillerie par légion. En juillet 1808 le 4e Régiment de la lrc légion passe au service de la France (campagne d'Espagne. 4e corps) sous le nom de 4e Régiment d'infanterie polonaise. Il en fut de même pour le 3e Régiment de la 2e légion qui prend le nom de 7e Régiment d'infanterie polonaise. De même aussi pour le 1er Régiment de la 3e légion qui prend le numéro de 9e Régiment d'infanterie polonaise. Une compagnie du 3e bataillon d'artillerie à pied fut désignée pour accompagner en Espagne ces trois régiments. Plus tard on y ajoute une compagnie de sapeurs (génie). Ces régiments gardèrent leur uniforme jusqu'en 1812. Ils firent les campagnes d'Espagne et revinrent en Pologne en 1812. Leur dépôt (pour les trois régiments) était installé à Bordeaux. Le 3 septembre 1810. l'armée du Grand-duché fut complètement réorganisée par le prince Joseph Poniatowski. Les légions dexiennent des régiments numérotés comme dans l'armée française de 1 à 17.en comprenant les régiments partis en Espagne. Les régiments sont à 3 bataillons de 6 compagnies dont une de grenadiers: une de voltigeurs et 4 de fusiliers. En 1813 l'armée du Grand-duché fut encore réorganisée et comptait 22 régiments d'infanterie numérotés de 1 à 22. L'infanterie à partir de 1810 comprenait en plus: une garde nationale, un bataillon de sapeurs du génie à 6 compagnies dont une de pontonniers, une compagnie d'ouvriers, des vétérans et invalides, des écoles militaires. L'état-major du Duché se compo- sait d'un général en chef (Joseph Poniatowski) : de 7 généraux de division (planche 3 et 5 et 10);de 15 généraux de brigade (planches 3 et 5 et 9) : de 33 aides de camp (planche 3 et 9. 10 et 11): de 7 adjudants commandants, de commandants de places: d'inspecteurs aux services, de commissaires des guerres, d'un corps administratif et un corps médical.
Grand-duché de Varsovie — 181 Notes Dans chaque état-major de régiment il y avait un aumônier portant un uniforme à couleur distinctive violette pour tous les régiments (planche 10). Cavalerie En 1807. à la création du Grand- duché les trois légions ou divisions d'infanterie sont complétées par: Le 1er. le 4e. le 5e régiments de cavalerie qui étaient des chasseurs à cheval. Le 2e. le 3e. le 6e régiments de cavalerie qui étaient des lanciers ou hulands. En 1810 (3 septembre) il y a 16 régiments de cavalerie à 4 escadrons de 2 compagnies car on ajoute aux 6 premiers régiments: Deux régiments de hussards qui prennent les numéros 10e et 13e régiments de cavalerie. Un régiment de cuirassiers qui prend le numéro 14. Les numéros 7.8.9.1 L12.15.16 sont des lanciers auxquels on ajoute plus tard les numéros 17.18.19.20 et 21. En tout 21 régiments de cavalerie. Il y avait en plus: 1 régiment d'artillerie à cheval: 1 légion de gendarmerie : Des compagnies de train d'artillerie et des équipages: Des corps irréguliers de cavalerie : Une compagnie des guides du prince Poniatowski créée en mai 1809 (planche 7) appelés à tort garde d'honneur ou garde Grand- duché. La compagnie comprenait : un capitaine, un lieutenant, un sous- lieutenant. un porte-étendard. 4 maréchaux des logis. 8 brigadiers. 2 trompettes. 60 guides. En 1812 (mais il n'en est fait mention que dans un document) une garde d'honneur à cheval créée à Vilna. En 1813 on crée un régiment de krakus (ou cosaques polonais) avec des jeunes gens de Cracovie et des environs de cette ville (planche 8). Artillerie (Planche 3) En 1807. les 3 légions ou divisions d'infanterie ont un bataillon d'artillerie à pied par légion avec un colonel pour les 3 bataillons. A la fin de 1808 on ajoute une batterie d'artillerie à cheval pour les 3 légions. Ensuite il y eut 2 batteries. À la fin de 1809 tous les bataillons d'artillerie à pied furent organisés en un régiment de 3 bataillons (planche 16). Les 2 batteries à cheval furent organisées en un régiment avec un bataillon du train d'artillerie et un bataillon du train des équipages (planche 16). Il y avait aussi une école d'artillerie. Génie (Planche 3) A la fin de 1809: un régiment de sapeurs, une compagnie de ponton- niers et une compagnie d'ouvriers et des ingénieurs et gardes d'arsenaux. Garde de Vaigle Modèle de la garde de l'aigle française. Un premier porte-aigle (officier) et deux porte-aigles (2e et 3e porte-aigle) sergent-major. Le 1er porte-aigle porte le drapeau, c'est un officier de grenadier : bottes à la souvarow comme les officiers, baudrier du drapeau en velours bleu, ornements et galons or ou argent, selon les boutons. Les 2e et 3e porte-aigle ont le fusil avec la baïonnette et sur la baïonnette un petit fanion rouge et blanc comme les lanciers. L'officier porte-aigle a le hausse-col. Garde de Vétendard Comme dans la cavalerie française. Le porte-étendard et 2 sous-officiers (maréchaux des logis chefs). Le porte-étendard est un officier. Dans les lanciers, les deux sous-officiers ne portent pas de lance et les aiguillettes à gauche.
182 — Infanterie i i Régiments étrangers Uniformes Notes générales sur les officiers infanterie et de cavalerie Epaulettes (infanterie et cavalerie) Colonel 2 épaulettes (or ou argent) à grosses torsades. Major 2 épaulettes à corps argent, franges à grosses torsades en or (ou vice versa). Chef de bataillon ou chef d’escadron Sur l’épaule gauche : une épaulette à franges à grosses torsades (or ou argent). Sur l'épaule droite une contre épaulette (or ou argent). Capitaine Sur l'épaule gauche : épaulette à franges de filé (or ou argent). Sur l'épaule droite : une contre épaulette (or ou argent). Lieutenant Même chose que le capitaine avec une ligne de soie cramoisie de 1/8 de pouce de large au milieu du corps de l'épaulette dans la longueur. Sous-lieutenant Même chose, mais deux lignes de soie cramoisie de 1/8 de pouce de large entre- croisées (soit une ligne ou 2 mm). Adiudants-maiors Épaulettes à franges sur l'épaule droite, contre épaulette à gauche. Infanterie en grande tenue Officiers Habit à la française (Au lieu de la kurtka) avec les couleurs du régiment et les épaulettes du grade (or ou argent). Collet droit fermé, passepoil cramoisi (voltigeur, collet jaune sans passe- poil). Revers De drap blanc. Parements droits cramoisis avec patte en drap blanc liseré cramoisi. Poches en travers à trois pointes, passepoil cramoisi. Retroussis Blancs agrafés doublure blanche ou cramoisie. Voltigeurs : cors brodés or ou argent sur les retroussis. Grenadiers : grenades brodées or ou argent sur les retroussis. Fusiliers: étoiles brodées or ou argent sur les retroussis. Boutons En cuivre ou argentés avec le numéro du régiment en relief. 3 petits boutons aux poches. Le reste comme les officiers d'infanterie français. Gilet En drap blanc avec poches en pointes à trois petits boutons. Petits boutons devant. Culotte En drap blanc. Coiffure Grenadiers: bonnet à poil, plumet rouge, cordelière avec gland et raquettes (argent) croix sur la plate-forme: argent. Cheveux coupés ras. Voltigeurs: chapeau porté en colonne avec un pompon jaune, ganse et bouton argent. glands argent dans les cornes (planche 6 n°VH). Fusiliers: même chapeau avec pompon noir. Bottes À la hongroise, sans ornement. Gants Blancs, cravate noire liserée blanc. Le hausse-col De métal doré avec l'aigle polonaise en argent, en service. Ceinturon En cuir blanc verni, de deux pouces de large (5 cm 4 mm ). Boucle de ceinturon en cuivre doré, rectan- gulaire. avec aigle polonaise argent. Sabre Droit à fourreau de cuir noir, poignée et bout dorés: dragonne argent du grade. Officiers montés Même chose mais: une ceinture (écharpe) sur le ceinturon, en soie bleu foncé et or et le sabre de cavalerie droit à fourreau et poignée cuivre. Ceinturon et bélières en cuir noir verni. Éperons argentés. Harna- chement de grosse cavalerie en cuir noir, boucles et bossettes de cuivre. Selle en peau de veau. Housse et chaperons en drap bleu foncé, bordés d'un galon d'or de 3 pouces de large pour le colonel. 2.5 pouces pour le major. 1 pouce pour les chefs de bataillon et adjudant-major. Bottes à l'écuyère. Chapeau avec pompon argent. Petite tenue et tenue de ville Le surtout tout bleu foncé, col et parements de même. Le chapeau et l'épée. Long pantalon bleu ou gris. En été le long
Grand-duché de Varsovie — 183 pantalon en toile blanche ou nankin. Les épaulettes et le hausse-col (en service), dragonne. Les grenadiers ont le chapeau avec un pompon rouge : les voltigeurs et fusiliers le chapeau avec pompon comme les officiers en grande tenue. Notes sur les sous-officiers Comme dans l'armée française (infanterie et cavalerie) Les sous-officiers portant le schapska. portent sur la partie supérieure, sous la plate-forme un galon d'or ou d'argent de 1 pouce de large - 2 cm 4 mm - (planche 4). Toutes les cordelières des coiffures, raquettes et glands sont mélangés d’un fil d'or ou d'argent et de la couleur distinctive du régiment, mais le plus souvent argent et cramoisi. Il en est de même pour les dragonnes (ceci même lorsque les galons et boutons sont en cuivre ou en or). Les sergents-majors ont un petit galon horizontal en or au milieu du parement. Les sous-officiers portaient le sac comme les soldats. Notes sur les caporaux Comme dans l'armée française 2 galons de fil jaune à 2 pouces au-dessus des parements. Notes sur les tambours, musiciens, etc. Beaucoup de fantaisie. Comme les sous- officiers. les tambours et cors ont un galon de couleur dans le haut du schapska. sous la plate-forme. Le cercle des tambours est blanc et cramoisi (planche 2) ou d'après Gécha rouge et bleu clair. Notes sur les grenadiers En général, comme dans l'armée française, avec le bonnet à poil à plaque de cuivre, avec l'aigle polonaise en métal blanc surmontant le numéro du régiment. Le numéro est placé entre deux grenades (planche 6. n° 3). Souvent le bonnet à poil a des jugulaires en écaille de cuivre, sur cuir noir, s'attachant sur le bonnet et une visière en cuir noir, bordée de cuivre ou sans bordure. Giberne avec le numéro du régiment et une grenade en cuivre. Notes sur les voltigeurs D'après le décret du 3 septembre 1810. les voltigeurs doivent porter le schako à la française avec plaque en demi-soleil en cuivre, la cordelière et le pompon jaune (planche 4. n Xll ) les épaulettes vertes.ou plumet jaune et vert. Giberne avec le numéro du régiment et un cor en cuivre - le cor sans le numéro (mais il y avait aussi comme dans les régiments français beaucoup de fantaisie). Notes sur les fusiliers D’après le décret du 3 septembre 1810. les fusiliers doivent porter le schapska en feutre noir de 9 pouces de haut (24 cm 3 mm) sur 10 pouces de côté (27 cm). Aigle de métal blanc au-dessus d'une plaque de cuivre, portant le numéro du régiment, visière en cuir bordée de cuivre. Au-dessus de l'aigle cocarde blanche surmontée d'un pompon noir, cordelière (devant et derrière) avec glands et raquettes. Pattes d'épaule en drap bleu foncé, passepoilées de la couleur distinctive. Jugulaire de cuivre sur cuir au schapska. Giberne avec le numéro du régiment en cuivre. Pas de sabre. Uniformes des trois légions (ou divisions) Jusqu'au décret du 2 mars 1807 À la création du Grand-duché, les trois légions d'infanterie ont le même uniforme (planche 4.n° I. IL III et IV). Kurtka bleu foncé, revers, parements (ronds), collet, retroussis.doublure et passe- poils. le tout cramoisi. Boutons cuivre. Le collet est aussi représenté bleu, passepoil cramoisi. Pantalon en drap bleu foncé en hiver: blanc en été sur guêtres noires ou blanches Schapska en feutre noir, garni d'un demi-soleil en métal jaune. Capote beige. Les fusiliers ont les pattes d'épaule bleues passepoilée cramoisi, les ornements du schapska bleu ciel. Les grenadiers ont les épaulettes rouges à franges les ornements du schapska écarlate. Les voltigeurs ont les épaulettes jaunes à franges les ornements du schapska jaune. Les officiers sous-officiers caporaux comme les soldats avec les épaulettes et galons des grades en or (officiers et sous officiers). Les tambours etc. Notes: À part le schapska c'est à peu près l'uniforme de la légion du Nord (planche I. II et II bis). Décret du 2 mars 1807 au décret du 3 septembre 1810 Le 2 mars 1807 il y avait douze régiments d'infanterie, partagés en trois légions ou divisions. Chaque légion composée de quatre régiments. Ces quatre régiments portaient le même uniforme, le même schako avec la seule différence qu'il y avait un numéro sur les schakos par régiment et numéroté de 1 à 4. Il en est de même pour les boutons (planche 4.n V). lru légion couleur distinctive écarlate avec revers jaunes et boutons de cuivre. Les officiers ont les épaulettes et boutons or et une petite bande or au pantalon. 2e légion couleur distinctive cramoisi, avec revers cramoisis et boutons de métal blanc. Les officiers ont les épaulettes et boutons argent et une petite bande argent au pantalon (planche 6. n 1). 3e légion couleur distinctive blanche avec revers blancs et bouton de cuivre. Les officiers ont les épaulettes et boutons or et une petite bande or au pantalon. Pour les trois légions Kurtka Bleu foncé en drap, sans passepoil sur les coutures du dos et le côté extérieur des manches. Pantalon Bleu en hiver (en drap) dans des guêtres noires sous le genou à boutons de cuir noir. Le pantalon est fermé par le bas. par 8 boutons et 8 ganses (boutonnières) invisibles sous la botte. Sur la kurtka Poches en long avec passepoils de la couleur distinctive de la légion. Collet de la couleur distinctive avec passepoil de même couleur. Passepoils sur les revers de la même couleur que les revers. Retroussis et doublure de la couleur distinctive. Parements en rond sans patte et sans bouton de la couleur distinc- tive. passepoilés de même. Fusiliers: pattes d'épaule en drap de la couleur de l'habit liserés de la couleur distinctive. Schapska sans cordelière pompon sphérique jaune. Grenadiers: épaulettes rouges à franges, dragonne rouge.sabre-briquet.cordelière, pompon rond et plumet rouges. Voltigeurs: épaulettes jaunes à franges, dragonne jaune, sabre-briquet, cordelière, pompon et plumets jaunes.
184 — Infanterie et Régiments étrangers Schapska A la polonaise comme avant le décret (planche 4. n I. III et IV) avec cocarde blanche, ou à la française avec cocarde blanche et demi-soleil de cuivre ( planche 4, n XII). Même pompon jaune pour les fusiliers des 12 régiments. Long pantalon blanc (en toile) en été. tombant sur des guêtres de toile blanche. Armement et équipement français. Bonnet De police français, passepoilé rouge. Uniformes des trois régiments 4e, 7e et ÿ qui servirent la France (campagne d’Espagne de 1808 à 1812) Les régiments tirés des trois légions du début portèrent jusqu'à leur retour en Pologne des tenues très différentes de celles des régiments restés en Pologne. Le 4e régiment d'infanterie polonaise (ancien 4e régiment de la lrc légion) garde son uniforme primitif.collet rouge à passe- poil bleu foncé: revers jaunes: parements rouges: pattes de parements bleu foncé, même couleur pour la patte d'épaule ( fusiliers) : boutons en cuivre. Le 7e avait le collet bleu foncé avec passe- poil cramoisi, revers cramoisis; parements pattes bleu foncé avec passepoil bleu foncé: les boutons en métal blanc. Le 9e avait le collet rouge passepoil bleu foncé : revers bleues : parements rouges avec passepoils blancs et patte bleu foncé: boutons cuivre. Au commencement de 1812. les trois régiments portent l'uniforme français. Les grenadiers et voltigeurs ont le schako réglementaire (modèle 1812). Officiers Mêmes couleurs que les soldats, mais l'habit à la française à la place de la kurtka. En 1812 ils suivent la règle des officiers français. Uniformes des régiments d’infanterie du Grand-duché (décret du 3 septembre 1810 jusqu ’en 1814) Pour tous: Kurtka Bleu foncé avec collet, parements, revers, retroussis (sans ornement), doublure et passepoils de la couleur distinctive. Dans quelques régiments les collets et les parements sont de la couleur du fond de l'habit avec passepoils de la couleur distinc- tive. Notes Le 3e régiment a la kurtka blanc) Boutons Cuivre ou métal blanc. Culotte En drap bleu foncé (en hiver) sur petites guêtres noires sous le genou avec boutons de cuir noir. Pantalon Long en toile blanche (en été) sur guêtres blanches, boutons blancs en étoffe ou en os ou long pantalon en drap bleu, sur guêtres blanches ou noires en hiver. Capote Gris beige (modèle de l'infanterie française) avec un passepoil rouge au collet. Cocarde Polonaise blanche. Bonnet De police en drap bleu foncé, ornements et glands rouges. Veste Blanche pour les corvées. Armement Et fourniment français. Grenadiers Bonnet à poil, avec cordelière blanche et plumet rouge. Épaulettes rouges à franges. Sabre-briquet avec dragonne rouge. Voltigeurs Épaulettes jaunes ou vertes. Sabre-briquet, dragonne. Fusiliers Pattes d'épaule en drap bleu, passepoil couleur distinctive. Pas de sabre. Notes La kurtka est un habit veste polonais^ petits pans, sans revers et à retroussis droits avec parements et pattes comme dans l'habit français. Elle est agrafée par-devant de haut en bas. mais à la partie inférieure, elle s'attache par deux gros boutons (planche6.n II.VIII et X). Les revers sont remplacés par un plastron qui se boutonne sur la kurtka de la même façon que les revers de l'habit français avec le même nombre de boutons et qui ne descend pas jusqu'à la taille, laissant voir au-dessous les deux boutons de devant. Ce plastron est généralement blanc, passepoilé de la couleur distinctive. Il peut s'enlever. Les retroussis sont ou de la couleur distinc- tive. ou de la couleur du plastron entourés d'un passepoil de la couleur distinctive (planche 1.2) Derrière les pans ne sont pas séparés. Il y a deux boutons à la taille, un passepoil de la couleur distinctive part de chaque bouton et descend jusqu'au bas où se trouvent également deux boutons. Entre les retroussis et ces deux passepoils.se trouvent deux poches en long simulées par un passe- poil de la couleur distinctive à trois pointes: dans chaque pointe un bouton. Il n'y a pas d'ornement sur les retroussis. En 1812 L'uniforme se rapproche le plus possible de celui de l'infanterie française (règlement de 1812). Les tambours, musiciens.etc., doivent prendre l'habit vert à galons de livrée (modèle 1812). Notes générales sur la cavalerie Tandis que dans l'infanterie le pompon et le plumet se portent sur le devant du schapska. au-dessus de la cocarde ; dans les régiments de cavalerie portant le schapska (lanciers et généraux) la cocarde se porte sur la gauche et le plumet au-dessus de la cocarde. Les chasseurs à cheval, hussards, artillerie, train, cuirassiers ont à peu près la même coupe d'uniforme que dans les régiments français (planche 3.13,16 et 12).
Grand-duché de Varsovie — 185 Grand duché de Varsovie (1807 a 1814) Troupes polonaises Infanterie 5 Régiment (1810 à 1812) Ancienne légion du Xord Grenadier (tenue d'été) Tambour de grenadiers (grande tenue) Officier (en surtout) Tambour-major (grande tenue) Voltigeur (tenue d'hiver) Grand duché de Varsovie (1807 à 1814) Troupes polonaises Vétéran (Sur la plaque du schako, il y a le mot « vétéran » en français) Général à cheval Garde nationale Officier d'artillerie à cheval Soldat d'artillerie à pied Trompette de chasseurs à cheval (y Régiment) Aide de camp d'un général de division Officier de chasseurs à cheval (5e Régiment) Planche 2 Planche3
|8(> INFANIJ Kll I I RÏGIMI MS ÉIKANGI RS Uniformes Vétérans Soldats en grande et petite tenue Kurtka Comme l'infanterie en drap bleu clair ; collet cramoisi : parements en pointe, cramoisis avec deux boutons; plastron du même drap que l'uniforme avec passepoils cramoisis: doublure fond de l'habit : boutons en métal blanc portant en relief le mot « wétérang »; sabre-briquet, dragonne cramoisie. Pantalon Long en drap bleu clair. Pas de guêtre. Pas de sac. fusil et giberne. Schapska D'infanterie sans cordelière. Sur la plaque de cuivre le mot « wétérang ». Pompon rond.cramoisi (planche 3). Notes Les invalides ont le même uniforme avec le mot « invalidy » sur les boutons et la plaque du schapska. Officiers Le chapeau en bataille.ornements argent; pompon long cramoisi. Habit au lieu de la kurtka avec les mêmes couleurs que les soldats. Épaulettes, dragonne, hausse-col argent. Épée ornements argent, dragonne argent. Ceinturon blanc sous le pont. Bottes à retroussis. Colonel même chose. Hausse-col. Bottes à l'écuyère. Petit plumet sur le chapeau cramoisi le dessous brun (détails planche 6 n VI). Housse bleu ciel.galon argent.passe- poil cramoisi, chaperons de même, gants blancs simples. Grosse cavalerie. Artillerie à pied Soldats en grande tenue Habit Veste en drap vert;collet droit agrafé, velours noir passepoil rouge : revers en velours noir, passepoil rouge; parements en velours noir, passepoil rouge ; pattes de parement en drap vert, avec trois petits boutons de cuivre. Boutons en cuivre, plats avec deux canons croisés sous une grenade (planche 5 bis, n° 2). Doublure noire. Retroussis en velours noir liserés rouge. Dans le dos:soubises vertes liserées rouge. Épaulettes rouges à franges. Culotte En drap vert, sans ornement ou bien en hiver long pantalon bleu à passepoil rouge et en été long pantalon de toile blanche sur guêtres blanches. Guêtres d'infanterie légère à boutons cuivre.galon et gland rouges (les guêtres sont portées avec la culotte de drap vert). Schako À la française, avec l'aigle polonaise en métal blanc, cocarde blanche, visière bordée de cuivre.jugulaires cuivres, cordelière avec glands et raquettes le tout rouge. Sous l'aigle deux canons croisés en cuivre avec une grenade. Gros pompon rouge. Sur le pompon un plumet rouge (planche 6 bis. n III) en crins. Sac et giberne Avec la buffleterie. Carabine courte de dragon, sabre-briquet, dragonne rouge, baïonnette (le tout à la française). Capote grise. Carabine Tous les ornements en acier. Officiers Comme les soldats, noirs avec l'habit français à pans longs, revers carrés. Épaulettes Or selon le grade. En service hausse-col doré. Retroussis Verts, passepoil écarlate avec grenade or (en tenue de ville). Sabre D'officier d'infanterie dragonne argent. Bottes À la hussarde. Ceinturon noir. Chapeau (porté en colonne) avec ganse et bouton or;gland or dans les cornes. La ganse est en galon ou en torsade suivant les grades. Pompon rouge. Tenue de ville Chapeau de même et surtout avec col et parements de velours noir avec passepoils rouges; retroussis verts, passepoils rouges avec grenade or. Pantalon de drap noir ou vert. En été gilet et pantalon de basin blanc (suit la règle de tous les officiers en tenue de ville). Soldats en tenue de corvée Veste avec collet, parements et passepoils verts. Passepoil autour des poches. Bonnet de police vert, brodé de rouge (planche 6. nülVetV). Train Conducteurs (planche 16) Kurtka gris bleu, avec pantalon gris à basanes. Schapska bleu foncé, garni d'astrakan noir. Sur le bras gauche une plaque en cuivre portant le numéro de la voiture et de la division. Sur le schapska un pompon avec houppette (le tout rouge). Collet et parements en rond jaune, passe- poil jaune. Sur le devant de la poitrine et entourant les petites basques deux galons jaunes au pantalon.
Grand-duché de Varsovie — 187 Colonel d’artillerie à pied Comme les officiers, mais gilet et culotte blancs Pas de hausse-col Gants à crispin blancs. Sabre de cavalerie, fourreau cuivre, poignée cuivre et noir:dragonne:galon argent et bleu, gland argent.ceinturon en cuir noir à deux bélières et deux boucles de ceinturon rondes (planche 5 bis. n° 8). Bottes à l’écuyère, éperons acier. Harnachement de la grosse cavalerie pour la tête du cheval et poitrail de cavalerie légère. Le cœur du devant est rond en cuivre. Les brides noires, boucles cuivre. Housse et chaperons en drap vert avec un galon or et passepoil écarlate. Sur les ongles postérieurs une grenade, sur deux canons croisés le tout en or. Les fontes du pistolet en cuivre. Le chaperon du bas de forme ovale. Génie Soldats en grande tenue À peu près même chose que l’artillerie avec des boulons de cuivre représentant les armes du génie avec drapeaux sur canons croisés (planche 5 bis. n° 3). Retroussis verts liseré rouge, doublure verte. Une grenade brodée en or des deux côtés du collet. Une grenade en cuivre sur le devant de la banderole de giberne. Schako et plumet comme l’artillerie à pied, mais sous l’aigle blanche une plaque de cuivre avec deux grenades dans les coins et au milieu deux haches croisées (planche 6 bis. n ’ IV). Le galon du haut rouge. Fusil à ornements cuivre. Petite tenue Comme l'artillerie à pied. Bonnet de police pareil. Long pantalon blanc en été sur guêtres blanches. Capote comme l’artillerie. Ils portent aussi un long pantalon bleu à liseré rouge sur guêtres blanches. Ouvriers du génie Comme pour l’artillerie Officiers (ingénieurs) L’habit à la française à pans longs.doublure rouge. Épaulettes du grade en or. Boutons dorés. Chapeau (porté en colonne) sans plumet: ornements or. Capote redingote grise comme l’empereur. Boutons cuivre, dorés. Gardes d’artillerie Comme les soldats avec collet bleu clair avec de chaque côté une petite grenade or brodée. Sous-gardes Même chose, collet sans grenade. Officiers du train Comme les soldats. Collet ouvert. Schapska noir à pompon et cordelière argent. Épaulettes du grade en argent. Sabre à fourreau d’acier, poignée cuivre, dragonne argent. Ceinturon de cavalerie légère en cuir noir, bélières de même. Boucles de ceinturon rondes en argent. Porte-giberne cuir noir et argent, ornements en cuivre. Pas de plaque sur le bras. Garde nationale Soldats en grande tenue Grenadiers Kurtka bleu foncé. Plastron blanc avec passepoils bleu ciel. Collet, retroussis bleu clair. Doublure bleu clair. Épaulettes rouges à franges. Boutons cuivre. Parements bleu clair. Pattes de parement blanc liseré rouge. Pantalon long blanc sur guêtres blanches à petits boutons cuivre. Sans doute pantalon de drap bleu comme la kurtka en hiver. Schako à la française (d’après Chalminski. il y a un pompon bleu ciel surmonté d’une houppette jaune). Cordelière à raquette et gland, rouges. Le schako est tout noir. Visière bordée de cuivre Jugulaires en écaille de cuivre. Sur le devant et sous la cocarde une petite plaque de cuivre en losange avec l’aigle polonaise en métal blanc. Cocarde blanche avec une petite ganse noire en V. Manteau gris. Armement et fourniment à la française. Dragonne rouge. Voltigeurs Même chose avec les attributs de voltigeurs. Fusiliers Même chose avec les attributs de fusiliers. Caporaux Suit la règle des caporaux français. Sous-officiers Suit la règle des sous-officiers français. Le haut du schako a un galon or: la cordelière ainsi que les épaulettes et la dragonne sont rouge et or suivant les grades. Officiers Comme les soldats. Collet ouvert. Chapeau à ganse d'or, glands or dans les cornes (se porte en colonne). Habit à la française, retroussis et doublure bleu clair; grenades or sur les retroussis. Gilet et culotte blancs. Bottes à retroussis. Épée ornements or: dragonne argent.
Planche 4 Grand-duché de Varsovie (1807 à 1814) I. Schapska de grenadiers des trois légions ou divisions jusqu’au décret du 2 mars 1807. II. Schéma des uniformes des trois légions ( fusiliers) jusqu'au décret du 2 mars 1807. III. Schapska de voltigeurs des trois légions jusqu'au décret du 2 mars 1807. IV. Schapska de fusiliers des trois légions jusqu'au décret du 2 mars 1807. V. Schéma des uniformes de la lrc. 2e et 3e légion (décret du 2 mars 1807) jusqu'au 3 septembre 1810. VI. Cocarde polonaise officielle (décret du 3 septembre 1810). VII. Giberne de voltigeur du 2e Régiment (de 1810 à 1814). VIII. Schapska de voltigeur du 4e Régiment (de 1807 à 1812). IX. Schapska de sous-officier du 5e Régiment (1810 à 1814). X. Modèle de schapska d'infanterie. XI. Schapska de voltigeurs du 7e Régiment (1812à 1814). XII. Modèle de schako de voltigeurs.
Planche 5 Grand-duché de Varsovie ( 1807 à 1814) I. Collet de kurtka d'un général de division (feuilles de chêne). II. Collet de kurtka d’un général de brigade (feuilles de chêne). III. Collet de kurtka d'un général de division (autre modèle). IV. Collet de kurtka d'un général de division (autre modèle) en 1812. V. Schapska d'un général de division (avec le plumet). VI. Schapska d'un général de brigade (avec l'aigrette). VII. Bande du pantalon de général (en drap blanc ou en argent). VIII. Ceinturon d'un général avec sa plaque (boucle). X. Schabraque de général de brigade (grande tenue - fantaisie). XL Schabraque de général de brigade (grande tenue - réglementaire). Xll. Bouton des généraux (légèrement bombé). XIII. Devant de la banderole de giberne des généraux. IX. Dessus de schapska d'un général. XIV. Giberne des généraux.
iço — Infanterie et Régiments étrangers Planche 5 bis Grand-duché de Varsovie (1807 à 1814)
Grand-duché de Varsovie — 191 Planche 6 Grand-duché de Varsovie (1807 à 1814)
192 — Ixl VMI RII I I RÉGIMENTS ÉTRANGERS Légende planche 5 bis page 190 Grand duché de Varsovie (1807 à 1814) I. Bouton des officiers de l'état-major des places. 2. Bouton de l'artillerie (ornements en relief). 3. Bouton du génie en cuivre (ornements en relief). I. Pan d'habit et retroussis des comman- dants et adjudants de places. 2. Kurtka du génie. 3. Pan d’habit et retroussis des généraux en tenue de ville. 4. Pan d'habit et retroussis des guides de Poniatowski. 5. Pan d'habit et retroussis des canon- niers à cheval. I. Colback d'aide de camp de général de division (1810 à 1814). 2. Banderole de giberne d'aide de camp. 3. Giberne d'aide de camp. 4. Ornement des retroussis d'aides de camp (1810 à 1814). 5. Porte manteau et troussequin de la selle d'aide de camp. 6. Frontal et muserolle du cheval d’aide de camp. 7. Croissant du sous-gorge du cheval d'aide de camp. 8. Dragonne de colonel d'artillerie à pied. 9. Sabre d'aide de camp de Poniatowski. 10. Épaulette de gendarme. 11. Chapeau de gendarme. 12. Schako d'officier de hussards (couvre- nuque en cuir noir bordé argent) 10 Régiment (vu de face et de profil). Légende planche 6 page 191 Grand duché de Varsovie (1807 a 1814) I. Petit liseré (argent ou or suivant les boutons) qui se trouvait sur les panta- lons des officiers des trois légions en 1807. II. Modèle de la kurtka d'infanterie (vu de face) avec les parements 5e Régiment. III. Colback de grenadier du 5e Régiment d'infanterie (1810). IV. Colback de sous-officier de grenadier du 5e Régiment d’infanterie (1810). V. Schapska de sous-officier de fusilier du 4e Régiment d'infanterie (1810). VI. Colback d'officier de grenadier (infan- terie) modèle réglementaire. VII. Chapeau d'officier de fusilier (infan- terie) modèle réglementaire. VIII. Basques et retroussis de la kurtka (infanterie) modèle réglementaire. IX. Parements et patte de sergent-major d'infanterie. X. Modèle de la kurtka d'infanterie (vu de profil) modèle réglementaire. I. Modèle de drapeau d'infanterie polonaise (voir Drapeau, classeur 5). II. Fanion des 2e et 3e porte-aigle (sergents-majors d'infanterie. III. Écharpe des généraux et des officiers de hulands. IV. Bonnet de police d'artillerie à pied et d'élève d'artillerie. V. Bonnet de police d'artillerie à cheval. VI. Haut de chapeau et plumet de colonel des vétérans. Légende planche 6 bis page 193 Grand duché de Varsovie (1807 a 1814) I. Schapska du 17e Régiment de lanciers (Lithuaniens). 11. Schapska du 19e Régiment de lanciers (Lithuaniens). III. Canons croisés il y a une grenade en cuivre). IV. Schako du génie. V. Schako d'artillerie à cheval (d'après Chalminski et Gécha il y a un colback). VI. Colback de soldat d'artillerie à cheval (d'après Chalminski et Gécha). Ce schako est probablement celui du train d'artillerie. VII. Colback de soldat d'artillerie à cheval (d'après Chalminski et Gécha). VIII. Schako de soldat de compagnie d'élite de lancier et d’officier. La flamme est de la couleur distinctive du régiment. IX. Colback de trompette de la compa- gnie d'élite du 16e Régiment (lancier). X. Schapska de lancier polonais. Souvent il y a une fourragère blanche (argent pour les officiers) attachée sur le schapska en arrière de la plate-forme. XI. Giberne d'officier de lanciers. Les soldats ont simplement le numéro du régiment. Xll. Motif de la giberne d'officier de compagnie d’élite de lanciers. Les soldats: même chose.sans les rameaux qui entourent le numéro. 13. Aigle polonaise des schapskas.
Grand-duché de Varsovie — 193 Planche 6 bis Grand-duché de Varsovie (1807 à 1814)
194 — Infanterie et Régiments étrangers Planche 7 Grand duché de Varsovie ( 1807 à 1814) Troupes polonaises Guides de Poniatowski (d’après Lienhart et Humbert, planche 11, l'uniforme d’après Chalminski) Un escadron
Grand-duché de Varsovie — 195 Uniformes (d'après Lienhart et Humbert) Soldat en grande tenue (1807 à 1814) L'uniforme était à peu près celui des chasseurs à cheval de la garde de napoléon. Les guides avaient le même armement, les mêmes buffleteries, le même manteau que les chasseurs à cheval de la garde. Dolman En drap vert foncé. Collet et parements écarlates. Tresses, boutons et galons jaunes. Pas d’ornement au collet ni aux parements. Pelisse En drap rouge. Tous les ornements jaunes, fourrure noire, doublure blanche. Culotte En drap rouge ; hongroises et galons jaunes. Colback En peau d'ours noir avec panache blanc par-devant, flamme rouge à soutaches et gland jaunes. Cordon blanc et jugulaire de cuir noir. Bottes À la hussarde, gland et liseré jaunes. Cheveux courts. SCHABRAOUE Et portemanteau en drap vert foncé avec un gros galon rouge passepoil vert à l’exté- rieur. Aucun ornement sur les coins de la schabraque. Harnachement Comme les chasseurs à cheval de la garde. Sabretache Verte galon jaune, aigle couronnée en cuivre. Ceinture Verte, coulants rouges. Tenue de service Même coiffure qu'en grande tenue. Habit Boutonnant droit sur le devant par neuf gros boutons sphériques ; arrondi sur le ventre. Doublure et retroussis verts comme l'habit. Un passepoil jaune part du collet, suit le devant de l’habit et contourne les retroussis. Boutons en cuivre. Collet rouge (ouvert) de chaque côté une grenade jaune placée en biais; pas d'autre ornement. Parements en pointe en drap rouge sans ornement. Trèfles et aiguillettes jaunes. Même sabretache. Gilet A la hussarde, rouge, ornements jaunes. Culotte En drap rouge, hongroise en fer de lance et galon jaune. Bottes Comme en grande tenue,ainsi que l'arme- ment et bufflcteries. Harnachement Et chabraque comme en grande tenue. Bonnet De police comme les chasseurs de la garde, les ornements jaunes. Officiers en grande tenue Comme les soldats. Ornements or. Schabraque : galon or. Ceinture : coulants or. Tenue de service Comme les soldats. Épaulettes or du grade, ainsi que les aiguillettes et tous les ornements. Sous-officiers (planche 11) Comme les soldats avec les mêmes ornements que dans les chasseurs de la garde et les galons or du grade. Brigadiers Comme les soldats avec les galons du grade comme dans les chasseurs de la garde. Trompette en grande tenue Dolman Pelisse et culotte en drap blanc. Boutons cuivre. Collet et parements rouges, galonnés jaune.Tresses rouges sur le dolman. Pelisse Doublure et fourrure blanche, galons et tresses jaunes. Culotte Hongroise et galons jaunes. Ceinture Blanche, coulants cramoisis. Sabretache Bleu clair avec galon et aigle jaunes. Colback En ours noir avec deux raquettes jaunes à gauche sous le plumet. Plumet 2/3 du bas: bleu clair, 1/3 du haut : cramoisi. Flamme rouge, ornements jaunes. Schabraque En drap blanc avec un double galon jaune: un petit galon à l’extérieur, un gros à l’inté- rieur, entre les galons on voit le drap blanc de la schabraque. Porte manteau de même. Sabre Et pistolets comme les chasseurs de la garde. Buffleteries blanches. Trompette En cuivre, flamme rouge avec aigle, galons et franges jaunes. Cordon de trompette rouge. Gants À crispin blancs. Harnachement Comme les chasseurs de la garde. Tenue de service Comme les soldats, mais les couleurs inver- sées. Culotte En drap vert. Colback Comme les soldats, mais le plumet est rouge ; la flamme verte ; ornements jaunes ; la tresse : vert et jaune. Sur les parements de l'habit un liseré jaune. Schabraque En drap rouge avec deux galons jaunes comme en grande tenue. Porte manteau de même. Sabretache rouge. Notes Il est probable que les ornements de trompettes indiqués en jaune dans le texte de Lienhart et Humbert sont en or.
Pl.AXCHE 8 bouton. Deux cartouchières tcher- kesses en métal, à cinq compartiments, chacun avec un couvercle relié par une chaînette à un bouton fixé sur l’habit de chaque côté de la poitrine. Chaque cartouchière est entourée d'un galon blanc (argent pour les officiers). Ceinturon cramoisi. Pantalon Long en drap bleu, à petite bande cramoisie, garni de cuir entre les jambes. Harnachement De la cavalerie légère française avec tous les ornements en métal blanc. Chabraque En drap bleu foncé, galon blanc, un passepoil cramoisi à l'extérieur. Porte manteau Cramoisi, galon blanc. Tenue de campagne Même chose sans plumet. Pour le mauvais temps: la pèlerine à capuchon. Officiers Comme les soldats. Épaulettes argent à franges (selon le grade). Grand duché de Varsovie ( 1807 à 1814) Régiment des krakus ou cosaques polonais Ceinturon Et bélières de cuir noir. Deux boucles d'argent rondes comme plaque de ceinturon. Le ceinturon et les bélières bordés d'argent. Historique Formé en 1813 avec des jeunes gens de Cracovie et des environs de cette ville. 11 avait quatre escadrons. Les hommes étaient montés sur des chevaux de paysans. Ils n'avaient pas de trompette, mais des bunezuks (demi-pigne garnie d'une queue de cheval comme les Turcs) qui leur servaient à faire des signaux. Les hommes étaient armés d'une lance sans fanion, d'un sabre droit à fourreau de fer et de pistolets. Ils avaient à la place de manteau, une ample pèlerine en drap gris, avec collet retombant sur les épaules et un capuchon qui pouvait couvrir la tête. Uniforme Soldat en grande tenue Galon Argent au collet et sur le devant de la poitrine tombant jusqu'en bas de la vareuse. Bonnet En forme de melon, cramoisi, entouré en bas d'une bande d'astrakan noir, avec un passepoil blanc au-dessus: dans chaque pli un passepoil blanc: au-dessus et au milieu un macaron de tresse blanche entouré d'effilés à la tcherkesse. Sur le côté gauche et au-dessus de la bande d'astrakan, une cocarde polonaise avec la croix de Malte:au-dessus une petite aigrette blanche. Vareuse Descendant jusqu'aux genoux et formant jupe en drap foncé. Collet et parements (en rond) cramoisis. Passepoils blancs sur toutes les coutures extérieures, sur le collet, aux parements, et un passepoil blanc, prenant au collet et descendant jusqu'au bas de la vareuse par-devant. Pas de Gants Blancs à crispin. Pantalon Long en drap bleu foncé à deux bandes cramoisies, tombant sur la botte. Harnachement Galon argent à la chabraque avec deux passepoils cramoisis. Aigle polonaise argent dans les coins. Cuirs noirs.Tous les ornements argent. Notes Ce corps a beaucoup d'analogie avec le corps français dit:cosaques français.
Grand-duché de Varsovie — 197 PLANCHE 9 Grand duché de Varsovie ( 1807 à 1814) État-major Général de brigade, en grande tenue. Adjudant commandant ou adjudant général, en grande tenue. Commandant de place, en grande tenue. Aide de camp d’un général de division, en grande tenue.
Uniformes Généraux 11 y avait plusieurs tenues comme pour les généraux français (détails, planche 5). Les généraux de division et de brigade ont le même uniforme polonais. Général de division Deux rangs de broderie d'argent : au collet, revers, parements, schapska et sur la chabraque. Un rang de la même broderie sur les retroussis. poches et dans le dos : au-dessus des boutons de la taille. Épaulettes en argent à grosses torsades et sur le corps trois étoiles d'or. Dragonne en argent à grosses torsades avec trois étoiles or. Le galon large de 3 pouces est en argent mêlé de fils cramoisis et bleus. Général de brigade Un rang de broderie d'argent sur le collet avec revers, aux parements, au schapska. à la chabraque. aux retroussis. poches et au- dessus des boutons de la taille. Il a deux étoiles d'or sur les épaulettes en argent. Même dragonne avec deux étoiles or. Notes Les broderies sont au début en feuilles de chêne (planche 5. n° I et II) ensuite en galons festonnés de fantaisie (planche 5. n III et IV). Grande tenue des généraux Kurtka En drap bleu foncé:collet ouvert cramoisi avec galons selon le grade : revers en drap bleu foncé passepoilés cramoisi avec galons (ou broderies) selon le grade: parements en pointe passepoilés cramoisis avec galons (ou broderies) selon le grade.en drap bleu foncé: retroussis en drap bleu liserés cramoisi. Un passepoil cramoisi sur les coulures du dos et du côté extérieur des manches (côté du coude). Poches en long à trois pointes, bordées d'un galon (ou broderie) argent. Gilet En drap blanc, caché par la kurtka. Pantalon long en drap cramoisi à sous- pied en drap cramoisi, avec une double bande d'argent. Aiguillettes En argent portées à droite. Écharpe en réseaux de fils d'argent et de soie cramoisie se terminant par un nœud, d'où sortent des glands de 10 pouces de long, avec franges d'argent et de soie cramoisie. Les glands tombent à droite et descendent à la hauteur du genou, l'homme étant debout (planche 6. n° 111). Schapska Haut de 8 pouces.plaque de métal devant. Le dessus et la plate-forme : en feutre noir avec cannelures. Un passepoil d'argent suit les arêtes et le bord de la plate-forme. Un passepoil argent se croise sur la plate-forme allant aux quatre angles. La bombe à la partie inférieure recouverte d'astrakan noir, au-dessus une bande de drap cramoisi, bordée d'un passepoil argent : sur cette bande un rang ou deux rangs de galons (ou broderies) suivant le grade. Visière en cuir noir, bordée d'un galon d'argent brodé de cinq lignes de large. Jugulaire à anneaux d'argent sur cuir rouge ou noir. Plumet blanc à 18 pouces. Au bas du plumet une petite touffe de plumes noires ou cramoisies de 4 pouces de haut ou bien une aigrette blanche avec au-dessus la petite touffe de plumes noires ou cramoi- sies. Cordelières à raquettes et glands à grosses torsades, le tout en argent. Cocarde polonaise blanche avec la croix de Malte rouge et bleue comme les lanciers polonais de la garde. Le panache et la cocarde sont placés à gauche du schapska. Giberne Avec sa banderole (planche 5. n° XIII et XIV ) la giberne a le coffret en métal argenté de 7 pouces et demi de large sur 4 de haut. Sur la patclette en cuir noir, la croix de Malte en argent et une bordure en argent. La banderole en marocain rouge avec ornements argent et un galon de 2 pouces et demi de large. Ceinturon (Planche 5.n° VIII) en marocain rouge, ornements argent (feuilles de chêne) et bordé d'un galon en argent à crêtes. Bélières Même chose. Boucles de ceinturon Rondes, en métal argenté, représentant des têtes de méduse ou bien rectangulaires de 4 pouces et demi de large sur 3 de haut, portant l'aigle polonaise. Le ceinturon se porte sur la kurtka et sous l'écharpe. Sabre Droit à poignée d'argent, fourreau de fer bronzé ou tout acier. Pistolets à garnitures d'argent. Gants simples, blancs. Boutons Bombés en argent avec l'aigle polonaise (planche 5,n° XII). Cravate Noire, liserée de blanc. Harnachement A la polonaise. Schabraque de drap bleu foncé, avec siège d'astrakan noir. Autour du siège, broderies d'argent (suivant le grade) sur une bande de drap cramoisi de 2 pouces de large, séparée de l'astrakan par une bande de drap blanc d'un pouce et demi de large. Au-dessous de la bande cramoisie et brodée, le drap bleu se voit sur 5 pouces de large. Bordant le tout, un galon d'argent d'un pouce et demi de large avec passepoil cramoisi et une grange d'argent d'un pouce et demi de large. Aux quatre angles de la schabraque: gros glands d'argent. Les angles postérieurs portent des aigles polonaises brodées en argent (planche 5.n XI). Petite tenue n° I ou tenue de campagne Même kurtka. Broderies sur le collet et les parements (selon le grade) ou seulement sur le collet. Même schapska. sous le plumet, ni la corde- lière. Pantalon à la hongroise de drap cramoisi garni d'un galon d'argent tou de drap bleu foncé sans bande ni galon. Bottes à la hussarde avec galon et gland argent. Même armement. Petite tenue n° II ou tenue de ville Frac de drap bleu foncé, doublé de même. Collet droit, ouvert de drap cramoisi parements en rond de drap bleu avec deux petits boutons au-dessus, passepoil cramoisi. Le frac se boutonne des deux côtés par 7 gros boutons. Broderies argent sur le collet seulement ou sur le collet et les parements. Poches en travers à trois pointes, passepoil cramoisi. Boutons bombés en argent avec l'aigle polonaise, deux dans le dos aux hanches. Retroussis en drap bleu foncé, passepoilés
Grand-duché de Varsovie — 199 cramoisi avec aigles polonaises, brodées en argent. Un passepoil cramoisi sur le devant du frac (planche 10). .Même gilet qu’en grande tenue. Même pantalon que pour la petite tenue n° I avec une hongroise argent et un petit galon argent (planche 10). En été Pantalon de drap blanc ou long pantalon de nankin. Bottes à la hongroise, galons et glands argent, éperons argentés. Chapeau bicorne, bordé d'un galon noir (porté en colonne). Plumes d’autruches noires autour du chapeau. Aux cornes, glands argent à grosses torsades. Cocarde blanche avec ganse en galon d'argent avec une raie noire au milieu. Epée à bout et poignée argent. Dragonne de velours bleu foncé, brodée d’argent sur les deux faces, gland argent à grosses torsades. Gants simples blancs. Ceinturon, avec deux boucles rondes en argent. Tenue de soirée Même chose, avec culotte de drap blanc, à boucles d’argent, ou de soie noire à boucle d’argent. Bas de soie blancs. Souliers à boucles d’argent. Notes Tous les officiers d’état-major ont étale- ment ces tenues différentes. Pour tous, la cravate est blanche en temps de paix et noire en campagne. Adjudant commandant Grande tenue (planche 9) Habit De drap bleu foncé, doublé de même ; collet cramoisi; retroussis bleus; parements cramoisis. Sur les retroussis: les aigles polonaises en argent. Poches en travers. Boutons Comme les généraux. Gilet De drap blanc. Pantalon De drap cramoisi sans ornement. Boutonnières Sur le collet et les parements (même dessin que dans l’année française feuilles de chêne or et argent). Épaulettes et aiguillettes (À droite) en argent, modèle français. Sabre À fourreau acier,poignée cuivre;dragonne argent. Chapeau (Porté en colonne) galon noir : cocarde blanche;ganse et bouton argent. Bottes À la hongroise, ornements argent. Éperons argentés. Gants Simples blancs. Harnachement De grosse cavalerie pour la tête du cheval et de cavalerie légère pour la partie du poitrail.Toutes les brides noires, boucles et bossettes en argent. I lousse et chaperons bleu foncé avec galon argent et passepoil cramoisi. Une aigle polonaise argent dans les angles postérieurs. Petite tenue Même chose, mais habit boutonné des deux côtés. Parements sans boutonnière. Pantalon de drap bleu foncé sans ornement. Manteau de drap bleu foncé. Tenue de ville En hiver Surtout de drap bleu foncé, boutonné de chaque côté par 7 gros boutons. Pantalon de drap bleu foncé sans ornement. Bottes à la hongroise. Épée. En été Il est permis de porter le gilet et le pantalon de basin blanc ou nankin. Tenue de soirée Même chose, avec culotte de drap blanc à boucles, ou de soie noire, bas blancs, souliers à boucles d’argent. Commandant de place et adjudants de place Il y avait trois classes différenciées par les broderies. Grande tenue Habit De drap bleu foncé, doublé cramoisi. Collet et parements de drap bleu foncé. Retroussis bleus. Passepoil cramoisi. L’habit est à longs pans, boutonnant devant par 9 gros boutons argent, plats ; sur les boutons il est écrit : « état-major des places » en polonais (planche 5 bis, n° 1). Poches en travers à trois pointes. Gilet et pantalon De drap blanc. Le pantalon a trois petits boutons aux genoux. Bottes Hongroises comme les adjudants comman- dants. Épée à dragonne argent. Le reste comme les adjudants comman- dants. Une épaulette à franges à droite ; une contre épaulette à gauche. Pas d’aiguillette. Harnachement comme l’adjudant comman- dant. Petite tenue Même chose. Habit sans poche, collet sans galon. Pantalon de drap bleu foncé. Manteau de drap bleu foncé. Les autres tenues suivent les règles comme pour tous les officiers d’état-major. Aides de camp Historique En 1807 les aides de camp portaient en grande tenue un uniforme à la hussarde avec schako, fourrure blanche pour la lrc division, noire pour la 2e ; en renard pour la 3e division. Le 17 novembre 1807, l’uniforme à la hussarde fut supprimé, le dolman fut remplacé par l’habit. En 1810 (le 3 septembre) l'uniforme fut encore transformé. Seuls les aides de camp du général en chef (Poniatowski) gardèrent l’uniforme à la hussarde (planche 11). Uniformes des aides de camp en 1810jusqu’à 1814 Grande tenue (planche 3 et 9 et Détails planche 5 bis) Habit veste À la chasseur à cheval à pans courts, en drap bleu foncé boutonnant devant par 9 gros boutons en argent. Un passepoil cramoisi descend du collet à la ceinture et entoure les retroussis. Collet droit, agrafé, en drap bleu céleste. Retroussis bleu foncé, passepoilés cramoisis. Sur les retroussis un demi-foudre en argent, brodé comme celui des états-majors français. Doublure en drap foncé. Parements en pointe, bleu
200 — Infanterie et Régiments étrangers foncé, liserés cramoisis, avec deux petits boutons dans le parement. Poches en long à trois pointes, passepoilées cramoisies avec trois boutons. Boutons bombés en argent. Gilet En drap blanc, boutons argent (caché par l’habit). Pantalon (Long à sous-pieds de cuir) en drap bleu foncé, à double bande cramoisie d’un pouce de large chacune, sans passepoil au milieu. Colback En peau d’ours noir; la plate-forme en drap cramoisi avec au milieu un bouton cramoisi, d'où partent les plis de l’étoffe (planche 5 bis). Jugulaires en chaînette d'argent sur cuir noir. Les jugulaires attachées sur le colback par un bouton argenté. Sur le haut et devant un pompon argent. Sous le pompon un cordon argent réunissant deux glands d’argent. Au-dessus du pompon un plumet : blanc pour les aides de camp des généraux de division; noir pour les aides de camp des généraux de brigade. Au bas du plumet : des plumes rouges de deux pouces de haut. Ou bien, la moitié du plumet en haut blanc et en bas rouge pour les généraux de division ; la moitié du plumet en haut blanc et en bas bleu clair pour les généraux de brigade. Gants A crispin blancs. Sabre Fourreau acier,poignée argent. Dragonne en marocain rouge; sur le bord du galon deux lisières brodées argent. Pistolets À garniture argent. Ceinturon De cavalerie légère et bélières en cuir noir. Au bras droit : un brassard de soie. Blanc à franges d’or pour les aides de camp de général en chef (probablement avant 1810). Argent et soie cramoisie à franges d’argent pour les aides de camp de général de division. Argent et soie bleu céleste à franges d’argent pour les aides de camp de général de brigade. Banderole de giberne En cuir noir avec deux galons d’argent. laissant voir entre eux un intervalle de cuir noir (Détails planche 5 bis). Devant : ornements argent, au-dessus l’aigle polonaise reliée par trois chaînettes à un écusson en argent. Giberne Coffret argenté ; patelette en cuir noir, bordée argent avec au milieu l’aigle polonaise en métal argent. Éperons Argentés vissés au talon de la botte. Harnachement (planche 5 bis) A la polonaise. Selle à la hussarde, la patelette du troussequin en marocain rouge, bordée de cuivre. Chabraque en drap bleu foncé, bordé d’un galon d’argent de deux pouces et d’un passepoil cramoisi. Pour les aides de camp d’un grade d’offi- cier supérieur, il y a deux galons d’argent d’un pouce, séparés par un intervalle d’un demi-pouce. Demi-selle en peau d’astrakan noir. Porte manteau rond en drap bleu ; les bouts ont un galon argent passepoilé cramoisi, au milieu un bouton argent. Les cuirs noirs, boucles et bossettes argen- tées. Le croissant du sous-gorge est en métal argenté, surmonté par une boucle égale- ment en métal argenté. Le cœur, sur le poitrail est rond en métal argenté. Il y a cinq boutons d’argent sur le frontal et trois sur la muserolle. Petite tenue Habit De drap bleu foncé sans passepoil, fermé par un rang de 9 boutons bombés. Collet Bleu céleste. Deux gros boutons aux hanches. Sur les retroussis, insignes d’état- major. Parements comme en grande tenue sans passepoil. Gilet Blanc non visible. Pantalon À la hongroise bleu foncé, avec bottes à la hussarde: ou bien long pantalon de drap gris foncé avec une bande cramoisie. Cravate Noire liserée blanche. En été pantalon de basin ou nankin. Chapeau Bicorne comme les adjudants comman- dants. Le reste comme en grande tenue. Même chabraque qu’en grande tenue avec demi-selle en astrakan noir. Bande cramoisie sur les bords de la chabraque comme en grande tenue. Double bande pour les officiers supérieurs placée comme en grande tenue. Manteau Rond, sans manche en drap bleu foncé et à rotonde. Tenue de ville (planche 10) Comme la petite tenue mais avec un surtout bleu foncé se boutonnant des deux côtés. Epée. En soirée Les bas blancs, culotte blanche ou noire et souliers à boucles. Aumônier Habit De drap bleu foncé, col ouvert en drap violet:parements ronds en drap violet.Sans retroussis. doublure bleu foncé. Gilet En drap bleu foncé, boutons noirs. Culotte De drap bleu foncé. Boutons Recouverts d’étoffe noire. Cravate noire. Bottes A la hussarde sans ornement mais un petit gland noir. Chapeau Bicorne, porté en colonne, la cocarde retenue par un galon de soie noire. Pas de gant. Épée À poignée et bout cuivre. Ceinturon noir. Dragonne noire. Le surtout et le manteau En bleu foncé avec collet et parements violets (planche 10).
Grand-duché de Varsovie — 201 Plancheto Grand duché de Varsovie (1807 a 1814) Général en tenue de ville. Aumônier en grande tenue. Général en tenue de soirée. Aide de camp en tenue de ville. Grand duché de Varsovie (1807 à 1814) Aide de camp de Poniatowski En grande tenue (1807 a 1814). Aide de camp d'un général de brigade En petite tenue ( 1807 à 1814). Maréchal des logis chef des guides de Poniatowski, en grande tenue (d’après Chalnûnski)
202 — Infanterie et Régiments étrangers Aide de camp de Poniatowski Costume de hussard Dolman Cramoisi; collet et parements bleu clair, ornements argent. Pelisse Cramoisie, ornements argent : fourrure d’astrakan blanc. Gants A crispin blancs. Schako En drap bleu clair; broderies argent en haut ; cocarde blanche : pompon d'argent avec la croix de Malte;plumet moitié du haut blanc, l’autre moitié noire ; aigrette blanche en plume de héron pour les officiers supérieurs ; un double cordon sans raquette entoure le schako : une fourragère descend du schako par-derrière et s’attache autour du collet du dolman (le double cordon et la fourragère sont en argent) : visière de cuir noir cerclée d'argent ; jugulaires en chaînette d'argent sur cuir noir, avec son bouton représentant une tête de lion. Derrière le schako,un couvre-nuque en cuir noir bordé d'argent. Culotte D’officier de hussards, bleu clair, ornements argent; la bande de côté en drap noir bordé de deux bandes d’argent. Bottes À la hussarde en cuir noir, ornements argent. Ceinture De hussards à cinq nœuds argent sur soie cramoisie. Ceinturon De hussards et bélières en cuir noir avec bordure argent. Giberne Argent avec l'aigle polonaise. Banderole En cuir noir bordée de deux larges galons d’argent, les ornements en argent. Sabretache De drap cramoisi, avec galon argent bordé cramoisi. Au milieu l’aigle polonaise en argent surmontée d’une couronne en or; les courroies en cuir noir bordées d’argent; les boucles rondes en argent. Sabre A fourreau de fer sur cuir noir, poignée d’argent à plusieurs brandes; dragonne argent selon le grade (planche 5 bis). Harnachement De cavalerie légère à la polonaise.Tous les cuirs noirs avec ornements argent. Le crois- sant du sous-gorge représente une tête. Chabraque En drap cramoisi, galon argent (de diffé- rente grandeur selon le grade) bordé de cramoisi; aux extrémités un gland argent; une demi-peau de léopard forme la selle. Porte-manteau En drap cramoisi, rond, borde d’un galon d’argent et au milieu une rosace argent. Aides de camp des généraux Soldats (d’après Chalminski) Notes L’uniforme est différent de celui donné par Lienhart et Humbert (planche 7). Il n'y a ni pelisse ni sabretache. Colback Noir, cordelière blanche à raquettes et glands à droite ; sur le devant, au-dessus de la cordelière: une grenade en cuivre; jugulaires à écailles de cuivre sur cuir noir, bouton visible; à gauche : plumet, moitié du haut blanc, moitié du bas écarlate ; flamme écarlate, ornements et glands orange. Habit Vert foncé boutonnant devant sur la poitrine au moyen de boutons sphériques de hussards, en cuivre ; épaulettes rouges à franges et aiguillettes rouges à ferrets de cuivre à gauche ; basques courtes avec deux boutons à la taille et deux poches en long liserées orange;retroussiset doublure: vert; un passepoil orange descend du collet sur le devant de la poitrine, contourne les retroussis; collet cramoisi avec deux grenades de cuivre placées de biais: parements en pointe cramoisis. Porte giberne En buffle blanc avec devant une grenade en cuivre et les ornements dans le dos. Giberne Coffret cuivre avec patelette en cuir noir bordée de cuivre. Gilet A la hussarde en drap cramoisi, ornements orange, petits boulons de hussards. Culotte En drap cramoisi à la hussarde, trèfles en fer de lance et galon sur le côté oranges. Bottes À la hussarde, galon et gland orange. Ceinturon De cavalerie légère et bélières en buffle blanc. Sabre A fourreau de fer. poignée cuivre, dragonne de buffle blanc. Harnachement Comme la cavalerie française légère. Ornements et boucles de cuivre. Chabraque en drap vert, galon cramoisi. Aigles polonaises blanches dans les coins avec couronne or. Porte manteau rond, galon cramoisi, grenade or ou cuivre. Gants A crispin blanc.
Grand-duché de Varsovie — 203 Sous-officiers Même chose. Gland et passepoil or et rouge à la flamme du colback. Épaulettes rouges et or suivant le grade, à franges. Aiguillettes rouge et or suivant le grade. Trèfle en fer de lance à la culotte et passe- menteries orange galon orange sur le côté. Galons or du grade placés comme dans l’infanterie. Galon et gland des bottes or et orange. Officiers Épaulettes du grade à franges, en or. Plumet sur le devant du colback ; passepoils et gland or à la flamme. Culotte à la hussarde avec fers de lance or et galon or. Dragonne argent. Banderole de giberne en marocain rouge, ornements or. Giberne en marocain rouge, ornements or, aigle polonaise sur la patelette en cuivre doré. Ceinturon de cavalerie légère en marocain rouge borde or, avec boucle dorée. Galon et gland or aux bottes. Galon or à la chabraque et au porteman- teau. Trompettes Probablement comme d’après Lienhart et Humbert sans pelisse ni sabretache, ni brandebourgs sur la poitrine, ni ceinture (planche 7 et texte). C'est peut-être aussi l’uniforme de trompette indiqué par Lienhart et Humbert comme trompette en tenue de service dans le texte de la planche 7. Gendarmerie A peu près comme les gendarmes à cheval français. Buffleterie blanche. Épaulettes à franges blanches et cramoisies, tournante, blanc et cramoisi, le corps blanc entouré d’un liseré cramoisi: brides blanc sur drap bleu (planche 5 bis, n° 10). Aiguillettes sur l'épaule gauche blanches et cramoisi. Chapeau À galon, ganse et petites ganses en argent ; au sommet et au milieu du chapeau un pompon sphérique jaune (planche 5 bis. n°ll). Habit En drap bleu : petites basques, doublure cramoisies: collet bleu avec un passepoil cramoisi et de chaque côté une grenade argent:un passepoil cramoisi descend du collet sur le devant de la poitrine:boutons en métal blanc, plats et larges. Culotte blanche: bottes à l'écuyère. Gants Blancs à crispin. Ceinturon En buffle blanc, plaque en cuivre avec une grenade (porté sur l'habit). Porte giberne Blanc avec devant une grenade cuivre. Sabre Fourreau et poignée en acier. Mousqueton et pistolets. Harnachement Comme les gendarmes français avec passe- poil cramoisi à la housse et chaperons. Pour tous les gradés les mêmes galons et ornements que les gradés français. Les officiers ont les ornements et les épaulettes en argent. Notes 11 y avait aussi des gendarmes lithuaniens avec le même uniforme et une lance à flamme bleue et blanche.
204 — Infanterie i i Rfgimi ms ijkangers Planche 12 Uniformes Cuirassiers Soldats en grande tenue Comme les cuirassiers français avec ces petites différences: Boutons cuivre avec le numéro 14 en relief. Habit surtout avec 11 boutons sur le devant. Le numéro 14 sur le devant du cimier du casque. Plaque de ceinturon en cuivre avec une grenade en relief. Grand duché de Varsovie (1807 à 1814) Cuirassiers (14 Régiment de cavalerie) Trompette en grande tenue. Trompette en petite tenue. Officier en grande tenue. D’après certains documents il y aurait des chaperons avec une grenade blanche.ainsi que sur la housse, placée comme celle de l’officier. Un passepoil rouge sur les chaperons et la housse. La houppette de la crinière sur le devant du casque est en crins jaunes. Officiers en grande tenue Comme les officiers des cuirassiers français avec ces différences : les épaulettes, tous les ornements, les boutons, etc..en or.excepté les galons de la fraise, qui sont en argent. Collet de drap rouge, fermé par trois agrafes. Banderole de giberne de cavalerie en cuir blanc, avec les ornements or. Dragonne en cuir blanc, gland et franges argent. Grande housse et chaperons de drap cramoisi, avec une grenade or sur les chape- rons et la housse. Porte manteau carré ornements or. Les galons des chaperons de la housse et du portemanteau en or d’un pouce et demi de large :1e numéro 14 doré sur le portemanteau. Les autres tenues comme celles des officiers français. Trompettes en grande tenue
Grand-duché de Varsovie — 205 Modèle des trompettes français. Aigrette du cimier et crinière rouges. Boutons de cuivre comme les soldats. Plumet: moitié du bas écarlate, moitié du haut blanc. Habit surtout de drap blanc à 9 boutons avec collet fermé et parements écarlates: parements en rond.sans patte ni passepoil avec deux petits boutons dans le parement. Épaulettes rouges à franges rouges et or. la tournante en or. la bride en galon or sur drap blanc. Six double boutonnières en galons écarlates, liserés or. Passepoil écarlate sur le devant de la poitrine, entourant les basques et les poches. Retroussis blancs avec grenade brodée or. Ceinturon de buffle blanc avec plaque de cuivre, grenade en relief. Doublure rouge. Demi-peau de mouton blanche sur la selle avec dents de loup rouges. Petite housse en drap rouge avec galon or. sans grenade. Porte manteau carré, de même avec le numéro 14 en galon or. Banderole de giberne en cuir blanc avec une grenade de cuivre. Gants à crispin blancs. Cordon de trompette ainsi que les glands rouge et or. Le reste comme les soldats. Trompettes en petite tenue Même coupe que les trompettes de cuiras- siers français avec l'habit-surtout de drap blanc, collet rouge liseré blanc. Un passe- poil rouge sur le devant de la poitrine entoure les retroussis blancs. Doublure. Houppette du casque et crinière rouges. Épaulettes rouges à franges. Pas de plumet. Cordon de trompette rouge. Petite housse et portemanteau de drap bleu avec galon de drap jaune. Une demi-peau de mouton blanche à dents de loup rouges. Tenue d'exercice et de corvée ( Pour les soldats, voir planche 17) Bonnet de police. Chasseurs à cheval 1",4C,5C régiments de cavalerie Soldats en grande tenue Les chasseurs sont du même modèle que les chasseurs français de couleur vert foncé, avec les ornements de couleur distinctive: l" Régiment écarlate: 4e Régiment cramoisi:5e Régiment aurore (jaune.or. orange). Le pantalon long vert, bordé de deux bandes de couleur distinctive, sans passepoil : le bas du pantalon est fermé par six agrafes et tout en bas par un bouton couvert de drap vert:sous-pieds de cuir noir. Habit de chasseur français.collet droit fermé par trois agrafes ; parements en pointe. Gilet blanc non visible. Gants blancs à crispin. Chabraque en drap vert avec un galon de couleur distinctive liseré vert jusqu'en 1812. Après 1812. peau de mouton blanche à dents de loup de la couleur distinctive ou verte. Compagnie d'élite Comme les soldats, avec le colback. corde- lière et plumet rouge. Les colbacks sont sans flamme, ils sont surmontés d'une plate-forme en étoffe de la couleur distinctive : au milieu de la plate-forme, une rosace ou un bouton de drap d'où partent les plis de l'étoffe (planche 6 bis.n° VII). Tenue d'exercice et de corvée Veste en drap blanc: parements ronds de même avec liseré de couleur distinctive, le liseré descendant sur la coulure.deux petits boutons au-dessus du parement:collet de couleur distinctive : un passepoil de couleur distinctive descend du collet jusqu'au bas de la veste et entoure les poches à trois pointes sans bouton, placées en travers sur le devant et le bas de la poitrine. Charivari vert à basanes; sur le côté une bande de couleur distinctive avec 12 à 13 boutons d'os blanc. Bonnet de police à la française (modèle dragon) vert à couleur distinctive (planche 17). Officiers Dans toutes les tenues comme les soldats Colback Avec cordelière en argent: la jugulaire en cuivre doré à la chaînette : les épaulettes du grade en or sur doublure écarlate : boutons dorés Sabre À fourreau de fer. poignée cuivre.dragonne argent. Banderole de giberne En cuir, noir ou rouge, bordé or. ornements or devant et derrière. Giberne À coffret de cuivre: patelette en cuir noir ou rouge bordée de cuivre. Gants Blancs à crispin. Ceinturon De cuir noir (modèle cavalerie légère) est attaché sur l'habit. Collet de l’habit De la couleur distinctive avec un cor de chasse brodé en or de chaque côté. Harnachement De cavalerie légère. Chabraque en drap vert, galon or liseré vert : cor de chasse en or dans les coins postérieurs (d’après Chalminski ce cor n'existe pas):demi- chabraque en peau de mouton noire festonnée de drap de la couleur distinctive. Porte manteau rond en drap vert bordé or avec, au milieu, un cor de chasse brodé or. Notes Le colback était la coiffure des officiers jusqu'aux gardes supérieurs. Les chasseurs furent armés de la lance pour les campagnes de 1809 puis de 1813. Trompettes Beaucoup de fantaisie. Voici l'uniforme du 5e Régiment. Costume tout blanc;colback blanc:plumet sur le côté gauche: 2/3 du bas vert: 1/3 du haut jaune; cordelière à raquettes et glands vert et jaune : plate-forme jaune orange
206 — Infanterie et Régiments étrangers (aurore). Deux épaulettes à corps blanc, tournante jaune, franges jaunes et vertes. Gants de crispin blancs. Collet de l'habit aurore avec un cor de chasse en cuivre de chaque côté. Pantalon long avec deux bandes aurore sans passepoil. Trompette cuivre, sans flamme;cordon et glands vert et jaune. Ceinturon blanc, plaque cuivre. Chabraque de drap vert, bordée d’un galon aurore, surmontée d’une demi-peau de mouton blanche à dents de loup aurore. Sabre à fourreau de fer. poignée cuivre. Porte manteau comme les officiers. Harna- chement de cavalerie légère. Cheval blanc. Brigadiers Comme les soldats avec deux galons de fil jaune cousus sur drap rouge. Sous-officiers Galons en or sur drap rouge.selon le grade. La chabraque comme les soldats, avant et après 1812. Fourriers Un galon sur le haut du bras, en or sur drap rouge. Notes Les officiers pouvaient aussi avoir pour le service journalier, la banderole de giberne en cuir blanc ciré. Hussards Uniforme du 13e Régiment de cavalerie (voir uniforme du 10 Régiment, planche 13) Soldats en grande tenue Deux régiments de hussards furent formés le 3 septembre 1810. Ils prirent les numéros de 10e et 13e régiments de cavalerie. Ils avaient le même uniforme (coupe française) mais le 10' avait les brandebourgs et ornements de couleur jaune avec boutons de cuivre et le 13' les ornements blancs, bouton de métal blanc. 11 y avait dans chaque régiment une compagnie d'élite. Pelisse De drap bleu foncé, doublée de flanelle blanche et bordée de mouton noir. Trois rangs de 18 à 20 boutons suivant la taille en métal blanc, sphériques et demi-sphériques, sans ornement. Dolman De drap bleu foncé à trois rangs de boutons, collet et parements cramoisis, passepoilés de blanc. Ceinture De hussards à cinq rangs, cramoisie, olives blanches. Veste (Non visible) en drap blanc, avec manches. Culotte En tricot bleu clair, avec hongroises et galon blancs. Bottes À la hongroise, galon et gland blanc. Éperons acier. Schako Recouvert de drap bleu clair, ornements blancs,fourragère blanche;jugulaire de métal blanc avec son bouton ; visière noire bordée de métal blanc, cocarde polonaise blanche;plumet retombant de crins noirs; le dessus en cuir noir ainsi que le bourdalou ; sur le devant un pompon blanc, une ganse blanche descendant à moitié de la hauteur du schako et retenue par un bouton au milieu de la cocarde. Banderole de giberne En buffle blanc, ornements cuivre derrière. Giberne Coffret en métal blanc: patelette de cuir noir, bordée de métal blanc. Sabre Tout en fer; dragonne de buffle blanc. Pisto- lets. Gants Blancs à crispin. Ceinturon De cavalerie légère en buffle blanc, ainsi que les bélières; boucles de ceinturon et ornements en cuivre. Sabretache De cuir noir, avec un galon blanc et le numéro du régiment en cuivre;courroies en buffle blanc, boucles cuivre. Harnachement De cavalerie légère : cuirs noirs, boucles cuivre ainsi que la plaque du croisillon du poitrail (qui est ronde) numéro du régiment en relief sur les plaques du croisillon du poitrail et du chanfrein. Chabraque En peau de mouton blanche à dents de loup cramoisies. Porte manteau Rond, bleu clair ou gris, galon cramoisi : le numéro du régiment au milieu en fil blanc. Soldats en petite tenue de route ou de campagne Comme en grande tenue, sans ornement sur le schako, avec un charivari de drap gris, garni de basane de cuir entre les jambes, deux bandes de drap cramoisi sans passe- poil ni bouton sur le côté et fermé dans le bas par six boutons de métal blanc. Tenue de corvée et d'exercice Gilet blanc, collet et parements cramoisis avec le charivari gris ou le pantalon long de treillis blanc. Bottes ou sabots. Bonnet de police comme les hussards français en drap bleu clair, galon et passepoils blancs (planche 17). Compagnie d'élite Comme les soldats mais le schako est remplacé par un colback d’astrakan noir à calotte de drap bleu clair avec un bouton de drap de même couleur. Pas de flamme; cordelière blanche; même plumet sur le côté. Officiers en grande tenue Mêmes couleurs que les soldats. Galons du grade, brandebourgs et boutons en argent, ainsi que tous les ornements de la pelisse.
Grand-duché de Varsovie — 207 du dolman. de la culotte et de la chabraque. Pelisse Doublée de drap cramoisi; la fourrure en astrakan noir ou blanc: cinq rangs de boutons à la pelisse et au dolman. Schako Ornements or. mais fourragère argent ; plumet retombant à crins blancs. Ceinture En soie cramoisie; olives argent. Culotte Avec hongroises comme les soldats avec soutaches. le tout en argent ainsi que le galon de la couture. Bottes À la hongroise en cuir noir verni ; galon et gland argent. Sabre Tout en fer: dragonne de cuir noir tressé avec gland et franges argent mêlées de rouge selon les grades. Pistolets garnis d'argent. Gants Blancs à crispin. Banderole de giberne En cuir noir, bordée de chaque côté d'un galon argent et tous les ornements en argent. Giberne Coffret argenté : patelette de cuir noir, aigle polonaise et bordure argent. Ceinturon De cavalerie légère, en cuir noir: tous les ornements argent. Sabretache En cuir noir verni.galon argent:en bas le n° 10argenté:au-dessus du numéro.l'aigle polonaise en argent surmontée d une couronne dorée : les cuirs noirs avec boucles ovales en argent. Harnachement À la polonaise, les cuirs noirs, tous les ornements argent. Chabraque En drap cramoisi, galon argent. Le n’ 13 du régiment dans les coins postérieurs et un gland argent. Demi-selle en peau de léopard ou en mouton noir. Porte manteau Bleu ciel ou gris bordé d'argent avec le numéro du régiment en argent au milieu. Officier en petite tenue d'été Dolman bleu foncé de grande tenue. Pas de polisse. Gilet blanc. Pantalon, charivari gris comme les soldats. Bonnet de police, modèle français, bleu clair, soutaché et ornements argent. Manteau de cavalerie (1er modèle) en drap blanc. Sous-officiers et brigadiers Devaient suivre les mêmes règles que l’uni- forme français. Galon selon le grade en argent et en A pour les sous-officiers; deux galons de laine blanche en A pour les brigadiers. Trompettes en grande tenue Pelisse Blanche, fourrure de renard clair: brande- bourgs argent et cramoisi. Le dolman, la culotte et les bottes n'ont pas la même couleur dans les deux régiments de hussards (planche 13). Dolman Cramoisi ; collet bleu clair, galon argent : parements de même : brandebourgs argent et cramoisis. Bottes De cuir rouge, ornements argent et cramoisis. Banderole de giberne Giberne et sabre comme les soldats. Chabraque En peau de mouton blanche, dents de loup cramoisies. Porte manteau comme les soldats. Gants blancs à crispin. Cordon de trompette Argent et cramoisi. Colback En peau de renard (clair) avec cordelière, sans raquette, mais deux petits glands à droite, le tout argent et cramoisi, flamme cramoisie, gland argent, sans passepoil : jugulaire (sur colback) en chaînette argent sur cuir noir; plumet sur le côté gauche.en crins retombants, le sommet cramoisi, le bas blanc. Notes En petite tenue suit la règle française. Les trompettes de compagnie d'élite sont comme les trompettes avec le colback noir de la compagnie d'élite.
JOA — IM AMI Kll I r KEGIMENTS ETRANGERS Planche 13 Grand duché de Varsovie ( 1807 à 1814) Officier de hussards en grande tenue du i<r Régiment de Cavalerie (3 septembre 1810) Notes Le 1(> et 13' Régiments de Cavalerie étaient des hussards. Le 9e Régiment de Cavalerie était des lanciers et le 14'des cuirassiers (Historique, planche 1). Hussard en grande tenue du tir Régiment Trompette de hussards en grande tenue du rtr Régiment Uniformes du i(f Régiment de hussards Soldats en grande tenue Même uniforme que le 13'.mais tout ce qui est blanc dans le 13' est jaune dans le 10e pour toutes les tenues. Boutons cuivre. Officiers Même uniforme que les officiers du 13e Régiment, mais tous les ornements en or. Boutons en cuivre doré ; fourrure de la pelisse en astrakan blanc:sur le sabretache: l’aigle polonaise en argent.surmontée d’une couronne or. et dessous le numéro du régiment en cuivre doré. La fourragère du schako en argent. Les fourragères s’atta- chent derrière le schako et leur extrémité entoure le collet du dolman. La dragonne en cuir noir tressée avec gland et franges argent. Trompettes Comme ceux du 13' Régiment, mais les brandebourgs et ornements or et cramoisi. Le dolman. la culotte et les bottes ne sont pas pareils. Le dolman bleu clair: collet et parements cramoisis. Culotte cramoisie: ornements or et bleu clair. Bottes jaunes ; ornements or et bleu clair. Peau de mouton à dents de loup bleu clair. Porte manteau cramoisi, galon bleu clair. Cordon de trompette or et cramoisi. Sous-officiers Comme ceux du 13' Régiment, les ornements et galons or. Brigadiers Comme ceux du 13': les galons de laine jaunes.
Grand-duché de Varsovie — 209 Uniformes Soldats, officiers et trompettes en grande tenue Notes générales Il y a beaucoup de fantaisie dans les uniformes. Les trompettes sont habillés selon le goût du colonel ; généralement ils ont la kurtka blanche avec épaulettes rouges à franges. Il y avait une compagnie d’élite dans chaque régiment portant le même uniforme que les autres compagnies, mais avec un schako à la française, à plumet retombant de crins noirs (planche 6 bis.n VIII) et une flamme à gauche terminée par un gland d'or, la flamme de couleur distinctive. Sur le devant du schako il y a la même plaque en cuivre que sur les chapskas des autres compagnies (planche 6 bis. n X) avec le dessin des lances et le numéro du régiment. On repré- sente aussi les compagnies d'élite avec un colback noir à visière comme celui du trompette (planche 6 bis, n IX) plumet noir et flamme de couleur distinctive. Notes Le chapska N'est pas le même dans le tous les régiments (planche 6bis.n I et II). Manteau En drap blanc pour les soldats et trompette avec collet et doublure de la rotonde de couleur distinctive. Au début, premier modèle de cavalerie, sans doublure de rotonde:après 1812.deuxième modèle avec manches et boutons. En drap bleu (officiers) à toutes les époques et les officiers portè- rent presque toujours le manteau premier modèle. Bonnet de police À la française (modèle dragon) en drap bleu foncé avec les couleurs distinctives: galon or pour les officiers et sous-officiers (planche 17). Planche 14 Grand duché de Varsovie (1807 à 1814) Lanciers ou hulands polonais Officier du 11e Régiment de cavalerie en grande tenue Officier du il' Régiment en manteau Soldat du 1 r Régiment en grande tenue Trompette du rr Régiment en grande tenue Notes Il y a beaucoup de fantaisie dans le harna- chement et les armes des officiers.
2io — Infanterie et Régiments étrangers Uniformes d'après Chalminski et Malihran Kurtka Polonaise, avec parements en pointe passe- poilés et fermés par deux boutons au-dessus du parement;collet droit fermé par trois agrafes; poches en long avec trois boutons; passepoils blancs autour des revers, collet, parements, poches, retroussis: retroussis et doublure de la couleur distinctive (planche 15). Passepoils de la couleur distinc- tive sur les coutures du dos et des manches postérieures; épaulettes blanches à franges pour les soldats (en or pour les officiers selon le grade) : boutons plats en cuivre, portant le numéro du régiment (dorés pour les officiers). Gilet ou veste En drap blanc.caché par la kurtka.à collet et passepoils de couleur distinctive (planche 17). Pantalon Long en drap bleu foncé comme la kurtka. tombant sur la botte avec double bande de couleur distinctive d'un demi-pouce ( 1 cm 3 mm) chacune, sans passepoil ; fermé en bas par six agrafes et un bouton de la couleur des bandes, tout en bas et servant à tenir le sous-pied de cuir noir. Schapska En cuir noir de 9 pouces de haut (24 cm 3 mm) chaque côté du carré supérieur (plate- forme) de 10 pouces de long (27 cm): un galon blanc (or pour les officiers) de 2 pouces (5 cm 4 mm) sépare la bombe de la partie supérieure, visière de cuir noir à bordure de cuivre (cuir noir verni bordure dorée pour les officiers); jugulaire de cuir noir à chaînettes ou écailles de cuivre avec son bouton (en cuivre doré pour les officiers); cocarde blanche polonaise à gauche avec la croix de Malte sur la cocarde : au-dessus de la cocarde un plumet retombant de crins noir (planche 6 bis. n° X). En plumes noires formant panache pour les officiers subal- ternes :en plumes blanches pour les officiers supérieurs, une aigrette blanche pour les colonels Sous le plumet un pompon or: une cordelière blanche pour les soldats argent pour les officiers La cordelière n'a pas de raquette, mais deux petits glands à gauche et une fourragère de même dont les raquettes peuvent s'attacher à l'épaulette droite. Notes La façon de porter la fourragère du schapska est tout à fait facultative telle peut s'enrouler autour du pompon les raquettes et glands tombant à gauche; ou bien pendant, les raquettes et glands passant sous l'épaulette droite et tombant à droite de la poitrine, ou d'autre façon. Ceinturon De soldat en buffle blanc, à boucle carrée en cuivre avec le numéro du régiment en relief s'attachant sur la kurtka. Celui des officiers est en cuir noir verni de 3 pouces (8 cm) bordé d'un galon or. boucle carrée en cuivre doré avec l'aigle polonaise ou bien le ceinturon de cavalerie légère en cuir noir verni s'attachant sur le ventre sous l'écharpe visible devant et passant derrière sous les basques de la kurtka (planche 15. n° IV). Ceinture écharpe Des officiers en soie ou laine blanche à filets cramoisis avec deux glands à grandes franges argent et cramoisi, tombant à droite (planche 15. n IV). Banderole de giberne En buffle blanc, ornements derrière en cuivre pour les soldats; en cuir noir verni bordé d'or avec les ornements en cuivre doré et devant l’aigle polonaise en argent pour les officiers. Giberne Pour les soldats : coffret cuivre, patelette noire bordée cuivre avec le numéro du régiment en cuivre en chiffre arabe. Pour les officiers: coffret de cuivre doré, patelette en cuir noir, bordée de cuivre doré avec au milieu l'aigle polonaise en argent ou bien le numéro du régiment entre deux rameaux de feuillage en cuivre doré. Les compagnies d'élite ont en plus du numéro du régiment et placé au- dessus une bombe avec flamme en cuivre. Éperons Vissés sur le talon en fer pour les soldats, dorés pour les officiers. Petites bottes. Gants à crispin blancs; parements de cuir verni blanc pour les officiers. Pour le colonel gants simples en peau jaunâtre. Armes Sabre Fourreau fer, poignée cuivre pour les soldats dragonne de buffle blanc; pistolets; lance à la française avec flamme (planche 15). Le 2e, 3e et 4e Régiment flamme écarlate et blanche (le blanc en bas). Le 7e, 8e, 9e. 11e. 12e. 15e, 16e: le haut écarlate, le bas blanc le triangle à la hampe formé entre le haut et le bas bleu. Le 17e. 18e. 19e. 20.21 (régiments lithuaniens) le haut bleu, le bas blanc. Sabre : poignée cuivre doré ou fer; fourreau fer et cuivre doré, dragonne argent et pisto- lets pour les officiers. Harnachement De cavalerie légère, cuirs noirs boucles et ornements cuivre (dorés pour les officiers). Pour les soldats: au début la chabraque en drap gros bleu,galon de couleur distinctive, avec le numéro du régiment dans les parties postérieures, de la couleur du galon. Porte manteau rond en drap gros bleu, galon de la couleur distinctive, avec le numéro du régiment de même. Ensuite, pour les soldats, trompettes, brigadiers et sous-officiers: la peau de mouton blanche à dents de loup de couleur distinctive, avec le porte manteau comme avant. Le numéro du régiment sur la plaque du poitrail et sur le croisillon du chanfrein. Pour les officiers: les cuivres dorés des brides et courroies. Une chabraque comme les soldats, mais galonnée or. passepoil extérieur de la couleur distinctive; sans numéro du régiment; le siège de la chabraque en astrakan noir, ce siège est cousu à la chabraque et n'a pas de dents de loup:il peut être aussi en peau de léopard. Les officiers gardent toujours la chabraque pendant tout l'Empire (planche 15. n V). d'après Chalminski.certains officiers avaient la chabraque cramoisie ainsi l'officier de la compagnie d'élite du 16e Régiment. Petite tenue (officiers, sous-officiers et soldats) Comme en grande tenue, mais sans plumet ni ornement au schapska. Charivari bleu à entrejambe de basane noire avec sur le côté une bande de couleur distinctive avec boutons ronds en métal blanc ou en os (planche 17). Cette bande peut être à dents de loup. Tenue d’exercice et de corvée
Grand-duché de Varsovie — 21 i Planche 14 bis Grand duché de Varsovie ( 1807 à 1814) Lanciers polonais (hulands) Trompette du 2' Régiment de cavalerie en grande tenue Officier du 2' Régiment de cavalerie en grande tenue Soldat du 2r Régiment de cavalerie en grande tenue Notes Le plumet retombant, en crin est moins haut que sur nos dessins et doit tomber également plus bas. En veste blanche et bonnet de police (planche 17). Tenue de ville (officiers) Habit-surtout de drap bleu foncé, doublé de même: neuf boutons devant demi bombés en cuivre doré;collet fermé à trois agrafes, en drap bleu ; parements en pointe en drap bleu avec passepoil de couleur distinctive, fermés par deux petits boutons ; poches en long à trois pointes avec passe- poil de couleur distinctive. Ils portaient aussi un habit bleu se boutonnant des deux côtés avec sept gros boutons, ou bien une redin- gote à la française. Pantalon long à la hongroise. Bottes courtes à tige vernie en hiver. En été : pantalon long en nankin ( règle pour tous les officiers). Chapeau bicorne ordinaire sans ornement. Sabre ou épée. Sous-officiers et brigadiers Dans toutes les tenues comme les soldats avec les galons or en A pour les sous- officiers: en laine en A pour les brigadiers.
Planche 15 Grand duché de Varsovie ( 1807 a 1814) Schéma des uniformes des 15 Régiments de lanciers ou hulands polonais et lithuaniens Notes Voici, d'après Chalminski. quelques changements: 8 lanciers Le ceinturon des officiers est en étoffe noire ou bleu foncé, passepoilé cramoisi : boucles du ceinturon de cavalerie légère, rondes, en cuivre doré. ii‘ lanciers L'officier a les revers blancs, passe- poilés cramoisi. 16‘ lanciers Compagnie d'élite : Soldat: schako de compagnie d'élite à fourragère blanche:collet, revers cramoisis à passepoil blanc. Épaulettes blanches à franches. Peau de mouton blanche: dents de loup cramoisies. ( Mficier de compagnie d'élite : schako comme le soldat à plumet noir; fourragère argent : épaulettes or; porte giberne noir et or. Écharpe blanche et cramoisie. Pantalon sans cuir entre les jambes avec sur le côté deux galons cramoisis: entre les galons un passepoil argent. Gants à crispin blancs. Chabraque en drap cramoisi, galon or, avec le numéro 16 dans les coins postérieurs:ornements des brides en or: siège en astrakan noir. Trompette: kurtka blanche: collet et plastron cramoisis: pantalon bleu: colback peau blanche avec fourra- gère blanche. // lanciers Soldat et officier: collet, plastron, parements cramoisis, passepoils blancs. I. Flamme de lance des 2e.3* et 6e Régiments de hulands polonais. II. Flamme de lance des 7e, 8e. 9e. 11e. 12e. 15e. 16e Régiments de hulands polonais. III. Flamme de lance des 17e. 18e. 19e. 20e. 21e Régiments de hulands lithuaniens. IV. Basques de la kurtka. avec la façon d'atta- cher le ceinturon des officiers de lanciers. (Par-devant, la plaque du ceinturon est visible, et derrière, le ceinturon passe sous les basques et n'est pas visible.) V. Schabraque d'officier de lanciers. ( La demi- selle est cousue sur l’étoffe de la chabraque.) 3' lanciers Soldat: épaulettes blanches avec tournantes blanches et cramoisies. Le numéro 3 en blanc sur le porte manteau. 7* lanciers Officier: siège (demi-chabraque) en peau de léopard. Bandes du pantalon rouges.
Grand-duché de Varsovie — 213 Uniformes Soldat en grande tenue Habit-surtout En drap vert foncé à petites basques: doublure et retroussis vert: un passepoil écarlate descend du collet jusqu'au bas de l'habit par-devant et entoure les retroussis; boutonnant devant au moyen de 9 gros boutons de cuivre : poches en long passe- poil écarlate : collet de velours noir, passe- poil écarlate avec deux grenades cuivre: parements en pointe en velours noir, passe- poil écarlate avec deux boutons:épaulettes rouges.à franges: aiguillettes rouges à droite. Gants blancs à crispin. Notes Le corps de l'épaulette est recouvert d'écailles de cuivre. Pantalon Long, en drap vert, à sous-pied : deux bandes écarlates sur le côté : bottes avec éperons sous le pantalon. Colback À la polonaise, noir:sur le devant.en haut une grenade cuivre: une cordelière rouge écarlate sans raquette; jugulaires en chaînette de cuivre sur cuir noir attachées par un bouton sur le colback;sur le dessus une plate-forme en drap écarlate en plissé: plumet devant de crin rouge:dans le dos du colback une fourragère en deux cordons écarlates, se terminant par deux raquettes à glands; ces raquettes sont maintenues sur l'épaule droite en passant sous l'épaulette et retombant sur le côté droit de la poitrine. Ceinturon En buffle blanc, s'attachant sur l'habit par une boucle carrée en cuivre, ornée d'une grenade en relief: bélières de même. Pas de sabretache. Sabre A fourreau de fer,poignée cuivre:dragonne de buffle blanc. Banderole de giberne En buffle blanc ornée par-devant d'une grenade de cuivre. Harnachement De cavalerie légère. Chabraque de drap vert avec un galon cramoisi bordé du drap vert de la chabraque;sur les bords dans l'angle posté- rieur. deux canons croisés surmontés d'une grenade, le tout en cuivre. Sur la chabraque Planche 16 Grand duché de Varsovie ( 1807 à 1814) Artillerie à cheval Soldat en grande tenue Trompette en grande tenue Officier en grande tenue Dans le fond : un soldat du train en grande tenue formant selle, une demi-chabraque en peau d'ours noir à dents de loup rouges. Porte manteau Rond en drap vert à galon cramoisi avec au milieu une grenade cramoisie. Soldats en petite tenue Colback Sans autre ornement que la grenade cuivre et les jugulaires. Pantalon charivari vert avec une bande de velours noir bordée des deux côtés d'un passepoil écarlate. Soldats en tenue d’exercice ou de corvée Veste en drap blanc, avec passepoils écarlates, charivari ou pantalon de treillis et bonnet de police. Officiers Comme les soldats avec les ornements or. ainsi que les épaulettes du grade. Colback Plumet droit de plumes écarlates sortant d'une tulipe or: sous le plumet deux petits glands en argent: cordelière or sans raquette: la fourragère en argent. Pantalon Avec bande de velours noir passepoilée écarlate. Giberne et banderole En cuir noir ornements or devant et derrière la banderole. Ceinturon de cavalerie légère à deux boucles rondes: le ceinturon, les bélières et les gants à crispin sont noirs. Sabre à fourreau de fer. poignée cuivre, dragonne or du grade. Chabraoue Et porte manteau avec galon or; grenade or au portemanteau ; dans les coins posté- rieurs de la chabraque une grenade brodée en or : au-dessus de la grenade deux canons croisés en cuivre doré, surmontés de l'aigle polonaise en argent couronnée d'une couronne or. Les cuirs du cheval noirs à boucles et ornements cuivre doré. Trompette (Voir le dessin planche 16).
214 — Infanterie et Régiments étrangers Pl ANCHE l6 BIS Cavalerie légère ( 18il à 1815) Chevau-légers polonais Soldat du </ Régiment de chevau-légers, en grande tenue, de 1813 à 1814 Notes Ils étaient armés à cette époque du mousqueton et de la lance. Grand duché de Varsovie (1807 a 1814) Artillerie à cheval - chasseur - lancier - cuirassier En veste - tenue d'exercice et de corvée Tous les chasseurs et lanciers sont pareils à ceux du dessin avec les couleurs distinctives. Le devant de la veste des lanciers est pareil à celui du cuirassier, avec les couleurs distinc- tives et les boutons blancs. Notes Il y a 10 boutons sur le devant de la poitrine.
Grand-duché de Varsovie — 215 Planche 18 Grand duché de Varsovie ( 1807 à 1814) infanterie Sergent du 1" Régiment (tenue d'hiver) Officier du 8 Régiment Fusilier du 12' Régiment (tenue d'hiver) Grenadier du 12' Régiment (tenue d'été) Fusilier du 8e Régiment Fusilier du 8e Régiment en capote Détails des uniformes Ier Régiment Collet rouge fermé. Boulons blancs. Plastron jaune, passepoil rouge. Epaulettes blanches à franges. Cordelière du schapska blanche. Le sergent a les épaulettes argent et cramoisi. Un galon or sur le haut du schapska. La cordelière du schapska argent et cramoisi. 8e Régiment Les sous-officiers ont un galon d'or au- dessus du schapska. Ils ont les épaulettes comme les soldats avec la tournante or pour les sergents: les sergents-majors ont la tournante or. ainsi que les franges or mêlées aux franges blanches ( modèle français). Les officiers ont l'habit à la française, épaulettes et ornements argent. Ceinturon noir sous le pont. Gilet et culotte blancs. Dragonne argent. Chapeau ornements argent, porté en colonne. 12e Régiment Les tambours ont le plumet rouge, le galon du haut du schapska est rouge ainsi que la cordelière ; les voltigeurs ont le collet jaune : les tournantes d'épaulette vertes. 2e Régiment tenue de campagne Uniforme tout bleu. Passepoil jaune au pantalon guêtres blanches. Pompon sphérique rouge avec le numéro 2 en noir. Cordelière du schapska blanche. Plastron bleue passepoil jaune. Retroussis bleu passe- poils jaunes. Boutons cuivre. Collet et parements bleu clair passepoils jaunes. Pattes de parements blanc, passepoil jaune à trois pointes. Dragonne rouge. Pas d'épau- lette. passants d'épaulette bleu clair.
Planche 19 Grand duché de Varsovie (1807 a 1814) infanterie (d'après Chalminski) Tambour-major du 1" Régiment (après le 3 septembre 1810) Tambour-major de la garde nationale (après le 3 septembre 1810) Tambour-major du 13' Régiment, tenue d'été (après le 3 septembre 1810) Cornet de voltigeur de la légion delà Vistule (1810 à 1813) Tambour du 8e Régiment, tenue d'hiver (après le 3 septembre 1810) Détails des uniformes Tambour-major du Ier Régiment Sur le bas des retroussis. le numéro du régiment en or entouré d’une guirlande de feuillage en or (ces ornements brodés). Le galon qui entoure les revers, entoure égale- ment les poches et suit les coutures du dos et entoure en A les boutons de la taille. Dragonne or et rouge. Tambour-ma jor de la garde nationale Sur le devant du schako, une plaque de cuivre doré, en losange avec l’aigle polonaise en relief en argent. Canne de tambour-major à pomme de cuivre, le bout en métal blanc:cordon argent et cramoisi. Tambour du 13e Régiment Sur le schapska, la plaque de cuivre avec le numéro du régiment. Au-dessus de la plaque, l’aigle polonaise en métal blanc. Ils portaient le sac comme les soldats. Cornet de la légion de la Vistule Les épaulettes sont rouges à tournantes vertes. Le pompon est plat de couleur verte avec un petit liseré rouge. Tambour du 8e Régiment Collet ouvert. Un galon blanc au schapska au-dessus de la bombe. D’après le règlement de 1812. tous les tambours et fifres portent l’habit vert à galons de livrée (coupe française) mais il y a beaucoup de fantaisie dans les uniformes.
Principauté de Neufchâtel De 1807 à 1814 Planche I Principauté de Neufchâtel (Suisse) Bataillon de Neufchâtel ( 1807 à 1814) Officier de grenadiers en grande tenue ( 1807 à 1812) Grenadier en grande tenue d’hiver (1807 à 1812) Officier en tenue de campagne ( 1807 à 1812) Grenadier en tenue de parade d'hiver ( 1807 à 18/2) Dans le fond: Chef de bataillon en grande tenue ( 1807 à 1812)
218 — Infanterie ei Régiments étrangers Historique La principauté de Neufchâtel (Suisse) fut donnée par l'empereur au maréchal Berthier le 30 mars 1806 qui abdiqua le 3 juin 1814. Le bataillon de Neufchâtel fut créé le 11 mai 1807. Il se composait au début de grena- diers et de fusiliers avec sapeurs, tambour-major, tambours, fifres et une musique. Un peu après la création, on ajoute une compagnie de voltigeurs avec des cornets. En tout, il y avait six compagnies: une de grenadiers, une de voltigeurs et quatre de fusiliers, avec un drapeau pour le bataillon. À partir du 27 août 1808 on ajoute au bataillon : Une compagnie d'artillerie à pied et des soldats du train d'artillerie (planche IV). Une compagnie de sapeurs du génie (planche V). Depuis le début des aides de camp du maréchal (planche VI). une garde d'honneur de 40 hommes (planche VII). des guides et des courriers (planches VII. VI11 et VI11 bis). Le corps de Neufchâtel fit les campagnes suivantes: 1809. en Autriche (Wagram). 1810 et 1811, en Espagne et au Portugal. 1812. en Russie. 1813. en Saxe. 1814.campagnc de France et fut licencié le 1erjuin 1814. Uniformes Le corps de Neufchâtel. comprenant le bataillon, l'artillerie, le train et le génie, suit les règles de l'uniforme des régiments français. Il change de coupe en 1812. de même pour les tambours et tête de colonne. Pour l'infanterie, les avis sont partagés sur la couleur du fond de l'habit qui suivant les auteurs va du jaune au brun, en passant par toutes les nuances intermédiaires:orange, abricot, brun clair, chamois. L'habit était probablement jaune, tirant sur le chamois à cause des armoiries de Neufchâtel qui sont : « D'or, au pal de gueules, chargé de trois chevrons d'argent. » 11 en est de même pour la couleur distinctive des autres corps. La coupe de l'uniforme était celle de l'infan- terie légère. Les grenadiers portaient aussi le nom de « carabiniers » et les fusiliers celui de « chasseurs ». Comme l'infanterie légère.ils portaient au début des pattes de parement et en 1812, les parements en pointe avec deux boutons. Pour la compagnie de grenadiers seulement, officiers, tambours et soldats il y avait une tenue de parade jusqu'en 1812. Toutes les compagnies du bataillon portaient des épaulettes à franges rouges pour les grena- diers : vertes pour les voltigeurs et blanches pour les fusiliers. Toutes les épaulettes sur drap chamois. Jusqu'en 1812 toutes les compagnies ont le plumet en plumes. Les boutons pour tous en métal blanc (planche IX.n° IV). La capote pour le bataillon : même coupe et couleur que l'infanterie française. Le fourniment, le sac. les billeteries comme dans l'armée française. Sur la giberne il peut y avoir une grenade en cuivre pour les grenadiers; un cor en cuivre pour les grena- diers: un cor en cuivre pour les voltigeurs: aucun ornement pour les fusiliers. Les fusiliers n'ont pas de sabre. Bonnet de police à la dragonne, mais sans gland, couleur chamois, ornements rouges (modèles de l'infanterie de ligne). Schako modèle de l'infanterie française, avec ses transformations. La visière du schako des grenadiers pouvait se relever lorsqu'ils le mettaient sur le sac pour prendre la tenue de parade.
Principauté de Neufchâtel — 219 Uniformes des grenadiers (carabiniers) Grande tenue 1807 à 1812 Habit En drap chamois, échangé par-devant sur le gilet, et à petites basques. Revers en pointe, collet fermé, doublure, retroussis, parements et pattes de parement le tout écarlate. Poches en long, passepoil écarlate. Le collet, revers, parements et pattes de parement: passepoilés écarlate. Une grenade en drap chamois sur les retroussis. Epaulettes rouges à franges:passants rouges sur drap chamois (planche 1). Gilet En drap blanc : petits boutons d’uniforme : poches à trois pointes. Culotte En drap blanc, à petit pont. Guêtres D’après certains documents, petites guêtres noires sous le genou, avec boutons noirs. D’après Valmont et Marbot. grandes guêtres: blanches en été. noires en hiver (comme dans l’infanterie de ligne). Schako Comme dans l’infanterie de ligne, mais avec une aigle en cuivre devant. Cordelière, à raquettes et glands, écarlate. Plumet en plumes écarlates. Cocarde tricolore française : jugulaire en cuivre avec son bouton (le schako suit la règle de l’infan- terie française). Plumet sans pompon. Armement Sabre-briquet à dragonne rouge: fusil d’infanterie. Buffleteries comme les grenadiers des régiments français. Tenue de parade Cette tenue ne fut portée que de 1807 à 1812 (planche 1). Même chose que la grande tenue, mais avec un bonnet à poil remplaçant le schako, sans aucun ornement, ni jugulaire. Tenue de campagne A toutes les époques, suit la règle de l’infan- terie de ligne. Tenue de 1812 à 1814 Habit La coupe change, les couleurs restent de même. Gilet Blanc, non visible. Culotte Même chose qu'avant 1812. mais en tricot. Guêtres Sous le genou. Schako Comme dans l’infanterie de ligne: plumet de crin rouge. Les parements de l’habit sont en pointe, avec deux petits boutons. Uniforme des voltigeurs Grande tenue 1807 a 1812 (planche II) Même chose que les grenadiers avec les attributs de voltigeurs. La cordelière du schako avec ses raquettes et glands verts. Le plumet 2/3 vert en bas, 1/3 jaune en haut. Épaulettes vertes à franges. Ornements des retroussis, un cor en drap vert. Dragonne du sabre verte. Sur la giberne il peut y avoir un cor en cuivre. Guêtres d’infanterie légère, galon et gland verts (d’après Marbot et de Valmont). 1812 à 1814 Suit la règle de l’infanterie. Le plumet en crin jaune ou jaune et vert. Uniforme des fusiliers (chasseurs) Grande tenue 1807 à 1812 (planche II) Même chose que les grenadiers avec plumet de plumes blanches: cordelière, raquettes et glands blancs: un pompon de compagnie sous le plumet (planche 11). Épaulettes blanches à franges. Des étoiles en drap chamois sur les retroussis. Pas de sabre, pas d'ornement sur la giberne. Guêtres comme les grenadiers. l8l2à 1814 Suit la règle de l’infanterie de ligne. Il est probable que les épaulettes étaient rempla- cées par des pattes d’épaule chamois, liserées rouge. Uniforme des caporaux de 1807 à 1814 Dans toutes les compagnies, dans toutes les tenues et toutes les époques la tenue suit la règle de l'infanterie de ligne et l’uni- forme est pareil à celui des soldats, selon la compagnie, avec des galons en laine rouge placés comme dans l’infanterie de ligne.
Uniforme des sous-officiers Grande tenue de 1807 a 1812 Grenadiers Comme les soldats avec les galons du grade en or. placés comme dans l'infanterie de ligne française. Les épaulettes suivent la règle de l'infanterie : tournantes or: franges rouges pour les sergents: rouge et or pour les sergents-majors. Pour tous, les brides d'épaulette en or sur drap chamois. Dragonnes rouges et or suivant le grade. Schako comme les grenadiers, mais le galon supérieur est en argent la cordelière, avec ses raquettes et glands, est rouge et or. Voltigeurs Même chose avec les attributs des volti- geurs (planche 11). Cordelière du schako vert et or. Fusiliers Même chose avec les attributs des fusiliers, mais les galons des manches sont en argent, ainsi que les tournantes et brides d'épau- lette : les franges blanches pour les sergents: blanches et argent pour les sergents-majors (planche IX. n X). Argent à la dragonne du sabre suivant le grade. Galon supérieur du schako en argent. l8l2à 18/4 Comme les soldats. La coupe de l'uniforme change ainsi que le schako (Infanterie). Peut-être les fusiliers n'ont plus d'épaulettes mais des pattes d'épaule. Voir comment sont placés les galons des manches avec les parements en pointe. Fourriers (1807 a 1814) Dans toutes les tenues et à toutes les époques, comme les caporaux avec les galons de fourriers sur le haut des bras. Ces galons sont en or pour les grenadiers et volti- geurs et en argent pour les fusiliers. De 1807 à 1812. ils ont tous un galon argent sur le haut du schako (planche 11). Ils ont aussi le sabre-briquet avec dragonne rouge pour les grenadiers, verte pour les voltigeurs et blanche pour les fusiliers ainsi que les épaulettes de sergent. Adjudants sous-officiers (1807 a 1814) Comme les adjudants de l'infanterie française, avec les couleurs du corps du bataillon de Neufchâtel. Uniforme des sous-officiers de 1807 à 1814 Grande tenue (planche I) Pour toutes les compagnies, l'uniforme suit la règle des officiers de l'infanterie avec les transformations de 1810 et 1812. Les officiers ont le même uniforme que les soldats avec l'habit à longues basques et sur les retroussis les mêmes insignes que les soldats.mais en argent (grenade.cor.étoile). Le schako a le galon supérieur en argent de 1807 à 1810. époque où le schako et ses accessoires sont transformés. Le schako change encore en 1812. Jusqu'en 1810 les officiers portent la cordelière en argent au schakoJ'aigle et la jugulaire en cuivre doré. Plumet rouge pour les grenadiers : jaune et vert pour les voltigeurs: blanc pour les fusiliers Les épaulettes du grade en argent. Boutons argentés (planche IX. n IV). Hausse-col en métal argenté. Ceinturon blanc, à plaque de cuivre doré, avec grenade, ou cor en relief. Épée ou sabre des officiers d'infanterie à bout, poignée et dragonne d'or (du grade). Le ceinturon se porte sur le gilet. Bottes à la souvarow. galon et gland argent. Gants blancs simples Tenue de parade ( 1807 à 1812) Pour les grenadiers uniquement : L'uniforme est le même avec le bonnet à poil sans aucun ornement. Tenue de campagne ( 1807 à 1809) Habit à longues basques boutonnant droit sur la poitrine (sans doute un surtout chamois). Gilet blanc à peine visible. Culotte et bottes comme en grande tenue. Hausse- col argenté. Sabre retenu par un baudrier en cuir noir, selon certains documents:en buffle blanc selon d'autres, ou bien le ceinturon blanc, à plaque de cuivre, ornée d'une aigle en relief, sans doute la plaque de fusiliers (planche I). Tous deux se portaient indifféremment. D’après certains documents ils ont en campagne le chapeau simple des officiers d'infanterie, porté en bataille, ou bien un autre chapeau, porté de la même façon, mais bordé de plumes noires comme celui des généraux. On les repré- sente aussi avec des bottes à l'écuyère, l'épée et la canne (ce sont peut-être des officiers montés). En 1808. l'habit remplace le surtout et le ceinturon blanc avec porte-épée est à la taille sous l'habit. Officiers supérieurs montés Comme les officiers de grenadiers avec épaulettes argent du grade. Bottes à l'écuyère, manchettes et éperons ( planche I ). Harnachement de grosse cavalerie avec housse et chaperons pareils à ceux des officiers montés de l'infanterie de ligne.en drap bleu avec galons argent. Le schako et les plumets suivent les transformations de l'infanterie de ligne. Officiers en tenue de ville d'après des documents suisses Habit bleu à revers rouges. Un chapeau noir, dit à la Guillaume Tell, à fond bas et bords relevés par-devant avec cocarde, et au-dessus de la cocarde : trois plumes noires retombant en avant : le reste comme en grande tenue. En 1812 pour toutes les tenues la coupe de l'infanterie de ligne.
Principauté de Neufchâtel — 221 Uniformes Tambours - fif res et cors des grenadiers, voltigeurs, fusiliers (de 1807 a 1812) Sur l’habit, aux manches (en chevron) au collet.aux reversaux parementsaux pattes de parement, aux retroussis et aux poches, des galons tricolores. De 1812 à 1814 L’habit vert à galons de livrée, comme dans l’infanterie de ligne. Petites guêtres sous le genou. Les fusiliers ont des pattes d’épaule, comme dans l’infanterie et pas de sabre (planche III). Tambour-major de 1807 a 1812 Habit bleu à longues basques. Collet, revers, parements (en pointe) écarlates, bordés d’un galon argent. Retroussis et doublure écarlates, avec un galon argent aux retroussis. aux poches et aux boutons de la taille. Galons de sergent-major en or.Trèfles d'épaule en argent. Baudrier de buffle blanc, retenant un sabre d’officier d’infanterie avec dragonne en or. Gilet blanc à petits boutons d'uniforme en métal blanc. Culotte de drap blanc à petit pont. Bottes à la souvarow;galon et gland argent. Chapeau avec ganses, galon et macarons argent, cocarde française et plumet blanc, sans pompon. Canne de tambour-major (planche 111). Sapeurs De 1807 à 1812 Habit comme les soldats avec des haches en drap blanc, passepoilées de rouge et des épaulettes rouges à franges avec tournantes blanches (planche IX.n VI et VIII). Gilet, culotte et guêtres comme les grena- diers. Bonnet à poil sans plaque devant : plumet, cordelière, raquettes et gland rouges: derrière plate-forme en drap rouge avec grenade chamois. La banderole de la giberne (en buffle blanc, modèle de l’infanterie française) était ornée de deux haches croisées, surmontées d’une grenade.le tout en cuivre (planche IX.n IX). Tablier en cuir blanchi. Gants à crispin blancs. Mousqueton avec sa baïonnette. Sac comme les soldats. Sabre-briquet à dragonne rouge. Ceinturon tenant le tablier à la taille, en buffle blanc, avec plaque en cuivre, ornée d’une grenade en relief. Hache de sapeurs (planche III). Planche II Principauté de Neufchâtel (Suisse) Bataillon de Neufchâtel 11807 à 1814) Voltigeur, en grande tenue (1807 a 1812) Sergent voltigeur, en grande tenue (t8o7à 1812) Officier de fusiliers, en grande tenue ( 1807 à 1812) Fourrier de fusiliers, en grande tenue ( 1807 à 1812) Tambour voltigeur, en grande tenue ( 1807 à 1812) Soldat fusilier, en grande tenue d'été ( 1807 à 1812) De 1812 à 1814. L’habit comme les soldats ( modèle 1812) : les guêtres sous le genou. Le reste ne change pas. Sergent sapeur De 1807 à 1812 Comme les sapeurs, avec les galons de sergent en or: les épaulettes de sergent, rouges, tournante or. ainsi que les passants d'épaulette galon or sur drap chamois (planche IX.n Vil). Haches dorées sur les bras avec passepoil rouge. Un sabre très large (forme cimeterre) retenu par un baudrier blanc, avec dragonne de sergent, rouge et or. Pistolets apparents dans le ceinturon. Cordelière du bonnet à poil or et rouge, ainsi que la raquette et le gland. Gants à crispin blancs. Le sac. Pas de mousqueton, ni baïonnette ni hache. De 1812 à 1814 Comme les sapeurs avec tous les attributs de sergent. Musiciens 1807 à 1812 Habit à longues basques, en drap bleu, échancré par-devant sur le gilet blanc. Collet, revers, parements (en pointe) doublure et retroussis écarlates. Galon or au collet, revers, parements et retroussis. Boutons blancs.Trèfles d’épaule en or sur drap rouge. Chapeau à galon et ganses or. cocarde, plumet de plumes blanc. Bottes à la souvarow. galon et gland or. Epée, sans dragonne poignée et bout dorés Ceinturon blanc sur le gilet avec plaque de cuivre et porte-épée. Culotte blanche. 1812 à 1814 L’habit bleu, modèle 1812: petites basques: boutons blancs: retroussis rouges sans galon. Culotte blanche. Le ceinturon passe sous la braïette. Petites guêtres noires à boutons cuivre. Schako à plumet blanc, sans corde- lière: plaque de cuivre en losange.jugulaire cuivre (planche III).
Infanterie et Régiments étrangers Planche III Principauté de Neufchâtel Bataillon de Neufchâtel ( 1807 à 1814) Sapeur de 1807 a 1812, Musicien de 1812 à 1814, Tambour de grenadiers de 1812 à 1814, Fifre de voltigeurs de 1812 à 1814, Cantinière de 1807 à 1812, Tambour-major de 1807 a 1812, Tambour de fusiliers de 1812 à 1814, en grande tenue.
Principauté de Neufchâtel — 223 Artillerie à pied Soldats en grande tenue De 1808 à 1812 Comme l’artillerie à pied française avec ces différences: Collet, revers, parements (en botte) en drap chamois jaune, liserés rouge. Le collet, les revers et les parements ainsi que les pattes d épaulé et les poches sont passepoilés de rouge. Habit court avec revers droit ( Détails planche IX). Un passepoil jaune chamois sur la coulure extérieure de la culotte. Guêtres d’infanterie légère avec passepoil et galon rouges, sans gland, boutons cuivre. Gilet bleu avec boutons uniformes (Détails planche IX). Bonnet de police bleu, ornements rouges. Armement comme l’artillerie à pied française.ainsi que l’équipement. Carabine. Capote bleue. Sur la plaque en cuivre du schako, une aigle couronnée sur deux canons croisés Cocarde impériale. En 1812 Suit la coupe de l’infanterie, mais garde le même schako et les mêmes guêtres ainsi que le passepoil de la culotte. Officiers et sous-officiers de 1808 à 1814 Comme dans l’artillerie française avec la différence de l’uniforme de la principauté et le changement de coupe en 1812. Planche IV Principauté de Neufchâtel (Suisse) Artillerie à pied 1808 à 1814 et train d'artillerie 1808 à 1814 Officier d'artillerie de 1812 à 1814 Officier du train de 1812 à 1814 Trompette du train de 1812 à 1814, Sous-officier du train de 1812 à 1814 Soldats du train de 1812 à 1814, Soldat d'artillerie de 1812 à 1814 Tambours (1808 à 1812) Comme dans l'artillerie française avec la différence de l’uniforme de la principauté. En 1812 l’habit vert à galons de livrée. Notes (d’après les dessins de Job) Les boutons d’artillerie seraient en métal blanc. Train cTartillerie Soldats en grande tenue De 1808 à 1812 Habit-surtout (à petits pans) gris de fer. boutonnant droit sur la poitrine par 9 boutons en métal blanc. Un passepoil jaune chamois sur le devant de l’habit. Un passe- poil de même couleur aux poches en long et aux pattes d’épaule. Collet (sans passe- poil ). parements (en pointe ) ; retroussis sans passepoil avec une grenade gris de fer. doublure : le tout jaune chamois. Pattes d’épaule en drap gris de fer. passe- poil chamois. Gilet en drap jaune chamois (non visible). Culottes de peau sans ornement ou (en campagne) charivari en drap bleu.à passe- poils jaunes. Bottes à l’écuyère avec manchettes Éperons Schako, comme le train français de la ligne, avec cordelière, raquettes et pompon (en poire) le tout rouge; visière bordée de cuivre, plaque en losange sur le devant et jugulaire cuivres Bonnet de police comme l'infanterie du bataillon, mais fond bleu. Manteau de cavalerie gris (2e modèle, avec manches). Armement et harnachement comme le train français Peau de mouton avec dents de loup jaune chamois. Officiers Comme les soldats avec les épaulettes argent du grade. Petites basques. Schako. Corde- lière raquettes et glands argent. Pompon en poire argent, plaque de schako, bord de la visière et jugulaire en cuivre doré. Le reste comme les officiers du train de la ligne français Sabre fourreau en cuivre, dragonne argent. Sur culotte en drap bleu, passepoil jaune. Sous-officiers et brigadiers Comme les soldats avec les galons du grade. Cordelière du schako rouge et or ainsi que les raquettes et les glands Pattes d’épaule comme les soldats Pour l’armement et le harnache- ment comme les sous-officiers du train fiançais Sur culotte en drap bleu, passepoil jaune. Trompette Comme les soldats mais grenade argent sur les retroussis Sabre de cavalerie légère en cuivre avec dragonne en galon de fil rouge. Le reste comme le train français Sur culotte.
224— INIANII.KIE 1:1 RÉGIMENTS ÉTRANGERS Planche V Principauté de Neufchâtel (Suisse) Uniforme Soldat en grande tenue de 1808 à 1812) Habit court bleu foncé. Collet bleu sans passepoil. Revers jaune chamois passepoilés rouge. Parements en velours noir, passepoilés rouge. Pattes de parement bleu passepoilé rouge. Poches en long, passepoilées rouge. Doublure et retroussis rouges. Une grenade bleue sur les retroussis. Epaulettes rouges à franges. Boutons blancs. Gilet bleu. Culotte bleu passepoil jaune chamois. Capote gris beige. Armement et fourniment comme le génie français. Bonnet de police, bleu passepoilé rouge, sans gland. Schako modèle du génie français avec la plaque en losange et grenade en relief sur la plaque, le tout en cuivre: le galon supérieur rouge et plumet noir sans pompon. Guêtres d’infanterie légère.galon et passe- poil rouge sans gland. Officiers de 1808 à 1812 Comme les soldats avec les ornements or, mais boutons blancs. Bottes à la souvarow. galon or sans gland, épaulettes or du grade. Épée à ceinturon blanc passant sous le pont. Tambours de 1808 à 1812 Sapeurs du génie ( 1808 à 1814) Soldat en grande tenue ( 1812) Officier en grande tenue (1812) Soldat en bonnet de police ( 1812) Comme les soldats avec les galons or.au collet, aux parements, pattes, et revers. En 1812 l’habit vert à galons de livrée.
Principauté de Neufchâtel — 225 Décret du maréchal Berthier Les aides de camp du vice-connétable porteront l'uniforme ainsi qu'il suit: Frac écarlate à la hussarde. Collet droit de velours noir. Parements en pointe de velours noir. Revers de drap blanc, liseré noir. Boutons ronds à la hussarde. Doublure rouge. Les revers, les parements, le collet, la bordure de l'habit et les plis seront bordés d'une broderie de quatre lignes de largeur (petites feuilles de chêne). Veste et culotte blanches. Chapeau noir uni: plumet noir;ganse et bouton acier. Epée dorée : dragonne or. Notes complémentaires sur cet uniforme: Le frac à la hussarde.c'est-à-dire l'habit de tenue de ville des hussards (officiers). Retroussis écarlates avec broderies or, passepoilés de velours noir; doublure écarlate. Poches en long, passepoil velours noir. Collet non agrafé (ouvert). Boutons dorés à la hussarde sans ornement. Tous les ornements noirs sont en velours. Les broderies sont accompagnées d'une baguette or. Un bouton au bas de chaque pli des basques. Aiguillettes or en trèfle sur l'épaule, sans corps d'épaulette, le cordon entourant le bouton de l'épaule, et retenues avec une bride d'épaulette en or sur drap écarlate. ( Les aiguillettes sont à droite :à gauche des épaulettes or à franges, du grade). Ceinturon blanc, avec porte-épée (placé sous le pont). Culotte à petit pont, en drap. Veste en drap blanc, à petits boutons d'uni- forme. avec poches à trois pointes. Chapeau (porté en colonne) avec une ganse très peu large en acier, descendant vers le bas du chapeau et retenue en cet endroit par un petit bouton sphérique.en acier.sans ornement. Une jugulaire formée par deux rubans de soie noire, se nouant sous le menton, ou bien noués sur le haut du chapeau, derrière. Bottes à la hussarde, avec galon et gland or. Gants blancs simples. Épée à fourreau de cuir et cuivre doré, poignée dorée, dragonne or. Harnachement à la hussarde avec peau de tigre ou de panthère galonnée or et festons de laine écarlate. Chevaux arabes, blanc-gris, à crins longs. Notes Planche VI Principauté de Neufchâtel ( 1807 à 1814) Aides de camp du prince de Neufchâtel en grande tenue et tenue de ville. Il y avait plusieurs grades dans les aides de camp. Les épaulettes et la dragonne du grade ; la dragonne est en cordelière. Tenue de ville Même chose en bas et souliers; culotte courte avec jarretières et boucles dorées. Uniforme des aides de camp, ou officiers d'ordonnance du prince de Neufchâtel. lors de l'entrée de Napoléon à Madrid (8 décembre 1808) Pelisse en drap noir; ornements or et fourrure brune. Dolman de drap blanc: ornements d'offi- ciers de hussards en or. Large pantalon. Schako recouvert de drap écarlate avec aigrette blanche en plumes de héron ; garni- tures or. Ceinture à la hussarde en soie noire.olives, cordon et gland or. Une petite giberne. Une sabretache. Un sabre en damas. Flarnachement comme les précédents (planche VI).
226 — IsFANII RIE ET RÉGIMENTS ÉTRANGERS Pl-ANC'HE Vil Pi AKFiir. VH uic Principauté de Neufchâtel Garde d'honneur en 1806 Courrier du prince de Neufchâtel Uniforme du courrier Habit rouge à basques longues. Poches er long, liseré bleu. Collet, revers, retroussis doublure, parements et pattes de parements bleus. Boulons cuivre. Pans agrafés Épaulettes or. Cravate noire. Culotte de peau jaune. Veste blanche, boutons blancs. Chapeau à cocarde tricolore, ganse et glands dans les cornes or. longue plume rouge, porté en colonne (planche VII bis. ni). Bottes à l’écuyère avec manchettes de bottes. Fouet de poste. Sacoche de cuir noir en bandoulière. Au bras droit un brassard en drap rouge, bordé bleu avec un aigle blanc non couronné (Détails,planche VII bis.n 111). Sabre non visible sur le dessin de Job. Harnachement Grosse cavalerie. Une seule bride de mors. Housse rouge bordée d'un galon or avec demi-chabraque en peau de mouton noire (ou brune). Porte manteau en cuir (Détails, planche VII bis.n IV). La queue du cheval est tordue comme celle des chevaux de poste, sangle noire. Étrivières et étriers noirs Principauté de Neufchâtel (1807 à 1814) I. Chapeau du courrier du prince de Neufchâtel. II. Retroussis de l’habit du courrier du prince. III. Brassard du courrier du prince. IV. Porte manteau de voyage du courrier. V. Fouet de poste du courrier. VI. Fanion des grenadiers du régiment d’infanterie. VII. Fanion des voltigeurs du régiment d’infanterie (ces fanions d’après la collection Wurtz).
Principauté de Neufchâtel — 227 Historique (d’après Masson) Ce corps recruté parmi les Irlandais et les Français sachant l'anglais fut formé le 7 ventôse an XII (5 octobre 1803). Il ne servit pour ainsi dire à rien, l’expédition d’Angle- terre n'ayant pas eu lieu. Il se composait au début de : Cinq officiers (un capitaine commandant, deux lieute- nants. deux sous-lieutenants). Six sous-officiers (un maréchal des logis-chef, quatre maréchaux des logis, un fourrier). Huit brigadiers,quatre-vingt-seize guides.deux tambours Total cent dix-sept hommes sous les ordres d’un comman- dant. chef d’escadron « cuvelier ou cavalier ». Le corps fut formé à Saint-Omer. Il resta au camp de Boulogne jusqu’en 1806. puis il partit en Prusse. En arrivant à Tilsitt. Napoléon lui donna le nom de « corps ou compagnie de guides du prince de Neufchâtel » le 30 juin 1807. Rentrés en France, les guides allèrent tenir garnison à Versailles (le 13octobre 1808); puis ils partirent en Espagne, où ils restèrent à Valladolid et à Burgos. puis ils revinrent à Bayonne (novembre 1811 ) où ils furent réorganisés et reçurent le nom de « Compagnie d’élite du grand quartier général ». Ils revinrent à Paris en 1812 d'où ils partent en Russie avec la Grande armée. En 1813 ils furent de nouveau réorganisés par le capitaine Trimoult. Ils prirent part à la campagne de France et furent presque entièrement massacrés au combat de la Fère-Champenoise (le 25 mars 1814). Il restait trente et un hommes. Ces survivants du corps furent versés dans le 2e régiment de dragons le 1er juin 1814. Uniformes Guides interprètes de l'armée d'Angleterre Soldat en grande tenue ( i8oj à 1807) Habit veste échancré par-devant, couleur vert-dragon. Doublure, revers, parements en botte et retroussis le tout écarlate. Pattes d’épaule passepoil rouge. Boutons blancs à la hussarde. Revers carrés. Veste de drap blanc, croisée avec deux rangs de boutons. Culotte de peau blanche sans ornement. Bottes à l’américaine : éperons noirs bronzés. Gants blancs à crispin. Buffleteries blanches;sur le baudrier qui retient le sabre une plaque en cuivre représentant un œil entouré de garnitures Louis XV (planche VI11 ). Sabre modèle « des dragons », dragonne en buffle blanc. Le sabre est attaché au baudrier par deux bélières (planche VIII). Mousqueton garni de sa baïonnette: le mousqueton placé dans une botte comme les dragons. Le mousqueton était probablement le fusil de dragon. Chapeau de gendarme, bordé d’un galon blanc (ou argent); flèches blanches (ou argent) dans les cornes, cocarde avec une ganse double retenue par un bouton et placée sur le côté droit du chapeau. Au-dessus de la cocarde un panache écarlate, également à droite. Planche VIII Principauté de Neufchâtel (Suisse) Guides interprètes de l'année d’Angleterre ou guides du prince de Neufchâtel Officier et soldat en 1803 Plaque de ceinturon d’officier en 1803.
228 — Infanterie et Régiments étrangers Planche VIII bis Harnachement Chabraque en drap vert, dents de loup jaunes. Brides et cuirs comme les dragons. ( D'après Bucquoy, la chabraque est verte, bordée d'un galon blanc, sans ornement. Porte manteau rond vert, galon blanc.) Ils portaient la queue non poudrée cl les oreilles de chien. Officiers (planche VIII bis) Comme les soldats mais avec les boutons et les ornements en or. Un jabot descend de la cravate. Large ceinturon noir avec bélières de même sur le devant du ceinturon, la même plaque en cuivre doré que sur le baudrier du soldat ( planche VIII ). Hongroises à la culotte en galon or et sans galon sur la couture. Petites bottes à la souvarow. ornements or. mais sans échancrure en cœur. Même sabre à dragonne or. Même coiffure. Ils portaient une canne. Harnachement. Tambours Soldats de 1811 à 1814 En novembre 1811 à Bayonne à réorganisa- tion. les revers deviennent blancs, puis la même année ils sont chamois (couleur distinctive de la principauté de neufchâtel). En 1811 ilyeut encore d'autres changements dans l'uniforme de ISlOà 1811 (planche VIII ter). Principauté de Neufchâtel Guides interprètes de l'année d'Angleterre Commandant en chef en 1803 (d'après Chalminski)
Principauté de Neufchâtel — 229 Uniforme Soldat en tenue de campagne Ils ont à peu près l'uniforme des compagnies d'élite de dragons, avec bonnet à poil, sans ornement Jugulaire de cuir noir. Habit vert avec revers carrés blancs: retroussis, doublure, collet et parements écarlates. Boutons blancs. Trèfles d'épaule blancs avec aiguillettes de fil blanc, à gauche. Gants simples blancs. Gilet de drap blanc. Ceinturon blanc à plaque de cuivre. Harnachement de grosse cavalerie. Demi-peau de mouton blanche à dents de loup écarlates. Housse verte avec un galon blanc et une grenade blanche dans les coins postérieurs. Porte manteau carré vert avec galon blanc. Manteau vert, parementé d'écarlate. Le reste de l’uniforme est pareil à celui des guides interprètes. Notes Après 1811 les revers sont chamois (couleur de la principauté de Neufchâtel). Sous-officiers Comme les soldats avec les galons du grade en argent et les trèfles et aiguillettes en argent, mélangé de poils de chèvre vert. Officiers Tous les ornements argent. PLANCHE VIII TER Corps ou compagnie de guides du prince de Neufchâtel, ou compagnie d’élite du grand quartier général de 1810 à 1811 en tenue de campagne en Espagne (ancien corps des guides interprètes de l'armée d'Angleterre)
2.30 — Infanterie et Régiments étrangers Planche IX Principauté de Neufchâtel (Suisse) I - Il - III. Retroussis des fusiliers,grena- diers. voltigeurs. IV. Bouton d'uniforme du bataillon (le mot BATTAILLON est avec deux T). V. Bonnet de police de soldat du bataillon VI. Épaulette de sapeur. VII. Épaulette de sergent sapeur et de sergent grenadier. VIII. Insignes sur les bras des sapeurs. IX. Insignes en cuivre sur la buffleterie des sapeurs. X. Épaulette de sergent fusilier. I. Devant de l'habit avec gilet et manche d'un soldat d'artillerie en 1810 (d'après Job). Les boutons seraient blancs. II. Revers droit de l'habit d'un aide de camp du prince de Neufchâtel. III. Broderie de l'habit (feuilles de chêne et glands) en or. IV. Pan de l'habit (côté droit).
Régiments étrangers au service de la France Infanterie et cavalerie Planche I Régiment de la Tour d'Auvergne ou Ier Régiment étranger Grenadier en grande tenue en 1808 (d'après Kniitel) Fusilier en grande tenue en 1811 d'après Uenhart et Humbert) Fusilier en grande tenue en 1805 (d'après Kniitel) Corde voltigeur en grande tenue en 1805 (d'après Kniitel)
232— Infanterie ei Régimenis étrangers Régiment de La Tour d’Auvergne Historique Il y avait depuis la lrc République des corps de troupes étrangères au service de la France. En 1791 ces corps furent supprimés (en principe) mais Napoléon en leva partout où ce fut possible. Les Francs du Nord le 7 septembre 1790. La légion italique en 1799. La légion de la Vistule. etc. Sous l’empire quatre régiments étrangers, au service de la France furent créés et qui prirent le nom de: Le premier: régiment de La Tour d’Auvergne. Le second: régiment d’Isembourg, Le troisième: légion irlandaise. Le quatrième: régiment de Prusse. Le 3 août 1811. ces quatre régiments changèrent de nom. pour prendre celui de : 1er Régiment étranger. 2e Régiment étranger. 3e Régiment étranger. 4e Régiment étranger. Il y avait en plus quatre régiments suisses. En 1815. au retour de Napoléon de l’île d’Elbe, il y avait encore, faisant partie de l’armée française, les trois premiers régiments étrangers ( le 4e. ancien régiment de Prusse, avait été licencié avant la Ire Restauration en 1812) et les quatre régiments suisses. Le 2 avril 1815. Napoléon licencia les quatre régiments suisses. Le 2 mai 1815. il licencia les deux premiers régiments étrangers mais en gardant le 3e étranger (ancienne légion irlandaise) auquel il ajouta huit nouveaux corps étrangers. Le ri 1 (avec des Piémontais) organisé à Chalon-sur-Saône, devient le 23 mai 1815. le 31e Régiment d’infanterie légère. Le n 11 (avec les Suisses, restant des quatre régiments dissous) organisé à Vichy le 2 avril 1815 et fort de 502 hommes. Le n 111 (avec des Polonais de l'ex régiment de la Vistule qui avait été licencié par Louis XVIII) organisé à Reims et fort de 8(X) hommes. Le ri IV (avec des déserteurs allemands) organisé à Tours. Le n” V (avec des déserteurs hollando- belges) organisé à Amiens et fort de 378 hommes. Le n° VI (avec l’ex-régiment colonial) organisé à Lorient avec quelques compa- gnies d'Espagnols et de Portugais. Le ri VH (avec l’ancien 3e étranger, légion irlandaise) organisé à Montreuil-sur-mer et fort de 401 hommes. Le n° VIII (avec des Italiens) organisé à Aix. En plus un bataillon d’hommes de couleur. De tous ces corps, seul, le 2e (suisse ) fut prêt pour faire la campagne de Belgique: les autres ne firent qu’un service de garnison. Le n° VIII (italien) fut employé par le maréchal Brune, sur la ligne du Var. Le ri III (polonais) tira les derniers coups de feu de l’empire le 3 juillet 1815àSèvres. contre les Alliés^ au siège de Paris. Tous ces corps étrangers, y compris les Suisses furent licenciés à la 2e Restauration en 1815: puis plus tard furent reformés en un seul corps sous le nom de « légion royale étrangère » : puis prirent le nom de « légion de Hohenlohe ».et le 21 février 1821 celui de « régiment de Hohenlohe ».ce régiment devient le 5 janvier 1831 « le 21e léger ». Presque tous les hommes étaient natura- lisés français: les autres (non naturalisés) ainsi que les Suisses qui en faisaient partie devinrent « la légion étrangère ». Qui subsiste encore de nos jours (1956). Historique du régiment de La Tour d'Auvergne Créé le 30 septembre 1805. il fut formé à Wissembourg (en Italie d'après les mémoires de Marbot). Le 3 août 1811 (décret), i) prend le nom de F' Régiment étranger. Licencié par Napoléon à son retour de l’île d’Elbe le 2 mai 1815. Le colonel qui donna son nom au régiment, était le neveu du célèbre La Tour- d’Auvergne, tué pendant la République. Le major était Charles d’Escorches de Sainte Croix, qui devint premier aide de camp du Masséna avec le grade de colonel. Les deux régiments. La Tour-d’Auvergne et Isembourg. furent formés avec les six mille plus beaux hommes qui furent faits prison- niers à Austerlitz. Ces deux corps n’étaient pas assujettis aux mêmes règles de formation que les régiments nationaux. Il n’était pas néces- saire d’avoir été militaire pour y obtenir un grade d’officier, même d’officier supérieur: cependant ils étaient formés comme les régiments d’infanterie de ligne c'est-à-dire en bataillons comprenant des compagnies de grenadiers, de voltigeurs et fusiliers: un tambour-major, tambours maîtres, tambours, cornets, fifres, sapeurs, etc. Les drapeaux sont pareils aux drapeaux des régiments français. Le régiment suit la règle de l'uniforme de l’infanterie légère et la même désignation pour les grenadiers qu'on nommait « carabiniers ». pour les fusiliers qu’on nommait « chasseurs ». D’après certains documents les fusiliers (chasseurs) ont un sabre-briquet. D’après Knütel, ils ont le sabre, mais sans dragonne (planche XII.n II). Les officiers ont l’uniforme comme les soldats, suivant la compagnie:épaulettes, dragonne, boutons, ornements du schako et des bottes, le tout argent. Schako comme les officiers d’infanterie légère avec les ornements de devant (plaque ou aigle en cuivre). Épée à poignée et bout dorés. Hausse-col en cuivre doré avec une aigle en argent. Sabre d'officiers d’infanterie, poignée et bout dorés attaché à un ceinturon à la taille: au début par une bandoulière, lorsqu’ils portent le chapeau avec ornements argent.
Régiments de LaTour d’Auvergne — 233 Uniformes Soldats en grande tenue Il est certain qu'il y a eu des transforma- tions dans l'uniforme comme dans toute l'infanterie et que le régiment s'est conformé à la règle et à la mode suivant les époques. L'uniforme a la coupe de l'infanterie légère, en drap vert foncé, à passepoils, ornements boutons blancs : petites basques : poches en long:doublure verte;collet (ouvert) et pattes de parement écarlates: guêtres d'infanterie légère avec la transformation en 181X c'est-à-dire guêtres sous le genou, noires à boutons d'os noires. Gilet de drap blanc, à petites poches: boutons petit modèle blancs. Culotte est représentée soit toute verte, soit verte avec un passepoil blanc sur la couture extérieure:ou en tricot blanc. Armement et équipement de l'infanterie française (Boutons.planche XII.n I). Grenadiers (carabiniers) ( planche I et planche 1 ter) En 1805:au début un bonnet à poil.n'ayant pour tout ornement qu'un gland rouge en haut. Pas de jugulaire. Épaulettes rouges à franges: grenade rouge sur les retroussis. ornements rouges aux guêtres. Sabre- briquet avec dragonne blanche à gland rouge. Plus tard le schako.avec plumet; gros pompon sphérique cordelière à deux glands et raquettes, le tout écarlate; jugulaire à lamelles de cuivre avec son bouton: plaque en cuivre sur le devant. Cocarde. La giberne peut avoir une grenade cuivre. Fusiliers (chasseurs) ( Planche I et planche 1 ter) Au début un chapeau comme dans l'infan- terie. avec un galon blanc en fil. une ganse de cocarde blanche avec son bouton. Pattes d'épaule vertes, passepoil blanc: ornement blanc sur les retroussis; ornements blancs aux guêtres: sabre- briquet; poignée et bout cuivre, sans dragonne ou pas de sabre. Plus tard, le schako, comme les grenadiers avec plumet vert gros pompon sphérique de la couleur de la compagnie: cordelière blanche; épaulettes blanches à franges; giberne sans ornement. Voltigeurs (Planche 1 et planche 1 ter) Un schako, avec plumet, vert 2/3 en bas: Planche I bis Régiment de La Tour d'Auvergne ou Ier Régiment étranger Tambour de grenadiers en grande tenue, de 1806 à 1810 Tambour-major en grande tenue, en 1805 Tambour de fusiliers en grande tenue, en 1805 jaune 1/3 en haut: gros pompon vert sphérique; cordelière verte. Épaulettes à franges jaunes, corps vert ; tournantes jaunes. Sabre-briquet avec dragonne verte, le haut du gland jaune. La giberne peut avoir un cor en cuivre; ornements des guêtres jaunes ; cor en drap jaune sur les retroussis (planche I ). Plus tard il y a certains changements au schako.collet et épaulettes.
234 — Infanterie et Régiments étrangers Planche I ter Régiment de La Tour d'Auvergne ou Ier Régiment étranger Grenadier en 1805, Voltigeur en grande tenue, en 1809 Officier de fusiliers en tenue d'été, en 1805 Fusilier (chasseur) en grande tenue, en 1805 (d'après la collection alsacienne) Planche I qlater Uniformes Tambours et fifres grenadiers en grande tenue A toutes les époques comme les soldats grenadiers avec un galon argent au collet, aux revers, aux parements et aux retroussis Nids d'hirondelle (jusqu'en 1808) blancs à raies rouges ( ou bien rouges à raies et galon d'argent. Tambours français. Tambours et fifres fusiliers en grande tenue À toutes les époques comme les soldats fusiliers avec les mêmes galons et nids d'hirondelle que les tambours grenadiers. Cors ou cornet des voltigeurs en grande tenue Comme les soldats voltigeurs, mais avec de petits changements au schako, mais toujours le pompon et la cordelière verts: les épaulettes à franges peuvent aussi être toutes jaunes. Nids d'hirondelle comme les tambours les galons argent comme les tambours (d'après Kniitel il n'y a pas de nids d'hirondelle à aucune époque, et le galon argent est remplacé par un galon rouge, au collet, aux revers, aux parements et autour des retroussis) (planche I). Tambour-major En 1805 (planche 1 bis) il est représenté avec l'habit le gilet et la culotte comme les soldats, avec des galons argent comme les tambours et en plus les galons de sergent- major en argent sur drap écarlate. Un galon argent au gilet. Chapeau noir à ganses argent ainsi qu'un galon argent bordant le chapeau : macarons argent dans les cornes; plumet blanc à sommet vert. Petites bottes noires à la souvarow. galon argent, sans gland. Contre épaulettes argent sur drap vert sur les épaules. Baudrier en buftle blanc sans ornement. Sabre. Canne de tambour- major français, ornements argent. Régiment de La Tour d'Auvergne ou Ier Régiment étranger Musicien en 1810, Colonel en 1808, Sapeur en 1810 Notes: Le musicien a un galon argent au collet et aux revers: trèfles d'épaule argent. Epée à dragonne blanche ; bottes à la souvarow, ornements argent. Le colonel a une aigle argent couronnée
Régiment d’Isemberg — 235 Régiment d’Isemberg K. PLANCHE II Régiment d’Isemberg ou 2' Régiment étranger en 1811 Fusilier (chasseur) en grande tenue de 1805 à 1812 Voltigeur en grande tenue de 1805 à 1812 Grenadier (carabinier) en grande tenue de 1805 à 1812 Officier de fusiliers en grande tenue de 1805 à 1812 Tambours de fusiliers et de voltigeurs
236 — Ineanierie ET Régiments étrangers Planche II bis Régiment d'isemberg ou 2e Régiment étranger en 1811 Caporal sapeur ( 180g à 1810) Collet jaune, passepoil blanc. Pas de fusil ni de hache. Sabre à tête de coq. avec lame en dents de scie. Guêtres blanches. Retroussis et doublure bleu ciel. Musicien Fifre de grenadiers Notes Tous les fifres, tambours et cornets ont le même uniforme selon leur compagnie, avec des galons en chevron sur les bras jaunes et verts. Historique Créé le Ie' novembre 1805 à Mayence. Le prince régnant d’Isembourg (ou Isemberg) en était le colonel. Le 3 août 181 Lee régiment devient le 2e Régiment étranger. Le 9 août 1811 on y ajoute une partie de la légion hanovrienne. 11 fut licencié comme le 1er Régiment le 2 mai 1815 (Historique du régiment de La Tour d’Auvergne, planche I.texte). Uniforme Grande tenue 1805 à 1812 Coupe de l’infanterie légère Habit de drap bleu clair: passepoils, ornements et boutons blancs; retroussis et doublure sont bleu clair:sur les retroussis passepoilés de blanc il y a une grenade de drap rouge pour les grenadiers: un cor jaune pour les volti- geurs et en 1812 un N couronné bleu pour les fusiliers. Collet et pattes de parement jaunes, passe- poilés blanc. Gilet bleu clair passepoilé de blanc: devant.dans le bas. sur les poches. Culotte de la même couleur que l’habit. Petites guêtres noires ou blanches sans ornement sous le genou. Les grenadiers ont le bonnet à poil avec cordelière blanche a une raquette et gland: plumet écarlate:épaulette rouge à franges avec la tournante blanche : une plaque de cuivre avec un N en relief. Les voltigeurs ont le schako avec plaque en losange en cuivre, avec un cor en relief: jugulaire à lamelles de cuivre avec son bouton orné d’un cor: cordelière verte à deux glands et deux raquettes, visière de cuir noir sans ornement ; épaulettes à corps et tournante jaunes, franges vertes. La dragonne des grenadiers est toute rouge, celle des voltigeurs verte. Les fusiliers n’ont pas de sabre : schako sans cordelière : plaque et jugulaire en cuivre. Sur le schako un plumet noir (d’après la collection Wurtz un gros pompon sphérique rouge). Les officiers comme les soldats, suivant la compagnie, les ornements argent : bottes à la souvarow. ornements argent : hausse-col cuivre : ornements argent ; sabre ornements argent. En 1812 (décret) le régiment suit les règles de l’infanterie légère dans la coupe de l’uni- forme et du schako: les grenadiers ont le plumet de crins, rouge, les voltigeurs jaune: les fusiliers ont le pompon de la compagnie. L’uniforme ne change pas pour les couleurs. Les officiers suivent les mêmes change- ments. En tout temps le bonnet de police à la dragonne en drap bleu clair, passepoils blancs, sans gland planche XII. n 111). Les caporaux depuis le début ont les galons en laine blanche. Les sous-officiers ont les galons selon le grade en argent. Notes Le régiment avait des tambours, des fifres (grenadiers et fusiliers) :des cornets (volti- geurs) des sapeurs avec un sergent et un caporal : un tambour-major, des tambours maîtres et une musique. Probablement ils suivirent la règle du décret de 1812.comme les soldats (planche II bis). *
Légion irlandaise — 237 Légion irlandaise Planche III Légion irlandaise ( 1803 à 1815) ou j‘ Régiment étranger Fusilier en tenue d'hiver de 1809 à 1812 Officier de voltigeurs de 1809 à 1812 Voltigeur en tenue d'été de 1809 à 1812 Grenadier en tenue d'été de 1809 à 1812 Historique Le 31 août 1803 on crée un bataillon irlan- dais. composé d’Irlandais et nommée « légion irlandaise » en 1805. En 1809. ce bataillon devient un régiment de deux bataillons. Le 3 août 1811 le régiment devient le 3e Régiment étranger avec cinq bataillons. Au retour de Napoléon de l’île d'Elbe en 1815 il n'est pas licencié, mais il ne se compose plus que de 401 hommes (officiers et soldats) ( Historique des régiments étran- gers, planche l. texte). Uniforme Suit la règle et les transformations de l’infan- terie française. Habit Vertirevers (en pointe) jaunes: parements (en pointe) jaunes. Collet, doublure, retroussis et passepoils: le tout jaune. Boutons de cuivre (planche XII. n I). Bonnet de police en drap vert, passepoils jaunes, sans gland (planche XII.n IV). Gilet De drap blanc, boutons cuivre. Culotte En drap blanc au début, en tricot blanc ensuite. Petites guêtres Sous le genou : blanches ou noires selon la saison. Armement Et fourniment français. Officiers Épaulettes et ornements or. Le régiment avait des sapeurs.
Régiment de Prusse Planche IV Régiment de Prusse ( 1806 à 1812) ou J Régiment étranger Grenadier en 1806 (d’après Knütel) Voltigeur en 1806 (d'après Knütel) Fusiliers en 1806 (d’après Knütel) drap rouge. Parements rouges, en rond, sans bouton. Doublure et retroussis rouges Veste et culotte vertes. Boutons jaunes (planche XII. n I). Schako droit, à la prussienne, sans jugulaire, avec plaque en cuivre en losange. Un cordon entoure le haut du schako de façon à cacher la couture qui joint la partie rabattre du calot.au manchon du schako. Les glands de ce cordon tombent à droite presque sur l’épaule. Sur le devant et au sommet du schako un panache. Ce panache est de la même couleur que le cordon : rouge pour les grenadiers; jaune pour les voltigeurs; blanc pour les fusiliers Toutes les compagnies ont les pattes d’épaule à la prussienne.c’est-à-dire en drap vert.de forme rectangulaire, le petit bouton près du collet et cousues à l’emmanchure. Le fourniment blanc à la prussienne. Guêtres d’infanterie légère à galon et gland de la couleur du cordon du schako. Fusil français à baïonnette, giberne française. Sabre-briquet à dragonne pour toutes les compagnies: rouge pour les grenadiers: verte pour les voltigeurs: blanche pour les fusiliers. Les voltigeurs ont en plus une aiguillette jaune, pendant en arrière de l'épaule droite. Bonnet de police pour tous en drap vert.ornements rouges (Détails, planche XII. nV). Officiers Historique Ce régiment fut créé le 13 novembre 1806. Le 3 août 1811. il devient le 4e régiment étranger. Il cesse d’exister en 1812. Le 9 août 1811. on y incorpore une partie de la légion hanovrienne. Uniformes Il y a plusieurs versions sur l'uniforme.celle du dessin est de Knütel,et voici l’uniforme d’après Fieffé tiré de l’histoire des troupes étrangères au service de la France (tome II. pages 186 et 232). Habit-veste en drap vert: pattes d’épaule de même: collet et doublure rouges; parements ronds en drap vert,sans bouton : retroussis rouges revers verts. Les parements et les revers passepoilés rouges. Gilet blanc. Culotte verte. Boutons cuivre. Bonnet à pointe. Il est probable que le schako était à la prussienne avec la plaque de cuivre française. Les bretelles du havresac sont aussi à la prussienne. Demi- guêtres noires, boutons noirs. Manteau bleu roulé sur le sac. Notes Il est certain qu'il y a dû avoir des change- ments dans l’uniforme entre 1806 et 1812. D’après Knütel (tome IV. planche 25) Pour tous les soldats: Habit en drap vert à petites basques, à revers rouges coupés droits. Collet droit, ouvert en Habit En drap vert à longs pans. Revers en drap rouge modèle 1812 mais laissant voir un peu du gilet de drap vert. Collet haut ouvert et droit: rouge sans passepoil. Retroussis rouges sans ornement. Doublure rouge. Poches en long, passepoilées rouge. Culotte verte Bottes A la souvarow. galon et gland or. Chapeau A galon de poil de chèvre noir avec cocarde impériale et ganse de cocarde avec bouton or: macarons dans les cornes or. Panache en plumes vert. Hausse-col doré
Régiment de Prusse — 239 Planche V Régiment de Prusse ( 1806 à 1812) ou 4 Régiment étranger Tambour de fusiliers en 1806 Musicien en 1806 Officier (vu de dos) en 1806 Officier (vu de face) en 1806 Une épaulette À la prussienne en torsades d'or sans frange, sur l'épaule droite et des aiguillettes or. s'attachant à cette épaulette à droite, passant sur la poitrine et retenues à gauche par les boutons du revers. Ceinturon De cuir noir, à plaque dorée. Sabre A deux bélières de cuir noir, avec poignée dorée et fourreau droit de cuir naturel à garniture d'acier. Dragonne or. Gants En peau blanche, à petites manchettes. Tambours de fusiliers en grande tenue Habit Blanc, taillé comme celui de la troupe:collet, revers et parements écarlates bordés, ainsi que les retroussis d'un galon argent traversé en son milieu par une raie écarlate ; pattes d'épaule rectangulaires blanches passepoil écarlate: nids d'hirondelle blancs bordés d'une bande de drap écarlate, laquelle est elle-même bordée d'un galon argent avec raie écarlate en soie. Culotte En drap vert. Guêtres Comme les soldats fusiliers. Schako Comme les fusiliers avec panache blanc et cordon blanc et écarlate. Les cercles des tambours sont rayés blanc et écarlate. Le tablier du tambour en buffle blanc s'attache sur l'habit. Le reste à la française. Pas de sabre. Sac avec attache à la prussienne. Grenadiers Sans doute pareil uniforme avec panache rouge, ainsi que le galon et le gland des guêtres. Musiciens en grande tenue Habit Rouge, à petits pans, boutonnant droit devant par une rangée de boutons, sans passepoil:collet ouvert:gilet non visible; parements (en rond);doublure et retroussis verts. Rien sur les épaules: poches en long passepoilées vert. Le collet est entièrement entouré d’un galon or. ainsi que les parements. Culotte Drap ou tricot blanc. Guêtres Comme les fusiliers. Chapeau Porté en bataille, à ganse de cocarde (française) et macarons à franges le tout en or: panache vert. Épée A poignée cuivre, fourreau de cuir noir, ornements cuivre. Dragonne or. Ceinturon De buffle blanc, sous la braguette, avec porte-épée. Notes Le régiment a également des fifres et des cornets.
240 Infanterie et Régiments étrangers Régiments suisses Planche VI Régiments suisses au service de la France (1803 à 1815) Infanterie — I" Régiment Grenadier en grande tenue d’été 1805 à 1812 Officier de grenadiers en grande tenue d'été 1805 à 1812 Voltigeur en grande tenue d’été 1805 à 1812 Chasseur (fusilier) en grande tenue d’été 1805 à 1812 Tambour grenadier en grande tenue d’été 1805 à 1812 (d’après Lienhart et Humbert) Historique Le 27 septembre 1803, trois demi-brigades helvétiques entrèrent dans l’année française à la solde de la France. Ces trois demi- brigades furent très éprouvées. Le 15 mars 1805. on forme le lu Régiment suisse avec ce qui restait des trois demi- brigades. On y ajoute des voltigeurs. 1" avril 1807. on attache à ce régiment une compagnie d’artillerie à pied. Le Tl octobre 1807. ce régiment passe au service de Naples. Le 1er octobre 1808, il rentre dans l’armée française jusqu’en 1815. Les trois autres régiments s’organisèrent le 1er octobre 1808 et durèrent jusqu'en 1815. Par décret du 10 décembre 1807. chaque régiment suisse a une compagnie d’artillerie pour servir deux pièces de trois jusqu'en 1814. Enfin le 2 avril 1815.au retour de Napoléon de l’île d’Elbe.ces quatre régiments furent licenciés, mais on en forma un nouveau à Vichy avec les hommes restants des quatre régiments. Ce corps prend le nom de 2e Régiment étranger (Historique des régiments étrangers, planche I ). Ce fut le seul corps étranger qui fut prêt pour faire la campagne de Belgique. Il était à Waterloo Les régiments suisses étaient organisés et composés comme les régiments français avec un état-major pareil, mais il y avait en plus un aumônier et un juge. Les drapeaux sont pareils à ceux des drapeaux d'infanterie de ligne avec l'ins- cription : « l’Empereur des Français au... régiment suisse ».
Régiments suisses — 241 Uniformes L’uniforme des régiments suisses suit la règle et les transformations des régiments d’infanterie français depuis 1803. mais avec de la fantaisie dans les détails. L'armement, le fourniment et l’équipement sont français. Pour les quatre régiments l’habit est rouge avec une couleur distinctive pour chaque régiment Jaune pour le Ier. bleu roi pour le 2e. noir pour le 3e, bleu clair pour le 4e. Le gilet de drap blanc; la culotte de tricot blanc: des guêtres comme l’infanterie française; les boutons d’uniforme en cuivre, bombés avec simplement le numéro du régiment en relief (planche XII). Tous les régiments suisses ont les cheveux courts. De 1803 à 1805 Les mêmes transformations dans la coiffure que pour les régiments d’infanterie française. De 1805 à 1812 Guêtres comme l’infanterie de ligne: blanches ou noires selon la saison. Bonnet de police (depuis 1803) en drap rouge, forme de l’infanterie de ligne, passepoilé de la couleur distinctive (planche XII. n° XL XII, XIII. XIV). De 1812 à 1815 Modèle de l’infanterie française:guêtres sous le genou : bonnet de police modèle 1822 (planche XII. n VI): même culotte; gilet non visible. Tous les passepoils de l’habit sont rouges au collet, parements et revers dans les quatre régiments; passepoils de la couleur distinctive aux poches et pattes de parement. Dans les quatre régiments, les voltigeurs doivent avoir ( réglementairement ) le collet et les pattes d’épaule jaune chamois liserés de la couleur distinctive, mais ce règlement ne fut pas observé. Notes D’après Marbot et d’autres documents, il n'y aurait pas de passepoil au collet, parements et revers (ni aux retroussis qui d'après d'autres documents auraient un passepoil rouge): les boutons sont blancs pour les quatre régiments: les pattes d'épaules des fusiliers sont passepoilées de la couleur distinctive,soit Jaune pour le 1er Régiment et ainsi de suite. D'après des dessins de Bellangé. il n'y a pas de passe- poils à l'habit mais les boutons sont jaunes (ceci en 1812-1815). ivr Régiment (d'après Lienhart et Humbert) Grenadiers en grande tenue de 1804 à 1812 En 1803. un bonnet à poil rappelant le bonnet autrichien avec une aigle en cuivre couronnée par-devant avec une jugulaire cuivre s'attachant au-dessus; une croix en galon blanc sur la plate-forme (impériale) sans cordelière, mais une raquette blanche avec son gland, tombant à gauche (planche IX). puis le colback comme les grenadiers français sans jugulaire: plaque de cuivre devant, avec une grenade en relief: plate-forme derrière et au-dessus du bonnet en drap rouge avec une grenade blanche (ou bien un galon blanc en croix), corde- lière blanche à raquette et gland;plumet droit à gauche. 2/3 bas blanc. 1/3 du haut écarlate;cocarde tricolore française sous le plumet (planche VI). Habit en drap rouge: collet, revers, parements jaunes: retroussis et doublure blancs. Sur les retroussis une grenade en drap jaune (réglementairement elle devait être rouge). Le collet, les revers, les retroussis. les parements, les pattes de parement, les poches (en long) sont passe- poilés bleu ciel. Pattes de parement rouges. Épaulettes blanches à franges, brides blanches sur drap rouge. Sabre-briquet avec sa dragonne blanche à gland rouge. De 1812 à 1815 Suit la règle de l’infanterie française. Le schako des grenadiers français remplace le bonnet à poil (planche VIII). D'après certains documents les grenadiers ont encore le bonnet à poil comme avant.avec épaulettes rouges, sans passepoil au collet, aux revers, aux parements et aux retroussis. Les boutons sont bombés légèrement, en cuivre avec le numéro du régiment en relief (planche XII. n° XV et XVI). Les épaulettes restent blanches (régle- mentairement elles devaient être rouges). Il n’y a plus de passepoil au collet, aux revers, aux parements et aux retroussis ou bien ce passepoil est rouge et se confond avec le drap de l'habit. Passepoil jaune aux poches et aux pattes de parement. Une grenade jaune ou rouge sur les retroussis. Petites guêtres sous le genou ; blanches ou noires selon la saison. En été. long pantalon de toile blanche sur les guêtres. Voltigeurs en grande tenue de 1805 à 1812 Schako de voltigeurs ; ornements cuivre, cordelière verte à deux raquettes et glands. Plumet 1/2 du bas jaune, 1/2 du haut vert. Épaulettes vertes à franges. Cors jaunes sur les retroussis. Sabre-briquet avec sa dragonne blanche à gland vert. Le reste comme les grenadiers (planche VI). De 1812 à 1815 Suit la règle des voltigeurs de l'infanterie française (réglementairement, le collet jaune chamois et les épaulettes à franges rempla- cées par des pattes d'épaule comme les fusiliers de drap jaune chamois. Ce règle- ment n'était pas suivi). Schako comme les voltigeurs français (planche VIII). Le reste comme les grena- diers. Fusiliers en grande tenue de 1804 à 1812 Uniforme comme les fusiliers français, avec les couleurs du régiment suisse; pattes d’épaule de drap rouge, passepoilé bleu ciel. Pas de sabre; baïonnette placée sur le baudrier de la giberne. Le reste comme les grenadiers et voltigeurs (planche XII, n VII et planche VI). De 1812 à 1815 Suit le règlement des fusiliers en 1812. Un N jaune non couronné sur les retroussis (planche XVII). Les pattes d'épaule, les poches, les pattes de parement passepoi- lées jaune. Les pompons du schako de la couleur de la compagnie. Le reste comme les grenadiers et voltigeurs. Notes Pour toutes les autres tenues,comme dans l'infanterie française avec les couleurs du régiment suisse. Long pantalon de drap gris, sans échancrure dans le bas en tenue de campagne (hiver) et long pantalon de toile blanche l’été. Les bonnets de police sont passepoilés jaune. Officiers en grande tenue
de 1804 à 1812 Modèle des officiers d'infanterie française avec les couleurs du régiment suisse. Épaulettes et ornements or. Dans chaque compagnie comme les soldats ( planche V1 ). Le sabre au début est tenu par un baudrier blanc, placé en bandoulière comme dans l'infanterie française. À ce moment les officiers de fusiliers devaient porter le chapeau. De 1812 à 1815 Suit la règle des officiers français, il en est de même pour les schakos et les pompons des compagnies. Sous-officiers Dans toutes les tenues et à toutes les époques comme les sous-officiers français. Il en est de même pour les adjudants sous- officiers et les fourriers. Les galons or. Caporaux Comme les soldats avec les galons de caporal, placés comme ceux des caporaux français, en laine. Sapeurs Comme dans l'armée française. Tambours et fifre en grande tenue de 1804 à 1812 Habit blanc: le reste dans chaque compa- gnie comme les soldats (grenadiers, volti- geurs. fusiliers) et les mêmes passepoils et couleur distinctive au collet, revers et parements. Les raies des cercles des tambours sont tricolores et placées en diago- nale: bleu. blanc, rouge (planche VI). Notes D'après certains documents l'habit est rouge comme celui des soldats, avec des nids d'hirondelle au début et un galon or au collet, aux revers.aux parements et pattes de parement (planche VII bis) et des galons or en chevrons renversés sur les bras. De 1812 à 1815. Dans toutes les compagnies comme les soldats avec l'habit blanc et les galons de la livrée impériale placés comme dans les tambours d'infanterie française en 1812sur le collet, aux parements, pattes de parement, aux retroussis et aux poches ; sept galons de livrée sur chaque manche ; cinq doubles galons de livrée sur la poitrine (planche VIII). Musiciens 2e Régiment (d'après Lienhart et Humbert) Soldats, officiers, tambour, etc., en grande tenue, de 1804 a 1812 Dans chaque compagnie comme le 1er Régiment avec les couleurs distinctives bleu roi (planche Xll.n VIII) passepoils jaunes. Les fusiliers ont un N rouge non couronné sur les retroussis. Les voltigeurs ont un cor bleu roi ou rouge. Les grenadiers ont une grenade bleu roi ou rouge. Les officiers même chose en or brodé et tous les ornements or. Le bonnet de police des soldats est rouge, passepoils bleu roi (planche XII. n XII). De 1812 à 1815 Comme pour le 1" Régiment avec la couleur distinctive bleu roi. Les ornements des retroussis restent les mêmes (planche VIII). 3e Régiment Soldats, officiers, tambours, etc., en grande tenue, de 1804 à 1812 Même chose que pour le 1er et le 2e Régiment avec la couleur distinctive noire et les passepoils blancs (planches VIL IX. X et XI et Détails planche Xll.n0 IX). Notes Il est probable qu'au début tous les régiments suisses eurent l'uniforme de la planche IX avec les couleurs distinctives propres à chaque régiment. Il est certain aussi que les soldats et les officiers suivirent toutes les règles et transformations de l'infanterie de ligne dans toutes ses tenues. Il en est de même pour les sous-officiers et caporaux. De 1812 à 1815 Comme le 1er et le 2e Régiment avec les ornements des retroussis noirs et les passe- poils des bonnets de police blancs (plancheXII.n°VI et XIX). D'après certains documents les grenadiers ont encore après 1812 le bonnet à poil avec sa cordelière, une raquette et son gland et le plumet rouge, sans passepoils au collet, aux revers et aux parements et retroussis. Notes 11 y a dans le carnet de la sabretache de curieux détails sur ce 3e Régiment. Un officier de voltigeurs armé de la carabine et de la giberne. C'était d'après le décret du 22 ventôse an XII (Infanterie, notes générales) la tenue réglementaire de tous les officiers de voltigeurs d'infanterie. Il porte un bonnet à poil à cordelière or (luxe absolument spécial au 3e Régiment suisse). Le hausse-col est également d'un modèle particulier au 3e Régiment. Tambours, tambour-major, sapeur (planche Xl.gravure et texte). Musiciens (planche X.gravure et texte). 4e Régiment Comme les deux premiers, à toutes les époques avec la couleur distinctive bleu ciel. Passepoils bleu foncé de 1803 à 1812. De 1804 à 1812 (planche Xll. n° X et XIV). De 1812 à 1815 (planche Xll.n’ VI. XV. XVI et XX). (Officier monté en tenue de campagne et grenadier.planche Vil).
Régimknis suisses — 243 Régiments suisses au service de la France de 1803 à 1815 Grenadier du y Régiment en grande tenue, de 1805 à 1812 Grenadier du J Régiment en grande tenue, de 1805 à 1812 Officier monté du 4 Régiment en tenue de campagne, de 1805 à 1812 Planche VII Régiments suisses au service de la France de 1803 à 1813 Tambour du T Régiment en tenue de route avant 1812 (en 1809) d'après René Louis Grenadier de la garde hâloise au service de la France en 1812, d'après Orange Notes Les fusiliers sont pareils, sans sabre : pattes d'épaule en drap rouge passepoil noir ou bien sans patte. La baïonnette attachée à la banderole de giberne. Les grenadiers ont la dragonne du sabre- briquet entièrement rouge. Tous ont la doublure blanche. Dans le fond : fusiliers de la garde bâloise en 1812.
244 — Infanterie et Régiments étrangers Planche VIII Régiments suisses au service de la France de 1803 à 1815 Infanterie ( 1803 à 1805) 3e Régiment Grenadier en grande tenue d'hiver en 1803 Grenadier en grande tenue d’été en 1803 Voltigeur en grande tenue d'été au début Les fusiliers ont le même uniforme avec pattes d’épaule rouges, passepoil blanc, schako comme les voltigeurs avec un pompon sur le côté à la place du plumet. En 1812 ils ont tous, les passe- poils rouges. Régiments suisses au service de la France de 1803 à 1815 2' Régiment Voltigeur en grande tenue 1812 à 1815 avec les pattes d'épaule réglementaires Grenadier en grande tenue, de 1812 à 1815. Fusilier en grande tenue, de 1812 à 1813 (in compagnie) Officier de fusiliers en grande tenue 1812 à 1813 (3' compagnie) Tambourfusilier en grande tenue 1812 à 1815 (2e compagnie) Planche IX Régiments suisses au service de la France de 1803 à 18/3 Infanterie ( 1803 à 1805) 3" Régiment Musicien en grande tenue ( vu de face) Musicien en grande tenue (vu de dos) Sur le chapeau à gauche, au-dessus de la cocarde française un pompon lenticulaire en drap blanc avec un numéro 3 en cuivre doré. Les bottes sont des bottes guêtres en étoffe, sans boutons et à sous-pieds. Les trèfles d'épaule, galons or sur drap bleu ciel, passants de même. 11 y a 12 boutons cousus verticalement sur le devant de la poitrine et 12 petits brandebourgs. Les cheveux sont courts.
Régiments suisses — 245 Planche XI Régiments suisses au service de la France ( 1803 à 1815) 3e Régiment Tambour-major en grande tenue, de 1803 à 1809 Tambour de fusiliers en grande tenue d'été, de 1803 à 1809 Sapeur en grande tenue d'été, de 1803 à 1809 Uniformes Tambour-major Sur le côté du chapeau, il y a au-dessus de la ganse et de la cocarde française, un écusson ou un pompon plat blanc avec un numéro 3 en cuivre doré. Sur la plaque du baudrier, deux petits porte- baguettes comme les tambours-majors et en dessous une aigle couronnée sur foudres en cuivre;sur le pommeau de la canne également une aigle couronnée, sur foudres, en cuivre doré. Le baudrier passe sous la patte d'épaule de droite; il n'y a pas d'épau- lette. Tambours Les tambours comme les soldats avec des nids d’hirondelle comme le tambour-major, en drap noir, galons or. Des galons or en chevrons renversés en V (cinq sur chaque bras). Un galon or entoure le collet, les revers et les parements. Les cercles des tambours sont aux couleurs suisses placées en diagonale. Sapeurs Ils avaient sans doute des gants à crispin blancs; sabre de sapeur à tête de coq en cuivre. Le manche de la hache porte un numéro 3 en cuivre. Le tablier est de forme pointue en bas et le haut sur le dessin est rabattu et on voit la boutonnière qui s'attache à un bouton du gilet. Sur chaque bras quatre rangs de haches croisées en drap jaune, deux haches en croix sur le corps de l'épaulette. Aucun ornement sur les baudriers. Pas de barbe mais de grands favoris. Tambours maîtres Comme les tambours avec un colback genre chasseurs à cheval. Plumet et flamme rouges.
24<> — Infanterie et Régiments étrangers Pl.ANCHE XI BIS Régiments suisses nu service de la France (1803 à 1815) I. Chapeau (côlé gauche) de la garde bâloise en 1X12 (d’après Orange). II. Même chapeau (côté droit). III. Schako de grande tenue de tambour fusiliers du 3e Régiment en 1X09 (d’après René Louis). IV. Pompon avec sa houppette du 3e Régiment fusiliers. V. Baudrier de tambour-major du 3e Régiment. VI. Habit d'officier du 4e Régiment en 1X03 à 1X06 (d’après un document sans couleur). 11 y a un passepoil au collet. aux revers, aux poches, aux parements et aux pattes de parement et le numéro 4 sur les boutons. VII. Manche, parement et pattes de parement du même habit avec les couleurs d’après Lienhart et Humbert (manche droite).
Régiments suisses — 247 PLANCHE XII Régiments étrangers au service de la France et régiments suisses Boutons des 4 régiments étrangers jusqu'en 1812: 1 - La Tour d’Auvergne 2 - Isembourg 3 - Légion irlandaise 4 - Régiment de Prusse Au milieu, modèle du bouton des quatre régiments étrangers de 1812 à 1815 (d'après Fallon). Il - III - IV - V. Bonnets de police de ces quatre régiments. VL Bonnet de police des régiments suisses en 1812 (2e régiment). VII - VIII - IX - X. Schéma de l’uniforme des fusiliers des quatre régiments suisses de 1804 à 1812. XI - XII - XIII - XIV. Bonnets de police des quatre régiments suisses de 1804 à 1812. XV - XVI. Bouton de profil et de face des régiments suisses en 1812. Le premier de profil est celui de soldat (grandeur réelle). Le deuxième, de face, est un bouton d'officier (grandeur réelle): même chose que celui de soldat, mais d'un diamètre un peu plus grand. XVII - XVIII - XIX - XX. Schéma de l’uni- forme des fusiliers des quatre régiments suisses de 1812 à 1815.
24* IsiXSlIRII ET RÉGIMESIS ÉTRANta RS Régiments d’Illyrie Pi xscheXIII Régiments d'illyrie au service de la France (1809à 1813) Hussard croate Régiment d'illyrie à pied (fusilier 1810 à 1812). Régiment d'illyrie à pied (fusilier 1812 a 18 ty). Régiment de chasseurs illyriens (grenadier avant 1810). Historique L’Illyrie était une ancienne province autri- chienne sur la côte orientale de la mer Adriatique. Elle était formée vers 1809 par des Illyriens. des Dalmates et des Croates. En 1816. Illlyrie devint un royaume qui a subsisté jusqu’en 1840. En 1809. il y avait en Illyrie six régiments croates dénommés « Chasseurs illyriens » (planche XIII). On crée en 1806 un régiment dalmate (Régiment dalmate.planche XVII). Le 16 novembre 1810, on crée un régiment à pied, d’infanterie légère à cinq bataillons (d’après Marbot et de Valmont. il y avait deux régiments d’Illyrie à pied), (planche XIII). Il fut supprimé le 17 novembre 1813 et les hommes furent versés dans le 2e bataillon colonial corse. Le 23 février 1813. on crée un régiment à cheval nommé « Hussards croates ou régiment d’Illyrie à cheval ». Il y eut deux régiments (planche XI11). En juin 1810. on crée un régiment de « Pandours » dits de Cattaro et des Pandours de Raguse et de Dalmatie (Pandours.planche XIII bis). Uniformes Chasseurs illyriens ( 1809) Soldats (grande tenue) Organisés comme les régiments d’infan- terie de ligne français avec compagnies de grenadiers, voltigeurs, fusiliers, etc. Grenadiers Coupe de l’infanterie de ligne, mais avec schako à la place du bonnet à poil et des guêtres sous le genou. Habit.gilet et culotte blancs. Collet, revers, doublure, retroussis, parements et pattes de parement, le tout vert foncé. Guêtres noires ou blanches selon la saison. Schako d’infanterie à plaque de cuivre en losange ; bords de la visière et jugulaire de cuivre:cordelière rouge à deux raquettes et glands, plumet rouge:cocarde rouge. Épaulettes de grenadier, rouges à franges. Boutons cuivre. Capote grise. Dragonne du sabre-briquet, blanche, gland Armement et équipement français (plandt XIII). Voltigeurs Comme les grenadiers avec les attributs d voltigeurs. Fusiliers Comme les fusiliers des régiments françai avec les couleurs du corps. Officiers Comme les officiers des régiments français avec les couleurs du corps. Épaulettes e! ornements or. Sous-officiers Comme les sous-officiers des régiments français avec les couleurs du corps. roiine
Régiments d'Illyrie — 249 Régiment d'Illyrie à pied Soldat en grande tenue de 1810 à 1812 Fusiliers Coupe de l'infanterie légère (planche XIII). Habit bleu roi à petits pans;collet rouge liseré blanc: revers bleus liserés blancs; retroussis bleus liserés blancs: poches en long liserées blanc: parements en pointe liserés blancs. Gilet bleu roi à petits boutons et poches. Culotte bleu roi. liseré blanc sur la couture. Boutons de métal blanc:en cercle suivant la circonférence : « empire français » : horizon- talement et au milieu : « régiment d'illyrie ». Guêtres d'infanterie légère, ornements blancs. Pattes d'épaule bleues liserées blanc avec sur le haut du bras des nids d'hirondelle, rouges, galon blanc. Sabre-briquet à dragonne rouge, gland blanc. Schako d’infanterie légère à bourdalou blanc. Plaque en losange et jugulaire en métal blanc. Cocarde rouge. Pas de cordelière. Pompon et plumet rouges. Visière sans bord de métal. Capote gris beige. Armement et équipement français. Bonnet de police bleu roi. passepoils blancs. Grenadiers Même chose avec les attributs des grena- diers. Voltigeurs Même chose avec les attributs des volti- geurs. Officiers Pour chaque compagnie, comme les soldats ornements et dragonne argent, modèle de l'infanterie légère. Sous-officiers Modèle de l'infanterie légère. Soldats en grande tenue Caporaux Coupe des hussards français, mais sur le Modèle de l'infanterie légère. dolman et la pelisse il n'y a horizontalement Tambours - tambour-major, etc. que 3 boutons et les tresses (brandebourgs) Modèle de l'infanterie légère. sont moins nombreuses et plus espacées De 1812 à 1813 L'uniforme prend la coupe modèle 1812 de l'infanterie légère (planche XIII) le 19 janvier 1812. Fusiliers Habit et culotte vert. Collet jaune passe- poilé vert : revers verts passepoilés jaune ; doublure et retroussis jaunes: parements en pointe jaunes passepoilés jaune. Boutons de métal blanc comme avant 1812. Pas de sabre. Baïonnette attachée à la banderole de la giberne. Guêtres d'infan- terie légère, ornements jaunes. Schako de fusilier (modèle 1812) avec pompon lenticulaire. Cocarde rouge:plaque en losange en cuivre. Jugulaire et son bouton en métal blanc. Grenadiers Même chose avec les attributs de grena- diers (modèle 1812). Voltigeurs Même chose avec les attributs de voltigeurs. Pour tous : bonnet de police vert liseré jaune (modèle 1812) et capote gris beige. Officiers Pour chaque compagnie comme les soldats. Ornements argent. Sous-officiers Comme les soldats, modèle de l'infanterie légère 1812. Caporaux Comme les soldats avec les galons de caporal, modèle de l'infanterie légère 1812. Tambours - tambour-major, etc. Les galons de livrée modèle 1812. Hussards croates l'une de l'autre. Il n'y a pas de ceinture à la taille. Dolman en drap bleu ciel:collet et parements (en pointe) chamois liserés blancs Tresse, galons et boutons blancs. Pelisse en drap gris de fer. bordée de fourrure noire : tresses, galons et boutons blancs. Culotte en drap gris de fer: hongroises et galon blancs Bottes à la hussarde ornements blancs Gants à crispin blancs Schako de hussards;cordelière à deux raquettes et glands blancs cocarde rouge avec ganse et son bouton blancs. Pompon et plumet rouges Les ornements blancs Cheveux à queue et cadenettes Sabre à fourreau de métal blanc, poignée cuivre: dragonne buffle blanc; mousqueton comme les hussards sans bretelle. Bonnet de police comme les hussards bleu ciel, ornements blancs Buffleterie comme les hussards Harnachement comme les hussards. Peau de mouton blanche.dents de loup rougesiporte manteau gris de fer. galon blanc, sans ornement dans le milieu du cercle;étriers en fer noirci. Officiers Mêmes couleurs que les soldats ornements argent (modèle des officiers de hussards français). Sous-officiers et brigadiers Modèle français avec les couleurs du corps
250 — Infanterie et Régiments étrangers PLANCHE XIII BIS Régiments d'Illyrie au service de la France Pandourx albanais dits de Cattam le 1er juin 1810 à 1813 Historique Un régiment créé le 1er juin 1810 de neuf compagnies de 36 à 48 hommes y compris 2 tambours. Ces compagnies étaient éparpillées dans le pays et faisaient fonction de gendarmerie. Le régiment est dissous par décret du 25 novembre 1813. Il y avait aussi des Pandours de Raguse et de Dalmatie qui furent créés le même jour ( 1810) et dissous le 25 novembre 1813. Uniforme Dolman (ouvert sur le gilet) en drap rouge,galonné argent, bordé de peau de mouton blanche. Gilet de drap rouge, sans bouton ni ornement. Pantalon long en drap bleu. Turban rouge. Opanoue. Capote de drap blanc. Fusil, pistolets, kandjards ( poignards en forme de couteau de chasse). Giberne à la ceinture. Ceinture Notes Les officiers et sous-officiers ont la capote rouge, le sabre et les pistolets.
Régiments espagnols Historique En 1X07, le roi d'Espagne Charles IV envoya en Allemagne un corps d'armée espagnol sous les ordres de Napoléon. Ce corps était commandé par le marquis de la Romana. Lorsque Joseph Bonaparte fut nommé roi d'Espagne, ce corps d'armée retourna en Espagne et après s'être mutiné au Danemark, il combattit contre la France. Quelques hommes étaient restés en Allemagne dans le Holstein. On en forma un régiment (qui se nomma le régiment Joseph Napoléon) de quatre bataillons le 9 février 1809. Il servit en Allemagne.en Italie et fit la campagne de Russie. Il fut dissous le 25 novembre 1813 et devient le régiment de pionniers espagnols. (Pionniers espagnols, classeur 1.chemise 111).En 1813. il n'a que deux bataillons: un de guerre et un de dépôt. Uniformes Le régiment est composé comme les régiments français, avec compagnies de grenadiers de voltigeurs et de fusiliers, ayant une tête de colonne. La capote est de drap gris souris avec boutons cuivre. L'uniforme suit les transformations de l'infanterie de ligne. Il est blanc avec boutons de cuivre : la couleur distinctive est vert clair. Collet, revers, parements verts: retroussis et doublure blancs. Passepoils verts aux pattes de parement qui sont blanches, aux poches en long, aux pattes d'épaule et aux retroussis. Sur les retroussis de l’habit il y a pour les grenadiers une grenade en drap rouge, pour les voltigeurs un cor de chasse vert (jaune d'après Dubois de l'étang), pour les fusiliers un N en drap vert (blanc d'après d'autres documents). Les guêtres, selon la saison, sont noires ou blanches sous le genou. En tenue de campagne.en hiver.ils ont le long pantalon de drap bleu, ouvert dans le bas et tombant sur les guêtres noires. En été. le long pantalon de toile blanche, tombant sur les guêtres blanches. Planche XIV Régiments espagnols au service de la France Régiment Joseph-Napoléon ( 1809 à t8ij) Grenadier en grande tenue d'hiver de 1809 à 1812 Fusilier en grande tenue d'hiver de 1809 a 1812 Ce soldat fait partie du 3e bataillon qui était à Lyon en 1810. Voltigeur en tenue de campagne (hiver) en capote et long pantalon de drap bleu ouvert dans le bas sur des guêtres noires (1812 à 1813). Les grenadiers ont les épaulettes rouges à franges: le sabre- briquet avec dragonne blanche à gland rouge: le bonnet à poil en 1X09 ou le schako avec ornements rouges. Les voltigeurs ont les épaulettes à franges vertes à tournante rouge: sabre-briquet avec dragonne blanche, gland vert. Les fusiliers n'ont pas de sabre, ni d'épaulette à franges. Caporaux Comme les soldats avec les galons de caporal en laine. Sous-officiers Comme les soldats avec les attributs de sous-officiers comme dans l'infanterie de ligne française. Officiers Comme les officiers d'infanterie français, ornements or. Bottes à retroussis. Couleur de l'habit blanc comme les soldats. Tambours Bonnets de police pour tous en drap blanc avec les ornements vert clair (modèle dragon) ; le gland est rouge pour les grena- diers. vert foncé ou jaune pour les voltigeurs, vert clair pour les fusiliers, or pour les officiers. Les sous-officiers suivent les mêmes règles que dans l'infanterie de ligne avec les couleurs de leurs compagnies.
Planche XIV bis Régiments espagnols an service de la France Régiment Joseph Napoléon I1809 à 1813) Fusilier en grande tenue d'été de 1812 à 1813 Tambour de grenadier en grande tenue d'été ( 1812 à 1813) Fusilier en veste, bonnet de police et long pantalon de toile en été Voltigeur en grande tenue d'été de 1812 à 1813) Sergent de grenadiers en tenue d'hiver, avec le long pantalon de drap bleu tombant sur les guêtres noires (1812 à 1813). Pl ANCHE XIV TER Régiments espagnols au service de la France Régiment Joseph Napoléon ( 1809 à 1813) Grenadier en 1809 (d'après Lienhart et Humbert). Cet uniforme doit être inexact. l'habit serait blanc. Tambour (d'après un autre document). Cet uniforme est très douteux ! Grenadier en 1809 (d'après les cartes postales de de Bucquov). Grenadier en 1809 (d'après Dubois de l'étang). Voltigeur en 1809 (d'après Dubois de l'étang).
Régiments espagnols — 253 Planche XV Régiments espagnols au service de la France Régiment de la Catalogne ( 1812) Grenadier en grande tenue d’hiver, 1812 Voltigeur en grande tenue d’hiver, 1812 Fusilier en grande tenue d'hiver, 1812 Cornet de voltigeur en grande tenue d’hiver, 1812 Historique Uniforme Ce régiment lut formé en Espagne le 7 février 1812 et fut dissous peu après le 17 mars 1812. Il ne quitta jamais l’Espagne. Même coupe que l'infanterie française, modèle 1812. Habit blanc, couleur distinctive bleu roi clair; boutons cuivre ;doublure et retroussis bleu roi clair. IjCS tambours et cornets ont l’habit blanc, avec galons de livrée au collet, aux revers, aux retroussis. aux poches et aux parements et sept galons en A sur chaque bras. Les grenadiers ont une grenade rouge sur les retroussis. Les voltigeurs ont un cor jaune sur les retroussis. Les fusiliers ont un N blanc sur les retroussis.
Régiments portugais Pl-ANCHF. XV BIS Légion portugaise (1808 à f8ij) Grenadier en grande tenue de parade (été) Voltigeur en grande tenue de parade (été) Chasseur à cheval en tenue ordinaire Officier de grenadiers en grande tenue Historique La légion portugaise fut formée le 18 mai 1808 avec les débris de Tannée portugaise à Grenoble. Elle se composait au début de : 6 régiments d’infanterie; 2 régiments de cavalerie (chasseurs à cheval): 1 batterie d'artillerie. Le 12 mai 1811.il y avait: 3 régiments d’infanterie: I régiment de cavalerie (chasseurs à cheval); 1 compagnie d'artillerie. Cette légion fit la campagne de Russie en 1812 où elle fut presque complètement anéantie. Ce qui en restait fut licencié en 1813. Elle avait fourni en 1812 un bataillon de pionniers portugais qui fut licencié en 1814. Régiments à pied Soldats en grande tenue Habit de drap brun marron avec revers rouges de forme spéciale, passepoilés blanc (planche XV bis). Petits pans à retroussis et doublure blancs; sur les retroussis il y a une grenade rouge pour les grenadiers ; un cor de chasse jaune ou vert pour les volti- geurs et pour les fusiliers. Collet rouge, fermé, passepoilé blanc. Parements en pointe, rouges, passepoilés blancs. Boutons plats en métal blanc avec le numéro du régiment en relief, en chiffre arabe et en exergue « légion portugaise » (d’après Marbot les boutons seraient en cuivre). Gilet non visible. Pantalon long de drap brun comme l'habit (en hiver) avec deux bandes rouges séparées par un passepoil rouge.cousu sur la couture, tombant sur des guêtres noires ; ou bien long pantalon de toile blanche (en été) avec ornements cramoisis, hongroises en fer de lance et galon, tombant sur des guêtres blanches. En tenue de campagne (été) le long pantalon de toile blanche sans ornement tombant sur des guêtres blanches. Pour toutes les compagnies un schako (modèle de l’infanterie anglaise) en cuir bouilli, noir.avec jugulaire de cuivre et son bouton (planche XV bis) ; sur le devant une plaque de cuivre arrondie sur le haut : sur la plaque le numéro du régiment avec au- dessus une grenade pour les grenadiers, un cor de chasse pour les voltigeurs; tous ces ornements en relief et rien que le numéro pour les fusiliers; visière sans bordure;corde- lière à deux raquettes et glands, tombant à droite, rouges pour les grenadiers: verte pour les voltigeurs. Aucun ornement sur le schako (excepté la plaque) pour les fusiliers. Plumets rouges pour les grenadiers 2/3 du haut jaune. 1 /3 du bas rouge pour les voltigeurs. Pas de plumet pour les fusiliers. Épaulettes à franges, entièrement rouges pour les grena- diers; vertes à tournantes rouges pour les
RÉGIMI NTS POKItlGAIS 255 voltigeurs (d’après Marbot les tournantes seraient jaunes). Pattes d’épaule en drap brun, liserées rouge pour les fusiliers. Zapote gris de fer. \rmement et équipement à la française. Sabre-briquet avec dragonne pour les grenadiers et volti- geurs. Les fusiliers n’ont pas de sabre. Jragonne blanche, gland rouge, ou tout rouge pour les grenadiers; blanche.gland vert ou jaune ou tout vert ou tout jaune pour les volti- geurs. àlBERNE en cuir noir avec une grenade de cuivre pour les grenadiers: un cor de chasse pour les voltigeurs. Sans ornement pour les fusiliers. Ifficiers Iniforme comme les soldats avec les épaulettes du grade et les ornements en argent (en or d’après Marbot). I lausse-col argent avec ornement or ou bien or avec ornement argent. abit à longs pans. ANTALON en drap blanc ou en tricot blanc, sans ornement tombant dans la botte à la souvarow sans galon, mais avec glands argent (or selon Marbot). 4APEAU à la française porté en bataille avec cocarde française, sa ganse et son bouton ; macarons argent à franges (or selon Marbot) dans les cornes. Plumet comme les soldats, grena- diers et voltigeurs. Les officiers fusiliers n’ont pas de plumet. Ceinture de soie rouge.sans franges, portée sur l’habit à la taille. Sabre d’officier d’infanterie ornements argent (or selon Marbot) avec sa dragonne du grade. Ceinturon en cuir noir avec porte-épée (sous le pont), (planche XV bis). Sous-officiers Comme les soldats avec les galons du grade Caporaux Comme les soldats avec les galons en laine de couleur. Tambours et tète de colonne. Drapeau Régiment de cavalerie Chasseurs à cheval Soldats en grande tenue Même habit que les régiments à pied avec sur les épaules en guise d’épaulette, un croissant de laine rouge, modèle anglais (planche XV bis). Pantalon long en drap brun.avcc un passepoil rouge. Casque en cuir bouilli noir (modèle de la cavalerie anglaise) avec chenille de crin noir et plumet de forme spéciale rouge; jugulaires et ornements cuivre. Sabre fourreau de fer. poignée cuivre, légèrement courbé. Dragonne de buffle blanc. Ceinturon de cavalerie légère en buffle blanc. Mousqueton et porte mousqueton. Giberne de cavalerie et sa banderole. Harnachement de cavalerie légère; peau de mouton blanche à dents de loup rouges; porte manteau rond en drap brun, galon rouge et numéro du régiment rouge. Gants blancs, simples. Tenue de campagne Un surtout en drap brun boutonnant droit par-devant au moyen d’une rangée de boutons et un pantalon gris à une bande rouge. Dans le bas du pantalon des basanes noires formant fausses bottes à la hussarde et attachées par un sous-pied.
256 — Infanterie et Régiments étrangers Légion piémontaise PLANCHE XVI Légion piémontaise ou légion du Midi ( 1803 à 1811) Bataillon septinsulaire ( 1809 à 1814) Voltigeur de la Légion piémontaise en 1809 Grenadier de la Légion piémontaise en 1809 Fusilier de la Légion piémontaise en 1809 Grenadier du bataillon septinsulaire en 1809
Légion piémontaise — 257 Historique Légion piémontaise ou légion du Midi Cette légion fut créée le 18 mai 1803 à l'effectif de 4000 hommes (il y eut quatre légions de 1000 hommes) dans le royaume de Sardaigne. Des régiments d'infanterie (grenadiers et fusiliers) et une compagnie d'artillerie à pied. Une partie de ce corps fut envoyée à Saint-Domingue et à la Marti- nique où elle passa au 82e de ligne. Le reste de la légion servit en Espagne, en Portugal et en Italie et fut versée le 11 août 1811 dans le 11e et 31e Régiment d’infanterie légère. Notes Comme dans toute l'infanterie, les voltigeurs n'existèrent qu'à partir du 13 septembre 1805 ( Infanterie. Historique). Bataillon septinsulaire Débris d'un ancien régiment vénitien fut complété en 1809 avec des prisonniers de guerre autrichiens, puis des Dalmates. des Italiens et des Napolitains. Il était chargé de l'occupation des sept îles ioniennes (d'où le nom de septinsulaire). Il fut licencié en 1814 (1K Restauration). Il y avait aussi aux îles ioniennes: I escadron de chasseurs à cheval ioniens: 2 compagnies septinsulaires d'artillerie à pied; 1 compagnie de sapeurs (génie) ioniens: 1 compagnie de vétérans et de la gendar- merie septinsulaire. Chasseurs à cheval ioniens Créé le 27 novembre 1807 avec les naturels du pays et des cavaliers du 25e Régiment de chasseurs à cheval français venus du royaume de Naples. Compagnies d'artillerie septin- sulaire Elles furent formées le 1er janvier 1808.Tous les corps ioniens furent licenciés en 1814. Uniformes Légion piémontaise Soldats en grande tenue L’uniforme des grenadiers et fusiliers suit les mêmes règles que dans l'infanterie de ligne française. Au début les fusiliers ont porté une sorte de casque et des épaulettes rouges et tournantes vertes, puis ils prirent le schako et les pattes d'épaule des fusiliers d'infanterie. Habit en drap brun marron : collet, revers, parements, pattes de parement retroussis et doublure, le tout bleu de roi clair. Les poches passepoilées bleu de roi clair. Les pattes d'épaule des fusiliers en drap brun passepoil bleu. Le reste de l'uniforme comme l'infanterie de ligne française avec boutons cuivre (planche XVI). Grenadiers Bonnet à poil sans jugulaire avec corde- lière. deux raquettes et glands rouges: grenade blanche sur la plate-forme. Plaque cuivre avec un aigle couronné, plumet rouge. Dragonne du sabre-briquet blanche avec gland rouge. Une grenade en cuivre sur la giberne. Voltigeurs Schako (suit la règle) pompon jaune. Plumet jaune et vert. Plaque en losange en cuivre avec aigle couronné. Cocarde française. Giberne sans ornement. Épaulettes vertes à franges, tournantes jaunes : dragonne jaune. Fusiliers Comme les fusiliers d'infanterie français. Giberne sans ornement. Officiers Sous-officiers et caporaux Comme les Français avec les couleurs de leur corps. Tambours - tambour-major, etc. Les tambours comme les soldats avec galon or au collet et aux parements.Tambour maître comme les tambours avec colback noir, flamme bleu roi clair, pompon rouge. Plumet jaune et pompon rouge: galons de caporal rouges; baudrier blanc.grenade cuivre, épaulettes rouges à franges. Bataillon septinsulaire Coupe et couleur de l'infanterie légère à basques courtes; collet et pattes de parement bleu ciel ; retroussis passepoilés bleu ciel, l'ornement des retroussis bleu ciel (grenade, cor. ou N).Tous les passepoils bleu ciel. Boutons blancs, plats avec un cor de chasse en relief. Gilet bleu à manches. Pantalon de drap bleu ou de tricot bleu. Petites guêtres comme l'infanterie légère avec ornements de couleur suivant la compagnie. Les grenadiers ont un schako au lieu du bonnet à poil (planche XVI ). Le reste comme l'infanterie légère. Capote bleu clair. Bonnet de police bleu, ornements bleu ciel. Tous les grades comme l'infanterie légère. Les officiers de grenadiers ont le schako avec les ornements argent. Notes Dans le bataillon il n'y avait qu'une compa- gnie de grenadiers et une de voltigeurs. Corps ioniens L'uniforme de tous les corps ioniens était pareil à celui des corps français (chasseurs à cheval, artillerie, génie, vétérans et gendarmes) mais sur les boutons il y avait inscrit: chasseurs ioniens;artilleurs ioniens: génie (ou sapeurs) ioniens;etc. Comme les soldats dans chaque compagnie avec les attributs et épaulettes d'officiers d'infanterie de ligne français. Ornement or.
25* — Infanterie et Régiments étrangers Régiment dalmate Historique Créé en 1806, passe peu après au service du royaume d'Italie. En 1809.il taisait partie des provinces illyriennes. Uniforme Grenadier Habit surtout, boutonnant par-devant, en drap vert : collet rouge et parements (en pointe) rouges: épaulettes rouges à franges; boutons de métal blanc; petites basques à doublure rouge. Gilet de drap blanc; boutons d'uniforme; petites poches. Culotte de tricot vert sans ornement, à petit pont. Guêtres noires sous le genou, boutons noirs. Schako à plaque de cuivre en losange, cocarde française:gros pompon sphérique: 1/2 du bas vert. 1/2 du haut rouge: corde- lière rouge à deux raquettes et glands; jugulaire en cuivre avec son bouton. Armement, sac et buffleteries comme les régiments français. Sabre-briquet avec dragonne blanche à gland rouge. Le régiment avait des voltigeurs.des fusiliers et une tête de colonne. Compagnies des sbires Planche XVII Régiments étrangers au service de la France Régiment Dalmate Grenadier Compagnies des shines Chasseurs résidant à Hessingue en 1805 ou 1" bataillon colonial Historique Quatre compagnies furent créées dans les trois départements de la Toscane le 19 mai 1809. Un mois après on leur donne le nom de « compagnies de police ». Ces compagnies faisaient le service de la gendarmerie et étaient sous la direction de la légion de gendarmerie française. La Toscane était un grand-duché (Eturie) la capitale était Florence. Uniforme Uniforme entièrement de couleur gris de fer avec boutons de métal blanc. Habit veste, à petites basques, échancré devant sur le gilet.collet ouvert;parements en rond avec deux petits boutons; pattes d'épaule sans passepoil: retroussis et doublure gris de fer. Petites guêtres sous le genou en serge noire, boutons noirs. Petites poches en long à l'habit, passepoilées gris avec trois boutons d'uniforme. Chapeau à la tyrolienne, avec aile relevée à gauche;cocarde française avec une petite ganse blanche descendant assez bas de la cocarde et attachée par un bouton d’uni- forme; sur le haut de l'aile un pompon sphérique vert (le pompon était parfois remplacé par un petit panache noir). Fusil sans bretelle. Ils ne portaient ni buffle- terie. ni sabre, ni sac. Les cheveux en queue. Bataillon de chasseurs, résidant à Hessingue ou icr bataillon colonial Historique Créé sous le Consulat.
Légion piémontaise — 259 Pl XNCIIE XVIII Régiments d'infanterie étrangers au service de la France Tirailleurs du Pô (Piéinontais) 1803 à 1811 Fusilier en 1810, grande tenue d'hiver Grenadier en 1803, grande tenue d'hiver (jusqu 'en 1805) Voltigeur en 1806, grande tenue d'hiver Soldat du bataillon de Westphalie, grande tenue, en 1809 Historique Tirailleur du Pô Organisé avec des Piémontais le 20 août 1803 en un bataillon, avec une compagnie de grenadiers et des compagnies de fusiliers: plus tard on ajoute une compagnie de volti- geurs. Le bataillon, à la fin de l'année 1811 est versé dans me 1 Ie léger. Bataillon du régiment de Westphalie Le régiment de Westphalie avait été créé par décret du 11 décembre 1806 à Poscn. avant que Jérôme Bonaparte soit roi de Westphalie. Le colonel du régiment était le prince de Hohenzollem. Sigmerigen. Ce régiment faisait partie du Grand-duché de Berg (Grand-duché de Berg, planche V). Le 3 janvier 1809. un bataillon de ce régiment fut mis au service de la France. Le 30 septembre 1810.1e bataillon fut versé dans la légion hanovrienne (Légion hanovrienne. planche XXI).
2ôo — Infanterie et Régiments éi rangers Uniformes Tirailleurs du Pô Soldats en grande tenue Grenadiers Coupe de l'infanterie légère avec les mêmes changements dans l'uniforme et la coiffure. Les cheveux en queue jusqu'en 1806 (inclus). Épaulettes rouges à franges. Habit En drap bleu avec collet de même ; revers, parements (en pointe), (d'après Dubois de l'étang, il y a à toutes les époques, des parements avec pattes, le tout bleu passe- poilé blanc), retroussis et doublure écarlates; boutons de métal blanc. Poches à trois pointes, en travers, puis en long. Passe- poils blancs au collet, aux revers, aux parements, aux poches et retroussis: grenades blanches sur les retroussis qui au début sont agrafés. Gilet veste En drap blanc jusqu'en 1806; ensuite bleu, toujours avec des petits boutons d'uniforme. Culotte En drap comme l'habit, avec un passepoil blanc ensuite en tricot bleu sans passepoil. Guêtres D'infanterie légère ; noires à galon et gland écarlates en hiver; en toile blanche sans ornement en été. Chapeau Au début, forme de l'infanterie française avec panache retombant en crins rouges, macarons rouges dans les cornes: cocarde française avec ganse blanche et son bouton. Ensuite le schako avec ses transformations: cordelière et plumet rouges; plaque en losange en métal blanc avec une grenade en relief; jugulaires et bord de la visière en métal blanc. Armement Et équipement comme l'infanterie légère; sabre-briquet avec dragonne blanche, gland rouge. Officiers, sous-officiers, caporaux, tambours. Comme ceux de l'infanterie légère avec les couleurs du corps des tirailleurs du Pô. Au début en 1803. les officiers comme les soldats: le chapeau bordé d'un galon argent, macarons argent dans les cornes; hausse- col doré:épaulettes argent.Collet bleu sans ornement; parements rouges sans ornement ; revers rouges sans passepoil. Sabre retenu par un baudrier blanc: gilet blanc; culotte bleue sans ornement. Bottes à la souvarow, galon et gland argent. Fusiliers Même chose, sans épaulette à franges, sans sabre. Au début: chapeau avec pompon écarlate, sans macarons dans les cornes: ensuite le schako d'infanterie légère avec pompon et les ornements de fusiliers. Le schako suit les trans- formations. Pattes d'épaule de drap bleu passe- poilées blancs. Guêtres d'infanterie légère. Voltigeurs (d'après Dubois de l'étang) Exactement comme l'infanterie légère avec des pattes d'épaule bleues liserées de blanc. Plaque en métal blanc sur la giberne avec un cor en relief. Dragonne verte à gland blanc. Cors de chasse blancs sur les retroussis. Ils portèrent toujours le schako, avec pompon et plumet, le tout vert. Corde- lière blanche, plaque blanche en métal avec cor en relief. Guêtres avec ornements blancs. Tambours Comme les soldats. Galon argent au collet, aux revers et au chapeau. Sept galons blancs en chevron sur chaque bras. Bataillon de Westphalie Uniforme rappelant la coupe de l'infanterie prussienne en drap blanc sans gilet apparent. Boutons cuivre. Collet et parements en rond cramoisis: retroussis et doublures cramoisis. Passepoils cramoisis aux pattes d'épaule, aux revers et aux poches Schako à la prussienne.avec devant l'aigle de Westphalie en cuivre.cordelière écarlate (ou cramoisie) avec raquettes et glands tombant sur l'épaule droite. Plumet sans pompon, en laine écarlate, ganse de cocarde blanche avec son bouton. Cocarde française placée sous la ganse. Jugulaires cuivres avec bouton. Sabre-briquet avec dragonne blanche, et son baudrier. Giberne noire, avec sa banderole. Fusil français Guêtres noires ou blanches sous le genou. Sac avec bretelles à la prussienne.en buffle blanc. Capote bleue. Ils portaient aussi la capote en sautoir à la prussienne, sur l'épaule droite, passant sur le sac et sur la poitrine. Bonnet de police (à la dragonne) en drap blanc, galon, passepoils et gland cramoisis Officiers sous-officiers etc.
Légion corse — 261 Légion corse Bataillon des Chasseurs d’Orient Régiment albanais PLANCHE XIX Régiments d'infanterie étrangers au service de la France Légion corse (grenadier) en 1814 Bataillon des chasseurs d'Orient (fusilier) Soldat du régiment albanais Historique Légion corse Au moment de la révolution en 1789 il y avait dans l'île de Corse un régiment provin- cial corse qui lut dissous. Le 12 janvier 1800. on reforme le régiment sous le nom de légion corse. Le 18 avril 1805. il fut réorganisé en cinq bataillons de cinq compagnies par bataillon sous le nom d'infanterie légère corse. Le 10 janvier 1807. cette légion passe au service de l'Italie à Naples sous le nom de « Royal corse ». Puis on reforma dans l'île trois bataillons de chasseurs corses ; ensuite un quatrième en 1809 (planche XIX bis). Licenciés en 1810 et remplacés par un régiment de la Méditerranée qu'on venait de former (voir Régiments de la Méditer- ranée). En 1814 (Première Restauration), le 18 octobre, Louis XVIII crée deux bataillons de chasseurs corses à neuf compagnies dont une de carabiniers (grenadiers). En 1815 (Cent-jours), l'empereur conserve les deux bataillons qui prirent les numéros 3 et 4 (décret du 23 mars 1815 et qui furent chargés de la garde de l'île de Corse. En même temps il rappelait en France les trois régiments d'infanterie française qui y étaient en garnison.
2(12 — Infanterie et Régiments étrangers Bataillon des chasseurs flanqueurs de l’île d'Elbe 11 y avait déjà depuis 1805. trois bataillons francs de l’île d’Elbe. Le 28 avril 1814. après son abdication. Napoléon trouva en arrivant à l’île d’Elbe un bataillon du 35e léger (ancien lvr Régiment de la Méditerranée), il en forma un bataillon sous le nom de « Bataillon des chasseurs flanqueurs de l’île d’Elbe ». Ce bataillon conserve son uniforme d’infan- terie légère. Il y avait encore dans l’île une compagnie de gendarmerie départementale de trois brigades (voir Gendarmerie). Le 28 mai 1814. la garde qui devait accom- pagner l’empereur dans l’île. arriva à l’île d’Elbe. Elle prit le nom de Bataillon Napoléon pour l’infanterie » et d’Escadron Napoléon pour la cavalerie. Régiment albanais Par arrêté du 25 décembre 1807. il y a un régiment albanais, commandé par un colonel.de trois bataillons de neuf compa- gnies chacun soit 3254 hommes. Le 10 mars 1808. on forme dans ce régiment huit compagnies grecques dont trois d’élites. Le régiment servait à la défense des îles ioniennes. Le L'juillet 1809.il fut réorganisé. Il avait un état-major:6 bataillons; 160 officiers: 2934 hommes. L’uniforme était le même qu'avant 1809 (mais rien n’est certain). Le 6 novembre, il fut encore réorganisé (en 1813) à 2 bataillons de 6 compagnies chacun dont une d’élite et 5 de fusiliers. Un colonel. 84 hommes et 2 cornets par compagnie. Bataillon des chasseurs d’Orient Fondé pendant la campagne d'Egypte avec des Grecs puis mélangés avec des Coptes sous le nom de « Légion grecque ». Il vint en France en 1801 avec l'armée qui venait de quitter l'Egypte et prend le nom de « Chasseurs d'Orient ». Il reste en France jusqu'en 1805 puis pendant le reste de l'empire en Italie et dans le Proche-Orient. Au départ d'Égypte le bataillon se compo- sait d'une compagnie de canonniers de 13 hommes : une compagnie de grenadiers de 44 hommes et 6 compagnies de fusiliers. En 1809. le bataillon avait un état-major d'un colonel commandant : un colonel à la suite ;deux chefs de bataillon : un capitaine adjudant-major: un aide chirurgien: un sous- aide: deux capitaines;six lieutenants. En février 1813. il y a 96 hommes. En août 1813. il y a 33 hommes. En août 1814. il y a 32 hommes. Le bataillon est licencié à cette époque. Uniformes Légion corse (1814 a 1815) Soldats en grande tenue, chasseurs Habit-veste Modèle 1812.en drap brun;retroussis bruns sans ornement avec doublure de même; collet vert ou brun avec passepoil vert ; revers bruns à passepoil vert : parements en pointe verts, sans bouton : pattes d'épaule brun passepoil vert : boutons cuivre, poches en long passepoil vert. Chapeau Relevé sur le côté gauche, avec cocarde impériale, ganse blanche avec son bouton cuivre, pompon vert en carotte. Pantalon Long en drap vert, ou en drap brun liseré vert tombant sur les guêtres blanches avec boutons cuivre:souliers noirs. En été long pantalon de toile blanche. Sac À courroies blanches et bretelles en cuir naturel. Capote De drap brun. Probablement pas de sabre. Carabine De chasse, sans baïonnette avec bretelle de cuir naturel. Ceinturon En cuir naturel, avec giberne noire, sans ornement placée sur le ceinturon par- devant : deux pistolets à crosses garnies de fer placés dans un porte-pistolet, attaché à la ceinture des deux côtés de la giberne. Grenadiers en grande tenue, carabiniers Même chose avec ces différences : pompon rouge au chapeau : épaulettes rouges à franges (planche XIX). même ceinturon et giberne. Sabre-briquet avec son baudrier en cuir naturel : dragonne blanche à gland rouge ou entièrement rouge. Voltigeurs Même chose. Pompon jaune au chapeau: épaulettes jaunes à franges: peut-être les passepoils jaunes:dragonne blanche à gland jaune ou entièrement jaune. Officiers Sous-officiers Caporaux Tambours ou autres instruments Notes 11 est certain qu'il a dû y avoir des change- ments dans l'uniforme et la coiffure depuis 18(X) à 1814 (planche XIX bis). Régiment albanais Soldat au début 1807 à 1808 Ils n'ont pas d'uniforme, mais portent leur costume national. Tête rasée autour du front, des tempes et de la nuque, ne laissant qu'un large disque de cheveux longs qui retombent par- derrière et qui sont couverts à leur sommet par un petit fez couleur pourpre avec brode- ries en petits galons or et une houppe en or ou en soie (planche XIX). Guêtres en velours écarlate ou bleu ciel, également galonnées et montant à la naissance du genou. Chaussures tressées et s'adaptant au bas de la jambe comme le cothurne romain.
Légion corse — 263 Une chemise de forte toile blanche ou plutôt une tunique (fustanelle) recouvre un caleçon et tombe comme une large juge au- dessous des genoux. Par-dessus cette jupe, une veste courte et ronde en velours de même couleur que les guêtres, avec tresses en or. serre et dessine la taille. Les manches ouvertes jusqu’au coude se rattachant par une multitude de petits boutons de métal brillant et sont garnies de tresses d'or des poignets au coude. Une longue ceinture en soie ou laine, de couleur éclatante, avec coulants en or. s'enroule autour des reins par-dessus la tunique. Dans cette ceinture deux longs pistolets turcs dont le canon et la crosse sont recouverts par une garniture argent. Un long fusil albanais et un sabre recourbé attaché à la turque. Un pesant caban, tissu de poils de chèvre se porte sur l’épaule gauche. Sans doute l’uniforme change après 1808. Officiers Comme les soldats. En plus deux rangées de boutons d’argent de la grosseur d’un œuf de dinde qui sont montés sur une étroite bande de marocain, laquelle passe par- dessus le cou et retombe en double par- devant jusqu’à la ceinture.Ces boutons sont creux et peuvent s’ouvrir. Bataillon des chasseurs flanqueurs de l'île d’Elbe Le bataillon garde son uniforme d’infan- terie légère jusqu’au 22 février 1815. À ce moment on donne un habit vert aux trois premières compagnies. La quatrième garde l’habit bleu. Bataillon des chasseurs d'orient Coupe et couleur de l’infanterie légère dont il suit les transformations (planche XIX). Le bataillon avait des tambours. Uniformes Voltigeur du régiment corse de 1808 à 1810 Habit de drap brun marron, à petites basques; revers marron modèle 1812: collet ouvert jaune; parements en pointe jaunes; retroussis jaunes. Un passepoil jaune entoure les revers, les parements et les soubises du dos (les retroussis sont agrafés). Boutons cuivre: doublure jaune. Gilet non visible. Culotte en drap brun marron, sans ornement. Guêtres d’infanterie légère, à passepoils et glands jaunes, petits boutons de cuivre (en hiver). Schako ( modèle 1812) avec sa plaque de cuivre du même modèle. Le galon du haut est jaune. Pompon avec houppette, tout jaune. Cheveux courts. Épaulettes (tout jaune) à franges. Baudrier du sabre en buffle blanc. Sabre d’infanterie avec dragonne blanche.gland jaune. Pas de banderole de giberne.celle-ci est attachée par-devant sur un ceinturon blanc, placé sur l’habit. Des deux côtés de la giberne, un porte pistolet avec un pistolet. Sac d’infanterie avec capote bleu ardoise. Après 1812 ils portent sans doute un long pantalon de drap vert ou brun ou de toile blanche. Buffleteries en cuir naturel (planche XÏX). Notes Il y avait sans doute dans le régiment ou légion corse ou infanterie légère corse des grenadiers et des fusiliers de 18 avril 1805 au lüjanvier 1807 où il passe au service de Naples. Planche XIX bis Régiments d'infanterie étrangers au service de la France (d’après Dubois de l'étang) Voltigeur du régiment corse ( 1808 à 1810)
264 — Infanterie et Régiments étrangers Bataillon valaisan Planche XX Hataillon Valaison Soldat fusilier en 1806 Chef de bataillon en 1806 Cornet de voltigeurs en 1809 Fifre de fusiliers en 1809 Tambour de grenadiers en 1809
Bataillon valaisan — 265 Historique Le bataillon Valaisan fut formé à Genève en juillet 1806. Il était composé d'un chef de bataillon avec son état-major ^compa- gnies de fusiliers; une compagnie de grena- diers. une compagnie de voltigeurs; un porte-drapeau (à partir de 1807) ; un caporal tambour, des tambours, des fifres et des cornets pour les voltigeurs, de 4 musiciens avec un chef de musique: en tout 661 hommes. Il passa de suite en Espagne (en Catalogne). Le 16 septembre 1811. il est versé dans le 11e Régiment d'infanterie légère dont il forme le 3e bataillon et prend l'uniforme de ce régiment, et le bataillon Valaisan cesse d'exister. Notes Le Valais depuis 1802 formait une république indépendante dont la capitale était la ville de Sion. En 1811. le Valais est réuni à la France comme département du Simplon. Après l'empire, il devient un des cantons suisses jusqu'à nos jours (voir Schaller: Histoire des troupes suisses au service de la France sous Napoléon Ier)- Uniformes Fusiliers Habit De drapécarlate:collet.reverset parements blancs, ainsi que les pattes de parement, tous passepoilés écarlate: pattes d'épaule écarlates, passepoilées de blanc:retroussis et doublure blancs (on ne voit pas d'orne- ment sur les retroussis qui sont agrafés); poches en travers, passepoil blanc. Veste Et culotte en drap blanc. Guêtres D'infanterie, au-dessus du genou : noires ou blanches selon la saison. Schako A deux cordelières simples avec glands et raquettes, sans jugulaire et visière démon- table : pompon sphérique, cocarde française: aigle couronnée en cuivre sur le devant (le pompon peut être rouge.bleu ou vert). Les boutons D'uniforme sont en cuivre avec l'inscrip- tion au centre : « Bataillon Valaisan ». à l'entour « Empire français ». Capote Bleue impériale. Armement Et fourniment de l'infanterie française:pas de sabre. Bonnet de police Écarlate, galon, passepoil et gland blancs. En été ils ont aussi le long pantalon de toile blanche ouvert en bas sur des bas de coton blanc et souliers noirs à boucles de cuivre. Les caporaux Ont les galons blancs placés comme dans l'infanterie. Les sous-officiers Ont les galons en or selon le grade comme dans l’infanterie. Les officiers Comme les soldats, avec les épaulettes et les ornements en or; les ornements or au schako: bottes à retroussis. Les tambours et fifres Comme les soldats, mais habit bleu impérial avec galons de livrée sur les manches, en chevron ; pattes d'épaule bleues impériales, passepoil écarlate: nids d'hirondelle écarlates avec un galon or; pompon sphérique en laine bleue. Grenadiers Même habit que les fusiliers, avec grenades rouges sur les retroussis. Même schako avec les cordelières rouges (on donne aussi aux grenadiers un bonnet à poil, mais rien n'est certain). Avec la transformation du schako, celui-ci a une visière de cuir noir bordé de cuivre:cordelière rouge avec une raquette et gland : galon rouge en haut et sur le bourdalou: petite ganse blanche avec bouton sur la cocarde : pompon sphérique et plumet rouges: cocarde française. Épaulettes blanches, à franges. Même gilet, même culotte, mêmes guêtres. Sur le gilet, trois petits boutons sur les pattes des poches Sabre-briquet; dragonne blanche à gland rouge. Capote bleue impériale. Même armement et fourniment. Les caporaux Ont les mêmes galons que les caporaux fusiliers Les sous-officiers Comme les grenadiers, galons du grade en or: épaulettes blanches et dragonnes comme les sous-officiers de l'infanterie de ligne. Les officiers Même chose que les officiers de fusiliers avec les attributs de grenadiers:schako avec ornements or. Les tambours Comme les tambours de fusiliers avec les attributs de grenadiers. Voltigeurs Même uniforme que les fusiliers, avec épaulettes à franges vertes, tournantes jaunes, corps rouge. Cors jaunes sur les retroussis. Sabre-briquet à dragonne blanche, gland jaune. Schako, comme les grenadiers, galon du dessus et bourdalou jaunes; cordelière, raquette et gland jaunes:pompon sphérique rouge surmonté d'un plumet : 2/3 du bas vert : 1/3 du haut jaune. Petite ganse jaune, avec bouton sur la cocarde. Les caporaux Ont les galons blancs, mais il y a un modèle à Lausanne où ils sont aurore. Les sous-officiers Comme les voltigeurs avec les galons or. Les officiers Même chose que les voltigeurs avec les épaulettes et les ornements or. Cornet de voltigeur Habit bleu impérial avec galons de livrée sur les bras. Schako avec ornements jaunes, plumet cordelière et tous les ornements comme les voltigeurs sans le plumet, pompon sphérique vert. Épaulettes vertes à franges tournante rouge. Cornet à cordon vert. Au début des nids d'hirondelle. Fusil, sabre-briquet à dragonne blanche, gland jaune. CheJde bataillon Comme les fusiliers avec tous les ornements or. Plumet blanc sortant d'une tulipe dorée. Épaulettes or du grade. Bottes à l'écuyère. Épée à dragonne or. Ceinturon de velours noir à dents de loup or (l'épée a une poignée en ébène). On représente aussi le ceinturon et le porte- épée en cuir rouge. Gants, demi-crispin chamois. Housse et chaperons probablement rouges, galons or. Notes L'uniforme pour tous, suit les règles et les transformations des régiments d’infanterie français.
Légion hanôvrienne Historique Vers la fin du Consulat, le général Mortier, commandant en chef l'armée de Hanovre, leva la légion hanôvrienne de 1340 hommes. En 1804. elle se composait d'une compagnie d'infanterie (fusiliers).de chasseurs à cheval et de guides (Guides du général Mortier). Le 30 septembre 1810. la légion s'augmenta du bataillon de Westphalie qui prit l'uni- forme de l'infanterie de la légion et forma un régiment, avec grenadiers, voltigeurs et fusiliers. Les chasseurs à cheval deviennent aussi un régiment. Le 9 août 1811. l'infanterie de la légion fut incorporée dans les 127.128.129 régiments d'infanterie de ligne et dans le 3l Régiment d'infanterie du Grand-duché de Berg dans les régiments de Prusse et dans celui d'Isem- bourg (planches II et IV). Le régiment de cavalerie fut versé dans le 1" Régiment de hussards et dans le 9e Régiment de chevau-légers. La légion fit les campagnes d'Espagne et de Portugal. Uniforme Grande tenue pour toutes les compagnies Coupe de l'infanterie de ligne française, avec petites guêtres sous le genou. Boutons en métal blanc, plats avec légende horizon- talement « Année du Hanovre ».ct comme exergue « Légion Hanôvrienne «.(Certains documents donnent des boutons bombés.) habit écarlate à petites basques. Collet (fermé), revers (carrés), parements, pattes de parement, passepoils des poches, le tout bleu roi. Doublure et retroussis blancs. Capote de drap gris. Gilet et culotte de drap blanc. Armement et équipement français. Cocarde française. Grenadiers Bonnet à poil à plaque de cuivre repré- sentant les armes de Hanovre: calotte écarlate avec croix blanche : cordelière blanche à une raquette et gland: plumet écarlate:cocarde impériale. Sabre-briquet avec sa dragonne blanche à gland rouge. Épaulettes blanches à franges, passants blancs sur drap écarlate ; grenades rouges sur les retroussis. Planche XXI Légion hanôvrienne (1804 a 1811) Voltigeur, grande tenue, 1810 Officiers de voltigeurs et de grenadiers, 1810 Grenadier, grande tenue, 1810 Voltigeurs Schako à jugulaires en métal blanc: corde- lière blanche à deux raquettes et glands; plumet vert sans pompon; la plaque du schako en cuivre de forme ovale représen- tant les armes du Hanovre. Sabre-briquet avec sa dragonne verte. Épaulettes vertes à franges. Cors verts sur les retroussis. Fusiliers Même schako avec un pompon : pattes d'épaule en drap écarlate à passepoil blanc. Pas de sabre. Officiers Dans toutes les compagnies, comme les soldats et comme les officiers d'infanterie français. Épaulettes, ornements, hausse-col en argent : un galon argent sur le haut du schako. Sabre d'officier d'infanterie, ornements et dragonne argent : bottes à retroussis. Officiers montés Comme dans l'infanterie de ligne française avec la housse et les chaperons en drap écarlate, galonnés argent. Sous-officiers Suivent la règle des sous-officiers d'infan- terie de ligne français avec les galons argent. Caporaux Dans chaque compagnie, comme les soldats avec les galons en Tambours, cors, etc. Bonnet de police comme les régiments d'infanterie, en drap rouge, ornements bleus (argent pour les officiers) et passepoils et gland bleu et argent pour les sous-officiers. Notes Il est probable que ce régiment suivit les modes et transformations des autres régiments de ligne français.
Légion hanôvrienne — 267 Planche XXII Légion hanôvrienne (1804 a 1811) Chasseurs à cheval (cavalerie) Uniforme Soldats en grande tenue Habit veste En drap vert foncé : pattes d'épaule vertes, rectangulaires, sans passepoil. Petites basques à retroussis jaunes : doublure jaune : collet ouvert jaune sans passepoil ; parements en pointe jaunes sans passe- poil. Culotte De peau, jaune. Schako Noir, visière bordée de cuivre Jugulaires cuivre : pompon sphérique vert : plaque ovale en cuivre avec les armes de Hanovre: cocarde française : pas de cordelière. Bottes Sous le genou, sans ornement, éperons cuivre. Gants A crispin. jaunes. Ceinturon De cuir jaune, s'attachant sur l'habit veste au moyen d'une plaque de cuivre, rectan- gulaire sans ornement : le ceinturon en une pièce avec deux bélières jaunes. Boutons De cuivre, avec exergue pareille à celle de la légion à pied. Sabre Droit à fourreau de fer. poignée cuivre: dragonne de buffle jaune. Mousqueton Attaché par un porte-mousqueton en cuir jaune. Giberne De cavalerie, avec sa banderole de buffle jaune. Harnachement Cheval gris pommelé. Le harnachement de la tête est celui de la grosse cavalerie et le poitrail de la cavalerie légère, avec cœur en acier. Schabraque en peau de mouton blanche avec dents de loup jaunes. Etrivières et étriers noirs. Porte manteau rond, vert avec galon jaune, courroies noires. Cheveux Courts: moustache. Bonnet de police À la dragonne en drap vert, ornements jaunes.
268 Infanterie ei Régiments étrangers Régiment des chevau-légers du duc d’Aremberg Planche 1 Régiment des chevau-légers du duc d'Aremherg 1806 à 1808 1. Projet d'uniforme vu par l'empereur 2. Projet d'uniforme vu par le duc d’Aremberg et d'après les affiches de recrutement
Régiment des chevau-légers du duc d'Aremberg — 269 Historique Le duc Prosper d'Aremberg (fils d'Auguste d'Aremberg duc et comte de la Mark) né en 1783, fut chargé par Napoléon de former un régiment en 1806. Le duc avait à cette époque vingt-trois ans. Il fut blessé et fait prisonnier des Anglais, en Espagne le 28 octobre 1811 à l'âge de vingt-huit ans. Le régiment prend à son début le nom de « Régiment de chevau-légers du duc d’Aremberg ». Il fut formé le 30 septembre et pendant le mois d'octobre 1806 à Liège (Belgique) avec des volontaires Wallons sans aucune instruction militaire. Il comprenait quatre escadrons avec 40 officiers, un quartier-maître et des chirur- giens. Le duc était colonel de son régiment. En 1807. le régiment se trouvait à Hambourg et faisait partie du corps d'armée du prince de Ponté-Corvo (Bernadotte). C'est là que le bourgeois de Hambourg dessina les uniformes du régiment et de tant d'autres sujets militaires. En 1807, on ajoute un cinquième escadron, composé d'Allemands qui avaient déjà servis dans les armées prussiennes. En 1808 (le 29 mai) le régiment devient, le 27. régiment de chasseurs à cheval français. Il comprenait des Belges,desAllemands et des Français et le duc d'Aremberg comme colonel. En juin 1808. le régiment fut envoyé en Espagne où il resta jusqu'en 1814. En 1813. trois escadrons furent formés en France avec les boutons et ornements blancs, comme tous les chasseurs. Ces trois escadrons firent les campagnes de 1813 et de 1814 et furent supprimés à la lrc Restau- ration en 1814. ainsi que tout le régiment. Les l1' et 2e escadrons furent versés au T régiment de chasseurs à cheval : les 3e,4e et 5e escadrons furent versés au 4e régiment de chasseurs à cheval. Les Belges et les Allemands qui en faisaient en plus grande partie furent licenciés et renvoyés dans leurs pays d'origine. Notes Le duc d'Aremberg devient plus tard prince. Notes générales sur P uniforme Dans le régiment des chevau-légers du duc d'Aremberg il n'y eut jamais pour les hommes de culotte à la hongroise, ni de bottes à la hussarde, mais les officiers en portaient. Le pantalon était pour tous le charivari sans basane entre les jambes, avec une bande amarante et des boutons à la hussarde en cuivre. il n’y eut pas non plus à la taille (avec la tenue à la hussarde ) de ceinture comme les hussards ni de pelisse, bien qu'on en voie dans les collections alsaciennes et dans Bucquoy. Les boutons de l'uniforme comme les hussards en cuivre ; tous les ornements, buffleterie et gants à crispin jaunes. Les officiers, lorsque les hommes ont l'habit à la Kinsky ont l'habit long des chasseurs et les épaulettes du grade en or; les boutons et les ornements dorés. Les brigadiers sont comme les soldats avec les galons jaunes en A. Les sous-officiers de même avec les galons du grade en or. Il y avait aussi une compagnie d'élite à partir de 1807. Pour tous, le bonnet de police ne ressem- blait pas aux bonnets français (planche IV. n°7et 8). On voit dans certains documents les hommes armés d'une lance, avec flamme amarante et blanche mais Bucquoy n'en parle pas. Le régiment porta deux uniformes diffé- rents : celui avec l'habit à la Kinsky et celui à la hussarde, en dolman dans certains escadrons. L’habit à la Kinsky fut porté de 1806 à 1808. L'uniforme à la hussarde fut porté de 1807 jusqu'en 1814 en Espagne lorsque le régiment fut devenu le 27e chasseurs à cheval français. En 1806. avant la création du régiment l'empereur envisageait un uniforme très simple copié sur les chasseurs à cheval français,sans ornement au schako.sans selle, sans chabraque. avec une seule bride (planche I. ri 1 ). mais le duc qui recrutait son régiment avec des volontaires voulait que ceux-ci fussent séduits par l'uniforme. Par l'affiche de recrutement on voit que l'uniforme était beaucoup plus riche,genre hussard (planche I.n° 2). Ces deux projets ne furent pas appliqués. Ce fut un autre uniforme que portèrent les premiers hommes qui furent habillés. Ceci d'après un inventaire daté du 19 décembre 1807 et les dessins du Bourgeois de Hambourg. Cet uniforme se composait, en grande tenue, d'un habit vert à la Kinsky avec le pantalon vert à bande amarante et boutons de cuivre et du schako avec plumet amarante; tous les boutons à la hussarde en cuivre; les buffleteries et gants à la crispin jaunes (planche II). Peu après, mais dans certains escadrons, les hommes commencèrent aussi à porter l'uni- forme à la hussarde avec la sabretache d’après l'idée du Duc (planche III bis). Ce fut cet uniforme que portèrent les hommes en Espagne quand le régiment de chevau- légers devint le 27e Régiment de chasseurs. La sabretache des soldats était de drap amarante bordée d'un galon de drap jaune avec.au milieu l'aigle impériale couronnée, en drap jaune et les courroies jaunes à boucles de cuivre. Certains documents donnent aux chevaux du régiment, une peau de mouton noire et un croissant de sous- gorge. ayant la forme d'un 8, en cuivre, ouvert par le bas (planche IV, n° 6). En 1807 on ajoute un escadron (le 5e) qui porte le même uniforme que les autres escadrons (à la hussarde), mais la cocarde française est remplacée par une cocarde aux couleurs d'Aremberg, rouge et jaune (planche III et planche IV. n° 5). La giberne et la sabretache portent les armoiries du duc (de gueule rouge écarlate à trois fleurs de néflier d'or). Les fleurs sont brodées en or sur la sabretache et probablement en cuivre sur la giberne. Le 29 mai 1808 le régiment du duc d'Arem- berg devient le 27e Régiment de chasseurs à cheval français et part en Espagne avec la tenue à la hussarde.
’7<> - iM AMIiKII I I Kl GIMISIS ÉTRANGERS Uniforme (projet) selon l'idée de l'empereur Habit Comme les chasseurs français en drap vert : collet, parements, passepoils et doublure amarante : poches en long, passepoilées amarantes: pattes d’épaule vertes, passe- poil amarante: boutons en cuivre modèle des chasseurs pour tout l'uniforme. Pas de gant. Giberne noire sans ornement. Gilet Amarante; boutons cuivre. Pantalon Charivari vert avec basanes noires, galon vert sur le côté avec boutons d’os blancs. Schako Modèle chasseurs, mais sans aucun ornement : cocarde française, retenue par une ganse en V très écartée jaune et un bouton. Buffleteries En cuir naturel jaunâtre (sans doute cuir de Hongrie). Harnachement Pas de selle (des coussins formés au modèle exécuté à Paris). Manteau roulé sur l’enco- lure du cheval avec courroies jaunâtres (sans doute cuir de Hongrie). Un surfaix de cuir noir. Étriers en fer brun avec étrivièresen cuir de Hongrie. Pas de chabraque. une seule bride de mors. Porte manteau vert bordé d’un galon amarante sans ornement et attaché par des courroies en cuir de Hongrie. Toutes les boucles noires, un licol en corde naturelle. Armes Un sabre modèle chasseurs à cheval à fourreau de fer. poignée cuivre, dragonne jaune. Un mousqueton tenu par un porte- mousqueton jaune. Giberne avec sa bande- role jaune (planche l.n 1). Brigadiers Comme les soldats avec les galons de laine jaune en V. Sous-officiers De même, avec galons du gradé en or. Officiers Comme les soldats et les officiers de chasseurs avec épaulettes du grade en or. Il n’est pas fait mention des trompettes. Uniforme (projet) voulut par le duc d'Aremberg et d'après les affiches du recrutement (planche I, n° 2) Dolman De drap vert, à la hussarde, avec cinq rangs de boutons, tous les ornements jaunes, boutons cuivre à la hussarde, collet ouvert et parements en pointe, le tout amarante. Pattes d’épaule amarante liserées vert (la patte devait être verte, liserée amarante). Pas de ceinture ni de pelisse. Charivari Vert, bande amarante, boutons de cuivre. Schako Modèle chasseurs, cocarde française avec ganse en V et bouton. Deux cordons simples jaunes se terminant par des raquettes et glands jaunes. Visière en cuir noir. Plaque de cuivre devant, avec une aigle. Jugulaire en cuivre avec son bouton. Plumet avec un pompon sphérique amarante. Gants À crispin jaunes. Buffleterie Jaune. Une sabretache amarante, avec galon et aigle en drap jaune courroies jaunes. Harnachement Comme les chasseurs, avec porte manteau vert bordé d’un galon amarante avec pour ornement deux lettres entrelacées C L en noir (ce qui veut dire Chevau-légers). Chabraque En peau de mouton noire sans dents de loup. Même armement que dans le modèle de l’empereur. Dragonne Jaune au sabre. Notes On représente aussi le ceinturon, bélières et courroies de sabretache en cuir noir. Uniforme qui fut sûrement porté car un inven- taire du 19 décembre 1807 en donne tous les détails (planche 11) Soldat en grande tenue Habit veste (Dit à la Kinsky) en drap vert à petits pans et boutonnant devant comme le surtout. Tous les boutons cuivre, modèle chasseurs. Collet ouvert vert, avec sur le devant de chaque côté, un écusson amarante avec un bouton de cuivre (planche IV. n 12). Parements en pointe verts, passepoil amarante. Sur le devant de l’habit un passe- poil amarante. Retroussis amarante sans autre ornement qu’un bouton qui retient les retroussis à la place d’agrafe. Doublure amarante (planche IV. n 13). Pattes d’épaule vertes, passepoil amarante. Gilet Amarante, sans manche ni poche:caché par l’habit. Charivari Vert, avec galon amarante à boutons cuivre, sans basane de cuir. Schako Même schako que le modèle voulut par le duc d’Aremberg mais le plumet peut être vert, sans pompon, ou bien 2/3 du bas vert : 1/3 du haut écarlate. Gants À crispin jaunes. Toutes les buffleteries jaunes. Harnachement De chasseurs à cheval avec peau de mouton noire à dents de loup amarante. Porte manteau vert, galon amarante et dans le milieu du rond vert une aigle non couronnée découpée en drap amarante. Armes, Mousqueton de hussard avec porte mousqueton jaune. Giberne de chasseur. Sabre à fourreau de fer. poignée cuivre, dragonne jaune. Pistolets. Soldats en petite tenue Même chose, mais sans ornements au schako, ni plumet et au cheval le licol en plus. Manteau vert sans bouton, mais du modèle n 2 avec manches qui ne fut porté par l’armée française qu’après 1812 (planche III). Bonnet de police spécial (planche IV. n 7).
Régiment des chevau-légers du duc d’Aremberg — 271 Brigadiers Dans toutes les tenues, comme les soldats avec les galons de laine jaunes en A. Sous-officiers Dans toutes les tenues comme les soldats avec galons du grade en or. Officiers en grande tenue Lorsque les hommes portèrent l’habit veste à la Kinsky. les officiers portaient l'uniforme des officiers de chasseurs à cheval. Habit A pans longs et agrafés, retroussis amarante avec un cor de chasse brodé or; dans le dos deux soubises vertes passepoilées amarante remplacent les poches (planche III(.collet ouvert amarante passepoilé vert. Revers verts passepoil amarante. Parements en pointe amarante, avec un bouton sur le parement et un au-dessus. Tous les boutons dorés, modèle hussards. Épaulettes Or du grade. Galons sur les manches, du grade et ornements or. Gilet Amarante, boutons dorés, sans poche. Culotte Comme les officiers de chasseurs, avec galons du grade en or sur les cuisses, galon or sur le côté. Bottes A la hussarde, passepoilées or et gland or. mais ils pouvaient aussi porter le charivari, sans entrejambe comme les soldats avec boutons dorés. 11 n'y a pas de sabretache (Colonel et officier, planche III). Gants Simples blancs ou jaunes. La banderole de giberne en cuir noir, avec boutons et ornements dorés, bordée d'un petit galon or. Giberne en cuir noir, bordée de cuivre doré (modèle chasseurs). Ceinturon et bélières en cuir noir bordé or avec ornements dorés. Schako comme les soldats avec, dans le haut un galon or.cocarde française.surmontant la plaque rectangulaire de cuivre doré ornée d'une aigle impériale. Plumet comme les soldats. Sabre, à fourreau de fer. bagues en cuivre doré : poignée cuivre ; dragonne or. Pisto- lets. Harnachement, comme les officiers de chasseurs. Officiers en petite tenue Le charivari Comme les soldats. Le porte giberne Et la giberne recouverts d'un étui en cuir amarante avec boutons cuivre attachant tout le porte-giberne. Schako Sans ornement, avec la plaque devant, la cocarde et un galon or entourant le dessus du schako. Manteau Comme les soldats (planche III ). Bonnet de police Spécial (planche III et planche IV.n 8). Trompettes en grande tenue (Planche II) Coiffure À la polonaise (schapska plat) en drap amarante cannelé, avec la cocarde française sur le côté gauche. Dans le bas. entourant la coiffure, un galon vert surmonté d'un petit galon or: visière en cuir noir bordée de cuivre: pas de jugulaire. Sur le devant, une corde- lière verte avec un gland de même tombant à droite et sans raquette (planche IV. n° 9). Dolman Amarante,sans ceinture et à trois boutons horizontaux;collet ouvert vert, avec galon or: parements en pointe verts.galonné or, avec un bouton sur le parement. Charivari Comme les soldats. Trompette Cuivre avec cordon et glands verts. Gants simples blancs. Une banderole de giberne En buffle blanc.giberne comme les soldats. Ceinturon De cavalerie légère en buffle blanc ainsi que les bélières. Pas de sabretache. Sabre Comme les soldats;dragonne blanche. Harnachement Comme les chasseurs. Peau de mouton blanche à dents de loup amarante. Surfaix noir. Étrivières en cuir de Hongrie:étriers de fer noirci. Selle à la hussarde avec cuivre au troussequin. Porte manteau comme les soldats. Compagnies d'élite Soldats en grande tenue Comme les soldats, mais avec colback noir: plumet écarlate flamme écarlate à gauche, avec passepoils et glands jaunes: deux cordons simples par-devant.se terminant à droite par deux raquettes et gland, le tout jaune: pas de jugulaire (planche IV,n° 10). Epaulettes écarlates à franges. Brigadiers et sous-officiers De même avec les galons et épaulettes du grade. Officiers en grande tenue Comme des officiers des compagnies ordinaires avec colback noir, à jugulaire de cuir noir, sous le colback. s'attachant par une boucle de cuivre à gauche. Par-devant, un cordon simple en or. sans raquette ni gland. Plumet écarlate. Flamme amarante à droite avec passepoil et gland or (planche IV.n° 11). Petite tenue pour tous Pas de plumet, ni ornement au colback. suit la règle ordinaire. Les officiers ont le porte- giberne et la giberne recouverts d'un étui en cuir amarante, se fermant par des boutons de cuivre. Trompettes Notes Il y avait aussi à la même époque, une tenue à la hussarde, avec le dolman et la pelisse. C'est la tenue que portait le régiment quand il devint le 27e chasseurs à cheval français à son entrée en Espagne en 1808.
272 — Infanterie et Régiments étrangers Planche 11 Régiment des chevau-légers du duc d'Aremberg 1806 à 1808 Trompette en grande tenue (d'après le bourgeois de Hambourg) Soldat en grande tenue en habit à la Kinsky Soldat de la compagnie d'élite, en grande tenue, en habit à la Kinsky (même chose avec l'habit à la hussarde) Notes Le portemanteau des trompettes est comme celui des soldats. Le trompette n'a que trois rangs de bouton sur le devant du dolman. La coiffure du trompette change aussi en 1808. Régiment des chevau-légers du duc d'Aremberg 1806 à 1808 Le duc d'Aremberg en colonel de son régiment de 1806 à 1808 Notes Les hongroises des jambes ne sont pas celles du grade, c'est un ornement de fantaisie. 11 avait aussi un pantalon charivari comme les soldats. Brigadier du & escadron Notes D'après Bucquoy. cet uniforme n'est pas exact, le 5e escadron aurait porté depuis sa création en 1807. le dolman. mais la sabre- tache et la giberne aux armes du duc d'Aremberg. ainsi que la cocarde aux couleurs d'Aremberg sont exactes. Officier en manteau et en bonnet de police Pas de boutonnières sur le manteau ni de boutons. Officier en grande tenue, avec le charivari Lorsque les hommes ont l'habit veste à la Kinsky.
Régiment des chevau-légers du duc d’Aremberg — 273 Planche III bis Régiment des chevau-légers du duc d'Aremberg ( 1806 à 1814) Soldat en 1807 (d'après Kniitel) Notes La lance n’existe pas sur les documents de Knôtel elle n’a sans doute jamais existée. Officier du 27e Chasseurs en habit veste de 1813 à 1814, des trois escadrons formés en France en 1813. tandis que le régiment était en Espagne avec l'habit à la hussarde. Cors de chasse brodés argent sur les retroussis. Soldat du 27' Chasseurs en tenue d'écurie de 1813 à 1814, des trois escadrons formés en France en 1813. tandis que le régiment était en Espagne. Notes A cette époque la couleur distinctive du régiment est rouge garance.
274 — Infanterie et Régiments étrangers PlANCHE IV I. Sabretache du 5e escadron en 1807. 2. Sabretache portée par les quatre premiers escadrons. 3. Porte manteau voulu par le duc d’Aremberg. 4. Porte manteau qui fut porté. 5. Cocarde aux couleurs du duc d’Arem- berg qui fut portée par le 5e escadron en 1807. 6. Croissant de cuivre de sous-gorge du cheval (d'après certains documents). 7. Bonnet de police de soldat (casquette avec visière). 8. Bonnet de police d'officier. 9. Coiffure des trompettes de 1806 à 1808. 10. Colback de soldat de la compagnie d’élite. 1 I. Colback d’officier de la compagnie d’élite. 12. Collet de l’habit à la Kinsky de soldat. 13. Retroussis de l'habit à la Kinsky de soldat.
Grand-duché de Clèves Berg — 275 Grand-duché de Clèves Berg PLANCHE I Grand duché de Clèves B erg 1806 à 1813 Infanterie en 1812 (quatre régiments, d'après Kniitel) Grenadier en grande tenue d’hiver Officier de fusilier en grande tenue Fusilier en grande tenue d'été Voltigeur en grande tenue d'été Cocarde du duché
iyf> — Infanterie f.i Régiments étrangers Grand-duché de Clèves Berg de 1806 à 1813 Historique Formé en 1806 par Napoléon (duchés de Berg et de Clèves réunis sous le nom de Grand-duché de Berg):capitale Düssel- dorf. Murat devint grand-duc de Berg en mars 1806 et entre à Düsseldorf le 24 mars 1806. Il reste duc de Berg jusqu'au 3 mars 1809 époque où il devient roi de Naples. A partir du 3 mars 1809. le grand-duché fut placé sous la suzeraineté du prince Napoléon Louis (fils aîné de Louis Bonaparte roi de Hollande). Le grand-duché reste à la France jusqu'au 25 novembre 1813.époque où il fut occupé par les alliés. Il fut annexé à la Prusse jusqu'à nos jours ( 1952). Le grand-duché avait des régiments d'infan- terie, deux de cavalerie et en 1812:5 compa- gnies d'artillerie à pied, formant un bataillon: des sapeurs mineurs pontonniers et 100 gendarmes. Pendant la campagne de Russie en 1812. l'armée de Berg était composée d'une division, commandée par le général Damas, comprenant 8 bataillons d'infanterie; quatre régiments d'infanterie de Hesse- Darmstadt: le 2‘ Régiment de chevau- lanciers de Berg et les chevau-légers de Hesse-Darmstadt. Infanterie Historique En 1806 il y a un régiment qui d'après le décret de Posen du 11 décembre 1806 fut nommé régiment de Westphalie. Le 3 janvier 1809. un bataillon de ce régiment fut mis au service de la France. Ce régiment fut remplacé par un régiment du grand-duché de Berg (planches 1 et 11) organisé et armé comme les régiments français mais portant la cocarde du grand- duché blanche et rouge. Ce régiment se nommait régiment du prince Joachim. Le 6 janvier 1808. il reçut quatre drapeaux, un par bataillon, et partit en Espagne. Après le départ de Murat, il y a quatre régiments d'infanterie jusqu'en 1813. Le 20 novembre 1813. un décret devait réunir le 1er Régiment d'infanterie et le 1er bataillon du deuxième Régiment pour former un régiment à la solde de la France sous le nom de régiment de Berg. Ce décret ne fut pas exécuté car cinq jours après le 25 novembre 1813 tous les régiments étran- gers au service de la France furent désarmés. Le 25 novembre 1813. le duché de Berg est occupé par les armées alliées et les régiments de formation française dispa- raissent. Infanterie Uniformes Régiment de Westphalie (1806 à 1808) Équipé à la prussienne. iCT Régiment du grand-duché de 1808 à 1813 Fusiliers en grande tenue Habit Blanc, à petites basques agrafées:collet échancré;revers à la polonaise (planche 1). Boutons cuivre. Collet, revers, parements bleu ciel, passepoilés blanc. Retroussis et doublure bleu ciel, sans ornement. Pattes de parement, blanches, passepoilées bleu ciel. Pattes d'épaule (à la française) blanches, passepoilées bleu ciel. Poches en travers passepoilées bleu ciel. Gilet De drap blanc, non visible. Culotte Blanche, à petit pont. Schako De fusilier français (il suit les transforma- tions de l'armée française) mais avec la cocarde du grand-duché (un lion,surmon- tant le numéro du régiment). Jugulaire avec son bouton cuivre : pompon rouge ou bleu : cordelière blanche à deux raquettes et glands. Guêtres Sous le genou; blanches ou noires selon la saison. Capote Gris beige. Sabre-briquet Avec dragonne blanche, gland bleu ciel. Le reste, armement et équipement français. Voltigeurs en grande tenue Même chose. Plumet et cordelière verts, sur le schako. Épaulettes vertes à franges. Dragonne blanche.gland vert (planche I). Grenadiers en grande tenue Même chose mais bonnet à poil sans plaque devant;cordelière et glands blancs avec deux raquettes: calot rouge à croix blanche. Jugulaires (sans bouton) en cuivre: plumet rouge : cocarde du grand- duché (planche I). Épaulettes rouges à franges. Dragonne blanche, gland rouge. (Le bonnet à poil disparaît comme dans l'infanterie française et est remplacé par un schako modèle français avec cocarde du grand-duché.) Officiers en grande tenue Dans chaque compagnie.comme les soldats avec les ornements et les épaulettes du grade en or, mais l'habit est du modèle français, échancré sur la poitrine, avec basques longues. Gilet blanc, dont on voit quatre petits boutons en cuivre doré. Bottes sans ornement. Sabre d'officier, retenu par un baudrier blanc. Plus tard, ceinturon à la ceinture avec plaque rectangulaire en cuivre doré. Les officiers de fusiliers ont le chapeau (porté en colonne) à la place du schako, tout noir, avec ganse or et son bouton, cocarde du grand-duché: un pompon sphérique rouge ou bleu; macarons or dans les cornes (planche 1). Officier en petite tenue Pour tous: Chapeau Comme les officiers de fusiliers sans pompon (planche 11).
Grand-duché de Cif.ves Berg — 277 Surtout Gris brochet, arrondi sur la poitrine, laissant voir le gilet de drap blanc. Boutons dorés. Collet ouvert bleu ciel. Parements en pointe bleu ciel avec deux petits boutons sur le parement. Basques agrafées, retroussis bleu ciel, sans ornement. Doublure bleu ciel. Culotte De drap gris comme le surtout. Épaulettes or du grade. Bottes A la hussarde, sans ornement. Épée A poignée et bout dorés, portée en bandou- lière par un baudrier blanc étroit, dragonne d’épée en or. Musiciens Chapeau Même chapeau que les officiers en petite tenue, mais porté en bataille. Ganse, bouton et macarons argent. Surtout (Cachant le gilet) bleu ciekcollet de même ouvert.avec un galon argent :gros boutons argent : doublure et retroussis bleu ciel : parements en pointe bleu ciel, avec un galon argent et deux petits boutons sur le parement : trèfles d’épaule argent sur fond bleu ciel. Culotte De drap blanc à petit pont. Bottes A la hussarde sans ornement. Épée Sans dragonne;poignée et bout argentés. Ceinturon Blanc, passant dans le pont, avec porte-épée blanc (planche II). Sapeurs Bonnet A poil de grenadier français, sans plaque devant.ni cocarde;cordelière à une raquette et gland blanc: calot rouge avec grenade blanche ; plumet écarlate. Uniforme Comme les soldats (grenadiers);haches en drap rouge cousues sur les bras. Sac et capote. Tablier Couvrant le devant de la poitrine, il est blanc, bordé (dans le bas et sur les côtés à partir de la taille) extérieurement d'une bande de peau d’agneau noire et intérieu- rement et à partir de la peau d’agneau d’un galon blanc, puis un rouge, puis un blanc puis un bleu ciel. Porte giberne Baudrier et ceinturon comme les sapeurs d’infanterie français (le ceinturon est à plaque de cuivre, sur le tablier et l’habit ). Gants Blancs à crispin. Mousqueton Sabre (modèle briquet, mais plus grand) à dragonne blanche, gland rouge. Hache, modèle de l'infanterie française (planche II). Sous-officiers Comme les soldats, dans chaque compa- gnie. avec les galons du grade en or. placés comme dans l’infanterie de ligne. Suit la règle des sous-officiers français. Caporaux Comme les soldats, avec les galons de laine du grade placés comme dans l'infanterie de ligne. Artillerie à pied Comme l'artillerie française (fond bleu). Habit à collet ouvert ; revers bleus, passe- poilés écarlate (modèle 1812): pattes d'épaule bleues liseré écarlate;parements écarlates sans passepoil : pattes de parement rectangulaires bleu liseré écarlate. Boutons cuivre. Schako sans plaque devant:corde- lière à deux raquettes:pompon sphérique rouge Jugulaire de cuivre avec son bouton : cocarde du grand-duché. Chevrons de cuir noir verni sur les deux côtés; bourdalou noir verni. Visière de cuir noir sans bordure. Fourniment blanc. Armement de l’artillerie française. Officiers - sous-officiers Comme les soldats avec les attributs du grade en or. Caporaux Comme les soldats avec les galons de laine comme dans l’artillerie française. Sapeurs, mineurs, pontonniers Uniforme analogue à celui du génie français, cocarde du grand-duché. Cent gendarmes Uniforme, modèle français avec la cocarde du grand-duché. Cavalerie Historique Murat avait eu comme presque tous les généraux un corps spécial de guides à cheval (Gardes de Murat) pendant la campagne d’Italie (Guides de Murat.classeur...).Cette garde fut versée avant 1806 dans les chasseurs à cheval de la garde impériale dont elle prit l’uniforme. Elle était composée de deux compagnies (103 hommes en tout). Le général Damas commence en 1806 l’organisation de l’armée bergeoise. mais ce n’est qu’en 1808 que fut formé le 1er Régiment de cavalerie sous le nom de « chevau-légers du grand-duché de Berg ». L’uniforme et sa couleur (ventre de biche) furent dessinés par le général Lejeune (planche III). mais cet uniforme ne fut jamais porté. Murat copia cet uniforme sur celui des chevau-légers polonais du début (planche IV). Ce F' Régiment fut créé par le décret du 21 mai 1807 à quatre escadrons de deux compagnies de 87 hommes plus une compagnie de dépôt. Il comprenait un état-major composé d’un colonel, un major, un capitaine d’habillement, un quartier-maître, un officier payeur, un chirurgien-major, un écuyer, un artiste vétérinaire (parcompagnie).un adjudant sous-officier, un trompette major et les maîtres ouvriers. Chaque escadron était commandé par un chef d’escadron. Chaque compagnie avait un capitaine, deux lieutenants, un sous- lieutenant. un maréchal des logis chef, quatre maréchaux des logis, un fourrier, huit brigadiers, deux trompettes et 67 soldats. En tout 83 hommes et 4 officiers. Le régiment fut formé par un noyau de I (X) hommes pris dans les régiments français; le reste par des volontaires du grand-duché
278 — Infanterie ei Régiments étrangers qui s'équipaient à leurs frais. La lrc compagnie se nommait « gardes du corps «.puis tout le 1erescadron prit ce nom. Les officiers et sous-officiers de cet escadron ainsi que la moitié des hommes étaient français. Le 20 février 1808. deux escadrons de 2(X) hommes chacun partirent pour l'Espagne, mais il n'y eut qu'un escadron qui arriva en Espagne, l'autre escadron resta à Bayonne et fut employé par Murat en France et à Naples. Plusieurs hommes retournèrent au grand-duché de Berg, mais le décret du 29 août 1808 change l'uniforme qui devint celui des chasseurs français avec quelques variantes et les hommes prennent le nom de « chasseurs » (planche V). Les armes pour tout le régiment étaient le sabre, le mousqueton et des pistolets. Ce régiment n'eut jamais d'étendard. En janvier 1809 le 1er escadron qui était en Espagne et qui n'avait jamais changé d'uni- forme. fut dissous et les cavaliers incorporés dans les régiments de cavalerie de la garde impériale, dans les chasseurs et grenadiers. Le reste du 1" Régiment resté dans le grand-duché fut envoyé en Espagne avec l'uniforme des chasseurs et tous les hommes et les compagnies d'élite furent armés de la lance en plus de leur armement et prennent le nom de « Lanciers du grand- duché de Berg » (le 21 janvier 1810 il était à Burgos). Il resta en Espagne avec l'uni- forme de chasseurs jusqu'au 25 mars 1813. Ces escadrons firent toute la campagne d'Espagne, formant brigade avec les lanciers polonais de la garde impériale. En 1810. lorsque la garde du roi de Hollande devint le 2e Régiment de la garde impériale ( lanciers rouges) les cavaliers du régiment hollandais, nés dans les pays allemands, furent versés dans le régiment des lanciers de Berg. 2e Régiment Au début de 1812. 200 lanciers du 1" Régiment quittent l'Espagne et reviennent au dépôt du régiment qui se trouvait à Hamm. où ils formèrent le noyau du 2e Régiment qui prend le nom de « lanciers du grand-duché de Berg ». avec un nouvel uniforme, modèle des lanciers polonais (planche Vil ). Il fut formé en avril 1812 sur le modèle du 1e' à 4 escadrons de 250 hommes chacun et reçut un étendard. Il fit en 1812 la campagne de Russie avec seulement trois escadrons et huit bataillons de l'infanterie du grand-duché. Tous les hommes, à part les officiers, les sous- officiers. fourrier et trompettes étaient armés de la lance, du sabre, de pistolets et d’une carabine autrichienne sans baïon- nette. En Russie le régiment fut presque entière- ment anéanti et l'étendard tomba aux mains des Russes à la Bérézina. Après la campagne le régiment fut reformé et fit la campagne d'Allemagne, sans étendard. Le 25 novembre 1813. le grand-duché de Berg était occupé par les armées alliées et les régiments de formation française dispa- raissent. En 1814 (après le régiment français) le régiment devient le 1F hussard prussien. Cavalerie Uniformes Soldats en grande tenue (D'après le projet du général Lejeune, planche III). Habit-veste En drap couleur ventre de biche (ocre clair) modèle 1812; basques courtes: le collet, les revers, les retroussis (sans ornement) les parements (en pointe) les passepoils des poches (en long), la doublure, le tout amarante. Boulons de métal blanc. Épaulettes blanches à la française. Un passe- poil blanc entoure les revers. Gilet Non visible. Culotte Comme l'habit, avec hongroise et galon amarante. Bottes À la hussarde : galon et gland blanc. Schako Fond en drap amarante, bordé de cuir noir au-dessus, bourdalou noir, cordelière blanche à deux raquettes et glands. Ganse et bouton blanc sur la cocarde du grand- duché. Jugulaire et son bouton en métal blanc. Plaque de métal blanc, avec les armes du grand-duché, sous la cocarde. Visière noire, sans bordure de métal, panache blanc. Armes Sabre à fourreau de fer. poignée cuivre, dragonne de buffle blanc: pistolets. Buffleterie Giberne à patelette noire : coffret cuivre: banderole de buffle blanc de la cavalerie. Ceinturon de cavalerie légère. Harnachement De la cavalerie légère française. Chabraque en drap de couleur amarante à galon blanc. Porte manteau de cavalerie légère.en drap amarante.galon blanc (planche 111). Officiers en grande tenue de gala Comme les soldats, mais habit veste blanc: culotte blanche, avec même hongroise et galon amarante. Ornements et épaulettes du grade argent. Même sabre à dragonne or (planche 111). En petite tenue Habit et pantalon gris brochet. Ier Régiment (1808 à 1809) chevau-légers du grand-duché de Berg Soldats en grande tenue ou tenue de parade Même uniforme que les chevau-légers polonais de la lrc période kurtka blanc: collet, revers, retroussis (à la polonaise), passepoils: le tout amarante. Aiguillettes blanches à droite; épaulette blanche à franges à gauche. Boutons en métal blanc, avec boutonnières en galon blanc sur les revers. Gants blancs à crispin. la main en cuir naturel (planche IV). Long pantalon amarante, avec deux galons blancs. Les buffleteries blanches: porte mousqueton, banderole de giberne; ceinturon avec plaque rectangulaire en cuivre et deux bélières. Armement. Un mousqueton modèle hussards: un sabre de cavalerie légère, fourreau acier, poignée cuivre : deux pisto- lets. Harnachement. Chabraque et porte manteau en drap amarante avec deux galons blancs (le plus large à l'intérieur). Une aigle en drap blanc couronnée dans les coins postérieurs de la chabraque. rien
Grand-duché deClèves Berg — 279 sur les fontes. Les courroies en cuir noir sur le portemanteau. Tous les cuirs noirs avec tous les ornements en métal blanc. Etrivières en cuir de Hongrie et étriers en fer noirci. Brigadiers en grande tenue ou tenue de parade Comme les soldats avec les galons de briga- dier en A sur les bras. Sous-officiers et fourriers en grande tenue Même chose, avec les galons en argent. Ils n"eurent jamais d'autres armes que le sabre et les pistolets dans toutes les tenues et à toutes les époques. Officiers en grande tenue Comme les soldats (ou uniforme entière- ment blanc), avec épaulettes et tous les ornements argent. Banderole de giberne, galons et ornements argent sur cuir rouge. Harnachement très riche, à la polonaise, ceinture de soie blanche à glands argent. Soldats en tenue de campagne Même harnachement, mais sans les ornements dans les coins de la chabraque. Sur le portemanteau des courroies en cuir de Hongrie (blanc jaunâtre). Même armement, mêmes buffleteries et mêmes boutons. Schapska sans ornement ou recouvert d'un couvre schapska en toile cirée noire. Uniforme et manteau gris brochet: épaulettes à franges à gauche, blanches à tournante écarlate: aiguillettes à droite: gants à crispin. Habit-veste;sans revers, bordé devant et sur la couture extérieure des manches d'un passepoil amarante. Collet, parements (en pointe) avec un petit bouton au milieu de la pointe. Charivari gris brochet, avec une bande amarante, boutons blancs en os, cuir noir entre les jambes. Manteau gris brochet, porté en bandou- lière, attaché du côté de la hanche gauche, avec une courroie de cuir de Hongrie (planche IV). Brigadiers en tenue de campagne Comme les soldats avec les galons en A. Sous-officiers en tenue de campagne Comme les soldats avec les galons du grade en argent en A. Les épaulettes à gauche, selon le grade. Officiers en tenue de campagne Comme les soldats, avec les épaulettes ornements argent. De 1809 à 1812. le régiment devient un régiment de chasseurs copié sur les chasseurs français, avec compagnie d'élite (planches V et VI). En 1810 le régiment est armé de la lance, modèle lanciers polonais avec flamme amarante et blanche : la carabine est fixée à la fonte gauche comme dans les régiments de lanciers polonais (planche VII ) mais en tenue de campagne, les hommes ont toujours le porte-mousqueton sur l'épaule. En plus de la lance ils ont le sabre.des pisto- lets et une carabine autrichienne sans baïon- nette. Soldais en grande tenue Schako, pareil à celui dessiné par le général Lejeune amarante avec dessus et bourdalou de cuir noir, plaque en métal blanc avec un lion surmontant les lettres C L B (chevau- légers Berg) découpés à l'emporte-pièce, cordelière blanche, à deux raquettes et glands ; cocarde du grand-duché (rouge et blanc): petite ganse blanche avec son bouton blanc sur la cocarde; plumet blanc; visière de cuir noir, bordée de métal blanc: jugulaires en écailles de métal blanc. Habit veste de chasseurs, en drap vert, boutons de métal blanc, revers de même, passepoilés amarante (les revers sont à la prussienne ou à la polonaise c'est-à-dire qu'ils ne descendent pas jusqu'au bas de l’habit par-devant); retroussis amarante, avec grenades de drap vert: doublure amarante ; collet ouvert amarante, passc- poilé vert : parements en pointe, amarante avec deux petits boutons sur le parement et un au-dessus: pattes d'épaule vertes, passepoil amarante. Gants à crispin blancs. Culotte à la hongroise verte, ornements amarante. Bottes à la hussarde ornements amarante. Buffleteries. comme avant. Ceinturon de cavalerie légère avec attaches en cuivre à la place de boucles pour fermer le ceinturon devant. Porte mousqueton. Harnachement de cavalerie légère;selle à la hussarde, avec peau de mouton blanche, dents de loup amarante. Porte manteau amarante, galons blancs, courroies de cuir noir. Toutes les boucles en fer noirci. Étrivièresen cuir de Hongrie;étriers en fer noirci. Armement. Carabine autrichienne, sans baïonnette : sabre comme avant: pistolets (en 1810. la lance en plus). Brigadiers en grande tenue Comme les soldats avec les galons de briga- dier en A de couleur. Sous-officiers en grande tenue Comme les soldats avec les galons du grade en A en argent. Compagnie d'élite en grande tenue Comme les soldats, mais avec un colback noir, à plumet écarlate sans cordelière : flamme amarante, passepoils blancs, gland amarante: jugulaires en écailles de métal blanc, sous le colback. Epaulettes écarlates à franges (planche V). Ils portaient aussi la lance. Sous-officiers, fourriers et briga- diers en grande tenue Comme les soldats avec les galons du grade, ainsi que les épaulettes. Officiers en grande tenue Comme les autres officiers avec le colback. plumet écarlate et ornements argent; épaulettes du grade en argent. Trompettes en grande tenue Comme les trompettes des autres compa- gnies avec les attributs de la compagnie d'élite. Soldats en tenue de campagne Comme en grande tenue. Le schako sans ornement ou recouvert d'un couvre schako en toile cirée noire. Manteau gris porté en bandoulière. Charivari vert avec une bande amarante à boutons d'os blancs, cuir entre les jambes. Gants à crispin. Bonnet de police vert, ornements amarante. Ils avaient aussi une tenue:avec l'habit veste sans revers et charivari sans galon (planche VI). Brigadiers en tenue de campagne Même chose avec les galons de brigadier. Sous-officiers et fourriers en tenue de campagne Comme les soldats avec les galons du grade. Compagnie d'élite en tenue de campagne
28o — Infanterie i i Régiments étrangers Comme les soldats avec le colback sans ornement, un pompon sphérique écarlate et la jugulaire: les épaulettes rouges à franges ( planche V). Les sous-officiers de même avec l'épaulette du grade et les galons. Les officiers, comme les officiers des autres compagnies avec le colback à pompon à la place du schako. 2e Régiment de 1812 à 1813 Uniformes Soldats en grande tenue Schapska Modèle des lanciers polonais; le dôme et la plate-forme amarante à passepoils blancs; visière de cuir noir.bordée de métal blanc; plumet blanc à gauche au-dessus de la cocarde du grand-duché; bombe de cuir noir, surmontée d'un galon blanc;jugulaire de cuir noir avec une boucle sur le côté et s'attachant sans bouton sous le schapska. Une cordelière simple, double, blanche s'attachant au schapska se terminant par une raquette et un gland qui s'attachent sur la poitrine à gauche à la hauteur du 1er bouton du revers. Kurtka Verte. Collet ouvert amarante passepoilé vert : parements en pointe amarante avec un bouton sur le parement et un au-dessus; revers amarante (modèle des lanciers polonais) sans passepoil; passepoils amarante sur les coutures du dos et coutures extérieures des bras. Pattes d'épaule vertes, passepoilée amarante. Retroussis à la polonaise amarante sans ornement. Sur le côté gauche, une patte de drap vert, passepoilée amarante avec un bouton d'uniforme pour soutenir le ceinturon. Culotte Verte sans ornement (on les représente aussi avec un pantalon vert muni d’une bande amarante et dans le bas sept petits boutons blancs, ou bien une culotte à la hongroise, avec ornements amarante et bottes à la hussarde.ornements amarante). Buffleteries. Giberne en cuir noir, avec sa banderole en buffle blanc. Porte mousqueton placé sur la banderole de giberne. Ceinturon d'une seule pièce placé sur l'habit, les bélières attachées sous le ceinturon, plaque de cuivre rectangulaire. Harnachement Même chose qu'avant 1812.11 n'y a plus de gants à crispin. Armement De 1812 à 1813Jes hommes étaient armés de la lance.de la carabine autrichienne sans baïonnette, du sabre et de pistolets. Les carabines étaient attachées sur la fonte gauche, la crosse en haut, le canon maintenu en bas par une botte arrondie de cuir noir, comme les lanciers polonais. Malgré cela l'homme portait toujours sur l'épaule le porte mousqueton. Par l'ordre du 26 janvier 1812 (qui ne fut exécuté qu'en 1813) le 1er rang seulement est armé de la lance.sans carabine, ni porte mousqueton. Le 2e rang est armé de la carabine avec le porte mousqueton et sans lance et la carabine n'est plus attachée à la fonte gauche. En plus les hommes ont le sabre et les pistolets. brigadiers Dans toutes les tenues, comme les soldats avec deux galons de brigadier en laine placés en A sur chaque bras. Sous-officiers et fourriers. Dans toutes les tenues comme les soldats avec les galons du grade en argent et en A. Ils ne portèrent jamais la lance ni la carabine. Trompettes Comme les soldats, mais avec galons de livrée au collet, parements, retroussis et poches, sept galons en chevron, de même sur chaque bras. Peau de mouton noire avec dents de loup amarante. Porte manteau comme les soldats. Cheval blanc.Trompette en cuivre avec cordon écarlate (planche VI ). Soldats en tenue de campagne Même schapska. sans ornement, mais avec deux cordons blancs. Le couvre schapska en toile cirée noire par les temps de pluie. Un pompon jaune. Même kurtka avec un seul bouton blanc placé au milieu des parements en pointe. Pantalon charivari gris souris, avec un passepoil amarante ; bouton blanc en corne; basanes de cuir noir entre les jambes. Manteau gris porté en bandoulière. Compagnie d'élite Soldats en grande tenue Conserve le même uniforme de chasseur jusqu'en 1813 (en grande et petite tenue). En 1813 comme les soldats avec une aigrette rouge sur le schapska. et les épaulettes rouges à franges (planche VII). Soldats en petite tenue Suit la règle des soldats avec pompon rouge sphérique sur le schapska et les épaulettes rouges à franges. brigadiers Dans toutes les tenues comme les soldats avec les galons de brigadier en A. Sous-officiers et fourriers Dans toutes les tenues comme les soldats avec les galons du grade en argent en A. les épaulettes suivant le grade comme dans l'armée française. Ils ne portèrent jamais la lance ni la carabine. Officiers Sans doute les épaulettes en argent du grade et les ornements argent. Trompettes Comme les trompettes des autres compa- gnies, avec en grande tenue le plumet rouge et les épaulettes rouges à franges. En petite tenue, un pompon sphérique rouge ou blanc.
Grand-duché de Clèves Berg — 281 Grand-duché de Clèves-Berg de 1806 à 1813 Infanterie en 1812 (d’après Lienhart et Humbert) Officier en petite tenue (gris brochet) Sapeur en grande tenue (hiver) Musicien en grande tenue Planche II Grand-duché de Clèves-Berg de 1806 à 1813 Soldats en grande tenue en 1808 Officier en tenue de parade en 1808 Notes Cet uniforme en couleur ventre de biche, ne fut jamais porté. 11 avait été dessiné par le général Lejeune en 1808. Seul le schako fut porté de 1810 à 1812 (planche V). Planche III
282 — Infanterie ei Régiments étrangers Planche IV Grand-duché de Clèves-Berg de 1806 à 18/3 Chevau-léger de Berg ( 1808 à /80g) en grande tenue Chevau-léger de Berg ( 1808 à 1809) en tenue de campagne Grand-duché de Clèves-Berg de 1806 à 1813 Soldat en grande tenue en 1809 (jusqu 'en 1812) Compagnie d'élite en tenue de campagne en 1809 Soldat en tenue de campagne en 1809 Compagnie d'élite en grande tenue en 1809 A cette époque les régiments de cavalerie deviennent chasseurs à cheval. En 1810 ils furent armés de la lance entre le Ie' et le 20 janvier 1810. On les nomme alors « lanciers de Berg » (planches V et VI). Planche V Uniforme Soldats Habit veste Vert, ornements amarante. Boutons de métal blanc. Gilet Vert (non visible). Culotte Verte collante avec hongroises et galon amarante. Manteau cris. Pantalon Schako (Comme dans la tenue en ventre de biche) à plumet blanc, pour les compagnies ordinaires avec couvre schako, sans plumet en tenue de campagne. Cocarde du grand- duché. Bonnet de police Vert, ornements amarante. Bottes A la hussarde;garnitures amarante. Gants à crispin. Harnachement De cavalerie légère à la hussarde. Schabraque en peau de mouton blanche; Armement Une carabine: une paire de pistolets;sabre à fourreau d'acier, poignée cuivre. Dragonne blanche en buffle, les franges (en buffle) flottantes. Ceinture et bélières de cavalerie légère. Giberne avec sa bande- role. et banderole de carabine. Compagnie d'élite Comme les soldats avec le colback rempla- çant le schako avec plumet écarlate: flamme amarante, bordée d’un passepoil blanc, gland amarante (planches V et VI). Épaulettes rouges à franges. Sous-officiers et brigadiers
Grand-duché de Clèves Berg — 283 Grand-duché de Clèves-Berg 1806 à 1813 Soldat - chevau-légers - lancier du grand-duché de Berg en Espagne en 1810, tenue de campagne, t" régiment (en surtout) Trompette du 2' régiment (tenue 1812 à 1813) Maréchal des logis chef (de 1812 à 1813) Les sous-officiers et les fourriers ne portèrent jamais la carabine ni la lance. Notes Tous ces documents sont pris d’après le livre du lieutenant-colonel Thomas (bibliothèque des Invalides). Le schako n’est plus tout à fait le meme qu’en 1809. La plaque est en cuivre et le galon du haut, ainsi que le bourdalou sont blancs. Planche VI Grand-duché de Clèves-Berg de 1806 à 1813 Soldat en tenue de campagne de 1812 à 1813 Campagne de Russie et d’Allemagne en 1813 Compagnie d'élite en grande tenue en 1813 Notes Les soldats en grande tenue ont le même uniforme que la compagnie d’élite en 1813, mais un plumet blanc sur le schapska et des pattes d'épaule à la place des épaulettes à franges:un long pantalon collant vert avec une seule bande amarante sur le côté et boulonné par le bas par sept petits boulons blancs. Pas de ganl. On donne aussi une autre tenue (grande tenue de 1812 à 1813 ) avec ces différences : Épaulettes blanches à franges:chabraque en drap amarante bordée d'un large galon à damiers blancs et bleus sur les coins postérieurs un N couronné entouré de feuilles de lauriers (le tout blanc). 11 est certain que cette chabraque ne fut qu’un projet et n’a jamais été portée, vu son prix. Planche Vil Culotte à la hongroise et bottes à la hussarde comme avant ou bottes simples sous le genou comme celles de la compa- gnie d’élite. La flamme de la lance: le dessus blanc; le dessous amarante. Les deux cordons qui retiennent le schapska passent sous le bras droit et viennent s'atta- cher sur la poitrine à gauche, se terminant par deux raquettes et glands tombant à la hauteur du premier bouton gauche du revers. En tenue de campagne les hommes ont la carabine attachée à la fonte gauche, mais ils ont toujours le porte-mousqueton sur l’épaule comme les lanciers polonais.
284 — Infanierie et Régiments étrangers Garde préfectorale de Hambourg Planche I Garde préfectorale de Hambourg d'après la collection de Hambourg Tambour - officier - fusiliers - grenadier (de 1810 à 1814)
Garde préfectorale de Hambourg — 285 Historique Créé en 1804 probablement en même temps que les compagnies de réserve. Elle tenait lieu.dans cette ville, des compa- gnies de réserve pour la garde des préfec- tures, archives et prisons. Uniforme d'après la collection de Hambourg Fusilier en grande tenue de 1810 à 1814 Habit Modèle 1812, à petites basques et à revers carrés en drap blanc. Collet, pattes d'épaule, parements, retroussis et doublure, le tout orange. Les basques sont agrafées:aucune poche apparente. Deux gros boutons à la taille. Rien sur les retroussis. Les boutons, en cuivre, plats Passepoil orange aux revers: col blanc. Gilet De drap blanc, non visible. Culotte En tricot blanc, à petit pont. Guêtres D'infanterie légère,sans aucun ornement; boutons d'os noirs. Schako Avec plaque de cuivre devant, portant un chiffre. Cordelière à deux raquettes et glands, le tout jaune : visière à bordure de cuivre:jugulaires à écailles de cuivre : cocarde aux couleurs de Hambourg, milieu rouge, puis blanc, la partie extérieure rouge. Pompon jaune avec houppette jaune. D'infanterie avec dragonne jaune. Giberne sans ornement. Fusil d'infanterie. Capote grise. Cheveux courts. Gants blancs. On les représente avec ou sans sac. Grenadier ou soldat d'une autre compagnie Même chose, mais sur le schako un pompon blanc, surmonté d'un plumet orange. Officier Même chose que les soldats. Plumet blanc sur pompon or. Habit à pans longs, sans poche, agrafé derrière par un bouton. Épaulettes du grade en or. Les ornements du schako en or. Sabre d'officier d'infan- terie. dragonne or. attaché en bandoulière par un baudrier blanc. Bottes à retroussis: gants blancs. Tambour Habit Vert à galons de livrée sur les manches en A aux parements, aux pattes de parement, au collet, aux revers et aux retroussis. Revers blancs comme les soldats, ainsi que les retroussis. doublure blanche. Pattes d'épaule Vertes liserées jaune; collet, parements et pattes de parement écarlates. Culotte et guêtres Comme les soldats d'infanterie de ligne. Comme les soldats, mais sans jugulaire avec un pompon sphérique blanc:cordelière blanche à une raquette et gland: plaque de devant du schako en métal blanc. Galon de livrée sur le haut du schako et sur le bourdalou. Petites guêtres noires d'infan- terie de ligne à boulons d'os. Pas de sabre. Tambour avec ses accessoires, comme les tambours français, mais les cercles sont peints blanc et rouge à raies obliques de dimensions égales. Sous-officiers Comme les soldats avec les galons du grade placés comme dans l'infanterie de ligne.en or. Caporaux Comme les soldats avec les galons du grade en laine aurore (orange). Sabre-briquet Schako
Index Infanterie de ligne 7 Division Oudinot 89 Infanterie légère 99 Vétérans 139 Sapeurs-pompiers de Paris 144 Compagnies de réserve 148 Bataillons de pionniers noirs 153 Dépôts de conscrit s réfractaires 155 Régiments de la Méditerrannée 155 Bataillons coloniaux 155 Régiments des îles 156 Soldat condamné au boule t 158 Pionniers blancs 158 Pionniers espagnols 159 CANTINIÈRES-VIVANDIÈRES 161 R ÉGIM ENTS POLONAIS 163 Grand-duché de Varsovie 179 Principauté de neufc hâtel 217 Régiments étrangers au service de la France 231 Régiment de La Tour d’Auvergne 232 Régiment d’Isemberg 235 Légion irlandaise 237
Régiment de Prusse 238 Régiments suisses 240 Régiments d'Illyrie 248 Régiments espagnols 251 Régiments portugais 254 Légion piémontaise 256 Légion corse 261 Bataillon valaisan 264 Légion hanôvrienne 266 Régiment des chevau-légers du duc d'Aremberg 268 Grand-duché de Clèves Berg 275 Garde préfectorale de Hambourg 284 Achevé d'imprimer sur les presses de l'imprimerie Clerc s.a. - 182(X) Saint-Amand-Montrond en avril 2(X)4 - Nc d'impression : 8752